[Xeric]The Story + Time of Memories (New : Chap 4)

Les romanciers en herbe pourront nous faire partager leurs oeuvres littéraires !

Modérateur : Divinités du Sanctuaire Sacré

Xeric
Apprenti Niveau 3
Apprenti Niveau 3
Messages : 654
Inscription : 27 avr. 2003 19:31
Localisation : Je sais pas trop où
Contact :
Finaland  :

[Xeric]The Story + Time of Memories (New : Chap 4)

Messagepar Xeric » 27 oct. 2004 21:55

(les alinéas ne fonctionnent pas, je ne sais pas pourquoi :p)

Voici mes fanfics, notamment la peut-être célèbre "The Story" qui est ma première grosse fanfic à avoir abouti à terme, et j'ai mis un an à la faire et beaucoup de plaisir !
Je vous la livre intégralement en 4 parties + l'annexe sur l'histoire des Pierres du Chaos, tous accessibles sur DeviantART aux adresses suivantes :

Partie 1 : http://www.deviantart.com/deviation/10115327/
Partie 2 : http://www.deviantart.com/deviation/10115974/
Partie 3 : http://www.deviantart.com/deviation/10116267/
Partie 4 : http://www.deviantart.com/deviation/10116424/
Annexe : http://www.deviantart.com/deviation/10155159/

Voilà déjà ça !

Inutile de dire qu'il faudra lire cette première fanfic avant ce qui va suivre...

Maintenant voilà le début de ma toute nouvelle fanfic, intitulée Time of Memories et qui réserve pas mal de surprises à tous les personnages, d'ailleurs l'ambiance est assombrie...
Ces 2 fanfics débutent une saga en 4 fanfics qui sera intitulée "The Evil Gods", dans chacune d'elles, Xeric et sa clique affronteront un Dieu du Mal (lisez la première vous saurez) qui sera chaque fois plus puissant, mais bien sûr d'autres évènements se dérouleront derrière ! Et l'ambiance sera au fil du temps beaucoup plus sombre !

Voilà Time of memories... Bonne Lecture ^^

MISES À JOUR :

- 27/10/04 : Ajout du Chapitre 4... la fanfic prend une direction plus sombre, et sur la fin même en l'écrivant j'ai versé une petite larme... Ce que je fais à mes persos me touche beaucoup, donc j'espère que ça vous touchera aussi... Sinon ya ptetre des feutes, j'ai pas tout vérifié...
- 10/10/04 : Chapitre 3 terminé depuis longtemps mais finalement j'ai attendu pour le poster, mais je sais pas pourquoi :p, enfin bon, ça se finit en queue de poisson ce chapitre ! Suspense quand tu nous tient !
- 04/09/04 : Le chapitre 2 est fait ^^ Grosse révélation sur Olnit !!!!! Et donc surprise à l'horizon !
- 03/09/04 : Eh oui ! Nou velle fanfic ! La suite de The Story arrive et elle va être relativement différente.
En fait je vais essayer d'aborder plus les origines de chacun des personnages (pas de Xeric, c'est déjà fait xD)
par exemple, le début de l'histoire va être plus centré sur Olnit qui va tenter de percer les mystères de sa famille !
Donc à grand coup de flash backs, de rtournements de situations
et pas mal de surprises das ma grosse caboche !
Donc bonne lecture voilà le prologue et le chapitre 1 !!!
--------------------------------------------------------------------------------

Xeric the Hedgehog – Time of Memories
Commencée le : 03/09/04
Sujet : Non défini.


Prologue.

Il faisait nuit à Stallion. Les rues étaient désertes et il n’y avait aucun bruit. La ville, récemment reconstruite après l’attaque du Messager de Feu Vulcan, dormait.
Une silhouette avançait furtivement dans le noir. Elle s’arrêtait de temps en temps au coin d’une rue, vérifiant que personne ne venait. Elle s’arrêta devant une bijouterie, puis crocheta la serrure et entra discrètement. Quelques minutes plus tard, elle ressortit alors que le bruit des sirènes de police qui approchaient déchirait le silence de la nuit.

