[Thibault] Final Fantasy XIII

Les romanciers en herbe pourront nous faire partager leurs oeuvres littéraires !

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Bash
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J'avoue...

Messagepar Bash » 17 août 2008 15:59

J'avoue que tu mépate. Question: comment tu écris (directement ou tu fais une fiche), d'où tu as l'inspiration ? Quels conseils tu me donne.

Thibault de Mondidier
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Messagepar Thibault de Mondidier » 24 août 2008 10:02

Au départ, j'ai réalisé une chronologie pour l'ensemble de l'aventure.
Ensuite, j'ai fait un résumé de chaque chapître en 5 lignes maximum.

Après tout vient par l'inspiration. C'est très variable, parfois je peux écrire une semaine et après plus rien pendant 1 mois. L'inspiration me vient de mes musiques que j'écoute. Si je trouve un air qui m'inspire, tout de suite j'imagine une scène et si cela me donne des frissons je garde l'idée dans un coin du crâne.

Après il faut garder l'inspiration et la foi. Croire que ce que tu fais est bien tout en acceptant les critiques qui peuvent parfois blesser et donnent envie de tout arrêter. Moi, cela fait 4 ans maintenant que j'écris, et jamais je songe à arrêter. Je veux aller jusqu'au bout.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

Thibault de Mondidier
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Messagepar Thibault de Mondidier » 15 sept. 2008 16:58

Chapitre XVIII : Le continent du feu.

Je voyais que nous étions toujours sur le bateau, Shogun était toujours avec Réallia. Celui-ci remarqua ma présence et me parla.
« Tu es de retour, tu as disparu et cela fait une heure que Réallia te demande, je veux que tu lui parles et tout de suite. » fit Shogun avec dans sa voix un mélange de stress et d’énervement.

Pour la première fois, je reprenais librement le contrôle de mon corps.
« Réallia ? » fis-je.

Elle me regarda et comprit que Shogun avait laissé la place.
« Bonjour à toi Eto. Je te rencontre enfin. »
« Reallia. Que me veux-tu ? » fis-je.

Elle me dévisagea et regardait attentivement mes yeux rouges.
« Tu…tu as hérité des yeux de l’ancêtre de Shogun ? »
« Comment tu sais ça ? »
« Je connais l’histoire de mon amour et de sa malédiction, Ashura. »
« D’accord, vous étiez et êtes donc toujours très proches. »
« Oui et toi que ressens-tu ? »
« Pardon ? » fis-je très surpris.
« Je veux savoir ce que tu ressens de cette situation. »
« Je…je suis résolu à me séparer de Shogun, par tous les moyens. Lui et moi avons deux amour différents. Et je veux que Shogun puisse vivre avec celle qu’il aime et moi aussi. »
« Hmmm, que voilà des paroles sages. Et comment comptes-tu t’y prendre ? »
« Je l’ignore. Mais je ne renoncerai pas. »
Reallia sourit.
« Maintenant je commence à comprendre pourquoi tout ces gens te suivent. Même le grand Alucard est avec nous... »fit-elle en soupirant.
« Tu soupires ? Pourquoi ? » fis-je inquiet.
« Je réalise que même si mon amour pourra commander une armée, il ne pourra jamais se faire réellement obéir de tout ces gens qui t’entoure ? »

Je sentis Shogun bouillir et il reprit ma place.
« Que viens-tu de dire ? » fit Shogun.
« Tu as bien compris. Eto a conquis ses gens. Tous l’aiment comme un frère pour certains, comme un adversaire de valeur pour d’autres. Comme le seul être qui puisse la rendre pour Anandes et comme un père pour la petite Kythia. Mon amour, tu sais que Shiva me donnes le pouvoir de lire dans les cœurs. Cette nuit j’ai vu cela. Toi, il te voit comme une aide et un fin stratège et il t’apprécie aussi mais pas comme Eto. »
« Mais sans moi…Eto ne… »
« oui, sans toi Eto ne serait pas arrivé ici, mais Eto a accomplit des choses également. Je te garde pour moi, je t’aime comme au premier jour, mais j’ai vu de la jalousie dans ton âme pour Eto. Je te prie de renoncer à ce sentiment. Car il a fait pour toi quelque chose qu’aucun membre de ta famille n’a fait. »
« Et c’est quoi ? » fit Shogun
« Il a pris pour lui Ashura, celui-ci ne passera plus jamais par toi. Il a reprit ton fardeau et tu sais très bien ce que cela signifie… »

A ce moment là, Shogun se calma et sembla comprendre quelque chose.
Reallia le regarda et lui toucha le torse.
« Oui…c’est ça mon amour…ta jalousie a disparu…vous êtes égaux, simplement tu as l’art des armes, et lui l’art de tisser des liens…n’oublie jamais ça. Oh et encore une chose. Vous êtes deux dans ce corps. La nuit, je te veux pour moi, mais le jour, laisse Eto sortir. » fit-elle en lui donnant de petits coups sur le nez.

A ce moment Shogun apparu devant moi.
« Alors, tu as réellement vu Ashura ? »
« Oui. »
« Mon ancêtre…et ma malédiction. » fit Shogun en baissant les yeux.
« Ma malédiction à présent. »
« Bon…est ce que ce que Réallia nous propose te va ? »
« Oui…et puis je ne suis pas encore allez aussi loin que toi avec Anandes. Et si je dois le faire, je le ferai une fois que toi et moi seront séparés. »

Shogun eut un sourire et me serra la main et m’invita à prendre le contrôle.
Je le remerciais et j’étais heureux. Grâce à son amour, Shogun et moi étions réconcilié.
Je m’avanças vers Kythia et Kagero pour leur parler.

« Bonjour ! »

Elles contemplaient toutes les deux la mer et en m’entendant se retournèrent.
« Ah ! Papa, Bonjour ! » fit Kythia en souriant.
« Bonjour Eto, est ce que tout va bien avec Shogun. » fit Kagero interrogative.
« Maintenant oui. » fis-je en souriant.
« Bon, je vais voir Anandes, je te laisse papa. » fit Kythia en partant.

Je ne comprenais pas son départ alors je me tournais vers Kagero pour me renseigner.

« Heu…est ce que Kythia me fait la tête ? »
« Non, c’est moi. Je lui avais demandé de partir quand tu arriverais, je voulais te parler en privé.
« Ah bon ? »
« Oui. »
« Ben voilà, nous sommes seuls, que voulais-tu me dire ? » fis-je en m’asseyant sur la rambarde du bateau.

« C’est pas facile à dire…mais…bon je me lance : je ne le montre peut-être pas mais…tu m’as fait beaucoup changé. Avec vous, je reprends goût à la vie et quand je vois Kythia si épanouie…je me suis dit que tout ça c’est grâce à toi…et puis…si j’étais resté dans mon temple, je n’aurai rien pu voir de tout ça…et je veux que tu saches que jusqu’au bout je te soutiendrai. »

Ces mots me faisaient chaud au cœur et j’étais heureux de voir tant de sincérité chez elle. Je la regardai attentivement, elle souriait et semblait sur le point de pleurer.
« Kagero, tu sais que je n’ai jamais vraiment connu mes parents, je n’ai connu que l’Ancien de mon village et Eria. Mais Eria avait à peu près mon âge donc…ce n’est pas comme toi…tu es une femme adulte, quelqu’un qui me permet de comprendre les autres…femmes. Tu es comme une grande sœur pour moi. »

Elle se mit la main devant la bouche surprise de ce que je disais.
« Tu…tu le penses vraiment ? »
« Je vous considère de plus en plus comme ma famille. J’ai trouvé mon amour avec Anandes. Gotard et Mada sont comme des frères pour moi. Toi tu es un exemple et je le suis pour Kythia et Alucard est malgré son aspect hautain et taciturne une sorte de mentor. Quelqu’un que je dois dépasser un jour mais à qui je dois un respect. » fis-je.

« Et Réallia ? » fit Kagero en la regardant.
« C’est la dernière du groupe. Sa venue est toute récente, laissons lui du temps. Et puis nous aurons encore deux autres personnes qui vont se joindre à nous. L’équilibre du groupe s’est un peu modifié. Mais Anandes semble avoir compris que je tiens à elle et que Shogun tient à Reallia. Mais je n’oublie pas que tu es la seule immortelle du groupe, avec Alucard et que tu nous survivras…tu seras le seul témoin de ce que nous avons fait alors je veux que ces jours que tu passes avec nous soit les meilleurs au monde. Je suis un peu cruel mais c’est la réalité. »

« Je sais tout cela et je suis bien heureuse que tu rendes comptes de mon destin…Kythia est encore trop jeune et pourtant elle aussi te survivra. Quand tu seras vieux, elle aura alors un âge humain de 25 saisons froides. La joie que tu nous fait connaître sera un bon réconfort quand vous serez plus là. »
Je descendais de la rambarde.
« Et puis peut-être que tu rencontreras nos descendants, d’une certaine manière, tout le monde sera encore avec vous puisque nos descendants auront une part de nous. » fis-je en partant souriant.


Je me rendais au fond du bateau. Je cherchais Alucard qui restait à l’abri de la lumière. Je le trouvais dans la calle.
« Bonjour à toi Alucard. »
« Bonjour, Eto. Les choses sont-elles claires ? » fit-il avec un sourire sadique.
« Oui. »
« Bien. »
« J’ai une question. »
« Je t’écoute. »
« Tu m’as mordu, comment cela se fait-il que je puisse continuer à être dehors. »
« Quand je t’ai mordu, j’ai cru d’abord t’avoir transformé mais quelqu’un s’est interposé, il m’a juste laissé son nom. « Ashura. » C’est lui qui a pris les pouvoirs négatifs du vampire et t’as laissé les avantages. J’aimerai bien être à ta place.»
« D’accord. Autre question, sais-tu des choses par rapport au continent du feu ? »
« Oui. »
« Je t’écoute. »
« Je me suis rendu sur le continent du feu, il y a de cela une vie humaine. Après l’arrivée de Kether au pouvoir il a choisit ce continent pour avoir des esclaves. Il les protégeait et en échange il les vénérait. Le cristal du feu est dans les mains de la famille qui règne sur le continent. « Les Saladdinsis ». Ils ont fait de leur continent un lieu où règne la technologie comme à Midgard. De ce fait la population est de leur côté. » fit Alucard en croisant les jambes.

« Mais s’ils sont si puissant, pourquoi n’ont-ils jamais attaqué ? »

« Avec leur technologie, ils considèrent que le reste du monde comme inférieur. Et conquérir ces populations serait…un risque d’affaiblir l’honneur et le sang de cette population. Hé, hé hé, les idiots. Ils ne sont pas des vampires. Aujourd’hui le sang commence à faiblir. Tous les 50 ans des populations sont transférés d’un côté et de l’autre du continent pour éviter la dégénérescence. Quand j’ai fait ma visite c’était le roi Askalta qui venait de naître et qui devait prendre le pouvoir. Je suppose qu’il a du avoir des enfants. Il y a 10 ans j’ai appris que l’un des deux fils c’était enfuit en emportant la moitié du cristal du feu, la parti bénéfique dont la chimère gardienne est Kurenai. Mais rien qu’avec Ifrit le royaume est à l’abri. Oh et je précise que le royaume pratique l’esclavage et a un sens aigu des classes. Chacun à sa place. » fit Alucard

« En clair et au vue de notre groupe, nous ne serons pas les bienvenus. » fis-je inquiet.
« Et prépare toi à voir bon nombre d’injustice et d’abus…je sens que ça va être très intéressant…hé hé hé…HA HA HA HA. En rigolant sadiquement.

A ce moment je sentis un frisson et je ressentis Ashura passer à travers moi.
« Je le crois aussi…hé hé hé. » fis-je.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 21 sept. 2008 10:26

J’allais remonter sur le pont quant tout à coup je sentis le bateau tanguer violement, j’avais du mal à garder mon équilibre mais je devais rejoindre le pont.
Je m’appuyais sur les côtés pour atteindre la sorti et je hurlais.
« Hé la haut, qu’est ce qui se passe ! »
« On est attaqué ! » fit Gotard.
« Oh génial ! » fis-je en levant les yeux.

