Ultime Fantaisie (Final Fantasy VIII: la suite)

Les romanciers en herbe pourront nous faire partager leurs oeuvres littéraires !

Modérateur : Divinités du Sanctuaire Sacré

Souhaitez-vous continuer cette épopée en compagnie de Syd, Leo et le mystérieux inconnu?

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Sydeliah
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La suite

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:36

Petit rappel type "dans l'épisode précédent" pour ceux qui aurait déjà décroché:

Syd, la fille de Squall et Linoa, et son meilleur ami Leo, avec qui elle enretient une relation un peu ambigue, viennent d'être promus au rang de Seed. Délaissé par Leo lors du grand bal, Syd rencontre alors un mystérieux jeune homme et passe avec lui un moment intense. Mais contraint de partir, celui-ci lui fait la promesse de recroiser son chemin et lui confie, en souvenir de lui, une chaine en argent.
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PARTIE 1 / Chapitre V

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:40

Le lendemain Sydélia s’éveilla dans sa chambre. Il était encore tôt et les premiers rayons du soleil s’introduisaient dans la pièce avec douceur. Elle repensait à cette incroyable nuit, ce fougueux baiser, ce mystérieux inconnu. Posant la main sur son buste, elle effleura le pendentif et c’est non sans surprise qu’elle découvrit ce qu’il représentait. Ce n’était pas possible. Ca ne pouvait pas être ça. Se levant d’un bond, elle ouvrit la porte, traversa le dortoir et frappa à celle de Léo.
- Léo ! Ouvre moi c’est important !
- Je… Je suis occupé là Syd… Repasse plus tard.
- C’est au sujet de mon père.
- Je te demande quelques minutes. Sa voix tressaillait, comme s’il cachait quelque chose. « Je suis avec quelqu’un », continua t’il en chuchotant.
Syd s’assit par terre en contemplant la chaîne autour de laquelle pendaient une chevalière et un anneau en argent. A cet instant, une jolie blonde aux cheveux bouclés et aux pénétrants yeux verts quitta la chambre et dévisagea Sydélia d’un air fier et suffisant.
- Quelle nuit !, s’exclama t’elle dans un soupir.
- Tout à fait d’accord. Moi c’est Syd, rétorqua la brune en lui tendant une poignée de main.
- Stella. Stella Venturi, fille du maréchal Venturi de l’armée Galbaldienne. Enchantée de faire ta connaissance. Ses paroles sonnaient faux.
- Je vois que vous avez fait connaissance. Ca me fait plaisir, dit Léo en sortant à son tour.
- Plaisir partagé, reprirent les deux femmes en cœur, les yeux dans les yeux.
- Alors ? Qu’est-ce qui est si important, dis-moi ?
- Regarde ça.
Elle lui tendit le bijou.
- C’est la chaîne de mon père, c’est sa chevalière, et l’autre bague, c’est celle de ma mère.
- Comment peux-tu en être aussi certaine. Ce n’est peut-être qu’une vulgaire copie.
- Ca ne peut en aucun cas être un faux, ces bijoux sont uniques. Ma mère les a porté pendant un certain temps et mon père a insisté pour les porter à son tour depuis le jour de ma naissance.
- Et je peux savoir où as-tu déniché ça ?
- Quelqu’un me l’a offert hier soir. Et quelque chose me dit que ce n’est pas un hasard. Il a pris le train de nuit hier soir, à Balamb. Je dois le retrouver. Tu es avec moi ?
- Bien sur. Laisse moi le temps de prendre une douche et nous sommes partis.
- Ca a l’air excitant. Je peux vous accompagner ?, s’écria Stella. Papa est en voyage d’affaire, c’est le moment ou jamais de faire des folies !
- Je ne crois pas que se soit une bonne idée. C’est assez personnel.
- Bien… Je n’ai plus qu’à rentrer chez moi… Seule...
Elle affichait une mine boudeuse, digne d’une starlette hollywoodienne.
- Enfin… Tu sais où me trouver. Stella s’éloigna en longeant le corridor d’une démarche assurée, la tête haute.
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PARTIE 1 / Chapitre VI