Le soleil se levait sur Damned Island. Et comme chaque matin, Xeric alla prendre son petit déjeuner sur un balcon qui surplombait la cour du château dans lequel il vivait avec ses amis Olnit l’ornithorynque, Ooliah le koala, et Shy l’ourson. Il repensait sans cesse au parcours qui l’avait mené ici, depuis sa naissance, il n’avait vécu que peine et souffrance et n’aspirait qu’à une chose : être tranquille. Il avait subi des expériences atroces qui lui avaient remplacé son bras droit par un bras mécanique et destructeur, il avait tué sa mère sans le vouloir, il avait été manipulé par Eggman, révélé une vérité que personne ne voulait entendre et combattu un Dieu. Mais malgré cela, il avait rencontré des amis, sur qui il pouvait compter en toutes circonstances, ses trois amis avec qui il vivait, mais aussi Sonic, Tails et Knuckles, qui étaient restés sur Terre pour s’occuper d’Eggman.
Perdu dans ses pensées, il s’accouda sur la rambarde et regarda le lever du soleil qui illuminait la mer d’une lumière orangée en espérant qu’il allait enfin pouvoir vivre en paix avec ses proches.



Chapitre I - Souvenirs...

Stallion – Douze ans auparavant.
L’hôpital était en ébullition et débordait de patients. La plupart étaient des femmes qui accouchaient après la guerre qui venait de se terminer. Une jeune ornithorynque de dix-neuf ans était allongée dans un lit, souffrant le martyr, prête à mettre au monde son premier enfant. Elle s’appelait Polly et vivait avec son mari dans un petit village qui avoisinait la métropole. Là-bas, la guerre avait tout ravagé et ses parents étaient morts en essayant de la sauver. Elle fut capturée par des Soldats d’Eslon et emmenée dans le petit pays de Stallion, où elle rencontra son mari, prisonnier comme elle. A la fin de la guerre, elle put retrouver son village mais il était presque détruit et les quelques personnes qui le peuplaient et qu’elle avait connues dans son enfance vivaient dans la misère la plus totale. Puis son mari avait décidé de les aider à rebâtir ce village, symbole d’union et de prospérité. Puis il lui avait donné cet enfant qui allait naître ce jour là.
Ses contractions étaient de plus en plus fortes et elle souffrait tant qu’elle hurlait dans sa chambre d’hôpital. Des infirmières la rejoignirent et l’aidèrent à surmonter sa douleur.
— Soufflez ! Soufflez ! Lui répétait l’une d’elles en lui montrant la façon correcte de le faire.
— Poussez ! Poussez ! Lui disait une autre.
Et elle poussait… Elle poussait… elle avait l’impression que son crâne allait exploser. Après quelques dizaines de minutes interminables, la douleur cessa et un infirmière cria :
— C’est un garçon !
Polly était enfin maman. Le petit enfant pleurait, et pleurait, mais c’était tout à fait normal.
Son mari entra dans la pièce et vit l’enfant, il eut un sourire ravi et amoureux pour sa femme, et pour son fils qui venait de naître. On lui donna un ciseau et lui proposa de couper le cordon ombilical. Il accepta et s’approcha du nouveau né et sectionna le cordon qui le reliait avec sa mère pendant toute la grossesse.
Les infirmières essuyèrent l’enfant et le donnèrent à la jeune mère qui resta seule avec son fils dans les bras, et son mari à son chevet.
— Comment allons-nous l’appeler ? Demanda la jeune femme.
— Que penses-tu de Trésor ? Plaisanta son mari.
— Arrête ce n’est pas un chien ! Dit-elle en riant.
— Je plaisante, ma chérie ! Moi je le vois bien s’appeler…
— Olnit ! Coupa Polly.
— Superbe ! Répondit-il avec un grand sourire.
Puis il regarda tendrement son fils.
— Bienvenue parmi nous, Olnit Platypus…