J’atteignais enfin le pont et je vis d’énormes choses attaquer le bateau, il semblait y avoir des ventouses énormes.
« Ce sont des tentacules ! » fit Shogun.
« Et ça appartient à quel chose ? »
« Il me semble que c’est un kraken ! »
« Un kraken ? »
« Oui, une sorte d’énorme kalamar géant. Tu as vu ça dans tes livres. »
« Il peut couler le navire ? »
« Sans problème. » fit Shogun avec un air inquiét.
« Ok, tu me laisses faire ? » fis-je.
« Si tu veux, montre à ma Réallia ce que tu sais faire ! »
« Merci pour la pression ! »

J’étais sur le pont, la bête avait déjà complètement détruit le mat. Je me tournais vers Mada qui tenait la barre. Je courais vers lui.
« Mada, tu tiens bien la barre ? »
« Oui, mais si on reste là, on va se faire déchiqueter ! »
« Bon, Alucard ne peut pas sortir à cause du soleil, Gotard ne peut invoquer Titan à cause de son poids et je doute que Zephyr ou Valefor puisse nous aider. »
Je me tournais vers mes amis.
« Ecoutez moi, réfugié vous au niveau inférieur, je vais tenter quelque chose. »
« Non on veut t’aider ! » fit Anandes en me regardant.
« Ah oui, et comment, Titan est trop lourd et vous ne pouvez pas l’atteindre avec le vent ! DEPECHEZ VOUS !! ALLEZ AU NIVEAU INFERIEUR ! »

Tous m’ont regardé et je leur fis un signe de la tête, leur montrant qu’il pouvait compter sur moi.
« Gotard, toi tu vas au gouvernail et garde le stable ! » fis-je.
« Compte sur moi ! »

Le kraken semblait se déchaîner, tous évitèrent de justesse ses tentacules. Je devais faire vite, il me fallait une idée quant tout à coup je vis Réallia revenir, j’allais lui dire de partir quand j’eu un déclic.

Je fonçais sur le pont avant, là où le kraken tentait de couler le navire. Une fois arrivée je criais de pleine voie :
« Reallia, quant je te le dirai invoque Shiva et gèle la cible ! »






Je me tournais à présent vers le kraken.
Je fermais les yeux et j’appelais Haku, celui-ci s’investit en moi m’amenant directement au niveau 3. J’avais besoin de force pour contrôler l’océan.
Je tendis mes bras et je mimais avec mes mains une boule.
Tout à coup l’océan sembla m’entendre. Je ressentais un grand calme, comme si l’eau avait une âme. Elle était prête à m’obéir. J’accélérais le mouvement et tout à coup une masse d’eau s’attaqua au Kraken. La masse d’eau demandée créait une pression sur mon corps mais malgré tout je continuais et je tentais d’élever l’eau en l’air. La boule d’eau était gigantesque, le kraken tentait de s’extraire. Sa force était immense et me faisait mal. Tout à coup, j’eu flash et je vis l’image de l’homme en cape noir avec sa fau.

« Alors c’est toi cher Kether qui m’envoie cette créature ! TU VEUX ENCORE TENTER DE ME TUER ! »fis-je remplis de colère.

A ce moment là je sentis Ashura entrer dans mon âme et j’entendis
« Écrase-le ! » 
« Avec plaisir :

Avec mes mains je voulais qu’il se crée une rotation de la boule d’eau. Cela marchait. Puis tout doucement je resserrais l’espace entre mes mains. Je commençais à entre le kraken gémir de douleur.

 « REALLIA !!! INVOKE SHIVA MAINTENANT !! » fis-je en hurlant !

Elle me fit un signe de la tête et se prépara.

J’accentuais la pression de l’eau. La kraken se débattait de plus en plus. Tout à coup, une tentacule fonça vers moi et m’attrapa. Il tentait de me broyer mais je continuais malgré la douleur à resserrer ma prise.
« REALLIA !! »
Tout à coup je la vis à côté de moi, Shiva était également là. Elle était magnifique. Elle s’approcha du tentacule et le toucha. Aussitôt une couche de glace se propagea et remonta vers la masse d’eau qui était entrain de geler à vue d’œil. Le kraken poussa un dernier cri avant d’être entièrement congelé.

La masse d’eau gelée flottait encore par mon pouvoir. Shiva claqua des doigts et la glace explosa et tout le corps du Kraken se disloqua en même temps.

Je calmais ma rage et je retrouvais mon état normal.
Les autres remontait sur le pont.

Tous m’applaudirent, j’en étais très gêné.
« Vraiment impressionnant. Un troisième niveau avec une chimère. C’est extraordinaire. » fit Reallia.
« Vraiment incroyable papa ! » fit Kythia en m’agrippant le bras.
« Bon, et maintenant on fait comment pour atteindre la côte ? » fit Gotard inquiet.
« Est-ce que ta chimère sait nager ? Avec sa taille, ce serait vite réglée. » fit Kagero.
« Je vais lui demander. » fit Gotard en fermant les yeux.

Il invoqua sa chimère qui tomba directement dans l’eau. Il fit part de sa requête et la chimère acquiesça.
Il rejoignit l’arrière du bâteau et commença à battre de pieds. Chaque coup dans l’eau créait une immense colonne d’eau. L’avant du bâteau se souleva d’un coup nous obligeant à nous agripper.

En un rien de temps nous arrivâmes près d’une nouvelle terre. C’était une immense plaine qui se terminait par une plage et au loin une chaîne de montagne moyennement haute Mais l’herbe semblait jaunie et au loin on voyait un nuage noir.
« Bon, tout cela à l’air très accueillant. Nous attendrons la nuit pour partir, en égard pour Alucard. » fit Anandes.
Je secouais la tête et j’annonçais que je voulais me reposer, que je laissais Shogun prendre le relais pour la nuit. Tout le monde accepta et ce n’est qu’à la tombée de la nuit, nous foulâmes pour la première fois le continent du feu.


L’épreuve avec la bête m’avait terriblement fatigué, mais je voulais découvrir un peu ce continent avant de m’abandonner au sommeil.
La nuit était tombée et nous avancions doucement. Une odeur assez désagréable que je n’avais jamais sentie auparavant nous grattait la gorge. Il n’y avait pas beaucoup de végétation. Les arbres étaient inexistants.

Avec la nuit nous pûmes apercevoir au loin des lueurs. Nous supposions que c’était un village ou une petite ville.
« En tout cas, l’atmosphère est polluée depuis que nous sommes arrivés. Je détecte dans l’air un grand de CFC, des chloro-fluoro-carbonne. Cela doit vous gratter la gorge et vous faire pleurer non ? » fit Mada en nous regardant.
« Mais comment les hommes arrivent à vivre dans de telles conditions ! » dit Gotard en toussant.

« Je sens que la nature a été mutilée, oubliée, négligée. La vie de ce sol est corrompue par quelque chose de mauvais. » fit Kythia attristée.
« Et ce n’est que le commencement. Vous imaginez que si la nature a cette apparence, c’est que l’humain en est responsable. Ne vous attendez pas à un accueil chaleureux. » fit Alucard calmement.
« En tout cas je dois vous dire que la bête qui nous a attaqué est l’œuvre de Kether, il a manipulé cette bête pour qu’elle nous supprime. Il ne manque plus qu’un cristal, s’il vous plait, restez constamment sur vos gardes. » fit Shogun.

Tous le regardèrent et approuvèrent de suite.
Au fur et à mesure que nous avancions, le ciel se recouvrait de ce nuage noirâtre. Puis nous arrivâmes à l’entrée d’un village où il y avait une pancarte. « Ruisebourg, reconnaissance à notre rector Kether. »

« Une population reconnaissante à Kether, il est clair que nous ne serons pas les bienvenus. » fit Anandes en vérifiant ses pistolets.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 15 nov. 2008 9:16

Chapitre XIX dégoût.

Nous entrâmes dans le village. Je regardai autour de moi. Tout semblait fait de métal. Les maisons étaient construites en acier, elles étaient assez grande, devaient chacune avoir deux étages. Mais aucune couleur ne tapissait les murs. Les fenêtres ne semblaient pas avoir de rideaux. Tout était sobre. Par contre les câbles étaient nombreux. Ils partaient de toutes les maisons et formaient un véritable réseau au dessus de nos têtes. Le sol était salle. Il y avait des déchets partout et surtout ce qui me choquait le plus était l'absence de verdure. Les gens qui étaient dans la rue étaient habillés de vêtements avec des couleurs peu vives. Mais tous nous regardaient avec un regard méfiant.

« Y a pas à dire, cette ville est accueillante ! » fit Anandes.
« Bon, cherchons un endroit où dormir. » proposa Gotard.
« Bonne idée, je suis assez fatigué et un lit ne serait pas de refus. » fis-je avec enthousiasme.

Nous arrivâmes devant une auberge. Nous y entrâmes et à ce moment le silence se fit. L'intérieur était tout en métal, les tables, les chaises. Il y avait quelques affiches sur les murs, mais l'endroit ne m'inspirait aucune confiance. Il y avait une dizaine d'hommes assis. Une machine produisait de la musique que je n'appréciais guère. Nous approchâmes d'un homme qui se trouvait derrière une sorte d'estrade. Il nous regardait d'un air suspicieux. Il avait l'air d'un homme d'âge mur, il avait les cheveux noirs, les yeux noirs, portaient des boucles d'oreilles et semblait nettoyer des verres.

« Qu'est ce que vous voulez ? »
« On aimerait des lits pour passer la nuit. » fit Kagero
« J'suis complet et on accepte pas les tas de ferrailles et les animaux de compagnie. » fit-il sèchement. »
« PARDON ! » fit Kythia énervée.

Elle grimpa sur l'estrade et regarda sèchement l'homme.
«Vous croyez vraiment que je suis un ANIMAL !! »
« Et en plus ça parle c'te chose ? »

Il ne faisait que l'énerver. Kythia allait s'énerver quant Alucard jeta un sac sur la table.
« Ca suffira ? »
L'homme ouvrit le sac et vit de l'or. Il nous regarda avec le sourire.
« Je crois que j'ai des chambres de libres. Imio !! Il y a des clients ! »

A ce moment là, une porte s'ouvrit. Une jeune femme sortit. Mais ce qui me frappa c'est qu'elle avait des oreilles de chats, ses mains étaient velues et avaient des griffes et ses yeux avaient des iris bleu.
Elle semblait mal à l'aise.
« ALLEZ !! DEPECHE TOI ! Pff quelle moins que rien ! »

Il la bouscula et tomba à terre cassant un verre dans sa chute. Tout le monde rigola d'un rire grave.
« TU AS CASSE UN VERRE !! INCAPABLE !! »

Il lui décrocha un coup dans le ventre, mais alors que je m'attendais à entendre un cri, elle sembla se contenir.
L'homme allait recommencer quant Gotard l'attrapa par le bras.
« Touchez là encore une fois et je vous arrache le bras ! »

Gotard lui jeta un regard noir et l'homme prit peur.
« Ma...mais c'est une esclave ! »
« Encore des étrangers qui ne connaissent rien. Ici, c'est nous les supérieur ! » fit un homme dans la salle.
Gotard ne lâchait pas prise. Le jeune fille se releva et nous regardait comme des anormalités.

Gotard souleva l'homme et le projeta contre le fond de la salle.

« NON MAIS OU VOUS VOUS CROYEZ !!  ON VA LEUR APPRENDRE QUE. »

Tout à coup l'homme d'un bras tomba à terre. Du sang gicla dans la moitié de la salle. L'homme hurlait de douleur en étant à terre.
« J'ai été patient mais votre attitude me rend très irritable. » fit Alucard en rengainant sa rapière.

Plus personne n'osait agir.
« Imio, pouvez vous nous conduire à nos chambres ? » fit Mada
« Heu...oui...tout de suite maitre. »
« Pas de maitre, je ne suis qu'un être vivant...mada suffira. »

La réaction de Mada l'étonna, mais elle ne rajouta rien et nous invita timidement à la suivre.

Nous allions monter à l'étage quant on entendit le bruit d'une lame; J'allais réagir quant Anandes dégaina et tira sur l'homme qui avait dégainé.
« Encore un coup comme cela et je j'explose ce que tu as entre les jambes ! » disait-elle sur un ton énervée.
« VOUS LE REGRETTEREZ !! DEMAIN ON VOUS JUGERA ! » fit l'un d'entre eux.

Nous montâmes tous à l'étage. Nous étions tous très énervés.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 05 déc. 2008 8:48

Nous montâmes tous à l'étage. Nous étions tous très énervés.

Lorsque nous étions enfin à l'étage, Imio se retourna vers avec un air très inquiet.

« Mais qui êtes vous à la fin ! »
« Ben on t'a sauvé, tu pourrais être un peu plus reconnaissante non ? » fit Kythia en se vexant.
« Mais vous vous rendez compte ! Demain, ils vont appeler les forces armées et ils vont vous tuer ! » fit Imio en gesticulant.
« Ils peuvent venir, on les attend !' fit Gotard en tapant dans ses mains.
« Vous êtes fous ! » fit Imio en soupirant.
« Par contre, tu vas rester avec nous, si tu redescends, je ne ne donnes pas chère de ta peau ! » fit Kagero

Elle nous regarda avec un grand étonnement.
« Vous n'êtes pas de ce continent ? »
« Non, nous venons d'une zone de grand froid et la seule chose que nous savons c'est que s'est sur ce continent que se trouve le cristal du feu. » fit Anandes.

