Taniguchi

[Morkyas]

Je me permet de faire ce topic, car j'ai pas vu de topic parlant de cet auteur. (Si vous trouvez un topic en parlant et que je ne l'ai pas trouvé n'hésitez pas à locker ce topic voir le fusionner).

Infos sur l'auteur :

Jirô Taniguchi est né le 12 août 1947 à Tottori. Il débute dans la bande dessinée en 1970 avec Un Été desséché. De 1976 à 1979, il publie, avec le scénariste Natsuo Sekikawa, Ville sans défense, Le Vent d'ouest est blanc et Lindo 3. Puis ils s'attaquent, toujours ensemble, aux cinq volumes d’Au temps de Botchan. À partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul de nombreux albums, dont L'Homme qui marche, Le Journal de mon père, Quartier Lointain ou encore Terre de rêve, publiés par Casterman. En 2004 paraît L’Orme du Caucase, un recueil de nouvelles adaptées de l’œuvre de Ryûchirô Utsumi. L’Homme de la toundra, son nouvel opus, sort dans la collection Sakka en 2006.
Le premier volume de Quartier Lointain a remporté, lors du Festival d’Angoulême 2003, l’Alph’Art du meilleur scénario. Il a également reçu le prix Canal BD des librairies spécialisées.

Donc je voulais vous dire que j'ai lu 3 bouquins de lui très très emouvants : "Quartier lointain", "Le journal de mon père" et "L'homme qui marche".

Infos sur ces bouquins :

Quartier lointain :

Qui n'a jamais rêvé de retourner en enfance ? C'est exactement ce qui arrive à cet homme mûr, qui de retour d'un voyage d'affaires, fait un détour par sa ville natale, pour se recueillir sur la tombe de sa mère. Il est alors projeté dans le passé, où il revit une journée de son enfance, tout en gardant son caractère et son expérience d'adulte. Pour la première fois, il verra ses parents avec le regard de quelqu'un à même de comprendre. Entre nostalgie, souvenirs et magie de la mémoire, les oeuvres de Jiro Taniguchi sont toujours des invitations à la rêverie d'une grande sensibilité. Maître du manga, il en détourne les codes pour mieux se rappeler le monde de son enfance, qui constitue le coeur de son inspiration graphique.

Le journal de mon père :

Contrairement à l’impression suggérée par son titre, Le Journal de mon père n’est pas un récit autobiographique. Jirô Taniguchi a simplement “planté” son scénario à Tottori, sa ville natale, où il a tant de repères et de souvenirs. Le héros de cette histoire s’appelle Yoichi Yamashita et travaille à Tokyo dans une agence de design. Apprenant la mort de son père, il revient après une très longue absence à Tottori, la ville qui l’a vu grandir. Au cours d’une veillée funèbre très arrosée, le passé des années 50 et 60 ressurgit : l’incendie qui a ravagé la ville et la maison familiale, le dur labeur pour la reconstruction, le divorce de ses parents, ses souffrances d’enfant… Lors de cette veillée, chaque membre de la famille apporte un éclairage nouveau sur la personnalité de ce père que Yoichi tenait jusque-là pour responsable du désastre familial. Le fils réalise finalement, mais trop tard, qu’il a sans doute été le seul responsable de leur douloureuse incompréhension.

L'homme qui marche :

Qui prend encore le temps, aujourd’hui, de grimper à un arbre, en pleine ville ? D’observer les oiseaux, ou de jouer dans les flaques d’eau après la pluie ? D’aller jusqu’à la mer pour lui rendre un coquillage dont on ne sait comment il est arrivé chez soi ? L’homme qui marche, que l’on apprend à connaître à travers ses balades, souvent muettes et solitaires, rencontre parfois un autre promeneur avec qui partager, en silence, le bonheur de déambuler au hasard.

Mon avis sur ces trois titres :

"Quartier lointain" et "Le journal de mon père" sont selon moi assez semblable dans la maniere sur la relation père/fils, cela nous montre un sentiment très fort entre ces deux être.
Pour "L'homme qui marche" on pourrai croire que c'est une histoire banale mais au fil des promenades et rencontres du personnage principal on découvre que ce n'est pas si banal que ça finalement.


Voilà, je voulais savoir si vous aviez lu ces oeuvres ci, ou bien d'autre de lui, et ce que vous en avez pensé...

[Spilen]

J'ai lu l'homme qui marche. Derrière un manga presque sans parole qui parait ennuyant se cache un côté très philosophique sur notre entourage et sur les valeurs commune. Peut-être la caricature est trop poussé mais sans cela, il n'aurait peut-être pas été aussi évoquant de la routine quotidienne.

Belle oeuvre (j'l'acheterais pas mais bon xD), à lire (plutôt regarder ^^)