Olnit se réveilla en sursaut et vit Ooliah qui tentait de le réveiller.
— Tu m’as fait peur, ça fait une demi-heure que j’essaye de te réveiller !
Mais Olnit ne répondit pas, trop troublé par le rêve qu’il venait de faire.
Il n’avait jamais eu aucun souvenir de sa naissance et rien de ce que ses parents avaient pu lui raconter n’avait jamais réussi à lui donner une quelconque idée de sa venue au monde. Certes, il n’avait pas eu une naissance mouvementée, mais il ne savait pas dans quel circonstance ses parents l’avaient engendré, et il éprouva alors de la pitié, particulièrement pour sa mère qui avait perdu ses parents, et un grand respect envers son père qui s’était acharné pour donner à sa famille une vie heureuse.
Il se leva et alla trouver Xeric sur le balcon.
— Alors bien dormi ? Lui demanda le hérisson.
— Oui, jusqu’à ce matin… Répondit le jeune ornithorynque d’une voix mal assurée.
Il contempla l’horizon avec son meilleur ami. Là-bas, de l’autre côté de l’océan, se trouvait sa mère, au passé plus tourmenté qu’Olnit ne l’avait jamais imaginé, mais elle avait préféré cacher la vérité à ses enfants pour qu’ils ne la considèrent pas avec pitié, mais avec respect et amour. Au fond de lui, il l’avait toujours su, sa mère n’ayant jamais dit un mot sur son passé ni sur sa rencontre avec son père, et Olnit n’avait jamais connu ses grands-parents. Il pensait d’abord que ça n’était qu’un rêve, mais tout lui avait paru si réel qu’il avait la conviction qu’il s’agissait d’une sorte de rêve prémonitoire, à l’envers.
— J’ai fait un drôle de rêve… Commença-t-il.
— Lequel ? Demanda Xeric.
— Je… J’ai vu ma naissance, et les souvenirs de mes parents… Je sais que ça peut paraître stupide, mais ça paraissait tellement vrai que je pense que c’était une sorte de vision.
— Tu en es sûr ? Demanda Xeric.
— Pas vraiment, mais je le sens au fond de moi, comme si je m’en étais souvenu sans le savoir…
— Et les souvenirs de ta mère ? Demanda Xeric.
— Je ne sais pas… J’ai vu un passé plutôt mouvementé. Je savais que j’étais né au lendemain de la guerre qui a fait que Stallion est devenu une simple ville d’Eslon. Mais j’ignorais que ma mère avait été victime de cette guerre.
— Comment ça ?
— Les soldats d’Eslon ont détruit le village et enlevé ses habitants, mais mes grands-parents, pour protéger ma mère, ont été tués de façon atroce, et ma mère a été emmenée de force et emprisonnée de force à Stallion, la ville-pays qu’ils venaient de conquérir. Et c’est en prison qu’elle a fait la connaissance de mon père…
— Et tu penses que ces souvenirs sont réels ?
— Je ne sais pas… Mais je crois qu’en fait je l’ai toujours su au fond de moi parce que mes parents n’avaient jamais dit un seul mot sur leur passé et sur leur rencontre. A l’époque ils n’avaient connu que la guerre puisque quand je suis né, deux ans après la fin de la guerre, ma mère avait dix-neuf ans et la guerre a duré trente ans… Et ils n’ont donc jamais mentionné quoi que ce soit de leur enfance ou de reste de leur vie…
— Tu crois que tu vas aller voir ta mère pour lui en parler ?
— Je… J’ai peur de la mettre mal à l’aise. J’ai peur que ça lui fasse du mal de savoir que je sois au courant…
— Tu veux que je vienne avec toi ?
— Non, surtout pas ! Ca ne ferait que compliquer les choses. D’ailleurs, si tu dois rencontrer ma famille à nouveau, je te demande ne pas leur en parler ! Si je t’ai raconté tout ça c’est parce que j’ai confiance en toi et que tu es mon meilleur ami, mais ne leur dit rien…
— C’est promis… Assura Xeric avec un sourire de compassion.

Olnit prit son petit déjeuner à son tour puis retourna cogiter dans sa chambre, sur son lit.



CHAPITRE II - Un Rêve Eveillé

Olnit se prépara pour partir à Bilgon, afin de voir sa mère et de lui parler. Xeric l’arrêta avant qu’il se place sur le pod qui lui permettrait de se téléporter.
— Tu es sûr que tout ira bien ? Demanda-t-il à son ami.
— J’ai toujours peur de mettre ma mère mal à l’aise… Mais je dois le faire ! Tout ira bien ne t’inquiète pas… Assura Olnit.
— Je te sentirais plus en sécurité si je venais avec toi, je viens d’apprendre à la télé que de nouveaux cambriolages avaient eu lieu à Stallion, et j’ai peur que Spike soit derrière tout ça.
— Non ! Je veux y aller seul. Je suis désolé Xeric, mais c’est le genre de chose que je dois faire tout seul.
— D’accord ! dit Xeric.
Le hérisson vert s’éloigna, laissant Olnit s’en aller.

Olnit se plaça dans le pod, avisa une feuille qui tombait par la fenêtre et appuya sur un bouton de sa télécommande au moment où la feuille terminait sa chute. Tout se déroulait comme d’habitude, mais soudain, un flash de lumière l’aveugla et une violente douleur le prit à la tête, il vit le flash s’arrêter, puis plus rien…