On entra dans une grande chambre collective, il y avait 12 lits, 6 de chaque côté de la chambre.
« Voilà, c'est la plus grande chambre. » fit Imio en nous montrant les lits.

Mada se plaça devant la porte.
« Tu veux bien surveiller pour la nuit ? » fit Reallia avec le sourire.
« Aucun problème. » fit Mada.
Imio s'assit sur un lit et poussa un soupir.
« Qu'y a-t-il ? »

«Je peux enfin m'asseoir, cela fait depuis ce matin que je suis debout ! »
« Tu n'as pas le droit de t'asseoir ? » fit Mada très étonné.
« Non....nous sommes leurs esclaves...nous ne sommes que des objets vivants pour eux. En fonction de notre attribution, nous avons une valeur marchande. C'est cette valeur qui détermine nos traitements. »
« Et tes parents ? » fis-je.
« Cela fait bien longtemps que je ne les aie pas vu. Mon village se trouve au coeur d'une forêt. Le peuple animal a été soumis il y a des siècles. Tous les ans, des hommes du feu viennent chercher des individus en tribut. »
« Mais pourquoi ne vous révoltez vous pas ? » fit Gotard énervé.
« Si nous le faisons le grand Kether viendra avec Alexandre nous détruire. »

J'avais le sang qui bouillait mais je tentais de me calmer.
« Tu as remarqué Gotard ? Elle et toi êtes assez proche... » fit Reallia.
« Qu'est ce que tu veux dire ? »
« Ben, c'est clair non, vous êtes des hommes bêtes tous les deux ? Elle se rapproche d'un félin et toi d'un primate... »

A ces mots, Imio se leva et se rapprocha de Gotard. Elle le sentit attentivement et fit un pas de recul.
« D'où viens tu ? »
« D'un continent de l'Ouest... »
« Non...c'est pas croyable ! »
« Qu'est ce qu'il y a ? » fit Anandes.

« Dans notre village on m'a raconté une histoire. Il y a des siècles des individus quittèrent le village pour explorer le monde. Mais on les avait prévenus que s'ils se liaient avec des hommes, la descendance serait maudite. » fit Imio
« Maudite ? » fit Kagero.
« Nous avons le pouvoir de nous transformer en animal si besoin est. Toi en es-tu capable ? »

Il y eut un moment de silence, nous tous attendions la réponse de Gotard.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 12 déc. 2008 9:03

« Je...je ne sais pas... » fit-il tristement.
« Pourtant tu as des attributs visibles de l'animal, comme moi...alors tu serais un descendant de.... »

Tout à coup elle eut le sourire pour la première fois.
« Ca doit être dure....mais si tu vas au village peut être que...attends je vais te montrer ! »

Elle se recula et ferma les yeux.
Tout à coup une aura de couleur violette entoura Imio.
Tout à coup elle tomba à terre, de la fourrure apparut tout le long de son corps, elle était d'un roux éclatant. Ses mains se transformèrent en patte ainsi que ses jambes. Son visage se transforma. Son nez devient petit et rosée, les oreilles se déplacèrent vers le haut et sa dentition se modifia.
L'aura violette disparut, la transformation était terminée.
« Magnifique. » fis-je.
« Vous êtes bien le premier humain à trouver cela beau. Ici tout le monde fait tout pour m'humilier. Ils me traitent d'inférieur à cause de mon côté animal.

« Et...est ce que tu sais où est ton village ? »
« Oui. Depuis quelques temps, je guette une occasion de partir d'ici. »

Gotard se tourna vers moi les yeux remplis d'envie.
« Eto, j'aimerai me rendre dans ce village, j'ai envie de découvrir ces gens. »

«J'étais moi même très intriguée et je ne voyais pas pourquoi je refuserai sa requête. » 

Bien sûr » fis-je avec le sourire
« Et encore un détour ! » fit Alucard en soupirant.

« Bon et si on allait se coucher ! » fit Kagero.
«Oui, mais pour les habitants... » fit Anandes inquiète.
« Ne vous inquiétez pas. Je m'en occupe...pour vous remercier. »

C'est ainsi que nous allâmes nous coucher
Je ne sais pas combien j'ai dormi mais tout à coup je fus réveiller pas des petits bruits. Mes sens me revenaient au fur et à mesure que je sortais du sommeil. Les bruits se firent voies et les formes étaient deux personnes. Imio était entrain de parler avec quelqu'un.

« Non je ne partirai pas. » fit Imio.
« Mais je croyais que... »
« Ces gens m'ont sauvé hier, j'ai une dette envers eux. Hors tu sais bien que lorsque l'un d'entre nous a une dette envers un être vivant, il doit s'en acquitter ! »
« Chut ! Parle moins fort. Ils vont nous entendre » fit l'inconnu.
« Désolée. »
« Bon...je m'en retourne alors. Dehors ça grouille. Les habitants veulent faire la peau à tes copains ! »
« On avisera demain. » fit Imio.
« Bon je vais prévenir notre chef Angelus de votre venu. Mais tu sais à quoi tu t'exposes...si tu viens. »
« Oui, j'assumerai...maintenant va-t-en ! »

La forme que je n'arriverai pas à distinguer se changea en oiseau et se dirigea vers la fenêtre pour s'envoler.
« Je me rendormi, confiant maintenant envers Imio. »


Le lendemain matin je fus réveillé par Kagero.
« Les habitants sont tous devant l'entrée de la taverne. Il y a des soldats qui ont été dépêchés rien que pour nous. » fit Mada.

Je les regardais tous. Je m'étirais en faisant craquer mes doigts et mon coup.
« Dès le réveil de la violence. Bon ben on va répondre au feu par le feu ! » fis-je en les regardant.

« Vous voulez les affronter ?! » fit Imio peu rassurée.
« Ils n'ont toujours pas compris. Alors je vais leur donner un cour intensif ! » fit Alucard avec un air sadique.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 03 janv. 2009 9:34

Nous descendîmes et nous nous dirigeâmes vers l'entrée. Au moment où Mada ouvra la porte j'étais sidéré. Une troupe en cercle nous attendait. Hommes, femmes et même des enfants se trouvaient devant nous.Ils étaient près d'une centaine et s'ajouta une vingtaine de soldats. Ceux-ci avaient un vêtement de couleur vert sombre et au dessus il portait une armure en métal et un casque qui cachait leur visage. Un espace pour les yeux leur permettait de nous regarder.
« A mort ! A mort les étrangers ! » fit une jeune fille à ma droite.

Tout à coup je sentis une douleur sur mon front. Je le touchais et je vis du sang sur le bout de mes doigts.
L'homme qui avait perdu son bras était là. Il nous désigna et des les soldats s'avancèrent.
« Vous avez gravement blessé un grand citoyen en protégeant un déchet. Vous allez être jugés et condamnés. »

Je commençais à m'énerver quand Mada intervint en empoignant avec force l'homme. Il commença à lui tordre le bras.
« Vous faites preuve de violence envers une vie, vous nous maltraitez et vous caressez l'idée que nous allons nous rendre comme si de rien n'était ? »

« MONSTRES ! VOUS N'AVEZ PAS VOTRE PLACE ICI !! » fit une femme en nous criant dessus.
«Il y a des choses logiques. Nous sommes les maîtres et cette esclave est soumise. Elle n'est qu'un objet que nous devons entretenir sinon elle perd de sa valeur. En me l'enlevant vous allez me mettre dans une difficulté financière ! » fit le tenancier en colère.

J'étais écoeuré par ce que j'entendais. Je laissais ma place à Shogun qui bouillait tout autant que moi mais au moment où il allait dégainer son épée Réallia nous en empêcha.
« Laisse tes amis faire ! »
Kagero avança doucement.
« Alors ainsi nous sommes des monstres...dans ce cas, vous allez voir ce que peuvent faire une femme comme moi... »

Elle levait son bras droit quand un garde tira sur elle en pleine tête.
Kagero tomba à terre, tout le monde jubilait de sa mort. Quant tout à coup elle se releva. La balle sortit du front et là je vis un regard empli de haine chez Kagero. Jamais je ne l'avais vu comme ça.
« Pas de chance...je suis une immortelle ! »

Tous les soldats tirèrent sur elle quand elle créa de sa main un mur de vent qui stoppa toutes les balles.
« Je vous méprise ! Ne comptez pas sur moi pour faire PREUVE DE CLEMENCE !! »
Elle déchaîna la vent et en fit des lames qu'elle envoya sur les gardes. Le vent déchira et découpa les vêtements. L'un d'eux perdit sa main. Il tomba à terre en hurlant de douleur. Le sang giclait avec force. Autour c'était la panique. Les gens fuyaient devant le spectacle.
Kagero s'approcha de l'homme blessé.
« Je te laisse la vie...tu es un témoin important. Si cela vous prend de revenir nous voir, vous savez ce qui vous attend ! »

Nous quittâmes le village. Tout le monde se cacha nous évitant avec soin. Il est clair que ce ne sera pas la dernière fois que nous verrons les forces armées de ce continent. Kether, nous sommes sur tes terres. Tu le sais à présent ! Fis je intérieurement.

A la sortie du village nous pouvions voir au lointain des montagnes se dessiner. Il y avait de la neige sur les sommets et leur altitude semblait assez élevée. Imio ouvrait la marche pour nous indiquer sur le chemin Ces montagnes étaient notre destination mais l'air restait malgré tout vicié. Les nuages gris chargés de pollution dans le ciel étaient toujours nombreux et tous avions du mal à respirer. Mais au fur et à mesure que l'on s'éloignait du village la qualité de l'air semblait s'améliorer. Les herbes à nos pieds qui étaient brunes près du village commençait à changer de couleur, se rapprochant du vert.
« En tout cas, je note que plus on s'éloigne des lieux d'habitations des hommes plus la qualité de l'air et du sol s'améliore. » fit Mada

Nous marchâmes un sacré bout de temps. Au bout d'un moment Kythia s'arrêta. Elle n'en pouvait plus. Elle me regarda avec son air innocent. Elle savait que cela me faisait craquer.
« Eto...je suis fatiguée.... est ce que tu peux me porter ? »

Je la regardais et je ne pu m'empêcher de sourire.
Je me baissais pour lui montrer que j'étais d'accord.
Toute contente elle s'empressa de grimper sur mes épaules et je pu me relever.

A ce moment là Anandes et Reallia me regardèrent d'un drôle d'air.
« Évidemment elle tu peux la porter ! » fit Anandes visiblement jalouse.
« Tu veux que je te porte ? » fis-je ironiquement
« Non ça va, je ne peux me débrouiller. » fit-elle fièrement
« Remarque, je ne suis pas sur que son dos pourrait te supporter. » fit Kythia.

Là Anandes fusilla du regard Kythia.
« Tu insinues quoi ? Que je suis grosse ? ! »
« Oui. » fit Kythia satisfaite.
« QUOI !!!! AVEC TOUS LES EFFORTS QUE JE FAIS POUR GARDER MA LIGNE !! UNE PESTE ME TROUVE GROSSE !! »
« Ben, si tu pouvais te mettre entre moi et le soleil tu ferais éclipse là c'est sûr ! »

J'imaginais la scène dans ma tête et je ne pu m'empêcher de rire et les autres en firent de même.
« ALORS LA !!! »

Anandes commença à nous courir après avec une hargne que je n'avais encore jamais vu.
« VITE !!! PAPA !! COURS !!! ELLE VA NOUS BOUFFER !! »

Tout le monde rigolait au détriment de la pauvre Anandes mais au moins le moral était bon et cela me rassurait.
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Messagepar Thibault de Mondidier » 16 janv. 2009 8:46

Trois levé de l'être de lumière plus tard nous étions au coeur des montagnes. Imio semblait joyeuse de retrouver son village. Depuis peu la végétation s'était raréfiée. Il ne restait plus que la steppe. La température avait sérieusement baissé, heureusement que nous avions gardé nos manteaux. Nous arrivions au milieu d'un col lorsque de grandes colonnes nous apparurent. Elles semblaient créer un chemin que nous suivîmes. Le chemin déboucha sur une petite vallée coincée entre les montagnes.
« Nous sommes arrivé à mon village, bienvenu à Karellia et... »

Tout à coup des hommes arrivèrent et nous encerclèrent. Ils avaient tous les yeux bleus, portait des vêtements de couleur sombres qui ne recouvraient pas le torse ni les bras et les pieds. Les parties de leur corps visibles étaient recouverts d'une épaisse fourrure, à la place d'oreilles humaines ils avaient des oreilles de loups sur la tête. Leur mains avaient des griffes. Ils nous regardaient tous avec haine.
« Que viennent faire des humains sur notre territoire vous voulez m...IMIO !! » fit-ils éberlué.
« KARASU !!! »

Ils coururent l'un vers l'autre pour se serrer tendrement.
« Imio, qu'est ce que font ces humaines ici ! »
« Non, ce n'est pas ce que tu crois il... »
« Ils sont venus nous asservir ! Ils nous croient si faibles que ça ! Nous avoir chassé il y a des siècles sur ces terres ne leur a pas suffit ! »
« Non attends Karasu ils m'ont... »
« Ne t'inquiète pas...on va s'occuper d'eux ! »

Nous nous préparâmes à la batailles quand tout à coup nous entendîmes un grand « STOP ».