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:42

Aux portes de la BGU s’étendait une large plaine, encerclée par la mer. Léo et Sydélia jetèrent un œil sur la petite ville de Balamb qui émergeait au loin, et se mirent en route d’un pas décidé.
- Je te remercie de m’accompagner. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de me lancer seule dans cette aventure.
- Ca sert à ça les amis non ?
- En parlant d’ami, cette fille, là, Stella, elle m’a l’air un peu… spéciale… Je ne pensais pas que c’était le genre de femme qui t’attirait.
- Ah oui ? Et quel est mon « genre de femme » selon toi ?
- Je ne sais pas… Quelqu’un de plus spirituel.
- Quelqu’un comme toi ?
- Ne dis pas n’importe quoi ! Et cesse de te croire irrésistible !
- Je ne dis jamais n’importe quoi. Sache-le. Et pour être honnête, tu me plait aussi Leonheart, alors pas de faux-semblants entre nous. » Cette nouvelle qui frappa comme un éclair obligea Sydélia à s’arrêter.
« - Tu te moques de moi ? » Il stoppa le pas à son tour.
« - Regarde-moi dans les yeux et ose me dire que tu n’éprouve rien pour moi, que tu ne ressens rien quand je suis tout prêt, comme cela. » A ces mots, il s’approcha d’elle, dégagea sa nuque de sa dense chevelure et y déposa un baiser. Elle se laissa emporter quelques instants avant de réaliser les faits. Elle connaissait Léo et son goût pour les femmes. Ses nombreuses conquêtes témoigner de sa peur bleue de l’engagement. Bien sur, elle ne pouvait nier son attirance. Elle était née à la seconde même ou Léo était entré dans sa vie. Mais il ne saurait l’aimer et avoir été abandonner une fois, c’était suffisant. Elle avait déjà trop souffert. Inutile de revivre cela.
« - Arrête, s’il te plait. J’ai l’esprit tellement embrumé par cette histoire de pendentif. Ne complique pas les choses plus qu’elles ne le sont déjà.
- Moi qui pensait que je jour où je sauterais le pas, tu m’accueillerais à bras ouverts… A croire que je me suis trompé sur l’intensité de tes sentiments. » Il repris la marche et la devança de quelques mètres. « N’en parlons plus si tu veux bien. », dit-il, pour mettre un terme à cette embarrassante conversation. Sydélia se sentait partagé entre une sensation de mal-être et de colère. Elle avait secrètement rêvé de ce moment des centaines de fois, de cette déclaration en apparence si chimérique, qui ne se représenterait sûrement jamais. Pourtant, le plus dur était de constater que son refus n’avait pas brisé un cœur, si ce n’est le sien, mais simplement déclenché un sentiment de castration auprès de l’intéressé. Qui était-elle pour repousser les avances de l’homme le plus populaire et prometteur du Seed ? L’entrée de la cité se rapprochait peu à peu. Dans quelques instants, elle se rendrait à la gare et prendrait le train en direction d’une destination encore inconnue. Balamb était une ville sans histoire où il faisait bon vivre. Des enfants jouaient aux billes sous le regards attendrit des personnes âgées. Certains méditaient face à la mer, sur l’embarcadère du port tandis que d’autres allongés sur des bancs, fermaient les yeux et laissaient simplement leur peau brunir au soleil. Le calme était parfois brisé par les vagues venant mourir sur le sable blanc. Le contrôleur sorti sur le parvis de la gare avant de s’écrier :
« - Deling City! Depart dans cinq minutes!
- Excusez moi monsieur, connaissez vous la destination du dernier train de nuit? C’est très important. », s’exclama aussitôt Syd en accourant vers lui.