Bilgon – Huit ans plus tôt.
Olnit avait fêté ses quatre ans depuis deux mois. Il était dans sa chambre en train de jouer quand il entendit sa mère entrer. Cela faisait deux jours qu’il ne l’avait pas vue car elle devait aller à l’hôpital. Tout ce qu’Olnit savait c’est qu’elle allait à l’hôpital pour mettre au monde son petit frère.
Il courut à toute vitesse dans la maison pour aller à sa rencontre. Polly se tenait devant la porte, un bébé dans les bras. Elle se pencha vers son fils aîné et lui montra le nouveau né.
— Je te présente ton petit frère, Bant. Lui dit-elle tendrement.
Olnit l’aimait déjà, pendant les jours qui suivirent, il aida sa mère à s’en occuper, il voulait faire le grand frère. Et pendant deux ans, Olnit s’occupa de Bant avec ses parents.
Un jour, sa mère les laissa seuls tous les deux. Elle faisait confiance à Olnit et le laissa garder le petit enfant de deux ans. Olnit l’installa sur sa chaise haute et entreprit de lui donner à manger. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’Olnit se trompe de placard. La maison était petite et on pouvait trouver dans la cuisine aussi bien des placards contenant des ustentiles comme des placards contenant de vieux jouets. En ouvrant le placard, un ballon de plage mal rangé roula. Olnit se précipita pour l’arrêter mais il glissa et renversa la chaise de son frère. Le petit Bant fut éjecté du siège et se fracassa le crâne contre le coin d’un mur.
Olnit se dirigea vers son frère dont le front dégoulinait de sang. Le petit ne respirait plus et ne réagissait plus à rien. Il était mort…


Olnit se réveilla et tenta de se remettre des images qu’il venait de revivre en rêve. Il s’en souvenait que trop bien… pendant trois ans il était resté muet, sous le choc. Ses parents lui en avaient voulu tout comme ils s’en étaient voulus d’avoir laissé leurs deux enfants seuls pendant quelques minutes. Une larme coula sur sa joue en repensant à cette tragédie qui avait secoué son enfance. C’est à ce moment là qu’il s’était réfugié dans la mécanique et que sa passion pour les machines était née.
Soudain, il réalisa que quelque chose clochait. Il se trouvait au château, mais au lieu d’être propre comme il l’avait laissé en partant, le hall d’entrée était envahi par la poussière et les toiles d’araignées, et le pod de départ avait disparu.
Qu’est-ce qui s’est passé ?? Pensa-t-il.
Il décida de sortir. Arrivé dehors, il entendit des voix familières approcher, mais ne sachant pas s’il s’agissait bien de ses amis, il se cacha dans un buisson.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit passer devant lui Ooliah, Xeric, et…
Mais c’est moi !!!
Ses deux amis et son double se dirigeaient vers la caverne remplie d’eau qui se trouvait non loin de là. Soudain, il réalisa qu’il voyait sous ses yeux les évènements qui s’étaient déroulés lors de son arrivée avec Xeric sur Damned Island, trois ans plus tôt.
Comment est-ce possible ? Se demanda-t-il.
Il chercha sa télécommande pour faire le voyage de retour dans sa poche, mais elle n’y était pas. Il se rappela qu’ils étaient restés assez longtemps dans la grotte, ce qui lui laissait le temps d’entrer dans le château pour voir si sa télécommande y était. C’était bien le cas. Mais il s’aperçut qu’il avait laissé des traces de pas dans la poussière, alors que le château était censé être inhabité depuis des siècles.
Il sortit et se cacha à nouveau dans son buisson pour observer la réaction de ses amis et de son double.
Xeric, Ooliah et l’autre Olnit, passèrent devant lui, s’arrêtèrent devant la porte, et l’ouvrirent.
— Tiens, il y a des traces de pas dans la poussière ! Ce sont les tiennes Ooliah ?
— Moi pas entré !! Articula-t-elle.
— C’est bizarre… dit le faux Olnit. Les empreintes correspondent à… mes chaussures ?
— Comment ça se fait ? Demanda Xeric.
— J’en sais rien je suis jamais entré là-dedans !
— Bon c’est pas grave… Il faut qu’on nettoie tout ça de fond en comble…
Ils furent distrait par un flash de lumière derrière eux. Olnit venait de repartir.

Il arriva dans le pod, et fut sûr d’être revenu au moment de son départ car la feuille qu’il avait vue tombant par la fenêtre terminait sa course.
Xeric se retourna.
— Tu n’es pas parti ?
— Non, je… je préfère y aller de main et réfléchir encore parce que… Je ne suis pas sûr de vouloir en parler à ma mère.
— Bien ! Dit-il alors qu’Olnit se dirigeait vers sa chambre. Tu retournes te coucher ?
— Euh… Oui !
Xeric courut et s’interposa.
— Quelque chose ne va pas ? Demanda-t-il inquiet.
— Si, tout va bien ! Mentit Olnit.
— Ne mens pas Olnit, ça se voit que quelque chose te tracasse.
— JE… VAIS… BIEN ! Cria Olnit en contournant Xeric.
Il entra dans sa chambre en claquant violemment la porte.
Je ne l’ai jamais vu comme ça ! Songea Xeric. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Dans sa chambre, Olnit se coucha sur son lit en pleurant. Il espérait que tout ça n’était qu’un rêve et qu’il allait se réveiller. Mais au contraire, il s’endormit…



Chapitre III – Vieille connaissance.