A ce moment là un homme plus grand que tous les autres se montra. Il dépassait tout le monde de deux têtes. Il avait les cheveux noir, les yeux rouges, une barbe naissante. Ses habits étaient noirs et blanc. Ses habits étaient amples et je ressentais un grand charisme se dégager de lui.

En sa présence tous s'agenouillèrent, même Imio.
« Grand Khanryu, des humains sont venus pour nous exterminer ! » fit Karasu en se tournant vers lui.
«Si c'est le cas ils seront mis à mort, mais pas ici, pas sur ce sol sacré. Nous allons les emmener dans l'arène et toi Karasu tu vas affronter l'un d'entres eux. Imio les accompagnait et elle ne présente aucun signe d'agression, nous allons donc leur laisser une chance. »

Il fit signe à Imio de venir près de lui. Elle s'exécuta sans rien dire.
Je regardais tout le monde.
« Est ce que je peux être celui qui va se battre ? »
« je suis d'accord à la seule condition que si jamais tu te sens en difficulté, tu passes la main. Ne gère pas tout tout seul. On est tes amis et on veut t'aider ! » fit Gotard fièrement.
« Tu es bien assez fort pour les battre. Si je me battais le combat serait inégale pour eux. » fit Alucard.
« Gotard a tout dit...alors fait attention ! » fit Anandes;

Nous nous fîmes escorter et très vite nous arrivâmes devant l'arène. C'était très simple. Un cercle avec des branches mortes le délimitant. Mais il était assez vaste. Je cherchais des yeux le village mais il n'y avait rien, par contre des gens se regroupaient déjà autour du cercle et Karasu attendait déjà au centre du cercle en faisant craquer les os.
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Messagepar Thibault de Mondidier » 06 févr. 2009 17:51

Chapitre XX : Reconnaissances.

J'enlevais mon manteau et déjà je grelottais à cause du froid. Je me frottais les bras pour me réchauffer et je pris ma lance. Je fis quelques mouvements pour m'échauffer. Tous hormis mes amis me regardaient avec curiosité, cela me mettait un peu la pression.

J'entrais dans l'arène et je regardais Karasu qui était déjà prêt à en découdre.
« Tu vas regretter d'être venu ici. »
« Mais bien sûr, j'ai assez entendu cela...je vais vite te faire ravaler tes insultes ! » fis-je avec énervement.
Je pris ma lance à deux mains, je fléchissais mes jambes et j'assurai mes appuis.
« Allez viens, je vais te donner une bonne leçon ! »

Ma remarque l'énerva et il chargea sur moi avec rapidité. Mais c'était encore lent pour moi. Il tenta de me frapper mais je bloquais sans difficulté en bougeant à peine la lance à l'horizontal.
« Karasu, je vais te montrer comment on frappe ! »

Je reculais à la limite du cercle et je pris mon élan. Puis avec force je lançais ma lance à ses pieds. Il la regarda ne comprenant pas.
« C'est pas là qu'il faut regarder ! »
Je sautais attrapant ma lance et en m'appuyant avec je fis passer mes pieds à l'avant et je réussis à toucher Karasu au visage.
Le choc fut violent, il fit quelques pas en arrière et se toucha le visage car il saignait du nez.
« Oh...tu saignes....tu vas pleurer ? » fis-je pour le provoquer ! »
« ASSEZ !!! »

Il tentait de me frapper, mais sa colère le rendait totalement prévisible. Je n'avais même pas besoin de ma lance. Je me contentais d'éviter ses coups pour le fatiguer. Cela dura un petit moment.
Puis il s'arrêta à bout de souffle.
« Alors c'est ça la force des hommes bêtes. »
« ASSEZ TU N'ES QU'UN HUM.... »

Je lui décrochais un coup dans la machoire.
« Oui je ne suis qu'un humain. Mais un humain qui va se battre contre Kether en personne ! Je me suis battu avec Alucard, j'ai frôlé la mort...alors ta haine tu la gardes car elle est ridicule. Si tu leur en veux pour ce qu'ils vous ont fait, va les voir, affronte les, blesses-toi !!! »
« SILENCE !! »

Il tenta de me frapper mais là cela me suffisait.
Alors qu'il croyait enfin me toucher, j'attrapais son bras et j'utilisais son élan contre lui. Le lui mis son bras dans son dos et je remontais le plus possible. La douleur le faisait hurler.

« T...TU VAS VOIR !!!  UN HUMAIN NE M'HUMILIRA JAMAIS !!! »

Tout à coup sa pilosités augmenta.
Je le lâchais, surpris. Son corps se transformait. Il avait pris l'apparence complète d'un loup.
« JE VAIS TE TUER !! »

Il fonça sur moi avec rapidité, mais au lieu de m'enfuir, je lui décrochais un coup dans la gueule. Il poussa un cri strident.
Il tenta de nouveau de m'attaquer. Il me sauta dessus et me fit tomber. Il tentait à présent de me mordre la gorge. Je me débattais avec force, tout à coup il me mordit fermement la main. J'en hurlais de douleur. Le sang coulait de ma main gauche. Je tentais de me contrôler et là je le frappais au visage avec ma main de métal. Il résistait, je recommençais. Je frappais de toute mes forces et il lâcha prise et à ce moment là, je lui attrapais les pattes et avec ma jambe, je le fis valser en arrière. Il sortit de la surface de combat.

Quand il le réalisa, il secoua sa tête.
« Non...ce n'est pas juste....NON !!!!  CE N'EST PAS FINIT !! »

A ce moment là Khanryu s'avança et regarda Karasu.
« Tu as perdu...tu as sous estimé ton adversaire...tu me fais honte ! »
« Mais...je.. »

A ce moment là j'intervenais.
« Grand Khanryu...voulez vous vous battre ? » fis-je en posant un genoux par terre en signe de respect.
« Pardon ? » fit-il surpris.
« Oui, ce combat ne prouve rien. En revanche, si je gagne contre vous, vous nous écouterez ? »

Il éclata d'un rire grave.
« Tu es intéressant pour un gamin. Très bien j'accepte ta proposition ! »

Tout à coup tous se mirent à hurler et encourager le chef qui entrait dans le cercle.
« Gamin, je ne vais pas te ménager. Karasu, sors de là et va te faire soigner....je vais laver notre honneur que tu as souillé par ta faute...une chance que ce gamin soit aussi fou ! »

Tout à coup il cambra son corps et commençait à se transformer. La couleur de sa peau changea à toute vitesse, des écailles commençaient à apparaître sur la peau. Il grossissait rapidement. Son poids déformait le sol.
Tout à coup j'entendais un rire dans ma tête.
« Eto, jeune fou. Tu viens de provoquer un dragon...en l'état et même avec ton pouvoir de l'eau tu ne peux rien ! » fit Alucard en ricanant.
« PARDON ! Il est si fort que ça ?! »
« Ce n'est pas pour rien que ce village existe encore et que Kether ne l'a pas détruit. Un dragon peut lui résister. A l'époque de la grande guerre, ils étaient plus nombreux...c'était tellement sublime. »

J'avalais difficilement.
« Je tente le coup malgré tout. »
« Ha, ha, c'est ce que j'aime chez toi. Bon, si tu veux toujours te battre, il reste une solution. Quand je t'ai mordu je t'ai transmis un cadeau. Mais pour le réveiller tu devras développer ta haine ! »
« Ma haine...mais je...bone je vais tenter de m'énerver. »
« Non....non pas ce genre de haine. La soif de tuer, la soif d'enlever la vie...la chose que tu n'as pas...prouve moi que j'ai eu raison de te sauver la vie !!! »

La transformation de Kanryu était terminé. C'était un grand dragon brun, avec ses yeux couleur sans. Il était au moins trois fois plus grand que moi. Sa queue était longue et se terminait par une boule avec des piquants qu'il faisait déjà fouetter. Le long de sa colonne vertébrale émergeait de nombreux piques d'os qui allait jusqu'à son visage et qui formait une sorte de collier.

« Gamin...je paris que tu regrettes maintenant.
« Non... »

Tout à coup il fit balancer sa queue dans ma direction. Il avait tellement de force qu'une bourrasque me mis à genoux. Avec ma main en maivaise état, j'avais de la peine à bouger. J'évitais l'attaque avec difficulté. Dans de telles conditions, jamais je n'arriverai à haïr. C'est alors que j'eus une idée.

« Shogun, part dans notre inconscient. Cherche Ashura, il faut que tu le contrôles ! »
« PARDON !! Tu crois que c'est le moment de penser à ça ! »
« Il est le seul à pouvoir nous aider et si on fait rien on est mort ! Quand tu seras dans notre inconscient, imagines une porte que tu entrouvres légèrement ! Vite !


Shogun accepta mais sans joie.
Pendant ce temps Khanryu chargeait sur moi.
« C'est tout ? Est ce que tu es si faible que ça ! »

« Eto ! Laisses nous t'aider ! Tu nous l'as promis ! » fit Gotard très inquiet.
Je les regardais, tous avaient peur pour moi, sauf Alucard qui savourait le combat.
«Non, je vais gagner !! »
« Ha ha ha...c'est la folie qui parle pour toi ?! Tu te bats contre un dragon, pas contre un humain ! »
Il leva sa queue pour me frapper quand tout à coup je sentis un sentiment monter en mois. La colère et la haine m'envahissaient. J'en frissonnais, je me sentais capable de tout. Je ne pouvais plus éviter l'attaque alors je tentais une solution désespérée.

Je tendais les bras pour attraper sa queue. Un grand claquement se fit entendre mais sans difficulté je tenais sa queue sans peine.
« C...comment peux tu ? Mais qu...qui es-tu ? »
« Que le combat commence ! »

Je poussais un crie de colère et tout à coup je sentis quelque chose émerger de mon dos. Je tournais la tête et je vis deux ailes noires ressemblant à celle d'Alucard quand nous nous sommes battus. Elle était gigantesque et très longue. Je tournais mon regard vers Alucard et je souriais sadiquement.
« Ca va vous plaire....très cher ! »

A ce moment là je resserrais ma prise.
« On va se battre là haut ! 

Je tirais sur le côté droit pour le faire tourner et cela a marché. Il était très surpris. Je tournais encore et encore pour gagner en vitesse.
« C'EST PARTI !!! »

D'un coup je le projetais vers le ciel. Le dragon était propulsé. J'étais complètement étonné par ma force.
« J'arrive. »

Je déployais mes ailes et d'un coup je me propulsais grâce à elle. En un coup je quittai le sol et j'étais dans les aires. J'étais ivre de puissance et j'avais une furieuse envie de me battre.
Kanryu se rapprocha de moi.
« Tu es un gamin surprenant...je savoure déjà le combat qui s'annonce ! »
« Ne retenez pas vos coups... » fis-je en souriant.
« ha ha ha !!! AVEC PLAISIR ! »

Il ferma son poing et me décrocha un coup dans le ventre. Il ne retenait vraiment plus ses coups. Et d'un coup avec la base de sa queue me projeta encore plus haut dans les aires.
Je me ressaisissais avec mes ailes.
Je fermais les yeux pour contrôler l'eau. Les montagnes au alentour étaient gorgée d'eau souterraine. Très vite je pu amener à moi des litres et des litres d'eau. Cela formait deux grosses boules dans chacune de mes mains. J'étais prêt. Je me retournais pour avoir la tête en bas. Puis je cambrais mes ailes pour me laisser tomber. Je gagnais très rapidement de la vitesse. Kanryu me voyait arriver. Il ouvrit sa gueule et tout à coup une boule de feu en sortit et il la projeta dans ma direction. Je larguais mes deux boules d'eau. Le feu et l'eau entrèrent en contact et de la fumée se créa. Je passais entre et à la surprise de Kanryu j'étais devant lui. J'armais mon poing et de toute mes forces je le frappais dans le ventre.
La puissance du coup fut énorme et il fut envoyé contre une montagne. Le choc fit trembler les environs. De la neige fut projeté haut dans les aires par la souffle. De nouveau je ramenais de l'eau près de moi. D'un coup quelque chose bougea et je revis Kanryu devant moi, il ouvrit la gueule et me goba.
J'étais dans sa gueule, il tentait de refermer sa mâchoire. La pression était énorme. Je n'arrivais plus à contrôler l'eau qui sortait de sa gueule. Doucement la mâchoire supérieur se rapprochait de moi jusqu'à ce qu'une dent se plante dans mon épaule. J'en hurlais de douleur. Tout à coup je sentis une drôle d'odeur. La température commençait à augmenter.