- Le dernier train part en direction de Deling City et si vous voulez vous y rendre hâter vous d’acheter votre titre de transport. Il y en a un qui part dans quelques secondes.
- Il m’en faudrait deux je vous prix.
- Ca vous fera 2000 gils. » Elle lui tendit quelques billets, puis ils pénétrèrent dans la gare et s’engouffrèrent dans le train qui démarra immédiatement Couchée sur l’une des banquettes du wagon, Sydélia brisa le silence.
« -Vas-tu bouder encore longtemps ? C’est du passé cette histoire de baiser. Ne t’en fais pas. Je ne raconterais à personne que le grand Leonardo Zalmander s’est pris une veste !
- Je ne boude pas. Je suis un peu déçu, c’est tout. Et surpris aussi. Il a dû sacrement te bouleverser ton bel inconnu, pour que tu me rejettes ainsi… Alors, raconte moi.
- Il n’y a rien d’extraordinaire à raconter…On a dansé, on a discuté puis on s’est embrassé. Je n’ai pas vu son visage mais sa voix… Et ses yeux… Tu sais c’est drôle j’ai la sensation de les avoir vu quelque part. Pourtant je suis persuadée que c’était la première fois de ma vie que je le rencontrais. Mais toi, dis moi plutôt d’où sort ta nouvelle égérie ?
-vStella ? Ah non ! Ce n’est rien de bien sérieux. Tu sais, une aventure sans lendemain.
- Pourtant tu risques de la croiser à Deling City. Son père est le maréchal de l’armée Galbaldienne. Elle est donc l’héritière de l’immense fortune Venturi. A la mort de mon grand-père, c’est leur famille qui a racheté le manoir Caraway.
- Comment se fait t’il que tu en sache plus sur elle que moi?
- Oh, c’est probablement le côté fouineur de ma maman qui ressort. Pour être honnête, en sortant de ta chambre ce matin, elle s’est pavané devant moi en n’oubliant pas de mettre en avant son statut social et son nom de famille.
- Serais-ce de la jalousie que je vois là ?
- Absolument pas. Je ne suis peut être pas à la tête d’une fortune et d’un empire, mais ma conscience morale et mon étique sont en revanche bien supérieures aux siennes. Pour rien au monde je ne ferais échange. Je suis épuisée. Je vais essayer de dormir un peu.
- D’accord. Le voyage risque d’être long.
- Leo ?
- Oui ?
- Toi qui as déjà quitté Balamb, comment c’est Deling City ?
- Très différent. Les boulevards sont immenses, il y a des voitures partout qui klaxonnent et roulent très vite. La nuit, on entend la musique jouer presque jusqu’au lever du jour.
- C’est étrange, je n’ai aucun souvenir de cette ville. Pourtant, j’y ai souvent passé des vacances chez mon grand-père. Je ne me rappelle pas de cette agitation, mais juste de la grande bibliothèque du salon, de tous ses vieux ouvrages poussiéreux, et de lui assis derrière son grand bureau de bois. Lui aussi est parti trop tôt… J’ai parfois l’impression d’avoir tout perdu, de n’avoir plus aucune raison de lutter.
- La vie ne fait pas de cadeaux à tout le monde, je le sais aussi bien que toi ma belle. Mais tu dois continuer, tu dois survivre. Fais-le pour tes parents qui veillent sur toi, là-haut.
- Je mise tellement sur ce voyage. Au fond de moi, j’ai presque l’espoir de retrouver mon père, c’est bête n’est-ce pas ?
- Pas du tout. C’est parfaitement normal. Essaie simplement de garder les pieds sur terre. Les chances, même si elles existent, restent infimes. Dors maintenant, tu as besoin de te reposer.»
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PARTIE 1 / Chapitre VII