Stallion – Quatre ans plus tôt.
Cela faisait quatre ans qu’Olnit avait accidentellement tué son jeune frère. Sous le choc, il n’avait plus dit un seul mot depuis ce temps là, et il n’avait jamais été à l’école, préférant se consacrer à la mécanique et la science qu’il apprenait régulièrement seul. Il faisait régulièrement des visites à l’hôpital psychiatrique pour que tout le monde soit sûr que sa santé mentale ne soit pas en danger. Bien sûr, lui savait ce qu’il avait fait et était certain qu’il n’avait pas de problèmes.
Ses parents, inquiets de ne pas l’avoir entendu parler depuis tant de temps, avaient évoqué le sujet lors de leur dernière visite à l’hôpital, et le médecin avait suggéré d’envoyer Olnit à l’école pour qu’il ait des amis et qu’il puisse s’épanouir…
Olnit était donc à l’école, mais il ne parlait toujours pas et préférait être à l’écart de ses camarades. C’était son premier jour, et le professeur l’interrogea mais Olnit ne répondit pas. Le professeur le fit venir après le cours et comprit qu’Olnit était muet. Mais en sortant plusieurs de ses camarades se moquèrent de lui. Il tenta de les ignorer, mais ils l’encerclèrent de plus belle. Il se défendit en en poussant un afin de pouvoir sortir du cercle, mais le jeune garçon fit semblant de tomber, comme si Olnit l’avait frappé. Le groupe lui sauta dessus et le roua de coups.
Le soir, Olnit rentra chez lui avec des ecchymoses au visage qui alertèrent ses parents. Ils retirèrent leur fils de l’école et le gardèrent à la maison, où ils continuèrent à prendre soin de lui. Polly, espérant qu’il pourrait un jour lui répondre, lui parlait souvent, et même plus après cette mésaventure. Olnit réalisa que ses parents avaient toujours été auprès de lui, et malgré ce qu’il avait fait, ils avaient continué à s’en occuper comme si rien ne s’était passé. Il pleura et prononça un faible "Je t’aime, Maman" d'une voix rauque. Il avait enfin retrouvé la parole.
Dès lors, Olnit apprit à parler le mieux possible afin de rattraper le retard de quatre ans qu'il avait pris.
Deux ans plus tard, une autre tragédie arriva. Le monde commençait à se corrompre et les lois de la religion de Flaguia étaient utilisées à des fins mauvaises. Le père d'Olnit, en grande concurrence avec un collègue dans son travail, avait été accusé à tort de propos blasphématoire envers la religion, et avait été conduit au portail, comme le voulait la tradition dans ce genre de crime. Olnit sut qu'il ne reverrait jamais son père…
Mais un mois plus tard, alors qu'Olnit cherchait un travail pour pouvoir rapporter de l'argent à sa famille, son village, il assista à un accident en ville. Un homme s'était fait tuer par un tir de laser qui venait… d'un hérisson vert portant un bras cybernétique ! Olnit n'en croyait pas ses yeux, il pensait que robotique et biologie ne pouvaient cohabiter en un seul corps. Ce criminel le fascinait. Mais au-delà de sa passion, il lut en son regard une souffrance plus grande encore que celle qu'il avait eu en tuant son frère. Ce hérisson semblait désemparé et désorienté. Leurs regards se croisèrent et chacun lut dans celui de l'autre la souffrance des évènements passés…


Olnit se réveilla doucement. Pour la première fois depuis deux ans, il revoyait sa rencontre avec Xeric, et réalisa que son ami avait également lu de la souffrance en lui.
Le hérisson vert n'était pas seulement son ami, mais aussi son confident. Pourtant, il ne lui avait jamais rien dit de son passé… Il n'avait jamais réalisé à quel point Xeric avait souffert dans le passé.
Olnit décida de tout lui raconter, mais ne le trouva pas dans le château. Il faisait très beau et chaud, et l'après-midi allait bientôt toucher à sa fin. Aussi décida-t-il d'aller le chercher dehors…