«Pas ça....si je fais rien, je vais mourir carbonisé ! »
Je jouais le tout pour le tout. Je relâchais mes bras et se mâchoire se referma et je fus amené vers sa gorge par sa langue. J'attrapais quelque chose qui ressemblait à une glotte et je frappais de toute mes forces pour le faire vomir.
Rapidement des contractions se firent sentir et en un instant je fus dehors, couvert de baves mais vivant.
« Tu es prêt à tout pour survivre et gagner ! » fit Kanryu en s'essuyant la bouche.
« Si je veux débarrasser le monde de Kether...il faut que je sois victorieux ! »
« Bel esprit. Voyons si tu arriveras à me battre ! »

Il recula jusqu'à une montagne et se posa au sommet.
« TENTE D'ARRETER CA !! »

Tout à coup son ventre gonfla comme s'il allait exploser et d'un coup il ouvrit la gueule et une colonne de feu se dirigea vers moi.
« Oh non !! 

Sans réfléchir j'appelais toute l'eau que je pouvais contrôler. De l'eau sortit des montagnes avec une telle violence que la pierre se fissurait. Une colonne d'eau se dressa devant moi pour me protéger mais la température était tellement élevée qu'un choc thermique se créa et un orage éclata. La colonne d'eau rétrécissait rapidement.
« NON....KANRYU...JE VAIS GAGNER !!! »

A ce moment là je sentis que je m'élevais au niveau 3, j'avais fusionné avec Haku qui était en moi sans m'en rendre compte. Je me concentrais encore et encore pour ramener d'avantage d'eau. C'est alors que des colonnes d'eau se créèrent. Je regardais autour de moi. L'eau venait de très loin, des terres aux alentours. A ce moment là, un peu d'eau entra dans ma bouche, elle était salée. Je n'en revenais pas, l'eau provenait des océans. Il fallait que j'en termine vite. Je sentais que j'étais à bout et si je cédais, Ashura prendrait complètement de moi.

« C'EST LA FIN LA FIN KANRYU !! »
C'est alors que l'eau commençait à gagner contre le feu et se rapprochait rapidement de mon adversaire. De plus en plus, de plus jusqu'à ce qu'il soit balayé par une colonne d'eau.
« Oh non...ce n'est pas finit ! »

D'un coup je demandais à l'eau d'engloutir Kanryu, elle s'exécuta pour former une bulle d'eau relié jusqu'à moi. Comme une corde je tirais avec force vers moi. La boule revenait vers moi avec vitesse;
« C'est la fin ! »

Je passais par en dessous et je frappais la colonne d'eau, à un endroit j'avais resserré les molécules pour que l'eau deviennent plus dur et permettent un coup. Cela avait réussit la boule partait vers les cieux. Avec mes ailes je fonçais aussi vers le ciel, je rattrapais et dépassait la boule, je refis la même chose mais en propulsant mon ennemi vers le sol cette fois. Je plongeais vers la boule pour la frapper et donner encore d'avantage de vitesse. Le sol semblait se rapprocher rapidement et d'un coup j'ouvrais la prison d'eau et j'ouvrais mes ailes au maximum pour freiner ma chute. Cela n'avait pas manqué. Kanryu n'arrivait plus à se rétablir et alla se cracher vers le sol. Je libérais mon esprit pour redevenir normal et je planer jusqu'à la zone d'impact.
Je sentis enfin la présence de Shogun.
« Ca va ? »
« Oui...mais je suis à bout. » fit Shogun.
« C'est presque terminé. »

J'arrivais devant Kanryu, il avait retrouvé son apparence humaine et était sérieusement blessé au visage et au bras.
« He...heureusement que je suis un homme bête....sans cela je serai mort sur cette montagne... »
« Vous pouvez vous relever ? » fis-je en lui tendant la main.
«Et généreux avec ça...cela te perdra. »

Je prenais Kanryu par le bras et nous nous dirigeâmes péniblement par la village. Lorsque je posais enfin pied à terre dans l'arène, je m'évanouissais à bout de force.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 23 févr. 2009 9:52

Depuis combien de temps je dormais, je l'ignorais. Mais Ashura finit par se montrer.
« Vraiment impressionnant. Tu es le premier à oser m'utiliser ainsi. L'idée était ingénieuse. Ma rage pour éveiller le pouvoir vampirique d'Alucard tout en gardant le contrôle. Avec toi je vais de surprise en surprise. »
« Je fais ce qu'il faut. Par le passé j'ai perdu un bras à cause de ma faiblesse. Je ne veux pas être faible. »

Ashura me regarda en souriant sadiquement et disparu. A ce moment là j'ouvrais les yeux et je sentais que me trouvais dans un lit. Je regardais autour de moi, j'étais dans une cabane en pierre. Aucune fenêtre pour laisser la lumière. Pas de toit.

Je tournais la tête et je vis Kagero qui me regardait avec le sourire.
« Enfin réveillé ? »
« oui....enfin....comme tu dis. »
« Comment te sens tu ? »
« Est ce que j'ai quelque chose de cassé ? »
« Entonnement non. Que des blessures superficielles. Mais tu as dormi 3 jours. Le combat que tu as mené était dur...bon je vais avertir les autres.
Elle allait se lever quand je l'attrapais par le bras.
« Attends Kagero...j'aimerai te parler seul à seule. 

Je regardais ses yeux et je sentis dans son regard pour la première fois un sentiment de gêne.
« O..oui...que se passe-t-il ? »
« C'est à propos de ce qui s'est passé dans la taverne. »
« Ah.... »
« C'est la première fois que je te voyais aussi énervée. Je n'avais reçu qu'un simple coup et....te voir comme cela m'a surpris. Tu étais toujours l'élément calme du groupe. Celle qui regardait tout de façon neutre....et là. »
« Donc, mon attitude t'as choquée ? »
« Non...je veux comprendre. »

Elle prit une grande inspiration.
« Il y a longtemps, avant la Grande guerre, j'avais une famille. Et ma mère m'avait dit qu'elle attendait une deuxième enfant et que selon un oracle qu'elle avait consulté, c'était un garçon. J'allais devenir soeur. Mais les événements n'ont pas permis la naissance de ce frère et je n'ai jamais oublié cette perte...et...je dois avouer que...depuis que je t'ai rencontré....je... » Elle commençait à pleurer et avait du mal à respirer. Je lui prenais la main pour la soutenir.

« Tu...me considères comme un frère ? »
« Oui...tous les jours je me demande comment aurait été mon frère s'il était né. Et...te voir maltraité...cela m'a mis hors de moi....depuis que je suis avec vous....mon humanité et mes sentiments sont ravivés. Je me sens vivantes. Un sentiment que je n'avais pas connu depuis une éternité. Et tu es la cause de cela. Si nos routes ne s'était pas croisées, jamais je n'aurai connu cette joie. Tu...tu as donc ma reconnaissance éternelle Eto....petit frère... » fit-elle en pleurant à chaude larme.

Je lui souriais.
J'étais profondément touché par ses sentiments et je serrai sa main très fort pour lui montrer.
J'avais devant moi une femme formidable qui avait montré ses sentiments envers moi.
A ce moment je décidais d'aller plus loin. Je la prenais dans mes bras. D'abord surprise elle me serra ensuite fort en pleurant.
« Hé...ça va aller. On forme une famille tous non. J'ai maintenant une grande soeur qui tient à moi et à qui je tiens...on est une famille et tous les autres en font parti. »

Elle me regarda étonnée.
« Même Alucard ? »

Nous rigolâmes tous les deux.
« Alucard est à part c'est vrai. Mais c'est quelqu'un sur qui je peux compter. » fis-je avec sourire.
Je me levais et j'incitais Kagero à faire de même.
« Allons voir tout le monde. » fis-je souriant.

Je sortais de la cabane de pierre et je vis tout mes compagnons. Ils m'attendaient tous à la sortie.
Reallia semblait satisfaite de me voir sur pied, Gotard et Mada souriaient, Anandes et Kythia avaient les larmes aux yeux. Quant à Alucard, il restait dans son coin comme à son habitude.

Kanryu se tenait plus loin. Il avait de nombreux bandages sur tous le corps, pourtant quand il me vit il tenta de s'approcher de moi. Imio tentait de le retenir mais il voulait quant même me voir.
Je m'approchais alors de lui et je m'inclinais.

« Comment allez vous grand Kanryu. ? » fis-je avec respect.
« Tu es décidément un humain bien étrange. Tu m'as battu et pourtant tu restes humble devant ta victoire. »
« Ce combat était nécessaire pour que je vous montrer notre sincérité. Je n'avais rien d'autre à prouver. Je ne cherchais pas à savoir qui était le plus fort entre vous et moi. Il y avait une épreuve à franchir, c'est tout. »
« Sachez que vous avez gagné la confiance de mon peuple. Je veux aussi vous remercier pour ce que vous avez fait. Imio est de nouveau chez elle et cela grâce à vous. »
« Mais avec votre force...pourquoi ne repoussez vous pas les humains ? » fit anandes curieuse.
« Parce que vous croyez qu'ils osent venir en plein jour ? Le plus souvent ils agissent de nuit et kidnappent sournoisement les plus jeunes. Hors, avec le temps, nous avons diminué les enfantements. Résultat, il y a beaucoup plus de vieux que de jeunes parmi nous. Grâce à notre longévité nous déplaçons le problème. Mais au bout du compte notre peuple se voit réduit en nombre. Karasu et Imio font partis de la nouvelle génération que nous devons protéger...sinon un jour notre race s'éteindra. » fit Kanryu avec tristesse.

Je réfléchissais et je regardais Gotard.
« Grand Kanryu, je crois qu'il y a quelqu'un ici qui a besoin de réponses. »

Gotard et moi nous nous regardâmes et je fis un signe de la tête pour l'inviter à s'asseoir à côté de moi.
Gotard sourit et s'assit à côté de moi.
« Kanryu...je crois que je fais parti de votre clan. Je fais parti d'une tribu d'un autre continent. Je possède des attributs bestiaux. Mais je sais que je ne peux me transformer comme vous et... »

A ce moment là, Kanryu s'approcha de Gotard.
« Alors vous serez...non....ah ah ah....c'est incroyable ! »
« Pardonnez moi mais vous pourriez êtres plus explicite ? » fit Kagero suspicieuse.
« Notre antagonisme avec les hommes date de la guerre du dragons du ciel contre ceux de la terre. Nous sommes un peuple des dragons de la terre et après la guerre, une partie d'entre nous ne voulaient plus rester sur un continent où l'homme était dominant. Ils sont alors partis loin d'ici. Nous ignorions ce qu'ils sont devenus, mais à ta vue Gotard, je pense que ton peuple a traversé de grandes difficulté au point que sang devait être très appauvris. Tes ancêtres ont du s'unir avec des femmes humaines ou le contraire et donc la possibilité de te transformer a du disparaître.

Gotard était très sonné mais il semblait réfléchir quand tout à coup il trouva le sourire. Il regarda autour de lui et vit que le village était composé en majorité de mâles.
« Kanryu, croyez vous que si mon peuple rencontre le votre, il y aurait une possibilité de descendance ? »

Kanryu se mit à réfléchir en regardant Gotard
« En théorie s'est possible. Vous avez gardé des caractères bestiaux donc... »

A ce moment là Mada intervint.
« Je vais répondre pour vous. Imio...est ce que tu peux venir ? »

Imio s'avança.
« Peux tu tendre ton bras ? » fit il en préparant son index gauche.
Imio tendit son bras et Mada s'approcha et piqua rapidement le doigt d'Imio et en fit de même avec Gotard qui ne comprenait pas ce qu'il faisait. Mada s'arrêta de bouger et nous le regardions tous. On attendit un peu quand Mada nous regarda avec le sourire.
« Je viens de faire une analyse de votre code génétique et vos deux espèces restent compatibles. »

A ce moment là Gotard eut le sourire.
« Kanryu, j'ai laissé des habitants de mon peuple sur un continent et il est composé principalement de femmes et d'enfants. Si on organisait une rencontre... »
« Oh là jeune homme....tu te rends compte de la distance et.... »
« La distance n'est pas un problème. »
Mada dessina une carte sur le sol avec une pierre.
« Vous êtes sur ce continent...et le peuple de Gotard se trouve sur le continent voisin...la distance entre les deux ne prendrait que 4 jours par mer. C'est un hasard géographique mais votre village est très proche des villages de Eto et Gotard.  Fit Mada calmement.
« Kanryu, c'est une chance unique qui se présente à nous ! » fit Imio.
« Et nous précisions que le territoire de Gotard est idéal. Il y a une oasis donc une source d'eau. Le village est entouré de montagnes comme ici et un désert l'isole. Et le seul voisin avec qui vous pouvez avec un contact c'est les gens de ma ville ! » fit Anandes.
« Il n'y qu'une chose que vous devez accepter. Abandonner vos terres. Alors que ferez vous ? La voie de l'honneur en restant sur vos terres ou alors vous quittez tout pour garantir votre avenir. » fit Kegero en croisant les bras.