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:45

Syd se tenait devant les imposants escalators de Deling city. Elle s’engagea sur la marche et découvrit la splendeur du panorama. C’était différent de ce qu’elle avait l’habitude de voir mais tout aussi somptueux.
« -Exactement comme dans ta description Leo. », dit-elle d’un ton enthousiaste.
« -Et maintenant ? Qu’est ce qu’on fait ? Tu as un plan ?
- Pas le moins du monde… J’avoue que je ne m’attendais pas à me retrouver face à autant de visages. » Soudain, à quelques rues de là, elle distingua dans la foule, un visage et une démarche qui lui été familière.
« - Leo ! Regarde ! C’est Stella ! » L’homme observa la silhouette qui disparaissait peu à peu dans la masse et acquiesça.
« - Oui, tu as raison. C’est bien elle ! Je n’y crois pas… On croirait… » En effet, les boucles blondes avait disparu pour laissait place à des cheveux courts, plaqués et coiffés en brosse. Elle avait troqué sa robe de soirée lilas et ses talons aiguilles pour un accoutrement des plus insolites. Sa veste cintrée à épaulette rappelant celle des généraux de l’armée et son pantalon noir moulant lui donnaient un air relativement masculin. Elle portait un bandeau sur l’œil gauche.
« -C’est ahurissant ! Je ne le crois pas ! Qui aurait cru qu’une si jolie fille cachait un secret pareil. C’est un pirate ou quoi ? », s’exclama Leo.
« -N’exagère pas ! Tu as bien la preuve que ce n’est pas un homme, n’est-ce pas. Il doit y avoir une explication à ce déguisement. Tu vas encore penser que j’ai l’esprit tordu mais… Que dirais-tu de la suivre ? On découvrira bien ce qu’elle manigance.
- Marché conclut. De toute façon, pour l’instant la piste au sujet de ton père semble s’arrêter sans avoir même commencer. C’est dommage…
- Il fallait s’y attendre. Quelle conne j’ai été de croire qu’il suffirait de traverser la mer pour retrouver un homme parmi des milliers d’habitants…
- Tu auras au moins essayer. Et puis, vois le côté positif des choses, nous n’avons rien perdu au final.
- Tu n’as rien perdu tu veux dire ! Mes 2000 gils ne réapparaîtront pas dans ma poche par magie ! », rétorqua Sydélia du tac au tac, masquant sa déception par un sourire. « Dépêchons nous de la suivre ! Elle va finir par nous semer ! » Débuta alors une course effrénée. La fine silhouette de la jolie blonde avançait dans la nuit à vive allure et il était difficile pour Syd et Leo de la pister. Elle finit par entrer par une porte située dans une ruelle sombre, à l’abri des regards. Après avoir attendus quelques instants les deux acolytes pénétrèrent à leur tour dans la salle. Quelle ne fut pas leur surprise en découvrant le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux.
« - Wouah ! Je rêve ! Un casino. Prête pour une partie de roulette Leonheart ?
- Je n’y ai jamais joué.
- Eh bien, prends-en de la graine. Tu as devant toi l’as des jeux de cartes. Je ne connais personne capable de me battre.
- Je relève le défi », s’exclama une voix derrière lui. A leur grand étonnement, le challenger n’était autre que la personne qu’ils avaient prise en filature. Par ailleurs sa voix concordait avec son costume. Il s’agissait bien d’un homme.
« - Je n’y comprend plus rien ! », s'étonna Leo
« - Alors ? Paré pour le duel ?
- Je ne joue jamais sans enjeu. Combien mets-tu sur la table ? » L’inconnu sortit de sa poche une liasse de billets.
« - 15000 gils. Ca te va l’étranger ?
- Vendu ! » Paniquée, Sydélia s’agrippa au bras de son ami et lui glissa à l’oreille :
« -Leo ! Tu es fou ! Nous n’avons pas 15000 gils !
- Fais moi confiance ! Je ne perds jamais ! » Leo misa sur le numéro 6 rouge et son rival choisit le 22 noir.
« - 22 noir! », s’exclama le croupier.
« - Leo ! Je vais te tuer ! Qu’est-ce qu’on va faire maintenant. Nous sommes à Deling City depuis moins d’une heure et nous nous retrouvons déjà endettés jusqu’au cou ! ». Les cuivres entamaient un charleston et sur la scène apparut une somptueuse femme, à la bouche parfaitement maquillée d’un rouge sang, et aux yeux charbonneux. Ses formes étaient mises en valeur par un haut de soie noire, aux épaulettes démesurées, rentré dans une jupe émeraude taille haute. Un faux cul en tulle noir, se prolongeant en longue traîne y était fixé, et donnait du volume au vêtement. On découvrait un peu plus bas des jambes interminables, semblant vouloir offrir un délicat goût d’interdit. Les lumières se tamisèrent et la déesse commença à chanter.
« - Cette fois, c’est Stella, sans aucun doute. », dit Sydélia, fascinait par son timbre mélodieux. « Elle est vraiment douée !
- Elle est merveilleuse !
- Hey ! L’étranger ! Ne bave pas sur ma sœur.
- Stella est ta sœur ! Ce qui explique la troublante ressemblance. Elle m’a quitté ce matin en m’assurant qu’elle rejoindrait sa demeure. Elle semblait même bouleversée de devoir rester seule !
- Ah ! Quelle facétie ! L’étranger, je crois que tu t’es fait berner. Les femmes… Toutes les mêmes. Par malheur, tu me dois de l’argent et tu te permets en plus de courtiser ma soeur ! Tu vas payer pour ton audace! » Venturi lança à main tendue un jeu de cartes, qui suivirent une trajectoire curieusement rectiligne avant de revenir comme un boomerang sur Leo, le terrassant violemment au sol.
« - Les cartes sont mes sujets, je suis leur roi. Elles m’obéissent !
- Hermés ! Arrête ! », Dit Stella en accourant auprès de son jumeau. « Il y a des soldats dans la salle ! Tu vas te faire remarquer ! » A peine avait t’elle fini sa phrase que deux recrues de l’armée galbaldienne se ruèrent sur lui pour le menotter.
« - Hermès Venturi, vous êtes en état d’arrestation pour exercice illégal de la magie. Veuillez nous suivre sans discuter et vous n’aggraverez pas votre cas. », affirma l’un d’eux avant que tous trois quittent le casino.
« -Il faut que vous m’aidiez à sortir mon frère de là, je vous en prie !
-Et pourquoi ferait t’on ça ? Il a essayé de me tuer !
- Je connais Hermès, il a le sang chaud mais il n’aurait pas été jusque là. Et puis, vous me devez bien ça ! C’est un peu à cause de vous qu’il est dans ce pétrin ! Si vous aviez accepté ma présence, les choses n’auraient pas mal tournées…» Elle recommençait à faire la moue.
« - Mes dettes seront t’elles effacés?
- Les rues de Deling City sont mal famées à cette heure de la nuit. Escortez-moi et les compteurs seront remis à zéro.
- Alors en route !
- Suivez-moi ! Je sais où se trouve le quartier général de l’armée. »
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PARTIE 1 / Chapitre VIII