Xeric ne comprenait pas le comportement de son meilleur ami. Jamais il n'avait crié de cette façon, ni eu de tels accès de fureur. Pour se changer les idées, il projeta d'aller se promener sur l'île.
Après quelques minutes de marche, il se ravisa et pensa qu'il fallait qu'il aille éclaircir cette histoire. Il entra dans la chambre d'Olnit, mais celui-ci semblait dormir profondément et il préféra attendre. Il décida d'aller à Stallion pour éclaircir le mystère du cambrioleur qui sévissait la nuit dans les magasins du centre-ville.
Il emprunta le pod situé dans la grande salle qui donnait sur la cour intérieure et se retrouva à Stallion.
Depuis deux ans, les comportements des gens à son égard étaient complètement différents, on lui disait bonjour en souriant dans la rue, et en entrant dans les magasins, les vendeurs lui serraient la main. Mais Xeric, même s'il préférait cela à une haine viscérale, n'aimait pas ce comportement, il n'avait fait que ce qu'il croyait juste et ne voulait pas être considéré comme un dieu ou comme quelqu'un d'important.
Il passa devant les boutiques cambriolées qui étaient fermées, et une photographie montrait la silhouette du coupable. Cependant, cette silhouette était difficile à identifier. Xeric avait peur que Spike ait repris ses activités, surtout après ses exploits lors du combat contre Vulcan, il pensait que l'échidné avait changé. Mais cette silhouette, même s'il n'en était pas certain, lui ressemblait.
Il essaya de trouver un lien entre les boutiques cambriolées. Spike n'aurait volé que des bijouteries, et pourtant il y avait des épiceries, des banques, et des échoppes diverses.
Si ce n'est pas Spike, qui a bien pu faire ça ? Se demanda Xeric.
— Tu cherches quelque chose ? Demanda une voix à côté de lui.
— Spike ! S'écria Xeric en se tournant.
— Salut ! Dit Spike avec ce petit sourire narquois qui le caractérisait. Qu'est-ce que tu deviens ?
— C'est toi qui as cambriolé tous ces magasins ?
— Non, je venais justement voir qui avait bien pu me voler la vedette…
— Et tu as une idée ?
— Non… Bon, pour tout te dire, j'ai un peu profité des cambriolages des autres boutiques par ce type qui me ressemble pour faire les bijouteries… Mais le reste…
— Je m'en doutais… Tu n'as pas peur que quelqu'un croie que c'est toi ?
— Bien, en fait les gens m'ont toujours regardé méchamment, j'ai fini par m'habituer, mais là, personne n'agis jamais, ils ne savent pas vraiment qui a commis ces cambriolages.
— C'est toi… non ?
— En partie, mais ce n'est pas nouveau, tu sais très bien que j'adore les diamants… D'ailleurs après le combat il y a deux ans, j'avais une véritable envie d'embarquer les pierres du Chaos…
— Heureusement que tu l'as pas fait… Knuckles t'aurais tué…
— Je sais, c'est pour ça que je l'ai pas fait… Mais… C'est bizarre, j'ai l'impression de le connaître depuis très longtemps…
— Tu sais, les impressions…
— Ouais !
— Bon, tu veux venir avec moi au château ? Il faut que j'aille chercher Olnit, Shy et Ooliah, ils nous aideront à trouver ce qu'on cherche.
— Ta bande de mioches ? Ok !
— Ce ne sont pas des mioches… Allez viens !

Xeric appuya sur la télécommande, mais au lieu de se retrouver au château, il se retrouva dans la même rue, de nuit.
— Hein ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Spike.
— J'en sais rien… On devrait revenir au château normalement.
— Et pourquoi il fait nuit ?
— Tais-toi !

Il venait d'apercevoir une silhouette qui avançait lentement dans la nuit. Elle s'arrêta devant une épicerie et entra discrètement après avoir crocheté la serrure…
— Mais cette épicerie est vide non ? Demanda Spike.
— Chut !
Xeric avait compris… Ils avaient fait un saut de quelques heures dans le passé et voyaient le crime se produire.
La silhouette ressortit et se rapprocha d'eux. Il fit signe à Spike de se cacher. La silhouette passa à quelques mètres de lui et il put voir clairement ses contours. Il en eut le souffle coupé. Le voleur tourna au coin d'une rue et disparut.
Un flash blanc éblouit Xeric et Spike qui se retrouvèrent au château dans la grande salle d'où Xeric était parti. Il avait vu le voleur et en paraissait troublé.
— T'as réussi à le voir ? Demanda Spike.
— Oui…
— C'était qui ?
Xeric se rembrunit…
— Moi…


CHAPITRE IV – Les maux de l'ours.