Kanryu regarda tout le monde en attendant leur réponse.
« N'hésitons pas Kanryu. Je dois admettre que les humains ont raison. Nous avons une chance de paix et de descendance....nous sommes constamment pourchassés...qu'est ce que 4 jours de mers contre une garantie de paix. » fit Karasu.
« Bon...je crois que vous avez raison. Tous, nous allons regrouper tous le bois disponible sur notre territoire et dès que nous serons prêt nous partirons. »

Je regardais tout le monde.
« Et bien sur nous allons les aider ! » fis-je.
« Bien sûr, on n'a même pas à hésiter ! » fit Kythia.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 19 mars 2009 17:05

Et c'est ainsi que nous fîmes un détour dans notre voyage. Le gens du village semblaient tout excités. Tout le monde s'affairait au départ. Les peaux d'animaux servaient de sac pour les effets personnels. A la grande surprise, ces gens possédaient peu de choses. Leur vie pouvait tenir dans un sac. Je pensais qu'il y avait autre chose qui devait les unir et les faire tenir.
Tout cela fait que nous pûmes partir au bout de quelques heures. Kanryu ouvrait la marche et fit progresser le groupe à travers les montagnes jusqu'à la mer. Il y avait quant même une cinquantaine de personnes, la fil était longue. Puis au bout d'une journée de marche nous vîmes la mer et à la grande surprise une petite forêt surplombait la mer.
« Une forêt ? Ici ? Au pied des montagnes ? Comment cela se fait ? » fit Gotard ?
« C'est notre peuple qui a fait ça. Nous avons été repoussés dans ces montagnes, alors ceux qui pouvaient voler ont très vite reconnus le territoire. Chaque parcelle de terre nous était connus. Nous fîmes pousser ces îlots de verdures pour nous procurer de quoi vivre. » fit Imio.

Nous arrivâmes dans cette forêt rapidement et Kanryu regarda les arbres en pleurant.
« S'il vous plait...est ce que vous voulez bien prier avec nous ?  Nous allons détruire ce que nos ancêtres ont mis de tant de temps à réaliser...nous allons arrêter les vies de tous ces végétaux....pour nous...cela nous fait très mal et je... »
« N'en dîtes pas plus...je comprends et nous acceptons. » fit Anandes.

Nous nous mîmes tous en cercles, assis en tailleur. Tous sauf Alucard qui restait à l'écart en nous ignorant.
« Forêt, nous nous recueillons....nous vous prions de pardonner notre geste. Geste devant être accomplit pour notre survie. Nous allons détruire cette forêt....mais sachez que vous avez toutes notre gratitude pour nous avoir nourris pendant toutes ces années. ».

A ce moment là, le corps de Gotard et d'Alucard se mirent à briller. Et d'un coup, le cristal de la terre apparut. Les deux moitiés flottèrent jusqu'au centre du cercle mais elles restaient séparées.
« Nous sommes les cristaux de la terre...la forêt s'adresse à vous au travers de nous. Elle dit qu'elle comprend. Que ce qui doit être fait, doit être fait. En compensation, elle demande une faveur. Réunissez l'ensemble des graines présentes dans ce lieu et emmenez avec vous. Vous avez pris soin de cet territoire durant tellement d'années que la forêt et vous, peuple bête, êtes liés. Si vous partez, la forêt vous suivra et essayera comme vous de s'adapter à son nouvel environnement.... »

Le cristaux cessèrent de briller et disparurent.
Sans nous consulter nous nous inclinâmes spontanément tous pour la forêt. Il y eut un moment de silence et c'est Kanryu qui le rompit.
« Bien. La forêt nous donne son accord. Mettons nous au travail. Répartissons nous dans ce petit territoire et ramassons d'abord toutes les graines. Moi je vais récolter les fruits en hauteur. »

« Je vais vous aider avec Valefor ! » fit Anandes.
« Moi aussi, je peux voler ! » fit Kythia.

Gotard me regarda et je regardais Mada.
« Nous formons un groupe Kanryu, Titan secouera les arbres pendant que Mada et moi nous ramasserons la récolte ! »

Kagero me rejoint aussi et j'allais voir Alucard.
« Je te demande pas de nous aider. Tu peux rester inactif. »
« Tu ne croyais quant même pas que j'allais me rabaisser ! C'est un travail d'esclave ça ! »
« Je sais. Je voulais juste m'assurer de ce que tu allais faire. »

Je lui tournais le dos et nous nous mîmes tous au travail.
Une journée passa et ce fut un travail éreintant. Nos dos en prirent un coup mais un énorme tas s'était créer là où nous nous étions recueillis. Le soir, un feu fut allumé et nous nous endormîmes tous très vite. La journée suivante étaient encore pire : l'abattage des arbres et leur acheminement vers la plage qui bordait la forêt, la confection de lianes pour lier les radeaux, la confection de toiles en feuilles pour une voile....j'avais mal à la tête en m'endormant tellement il y avait à faire !

J'étais tellement fatigué que la nuit me sembla très courte.
Le lendemain, c'est avec l'aide de Titan, Valefor, Zephyr, Shiva que l'on coupa les arbres pour les transformer en embarcations. Grâce aux chimères nous allions très vite. Mais la belle forêt se transforma en un champ désertique. Il ne restait que peu de verdure. La cérémonie du jour précédent prenait alors tout son sens.
Il nous fallut deux jours pour construire les embarcations. Au quatrième matin, le peuple d'Imio était enfin prêt à partir.
On se regardait tous, fiers de ce que nous avions accomplis.
« Donc, c'est ici que nous devons nous séparer ? » fit Imio en larme.
« On viendra vous voir ! » Fit Reallia avec le sourire.
« Que comptez vous faire maintenant ? » fit Karasu curieux.
« Ben, trouver le cristal du feu. » fit Kagero.
« Je vois. Vous allez devoir retraverser les montagnes, passez par notre village et poursuivez vers le Nord. La ville des hommes ne sera plus loin. Mais je vous en prie, faites attention. Vous ne serez pas les bienvenus ! » fit Kanryu.

Je luis serrais la main confiant, on avait pas beaucoup le choix.
Tous montèrent dans leur embarcation, une dizaine avaient été construites.

Sans se tourner ils prirent la mer et nous, nous fîmes demi-tour.
Nous retournâmes au village de nos amis. Les cabanes en pierre étaient un bon abris pour nous et cela nous permettait de récupérer des forces.

Le soir, alors que tout le monde dormait, je restais éveillé devant le feu. Je finissais d'écrire les derniers évènements dans mon carnets lorsque j'entendis du bruit.
Je levais la tête et je vis Anandes et Reallia devant moi.
« On veut te parler. » fit Reallia.

J'avalais difficilement, dès que je les vis, je n'étais plus du tout à l'aise.

« Oui...c'est à quel sujet. »
« Nous ne t'avons encore rien demandé, mais malgré tout, je...enfin, Reallia et moi voulons savoir ce qui s'est passé contre Kanryu. » fit Anandes en s'assoyant.

Je fermais mon carnet et tout à coup tous les évènements du combat me revinrent en mémoire.
« Malgré ma force, Kanryu me dominait. Et Alucard a été le premier à s'en rendre compte. Il m'a donc aidé. Il m'a dit qu'il m'avait transmis un pouvoir. Mais que pour le réveiller, il fallait....une source de haine énorme. Hors...il y a peu, une troisième personnalité s'est manifesté en moi. »
« PARDON ?!! » fit Anandes horrifiée.
« Oui...elle s'est manifesté pour la première fois lors du combat final contre le prince de Midgard. Depuis elle m'a annoncé qu'elle se nommait Ashura et qu'elle était une âme maudite. Il est le premier gardien des invokeurs. Mais son âme a été maudite. La cause : Un amour interdit avec une Invokeur. Depuis cette âme est lié à la famille des invokeurs et elle s'est liée à Shogun. Il représente tous les instincts de l'homme, colère, haine, violence. Il siège dans mon inconscient. Hors pendant le combat de Kanryu, Shogun et moi avons réussi à utiliser sa rage pour éveiller le pouvoir d'Alucard qui s'est traduit par des ailes comme vous avez pu le voir...voilà, vous savez un peu près tout.

« Tout à coup Reallia me prit par le col et me regarda droit dans les yeux. J'y voyais de la colère, de la tristesse et de la rancune.
« Alors c'est ça...c'est ça Shogun que tu me cachais depuis si longtemps ! Le grand secret du gardiens n'était autre qu'une âme maudite !! Regarde Shogun, regarde bien Eto. Lui n'a aucun secret pour nous, maintenant je lui fais confiance ! Lui, il croit totalement en nous. Il nous fait confiance, car je crois qu'il sait que nous pouvons tenir le choc...mais toi....tu m'as caché cela depuis si longtemps !!! Je croyais qu'on était plus proche tous les deux.... »

Elle me lâcha et s'en alla en larme.
Je croyais que Shogun allait se manifester, mais il demeura silencieux.

Je regardais Anandes. Elle fit un petit sourire et me prit la main.
« Nous allons nous rendre à la ville du feu, nous réunirons le dernier cristal et après nous tenterons de trouver un moyen de t'aider. Trois âmes dans un seul corps. Je me demande comment ton corps peut le supporter. »
« Sans doute grâce au cristal qui est en moi.  Mais tu as raison...même si je m'entends bien avec Shogun, il faut trouver un moyen de nous séparer. Ce double jeu est pesant. Surtout quand il s'agit d'amour... »
Nous nous regardions Anandes et moi. Nous rougissions et on ne savait plus où se mettre.

« Bon je vais y aller et... » fit Anandes gênée.

C'est alors que je pris mon courage à deux mains et j'attrapais Anandes et je posais mes lèvres sur les siennes. Elle fut d'abord surprise, moi je gardais les yeux fermés. Puis je la sentais se détendre et je sentis ses bras me cerclant le dos.
Au bout d'un petit moment, je reculais, et je fis quelque pas en arrière.
« Maintenant, tu sais ce que j'éprouve pour toi. » fis-je en rougissant.
« Merci...cela me fait chaud au coeur...je te veux rien que pour moi...nous trouverons une solution. En attendant, je ne peux que patienter... » fit Anandes en se retournant et en allant se coucher.
J'avais le coeur qui battait très vite. Je m'asseyais et je regardais le feu, songeur.
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Messagepar Thibault de Mondidier » 02 avr. 2009 12:50

Chapitre XXI Fellgourut.

Je ne cessais de repenser au baiser qu'Anandes et moi avions échangés. Ce sentiment que j'éprouvais était merveilleux. J'en avais encore des frissons rien qu'en y repensant.
Je m'allongeais à côté du feu et je regardais les sœurs de la dame blanche. Elles semblaient plus belles que jamais. Je ne résistais pas longtemps à l'appel du sommeil. Ma nuit fut calme.

Le lendemain, nous reprenions la route. Avec le temps nous pûmes voir au lointains des nuages noirâtres. Nous comprenions que c'était notre destination et que nous nous en rapprochions.
Nous passâmes par un col et enfin nous vîmes la ville du feu. Elle était construite dans la vallée et elle semblait ne pas avoir de limite. Tous les quartiers étaient construit autour d'un centre. Un immense château se tenait au centre. De là où nous étions, j'arrivais à peine à distinguer les détails. Toujours est-il que de nombreuse fumées se dégageaient des maisons. L'air était vicié et une sorte de brume flottait sur la ville nous empêchant de voir les détails. Cela n'avait rien de réjouissant.

« Voici la nation du feu, la patrie vouant un culte à Kether, la grande ville de Fellgourut. Et faites attention à ce que vous dîtes, nous ne serons pas les bienvenus. Nos exploits ont déjà du arriver à la cour de cette ville. » fit Alucard.
« Tu sais quelque chose sur cette famille ? » fit Gotard ?
« On les nomme les Hods. C'est une famille très ancienne qui règne depuis des siècles et je sais qu'avant la guerre des dragons, ils régnaient déjà sur ce continent. » fit Alucard légèrement inquiets.