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:47

Dans le hall, Leo et Sydélia scrutaient les alentours. Face à eux se dressait une colossale statue d’un homme en uniforme. Probablement un militaire. La réceptionniste se tenait fièrement derrière un large plan de marbre.
« - Attendez-moi ici. Ce ne sera pas long. Hermès a toujours été son préféré. » Elle gravit les escaliers en colimaçon, laissant ses nouveaux gardes du corps seuls nez à nez avec l’inamicale secrétaire.
« - Peut-être puis-je vous être utile ? », déclara t’elle d’un ton irrité.
« - Notre amie est la fille du maréchal Venturi. Elle avait quelques affaires à régler avec lui.
- Après avoir déshérité les jumeaux, je doute que le maréchal ait quoi que ce soit à leur communiquer.
- Déshérités ? Pour quelle raison, sans vouloir être indiscret », questionna Leo.
« - Sachez, monsieur, qu’à mon sens rien n’est indiscret. Je raffole des potins. Pour l’anecdote, les jumeaux ont des mœurs particulières. Leurs extravagances et leur goût du jeu déplaisaient fortement à leur père.
- L’affaire est réglée. », Annonça sèchement Stella, qui avait surpris leur conversation. « Hermès nous attends à la prison du désert. Mon père a prévenu les gardes, ils le laisseront sortir. Nous n’avons plus rien à faire ici. » En quittant le vestibule, Leo ne pu s’empêcher de demander des explications.
« -Déshérités hein ?
- Nous avons par le passé mis en oeuvre quelques stratagèmes quelque peu désobligeants qui ont fort déplu à père.
- Inutile de s’adresser à nous avec cet air supérieur, princesse Venturi, nous ne faisons pas parti de la haute société. », déclara cyniquement Sydélia.
« - En effet, tout le monde n’a pas la chance d’être bien né. Tu en sais quelque chose, n’est-ce pas, toi, Sydélia Leonheart, fille d’une dégénérée.
- Je t’interdis de parler se ma mère ainsi, tu entends ! Et d'autre part, comment sais-tu cela ? Ta vie de petite fille riche est si dérisoire que tu ressens le besoin de vivre celle des autres par procuration ?
- Tu lui ressembles tellement. On lit la démence dans tes yeux, comme on la lisait dans les siens.
- Elle n’était pas folle ! » Syd fondit en larmes.
« - Les filles ! Les filles ! Du calme ! Pas de violence. J’ai eu assez d’émotions pour ce soir. Je ne veux pas avoir à délivrer l’une d’entre vous et encore moins soigner vos plaies.
- Retournons au casino. C’est un ancien hôtel. Il y a des chambres à l’étage. » Déclara Stella, tentant d’apaiser l’atmosphère, devenue pesante. « Excuse moi, je sais que l’amour pousse parfois les gens à faire des choses impardonnables. Ta mère n’était pas folle.
- Je n’aurais pas du t'injurier, je suis désolée. Mais à l’avenir, s’il te plait, attaque moi sur quelque sujet que ce soit, mais pas ma maman. Ce qu’elle a fait est impardonnable, c’est incontestable, mais elle avait bon fond, crois-moi. » Il faisait désormais nuit noire et même le boulevard de l’arche, généralement éclairé par des dizaines de luminaires été plongé dans l’obscurité. Le casino était désert.
« - Voici ma chambre. Les autres sont occupées par des clients. Nous allons devoir nous serrer un peu. » En entrant, Leo et Syd furent submergés par le parfum des orchidées, disposées au quatre coins de la pièce. Il y en avait de toute formes, de toutes tailles et leurs couleurs déclinaient toutes les nuances de l’arc en ciel. Au mur étaient accrochées de nombreuses photos. L’une d’entre elle attira particulièrement l’attention de Sydélia, et en y regardant de plus prés, elle reconnu le maréchal Venturi, aux côtés d’un soldat estharienne. Le cliché semblait d'ailleurs avoir été pris dans le désert estharien. L’hypothèse fut confirmée lorsqu’elle reconnu la mausolée au second plan.
« - C’est étrange, j’ai l’impression d’avoir assisté à cette scène. » dit-elle en se retournant vers Stella. « C’était à quelle occasion ?
- Honnêtement, je pense que c’est un sujet sensible. Il vaudrait mieux que je m’abstienne de répondre. » Par cette simple déclaration, Sydélia comprit.
« - Le jour de l’exécution de ma mère, c’est bien ça ? » Gênée, Stella resta muette.
« - Bref… Alors, dis-nous tout ? Qu’est-ce qui t’a valu la disgrâce de ton père ?
- Il y a deux ans, je suis tombé amoureuse d’un homme malintentionné qui m’incita a escroquer le riche meilleur ami de mon père. Je devais l’épouser, afin d’avoir accès à son coffre-fort, ce que je fis. Il me promettait qu’une fois l’argent en notre possession, nous nous enfuirions sur un vaisseau, parcourant le monde entier en quête de rocambolesques entreprises. Mais j’ai fait l’erreur de confier ce secret à Hermès. Dévoré par son addiction au jeu, il ne pu s’empêcher de dérober la fortune à son tour et de la miser au Black Jack. Malheureusement, pour la première fois, ses cartes lui ont fait défaut et il a tout perdu. En apprenant la nouvelle, mon amant m’a quitté. Quant à notre père, il n’a jamais compris comment ses propres enfants avaient osé ruiner son ami et à décider de nous priver de sa fortune jusqu’à sa mort. Mais trêve de bavardage, il faut dormir maintenant. Une longue journée nous attend demain.
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PARTIE 1 / Chapitre IX