Ce que Xeric venait de dire laissa Spike perplexe.
— Attends… T'es en train de m'avouer que c'est toi qui a fait tout ça ou… ?
— Non ! Coupa Xeric. Ce que j'ai vu… Cette silhouette… Elle me ressemblait !
— Oui mais ça ne veut pas forcément dire que c'était toi… Ca me surprendrait que Saint Xeric fasse une chose pareille ! Railla Spike.
— Très drôle !
— Tu vas faire quoi alors ?
— Il faut que j'en parle aux autres.
Xeric alla trouver ses amis. Il trouva Shy et Ooliah sans problèmes, puisqu'ils étaient toujours ensemble sur un des nombreux balcons, Shy s'entraînant à soulever des objets toujours plus lourd par sa pensée, et Ooliah s'amusant à grimper aux branches des arbres qui entouraient le balcon. Mais aucune trace d'Olnit.
— Je crois qu'il est sorti. Dit Ooliah quand Xeric lui demanda où était le jeune ornithorynque.
— Mais pourquoi serait-il allé dehors ? Il reste cloîtré dans son atelier d'habitude ! Bien que la dernière fois que je l'aie vue il s'était enfermé dans sa chambre… Mais la porte était grande ouverte quand je suis passé devant tout à l'heure !
— Tu vas faire quoi alors ? Demanda Spike.
— Le chercher, pardi !
— Euh, l'île est grande, vous risquez de vous croiser. Dit Ooliah.
— Hum… tu as raison, il vaut mieux l'attendre. Mais s'il n'est pas revenu à la tombée de la nuit, je pars à sa recherche !

Olnit venait de marcher pendant un certain temps, quand il réalisa que la nuit allait tomber sous peu. Il décida de rentrer. Lorsqu'il arriva au château, il rencontra Xeric qui sortait.
— Xeric, tu étais là ? Je t'ai cherché partout !!!
— Ah ! J'allais te chercher ! Ne me refais jamais ça… L'île n'est pas toute petite…
— Je sais, je croyais que tu étais dehors…
— Alors, ça va mieux ?
— Oui… Je m'excuse pour ce matin.
— Ah oublions ça ! Mais tu me dois des explications quand même !
— Rentrons, je vais te raconter.
A l'intérieur du château, Olnit aperçut Spike qui regardait tranquillement la télévision.
— Qu'est-ce qu'il fait ici celui-là ?
— Calme-toi… Il peut nous aider…
— Comment ça ??? Tu te souviens quand même de ce qu'il a fait non ?
— Oui, il a essayé de te tuer… Mais il a suffisamment prouvé qu'il pouvait être bon quand il nous a aidé contre Vulcan !
— Hum… Moi je trouve ça imprudent de le prendre parmi nous…
— Moi aussi je suis content de te voir Olnit ! Railla Spike depuis son fauteuil.
— Si tu pouvais la fermer…
— Hé ! Ca suffit vous deux ! Coupa Xeric. On dirait deux ex qui se revoient pour la première fois depuis deux ans !
Olnit se racla la gorge.
— Bon, tu m'expliques ce qui t'est arrivé ? Demanda Xeric.
— Oui… Mais pas devant lui…
— Allons dans ta chambre…