« S'ajoute en plus le risque de rencontrer Kether. » fit Mada.
« Mmm, peut-être. Mais une chose est sûr. L'ambition et l'avarice sont les deux mots qui son collés à cette famille. Sept invokeurs sur huit sont réunis sur un seul continent. Les Hods ne vont pas résisiter. » fit Alucard.
« Mais je croyais que la nation avait réunis les deux parties du cristal du feu ? » fit Kagero curieuse.
« Bon...je suppose que je peux vous le révéler. Il y a de cela 18 ans, le seigneur Hods Philippos Ramian a donné naissance a son deuxième fils. A ce moment là, la deuxième partie du cristal du feu désigna Ramirez Kazca Hods comme réincarnation de l'un des deux Invokeurs. Car il faut savoir que la famille Hods est la seule à avoir résisté aux chimères. Lorsque les chimères se révoltèrent, les invokeurs du feu avaient une armée derrière eux ce qui leur donna la victoire. Ifrit et Vulcain furent soumises. Mais avant la naissance de Ramirez, le roi avait eut un autre fils. Aujourd'hui il a disparu du royaume et a été répudié. Car il s'est dressé contre les Hods et refusait de se soumettre à Kether. La seule chose que je connais de lui, c'est son prénom Magellan. » fit Alucard.
« Donc la nation du feu est on peut le dire affaiblie. » fit Anandes.
« Affaiblie en apparence. Ils veulent dominer le monde mais attendent un signe de Kether...cela fait 12 ans qu'ils attendent. Mais leur armée ne cessent de croître depuis ce temps. C'est le calme avant la tempête. » fit Alucard en souriant sadiquement
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Messagepar Thibault de Mondidier » 23 avr. 2009 20:52

«On est pas le bienvenu donc. Restez sur vos gardes. Nous devons rencontrer les Hods donc ne nous faisons pas remarquer » fis-je en cachant ma lance dans mon dos.

Nous nous mîmes en route.
Nous entrâmes sans difficulté dans la ville. Les portes étaient ouvertes et surveillées. Mais un flot continu de gens entraient et sortaient de la ville. Mais peu de gens souriaient. Beaucoup étaient certainement entrain de travailler. Dès notre entrée nous tombâmes dans un marché. Il y avait vraiment de tout. Armes, étoffes, et malheureusement esclaves. Tout ce qui était imaginable était vendu ici. Les maisons, elles n'offraient aucune esthétique. Des blocs de métal se ressemblant construit les uns à côtés des autres. De la fumée noir s'échappait des conduits rendant l'atmosphère lourde. Aucun de nous ne parlait. Nous regardions discrètement les gens en espérant qu'aucun d'entre eux nous reconnaisse. Il était hors de question de se battre ici. Nous avancions lentement car les gens s'amassaient devant les stands.
Après un moment, nous arrivâmes dans un quartier miséreux. Il y avait beaucoup de mendiants qui nous suppliaient de leur donner quelque chose. Il y avait même des enfants. Cela me faisait mal au cœur ce spectacle, mais nous ne pouvions nous attarder.
Tout à coup un mendiant sauta au pied d'Alucard.
«Je...je vous en prie, donnez moi quelque chose...je meurs de fin ici...on a pas de travail...on... »

Alucard se baissa et attrapa l'homme par la gorge.
« Vous êtes pitoyable. Vous avez de la chance que l'on soit pressé sinon je vous aurai déjà empalé. Ne remettez plus jamais votre face de perdant en face de moi ! »

Il le lâcha, l'homme prit peur et s'en alla.
Je lançais un regard noir vers Alucard, mais nous n'avions pas le temps.
Nous continuions d'avancer jusqu'à tomber sur un poste de garde. Il gardait une entrée au pied d'un mur, il était fortement armé et avait l'air mauvais.

« Stop, si vous voulez passer dans le quartier noble, il me faut un laisser passer. » fit-il en nous voyant.
« On en a pas. » fit Kythia.
« Pas étonnant, comment les déchets de ce quartier pourraient en avoir. Le laisser passer vaut une fortune ! » fit le garde en riant.

Kythia souffla et s'approcha du garde pendant qu'il s'extasiait et le toucha. Le garde s'arrêta de rire et se mit tout à coup à genoux.
« Pardonnez moi, je ne savais pas qui vous étiez. Passer je vous prie. »
« Qu'est ce que tu lui a fait ? » fit Reallia
« Petite manipulation mentale. » fit Kythia en souriant.

Grâce à elle nous entrâmes dans le petit tunnel et en ressortant nous étions arrivés dans le quartier noble. C'était tout à fait autre chose.
De grandes et belles maisons, des échoppes ordonnées, des gens bien habillés. C'était le jour et la nuit. Bien sûr, on nous remarqua très vite. Un garde s'approcha de nous.
« Comment des roturiers ont pu entrer dans le quartier des Nobles ! »
« On nous a laissé passer ! » fit Kagero.
« Ne vous moquer pas de moi, montrer moi votre laisser passer ! »

Ne n'ajoutâmes rien. Le garde compris que nous ne l'avions pas et il appela toute une troupe.
Nous étions encerclés. Une dizaine d'homme nous tenait en joue avec leur fusils.

Tout à coup, un homme qui semblait être leur chef nous dévisagea.
« Vous êtes....ah oui, vous êtes les fauteurs de troubles de Ruisebourg. Vos faits ont été rapportés aux rois. Un ordre a été transmis, on devait vous laisser passer jusque dans les quartiers Nobles. Des espions vous ont vu dans le quartier des pauvres et nous ont prévenus. Maintenant vous allez gentiment nous suivre. Les Hods veulent vous voir. Et je vous préviens, au moindre écart de conduite, nous avons le droit de vous abattre ! »


L'homme me fit bien sentir sa supériorité, mais je ne voulais pas causer des troubles. Alors j'acceptais au nom du groupe et nous les suivîmes.
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Messagepar Thibault de Mondidier » 29 mai 2009 16:19

Nous traversâmes le quartier. Nous nous rendîmes dans une gigantesque demeure. Il y avait je ne sais combien de fenêtre. L'extérieur était orné de statut représentant des hommes, certainement les hods. Nous entrâmes par une grande porte en bois, mais le sol était lisse. Mada nous dis que c'était du marbre, une matière très rare dans la région. Bref, le message était clair. Les Hods étaient riches, avaient le pouvoir et le montraient très clairement.
Le couloir était long et sur chaque côté des pièces. J'entrevis des femmes qui se changeaient. Leur robe était de couleurs vives, et ces demoiselles étaient couvertes de bijoux. Luxe et peu de pudeur.

Au bout du couloir, deux escaliers permettant de passer sur les côtés et de monter à l'étage. Et au centre, un porte massive avec deux gardes. Ils ouvrirent la porte qui fit un bruit assourdissant. Et là, le coup de grâce. Une salle ornée de tissus rare, le sol était si propre qu'on pouvait y voir son reflet. Et au bout trois trônes. Trois personnes nous attendaient. Un homme âgé, les cheveux et la barbe grisonnants, un visage ridé, mais des habits vifs. Une armure le protégeait. Elle était d'un noir profond et les bords étaient dorés. A côté de son trône, une épée dans son fourreau, ornée de bijoux. C'était le cas aussi pour ses doigts. Recouverts de bijoux.
La personne à sa droite était sa femme. Cheveux blancs et longs, peu de rides, une robe rouge vifs, des bijoux autour du coup et sur les doigts. Pourtant, je sentais quelque chose de mauvais chez elle. Son regard était déformé par l'avarice et l'ambition. Et enfin à gauche du roi, un homme. Il avait les cheveux blonds et long qui lui allaient jusqu'au fesses. Il portait une chemise blanc écarlate avec un par dessus bleu sombre. Une épée à sa taille dans un fourreau en nacre. Et des bottes noirs brillantes. Autour d'eux, des dizaines d'hommes et de femmes. Certainement les courtisans ou la cour. Tous bien habillés mais les hommes portaient une épée à la taille. Enfin, et c'est surtout cela qui m'énerva. Au dessus des trônes se tenaient un portrait d'un homme en capuche. Je devinais sans peine que c'était Kether, et là mon bras droit me démangeait.

Tous nous regardaient avec arrogance et ils nous faisaient sentir leur sentiment de supériorité.
« Alors voilà donc les fameux invokeurs qui ont crée tant de troubles à Ruisebourg. » fit le roi.
« Comment de simples roturiers ont pu mettre à mal notre armée et surtout comment ont-ils osés défendre une esclave !  Avec leur actions, la population de Ruisebourg doit elle même effectuer les tâches quotidiennes. On m'a rapporté que plus un seul esclave n'était disponible dans la région...à cause de vous mécréants, les prix des esclaves ont quadruplés du fait de leur rareté ! J'exige un dédommagement ! » fit la reine.

Elle nous regarda et son regard se pencha sur Kythia.
« Cette chose là, je la veux ! Garde, emparez vous de cette chose ! »

Des gardes apparurent, tout en armure de fer et s'approchèrent de nous et de Kythia.
Je n'en croyais pas mes yeux, ma haine montait en moi. Je tournais la tête et je fis un signe à Alucard qui me sourit en réponse.

En l'espace d'un instant, il disparut et se retrouva derrière la reine et l'empoigna par le coup.
« Comment osez vous ! » fit la reine.

Tout le monde était effrayée.
« Lachez là tout de suite ! » fit Ramirez prêt à sortir son épée.
« Ha ha ha, les humains sont toujours aussi stupide. Je suis un vampire doublé d'un Invokeur. Tentez quoi que ce soit et votre chère mère y passe....quoique...je me demande quel goût le sang de cette femme peut avoir...un sang usé mais royal.... » fit Alucard en s'approchant du coup de la reine près à la mordre.

La reine fit un geste et tout les gardes s'arrêtèrent.
« Tant que Kether ne nous fait pas l'honneur de sa présence, nous sommes en situation de force. Toutefois je suis étonné que vous ne nous preniez pas plus au sérieux. Il y a dans cette salle 7 invokeurs sur 8. Il ne manque plus que votre fils et pour la première fois depuis des générations, les 8 invokeurs serait réunis. Pensez un peu humain. Retrouvez votre fils et tout sera accomplis. La conquête du monde pourra commencer ! »

Je comprenais ce que faisait Alucard. Je chuchotais à mes amis de ne pas bouger et que l'idée d'Alucard était très bonne. Il était entrain de convaincre l'assemblée. Kagero serra les dents mais approuva discrètement.
Et je m'avançais et je me mis à genoux.
« Votre Majesté, pardonnez à Alucard son geste. Mais l'idée qu'il propose est séduisante. Votre fils pourra guider les invokeurs vers le lieu ou votre premier fils indigne s'est enfui et avec notre aide, il récupèrera le cristal du feu. Vous êtes gagnant sur tout. » fis je en m'inclinant, ce qui me répugnait mais nous n'avions pas beaucoup le choix. C'était le seul moyen pour que Kether reste en dehors de tout ça. Tant que ses protégés pensent qu'ils nous contrôlent, ils ne demanderont pas son aide.

Le roi se gratta le menton.
« Qu'en penses tu mon fils. Penses tu pouvoir récupérer le cristal à ce fou ? »

Ramirez se leva de son trône et dégaina son épée.
« Moi Ramirez fils de Phillipos roi de de Fellgurut je proclame que ce renégat sera occit sous peu par mes pouvoirs et que l'empire des Hods s'éteindra sur la terre entière. Nous écraserons ceux qui nous résisteront. Car telle sera notre volonté ! ».

Toute les nobles l'applaudirent sauf nous. Je ne voyais vraiment pas pourquoi un tel homme mériterait de la reconnaissance. Il me regarda avec mépris puis son regard se pencha sur Reallia et Anandes. A ce moment là, son regard changea. Je vis de l'envie, l'envie de posséder mes amies.

Alors que l'air était à la fête pour les Nobles un garde entra précipitamment dans la salle et s'agenouilla devant le roi.
« Mon Seigneur, j'ai de mauvaises nouvelles ! »

Le roi soupira.
« Que se passe-t-il ? »
« Il y a de cela trois jours nous étions venus vous voir pour vous parler de la révolte près du barrage et... »
« Eh bien quoi parle ! » fit Ramirez impatient.
« Nous avons été submergés. Les gens se trouvent maintenant aux portes du quartier Noble et selon nos rapports notre barrage en construction est sur le point de céder ! »

Il y eut un moment de silence. Ramirez regarda le garde. Il leva sa main droite vers le haut. C'est alors que le garde prit peur.
« Non...je vous en prie pas ça ! »
« Père ? » fit Ramirez en le regardant.

Le monarque donna un signe de la tête. Et à ce moment là je vis quelque chose dans le regard de Ramirez qui me donna des frissons dans le dos. Son regard exprimaient une envie de tuer. Et il était entrain de prendre du plaisir. Tout à coup une flamme apparut dans sa main. Il la fit grossir. Le garde tremblait et suppliait les monarques. Ramirez fit un pas en avant. Le garde prit peur et s'enfuit. Ramirez regarda le garde fuir. Il abaissa son bras et la boule forma une colonne de feu qui s'abattit sur le garde. Le feu d'abord rouge vif devint bleu. Le garde hurlait de douleur. Tout le monde détourna le regard sauf moi et Alucard.