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:52

La cellule était plongée dans le noir total et il y régnait un calme angoissant. L’air était lourd et rare. Pas la moindre petite brise ne parvenait à s’engouffrer au travers des murs et des énormes portes d’acier. Se levant, d’un pas décidé, déterminé à sortir de cette pièce sur le champ, Hermès Venturi chargea violemment l’accès de sa geôle.
« -Savez-vous qui est mon père ? Vous allez avoir de graves ennuis si vous persistez à me retenir dans ce cachot. Hey oh ? Quelqu’un m’entend ? Répondez ! C’est un ordre. », S’exclamait-il en tambourinant de plus en plus fort.
Hélas toutes ses tentatives restèrent vaines et Hermès jugea finalement bon de se rassoir et de patienter. Que faire de plus si ce n’est attendre ? Ici il n’était rien d’autre qu’un vulgaire détenu. La tête entre ses mains, le jeune homme se recroquevilla en position fœtale tentant de lutter contre la sèche froideur de la pièce. Il passa de nombreuses minutes, peut-être même de nombreuses heures, avant qu’Hermès ne parvienne à distinguer des bruits de pas, qui manifestement, se rapprochaient peu à peu de sa cellule. Soudain, la porte automatique s’ouvrit, laissant apparaître quatre militaires galbadiens armés jusqu’aux dents.
« -Pas de gestes brusques et tout se passera bien.
-Voyons regardez-moi ! Ai-je réellement le physique d’une brute ? Croyez vous réellement que je serais assez fou pour tenter quelque tentative d’évasion, face à quatre colosses ?
-Tu n’auras pas à t’évader dans tout les cas puisque tu viens d’être libéré sous caution. Suis-nous »
A ce mot, le soldat lui passa des menottes aux poignets et le saisit par le bras avant de le tirer hors de la pièce. Hermès fut alors impressionné par le panorama qui se tenait devant lui : un gigantesque hall circulaire, des dizaines de portes numérotées et au centre, un énorme gouffre qui semblait sans fond. Il leva la tête et vit le spectacle se prolongé sur des centaines de mètres.
« -Cette prison est immense.
- Il faut bien de la place pour toute la vermine dans ton genre. Les opposants, les adeptes de la magie. Les seeds un jour peut-être… Tu dois patienter encore un peu. Nous allons veillez sur toi en attendant ta sortie.
- Que diriez vous d’une partie de poker, pour tuer le temps ?
- Pourquoi pas. Un petit peu de divertissement ne nous fera pas de mal.
- Alors allons y ! »
Hermès sortit un jeu de cartes de sa manche.
« - Où as-tu trouvé cela ? On ne t’a pas retiré tes effets personnels lors de ton arrestation ? », S’exclama l’un des gardes, stupéfait.
« -J’aime vivre dangereusement. Je n’ai pas d’argent à parier et jouer sans enjeu n’est pas jouer, n’est-ce pas. Alors en échange de ma victoire je vous demanderai un petit renseignement. En revanche si je perds, je certifie que à peine avoir posé un pied à l’air libre, je vous couvrirez d’or. »
La partie débuta en silence…
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PARTIE 1 / Chapitre X