Les deux amis se rendirent dans la chambre d'Olnit. Celui-ci lui raconta les évènements qui lui étaient arrivés dans la journée.
— Comment ça se fait que ça t'est arrivé maintenant ? Demanda Xeric.
— J'en sais rien…
— Mais pourquoi tu ne m'as rien raconté ? Je me doutais bien qu'il y avait quelque chose… Sinon tu ne serais pas venu me voir en prison, la première fois…
— Tu as compris ? On a la même souffrance toi et moi. J'ai tué mon frère et tu as tué ta mère, sans le vouloir. Et pour tout te dire, je l'avais vu dans tes yeux la première fois que tu m'as regardé, ce jour-là, quand tu as tué cet homme.
— Moi aussi j'ai vu quelque chose, mais à l'époque je n'avais jamais su ce que c'était. Maintenant je le sais…
— Je… Je crois que je t'ai caché mon passé trop longtemps…
— C'est compréhensible… Tu n'étais qu'un enfant, et tu as gardé ça pour toi, c'est normal ! Moi j'étais déjà adulte quand on s'est rencontré, j'ai eu moins de mal à en parler.
— Mais maintenant, je réalise à quel point ça fait du bien d'en parler…
— A vrai dire, moi aussi il faut que je te dise ce qui s'est passé aujourd'hui…
Mais Xeric n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Quelqu'un tambourina à la porte en criant.
— Xeric ! Olnit ! Ouvrez vite ! Criait Ooliah derrière la porte.
Xeric se précipita à la porte et l'ouvrit à la volée.
— Que se passe-t-il ? Tu as l'air paniquée… C'est Spike ? Il a fait quelque chose ?
— Non ! C'est… C'est Shy ! Oh…
Elle se mit à pleurer.
— Quoi ? Qu'y a-t-il ? Demanda Olnit.
— Il… Il s'est évanoui en hurlant.
Xeric courut jusqu'au salon où Shy était étendu au sol, Spike installait un coussin sous sa tête… Un geste qui paraissait presque déplacé venant de ce genre d'individu. Mais Xeric n'avait pas le temps pour ce genre de réflexions. Il s'agenouilla près du jeune ourson.
— Dites-moi exactement ce qui s'est passé ! Dit-il.
— Bah il parlait de ce qui passait à la télé et d'un seul coup il s'est tenu la tête en criant et il est tombé par terre. Il s'est cogné contre le coin de la table !
Xeric retourna la tête de son ami et vit du sang couler. Il regarda la plaie fixement et des étincelles sortirent de ses yeux. Le sang cessa de couler. La dernière fois qu'il avait eu à guérir une plaie grave, c'était pendant le combat contre Vulcan, il y a deux ans. Il ne s'était jamais servi de ce pouvoir pour des plaies quotidiennes.
Quelque chose se prépare… Pensa-t-il.
Il savait que s'il avait à utiliser ses pouvoirs maintenant, ce n'était pas par hasard. Les sauts dans le temps, les rêves d'Olnit et maintenant ça, ça ne pouvait pas être un hasard.
— Tout est lié… Dit-il.
— C'est quoi qu'est lié ? Demanda Spike.
— Tout !!! Les Sauts dans le passé, les rêves qu'a faits Olnit ces derniers temps, et le malaise de Shy, c'est lié, j'en suis sûr ! Depuis deux ans il ne s'était rien passé d'étrange ou d'inhabituel, que tout ça arrive maintenant ne peut pas être une simple coïncidence !!
— Tu penses à quoi ? Demanda Olnit.
— Je ne sais pas… Peut-être notre cambrioleur…
— Ou alors… Risqua Ooliah. Peut-être que… Vulcan…
— Mais non, Vulcan est mort, c'est certain… Dit Spike.
— Attendez ! Vous vous souvenez de ce qu'a dit Goldie, la déesse ? Demanda Xeric.
— Quoi ? Demandèrent les autres.
— "L'un des quatre Dieux du Mal"… Vulcan en était un, ou plutôt son Messager… Et si on avait affaire à un deuxième ?
— Ils se risqueraient à te balancer un autre Dieu après la raclée que tu as mise au premier ? Dit Spike.
— Je n'en sais rien… Mais restons sur nos gardes…
Shy se réveilla doucement dans les bras de Xeric.
— Hmmm…
— Hé… ça va ? Demanda doucement Xeric.
Mais à peine réveillé, le jeune ourson était légèrement convulsé et ses yeux semblaient étonnés.
— Non !! J'ai… J'ai mal !!
— Qu'est-ce que tu as vu ? Demanda Olnit.
— Un… un visage !
— Tu as vu qui c'était ? Demanda Xeric.
— Non… J'ai… AHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!
— SHY ! cria Ooliah.
L'ourson était évanoui. Xeric toucha le front de son ami. Il était brûlant. Il prit son pouls, il était lent et irrégulier. Il regarda fixement son ami, espérant pouvoir le guérir même s'il ne présentait aucune plaie apparente. Mais la douce chaleur dans ses yeux et les étincelles ne vinrent pas…
— Je n'arrive pas à le guérir !
— Qu'est-ce qu'on va faire ? Demanda Ooliah en pleurant.
— Je ne sais pas…
— Et qu'est-ce qu'il a ? Demanda Olnit.
— Je ne sais pas non plus mais… Je…
Xeric sentit les larmes lui monter aux yeux également. Il était impuissant face au mal qui rongeait le jeune ourson, et si lui était impuissant, la médecine ne pourrait pas grand-chose.
— Je crois qu'on va le perdre !




TO BE CONTINUED...

Au cas où, voici un lien où vous serez sûr que la fanfic sera régulièrement updatée, n'hésitez pas à y aller régulièrement : http://gimlao.free.fr/et6/viewtopic.php?t=11867

Vous y trouverez aussi plus d'informations sur l'avancement des fanfics...
Image
Image
Image

Revenir à « Fan-Fics »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 16 invités