Cela prit plusieurs minute avant qu'il ne meurt. Le feu disparut et il ne restait plus rien du garde. Juste un tas de poussière.
« Père, je vais régler ce problème personnellement. Permettez que nos « invités » nous accompagnent.

Le roi approuva et Ramirez s'approcha de nous et me regarda.
« Suivez moi. »

Nous nous exécutâmes sans discuter. Nous sortîmes du château, nous traversâmes quelques rues. Des gardes nous suivirent. Nous arrivâmes aux grilles. Des dizaines d'hommes hurlaient pour passer. Ils étaient de tous âges mais par contre étaient dans un état misérable. Certains avaient des blessures sur les avants bras, d'autres sur le dos. Ils portaient des habits déchirés dont on ne voyait plus les couleurs et étaient couverts de poussière et de boue.
Quand ils virent Ramirez, le silence se fit et tous déguerpirent.
Ramirez nous regarda.
« Nous allons nous rendre dans le quartier le plus miséreux. Nous utilisons cette main œuvre pour construire un barrage qui nous donnera d'ici un mois un surplus d'énergie. Les nobles sont très friands de technologie et donc d'électricité. Il faut donc veiller à la satisfaction de leurs besoins.

Nous entrâmes dans un tunnel. Nous pouvions entendre les gens qui nous fuyaient au fur et à mesure que nous avancions. Au bout d'un certain temps, nous revînmes à l'air libre. Le spectacle qui s'offrait à nos yeux était déconcertant. Des centaines de tentes se dressaient devant nous. Elles étaient circonscrites par un grillage. Des gardes étaient postés tout au tour. Les derniers fuyards rentraient dans le camp sous les yeux étonnés des quelques gardes. Mais quand ils virent Ramirez ils comprirent le pourquoi de leur retour. Ils sourirent, mirent l'arme au pied.
« Prince Ramirez ! » firent-ils tous en coeur.

Le prince s'approcha de l'un deux, il mit la main au visage et une flamme jaillit. Il toucha le visage de l'homme et lui brûla la moitié de la figure.
Le garde hurla sous les yeux terrifiés des autres.
« Et que cela vous serve de leçon. Dire que vous n'arrivez même pas à contenir quelques centaines de détritus. Toi, fais moi un rapport de la situation ! »
« Les...les les....hommes sont de retour...mais mais...les.....sous...ba-bassements du barrages s...sont fissurés....d'ici cinq minutes...c...cet endroit va être engloutis sous l'eau. »
« Envoyez tous les hommes réparer l'édifice ! »

Les soldats s'activèrent sans rien dire.
Ils allèrent dans les tentes et firent sortir les hommes à coup d'arme et de lance et les incitèrent à se rendre au barrage qu'on pouvait voir au loin.

Je n'en pouvais plus. Je décidais d'y aller.
Je me tournais vers Gotard.
« Gotard, je me rends au barrage. Toi, et les autres vous restez ici, si jamais le barrage cède, vous faites tout pour sauver les gens d'ici. »

Je regardais tout le monde. Anandes voulait m'en empêcher, mais elle vit que j'étais déjà déterminé.
Je m'approchais d'Anandes, je lui confiais mon sac avec mon carnet, ma lance et mon haut. J'y allais torse nu. A ce moment là Ramirez vit mon bras mécanique et eut un air dégoûté.
«Vous n'allez quant même pas aider ces détritus ! »
« C'est bien mon attention. »
« Je vous l'interdis ! »
« Essayez seulement ! » fis-je énervé.

Je le regardais fermement dans les yeux.
Il pointa sa main contre moi et tous se mirent autour de Ramirez.
« Touche à Eto, et tu périras dans la seconde...invokeur du feu ! » fit Kagero.
Ramirez baissa son bras et me jeta un regard noir.
« Personne ici n'ose me contester. C'est bien parce que vous êtes 7 contre 1 que je vais t'épargner. »

Je lui tournais le dos et je partis vers le camp. Je me déplaçais en courant. J'étais écœuré. Des tentes minuscules. Pas d'eau, pas d'hygiène. Ces gens étaient vraiment très mal traités. Mais il y avait plus important. J'arrivais au barrage. Les gardes forçaient les hommes à travailler. La base du barrage présentait des brèches partout et l'eau s'infiltrait de plus en plus. Le travail du barrage était colossale. Le mur était très haut. Si je mettais 30 hommes l'un sur l'autre, j'arriverai à peine à la moitié.
Je m'approchais, l'eau m'arrivait déjà aux chevilles. Un garde essaye de me barrer la route. Je lui décrochais un coup de poing. Les autres pointèrent leurs armes sur moi. Shogun prit ma place.
« Si vous voulez survivre, vous avez tout intérêt à me laisser passer ! »
« Et pourquoi cela ? » fit le garde en me braquant son arme à la tête.

Shogun créa une colonne d'eau qui aspergea le garde.
« Parce que je suis votre unique chance si vous voulez espérer revoir votre femme ce soir ! »

Le garde me regarda et hésita. Il fit un geste et tous relevèrent leur arme.
Je m'approchais de l'édifice. Les hommes qui travaillaient me regardèrent comme une étrangeté.
Je touchais la pierre. Quand tout à coup une vision m'apparut.
Je vis la construction du barrage, les conditions inhumaines de travail, les morts intégrés à l'édifice, le sang, le sadisme des gardes. J'eus un très fort sentiment de répulsion. J'hésitais. Pourquoi sauver une ville avec des Nobles si inhumain. C'est alors que je vis le regard des hommes qui m'entourèrent.
« Qu'est ce que tu viens faire ici jeune homme ? Tu viens pour nous narguer ? »
« Non.....écartez vous...je vais faire ce que personne ne fera pour vous ici. »

Je touchais maintenant avec les deux mains l'édifice. Je ressentais toute l'eau accumulée derrière. Elle était en colère. Je vis les forêts englouties sous les eaux, les gens déplacées, les milliers de poissons morts. L'eau criait vengeance. Il n'y avait plus de vie dans ce lac depuis bien longtemps. L'eau ne voulait pas de moi. Je projetais alors les images de mes amis, de ma famille, d'Anandes et de Reallia, des gens que je venais juste de croiser.
« Je t'en prie...ce n'est pas pour ces nobles que je fais ça....c'est pour les gens que j'aime et ces gens qui ont été forcés....même si ce barrage est une abomination....des gens sont morts et sont maintenant dans cet édifice....pour eux je dois faire quelque chose !!! »

C'est alors que je sentis la colère de l'eau disparaître. Elle acceptait que je l'utilise.
Tout à coup une énorme pression me fit plier le genoux. La quantité d'eau était encore plus important que lorsque j'avais tenté d'extraire notre vaisseau. Il n'était pas question de la soulever. C'est alors que j'eus un flash. Il y avait une colline plus loin, et une vallée qui débouchait sur la mer.

« Oh....je te jure....qu'est ce qu'il faut pas faire pour SAUVER CE MONDE !!! »
Je crispais mes bras et j'ordonnais à l'eau de reculer. J'avais mal partout mais je tenais bon. Les hommes me regardaient avec étonnement. Maintenant il fallait que je passe de l'autre côté tout en maintenant la pression. J'appelais l'eau pour qu'elle vienne sous mes pieds et d'un coup une colonne d'eau apparu et m'envoya de l'autre côté du bassin. Il y avait un espace entre l'eau et le barrage. Je redescendais mais j'étais très gênée par l'odeur de putréfaction qui se dégageait. J'étais à présent à la base. Je poussais un grand soupir devant la tâche qui m'attendait. Je plaquais mes mains contre la paroi et je poussais en avant. Rien ne se passa.
La pression était telle que j'en perdais mon calme.
« BON MAINTENANT CELA SUFFIT !!! »

L'eau commençait à remuer et je poussais de toute mes forces. Je vis ma peau changer de couleur. Sans m'en rendre compte j'avais atteint le niveau 2 de transformation. Mais cela ne changeait rien. La masse d'eau était trop importante. Je commençais à faiblir et l'eau gagnait du terrain me plaquant contre le mur et m'écrasant les eaux. Je commençais à paniquer quand j'entendais des encouragements. Je cherchais d'où il pouvait provenir. Je regardais sur les berges et je vis les hommes de tout à l'heure.
« ALLEZ !!! ALLEZ JEUNE HOMME !!! »
« TU VAS PAS ABANDONNER !!! »
« Y A QUE TOI QUE SE SOUCIE DE NOUS !! »
« SAUVE NOUS !! »

Ce sauve nous m'avait donné un frissons de plaisir. J'étais content que ces hommes m'encouragent. Il n'était pas question de les décevoir.
Je fermais les yeux et j'appelais Haku et Ashura.
« Je vous en prie....aidez moi....unissons nos forces pour sauver ces gens ! »

Tout à coup je sentis quelque chose dans mon oeil et je regardais mon reflet dans l'eau. Je vis mon oeil droite devenir rouge et mon oeil gauche devenir vert. Ma bouche bougea toute seule.
« Accordé. »

Tout à coup toute la pression de l'eau sembla faiblir. Je poussais de toute mes forces. Mes pieds s'enfonçaient dans la vase mais je tenais bon. J'avançais enfin. Je déplaçais toute cette masse d'eau.
Les gens n'en revenaient pas et m'encourageait de plus belle.
« ALLEZ ENCORE UN PETIT EFFORT !! »

Leurs encouragement me permettaient de tenir. Rapidement d'autres gens arrivaient sur les berges. Ils se renseignaient sur ce qui se passait et des gens me désignaient du doigt. Tout à coup la terre se souleva et un mur se créa bloquant l'eau pour m'empêcher de reculer. Je levais la tête et je vis Alucard et Gotard travailler pour la première fois de concert. Ils ne se regardaient pas mais collaboraient.
« ALLEZ MON VIEUX !! TU ES ENCORE A UNE CENTAINE DE METRE DE LA COLLINE !! » fit Gotard en hurlant pour se faire entendre.

J'étais surpris mais ce n'était pas le moment de réfléchir. Je poussais encore et encore. L'eau reculait lentement mais surement. Au bout d'un moment et plusieurs murs de terre plus loin j'avais enfin dépasser la colline. Je voyais qu'après cette colline il y avait une espèce de grand fossé et au loin je voyais la mer.
J'étais fatigué mais il me fallait encore tenir un petit peu. D'un coup sec je repoussais l'eau et je le maintenait à distance et avec mon bras droit j'ordonnais à l'eau de partir sur la droite. L'eau obéit et une partie se déporta dans le fossé. Une fois dans le fossé, la colonne d'eau tomba sur la terre et s'écoula vers la mer. Je refis cette action une bonne vingtaine de fois car le fossé était étroit et si je déversais l'eau d'un coup cela aurait été une catastrophe. Tout le monde m'applaudissait et une fois l'eau arrivé à mes jambes, je pouvais enfin arrêter.
Epuisé je me laissais tomber dans l'eau en hurlant de joie.
« MERCI A TOUS !!! »
Les hommes déboulèrent dans le lit de l'ancien barrage pour venir me porter. Tous étaient heureux et me congratulaient. Mais à peine j'avais eu le temps de souffler que je vis des soldats arriver menaçant tous les hommes. Je vis Ramirez en haut du fossé me regardant avec mépris.

« Bravo, tu as sauvé ces hommes....mais maintenant, comment allons nous faire fonctionner le barrage sans eau ?! »

Les hommes me posèrent à terre et je regardais Ramirez avec haine.
« Si moi et mes amis n'avions agit, toute l'eau retenue aurait inondé ta ville. Votre majesté. »
« Qui va dédommager les nobles pendant le temps des travaux ?! HEIN !!! ESPECE DE CHIEN !! »

Il m'envoya une boule de feu et là je créais un bouclier d'eau qui arrêta la boule.
« Qu'est ce qu'un peu d'argent perdu. Nous avons sauvé ta ville, sans ville pas d'argent. Mais si tu veux je peux rappeler toute l'eau que j'ai évacué et détruire le barrage pour que tu te rendes de la catastrophe qui a été évitée aujourd'hui.

Je souriais pour le narguer même si je n'étais pas en position dominante. Ramirez avait besoin de nous jusqu'à ce qu'on retrouve son frère. Il le savait. Mais une chose était claire : Je n'aimais pas Ramirez, tout prince qu'il était. Et à présent depuis le début de ce voyage, j'allais accueillir dans mon groupe un homme qui pouvait me tuer à tout moment. Il n'avait pas sa place parmi nous, mais je n'avais pour l'instant pas le choix.
Ce que je veux c'est une histoire universelle.


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