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:54

A la sotie de la ville, un véhicule militaire attendait Léo, Syd et Stella.
« - La prison du désert ? C’est pour vous ? », demanda froidement le chauffeur.
« - Absolument ! Je monte à l’avant », déclara Stella en ouvrant la portière. Une fois les trois compagnons à l’intérieur, la voiture démarra en trombe en direction du sud.
« - Le voyage sera long. J’espère que vous avez prévu des provisions », dit le conducteur. Le soleil venait de se lever, mais le temps était déjà lourd, rien de comparable à la brise matinale de Balamb.
« - Le temps toujours aussi sec ici ? », questionna Leo
« - Parfois c’est pire. Mais, vous n’avez encore rien vu. La chaleur dans le désert est étouffante, beaucoup ne la supporte pas. On compte les décès par dizaine sur cette partie du globe. Des voyageurs, des prisonniers et même des surveillants.
- Mon père m’a parlé de cet endroit. Il n’a pas gardé un très bon souvenir de son incarcération. », poursuivit Sydélia.
« - Excusez-moi, je fais sûrement erreur mais, vous ressembler beaucoup à Squall Leonheart. », hasarda le chauffeur, qui s’était adouci.
« - Vous ne faites pas erreur. C’est bien mon père.
- Mademoiselle, permettez-moi de vous dire que j’admirais beaucoup cet homme. A mon sens, il n’a pas seulement sauvé le monde, il l’a aussi changé. C’est lui qui m’a donné envie de m’engager dans l’armée. Nombreux sont ceux qui devraient suivre son exemple. C’était un modèle de force et de bravoure.
- Je vous remercie monsieur. S’il était encore en vie, il serait ravi d’entendre de telles éloges. » Les heures passèrent et comme prévu, l’air se faisait de plus en plus rare, et après avoir parcouru de nombreux kilomètres, ils arrivèrent enfin à destination. A peine avaient-ils mit un pied hors du véhicule que deux Moombas, de petites créatures semblables à des lions sur deux pattes, encerclèrent Leo.
« - Laguna ! Laguna ! », S’exclamaient-ils en sautillant joyeusement.
« - Mais qu’est-ce qu’ils ont ? Ouste ! Allez !
- C’est ici.
- Vous êtes surs ? Je ne vois aucune prison. Mon père a pourtant prévenu le directeur de notre arrivée. Êtes-vous certain qu’il n’y a pas un malentendu.
- Le bâtiment est enfoui sous terre et pour qu’il émerge du sable, les gardes doivent actionner l’un après l’autre deux mécanismes situés à 15 étages d’intervalle, et pour des raisons de sécurité, il n’y a pas d’ascenseur. Soyez patiente mademoiselle Venturi.
- Laguna ! Laguna !
- Allez ! Déguerpissez ! Sales bêtes ! » Hurlait toujours l’autre en se débattant. A cet instant jaillit du sol une gigantesque pyramide, dans un brouhaha fracassant.
« - Zone sécurisé. Prisonnier numéro 6374, Hermès Venturi. Libération sous caution. Faites sortir le détenu. », cria un garde du haut du mirador nord. Le portail s’ouvrit et Hermès surgit, avançant difficilement parmi les rafales de sable. En apercevant son frère, Stella accourut vers lui et se jeta dans ses bras.
« - Doucement ! Les démonstrations d’amour, ça n’est pas vraiment mon for. », dit-il en restant stoïque, droit comme un i fasse à l’assaut de la crinière blonde.
« - Alors, qui dois-je remercier pour m’avoir libéré ?
- Syd et Leo m’ont escorté jusqu'à l’ambassade hier soir, et père a fait jouer ses relations. Il ne supportait pas que son fiston chéri croupisse en cellule.
- Rien d’étonnant en soi. Bien, il semblerait donc que je te doive une fière chandelle, l’étranger. Combien en demande-tu ?
- Je ne fais pas payer mes services. Efface simplement mes dettes et nous serons quittes. Euh… Ils ne se taisent jamais ?
- Laguna ! Laguna !
- J’ai en revanche un service à te demander. » s’exclama Sydélia. « Toi qui connaît du monde en ville, peut être pourras-tu nous être utile. Nous sommes à la recherche d’un homme. Nous ne connaissons pas son prénom, ni son visage. Il portait un masque. Il est grand, brun…
- … avec des yeux vairons ?
- Oui !
- Il vient souvent au casino. Il ne joue pas, mais s’assoit simplement au bar, commande un café, le bois et s’en va. J’ai eu l’occasion de discuter avec lui plusieurs fois. Il vient de Dollet je crois.
- Tu n’as pas d’autres informations qui pourraient faire avancer mes recherches ? » Le gémeau Venturi remarqua alors le pendentif que Sydélia portait autour de son cou.
« - Je l’ai déjà vu porter cette chaîne, j’en suis persuadé. Je lui ai même demandé où je pourrais m’en procurer une, et il m’a répondu que ce bijou était une pièce unique, qu’il y tenait beaucoup.
- C’est lui sans aucun doute. Il faut que j’aille à Dollet.
- Je suis navré de t’annoncer que tu vas être contrainte de repousser ton voyage.
- Pourquoi ?
- Le Seed. Ca te dit quelque chose ? Notre première mission. Tu sais ?
- Bien sur… Oui… », répondit Syd, visiblement déçue. « J’ai encore du mal à réaliser. Bien alors… Nous n’avons plus qu’à rentrer à Balamb. Stella. Hermès. Bonne continuation et peut être à un de ces jours. » Les deux mercenaires commencèrent à s’éloigner, les Moombas ne lâchant toujours pas Leo d’une semelle.
« - Attendez ! » Stella galopait derrière eux. « Laissez-nous nous joindre à vous. Nous ne sommes pas des militaires mais, peut être nous vous serions utiles. Et je dois avouer que ces deux derniers jours ont été plus excitants que ma vie toute entière.
- Je ne sais pas… » Interrompit Leo. « Le SEED est très prestigieux. Ce n’est pas un safari ou je ne sais quoi.
- Laguna ! Laguna !
- Mais qu’est-ce qu’ils me veulent à la fin ? Nos missions sont confidentielles, et de toute façon. Et je doute que ton frère apprécie cette idée.
- Eh bien, en réalité, je serais aussi ravi de vous accompagner. J’ai un rêve qui me trotte dans la tête depuis longtemps, et c’est l’occasion ou jamais de le réaliser. », déclara alors Hermès.
« - Qu’en penses-tu Leo ? Nous pouvons toujours les ramener à la BGU et demander l’autorisation à Kramer.
- Soit. Dépêchons-nous de quitter le désert avant que la nuit ne soit tombée. Et n’oubliez pas que notre accord n’est pas encore définitif.»
Dernière modification par Sydeliah le 24 août 2010 12:32, modifié 2 fois.
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INTERLUDE

Messagepar Sydeliah » 04 août 2010 23:56

Voila voila ! Fin de la Partie 1 !

A partir de maintenant, je posterai les chapitres un par un, histoire d'avoir le temps d'avancer au fur et a mesure, et de ne pas me faire rattraper par l'histoire xD

J'espère que cela vous a plu !
Dernière modification par Sydeliah le 24 août 2010 12:27, modifié 1 fois.
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Messagepar Louha » 05 août 2010 1:21

*se fait toute petite pour ne pas gêner*

Là, vraiment, je dis chapeau! Je n'ai pas détourné le regard un instant de la suite comment elle était passionnante!
Tu as l'âme d'un écrivain et je suis sûre que tu pourrais en devenir un. Très grand même.

Bon, je ne vais pas déranger plus longtemps la petite histoire et les autres commentaires. Et continue, c'est vraiment super! :D
« Ce n'est pas en restant spectateur que l'on peut être un artisan de l'avenir, ni le défenseur de quoi que ce soit. »
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Messagepar Toulala » 05 août 2010 11:05

Bien, j'attends la suite. Par contre à certains endroits j'ai l'impression qu'il y a comme une précipitation... Stella et Sydélia font étonnamment vite la paix Oo.
Par ailleurs, j'ignore si tu prends ton temps pour te relire mais je trouve qu'il reste beaucoup de fautes...
« Ce sont nos erreurs qui nous enseignent la vie. »
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Messagepar ange du silence » 05 août 2010 12:28

ouaaaaa :shock: !!
c'est génial franchement continue comme sa c'st du bon très bon boulot :D
j'attend la suite impatiement.je suis sérieux t'as un talent incroyable :D celui qui dira le contraire et fou!(jme permet de dire sa car je pense que personne ne dira le contraire :wink: )
quand a l'orthographe je suis nul alors... :roll:
bon bah continue comme sa ne change rien(sauf si c'est en mieux quoi que difficile de faire mieux!)et vivement la suite
:D
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Messagepar Sydeliah » 05 août 2010 13:29

Salut à tous !

Pour les fautes d'orthographe, le soucis c'est qu'entre tous les bouquins que j'écris, que je relis sans cesse, à force je ne les voit même plus. C'est le problème d'écrire à l'ordinateur :s
Donc si vous en voyez qui vous choquent, n'hésitez pas à me le faire remarquer. J'essaierai de me relire et de me corriger davantage à l'avenir.

Pour ce qui est de Syd et Stella, c'est pas vraiment qu'elle font la paix mais plutôt qu'elle essaient d'installer une ignorance mutuelle. Et même si elles ne sont pas les meilleures amies du monde, au fond ce n'est pas non plus de la haine... Une simple rivalité entre fille qui convoite le même garçon.
C'est vrai que je précipite un peu sur ce thème-là parce qu'au fond ça n'a pas grande importance. Je ne voulais pas que leur chamailleries monopolisent l'attention du lecteur.

Je posterai un chapitre supplémentaire ce soir. =)

En tout cas merci pour vos réactions, une fois de plus. Ça fait vraiment plaisir d'être lue, de recevoir des commentaires, des conseils, des suggestions.
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PARTIE 2

Messagepar Sydeliah » 06 août 2010 0:04

PARTIE 2

Résumé des parties précédentes :
Aprés avoir identifier la chaine comme étant celle de son père, Syd décide de partir à la recherche du mystérieux inconnu, en compagnie de Leo. A Deling City, les deux amis retrouvent Stella et font la connaissance de son frère Hermès, un joueur de Casino invéterré qui utilise des cartes magiques en guise d'arme.
Malheureusement, les soldats Galbadiens, chargés de faire respectés les régles d'interdiction de la magie, assiste à un duel entre les deux jeunes hommes et arretent Hermès. Celui-ci ne tarde pas à intégrer la Prison du Desert.
Syd, Leo et Stella parviennent malgré tout à le liberer, grace au relation du Maréchal Venturi.
Il est maintenant temps pour Sydelia et Leo de laisser de côté leurs recherches et de rejoindre la BGU pour accomplier leur première mission de Seed. Les jumeaux Venturi insistent pour les suivre...
Dernière modification par Sydeliah le 24 août 2010 12:33, modifié 4 fois.
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PARTIE 2 / Chapitre I

Messagepar Sydeliah » 06 août 2010 0:09

Le bureau du proviseur Kramer était froid et sobrement décoré. Toute sa simplicité et son élégance transparaissaient à travers chaque meuble, chaque bibelot, parfaitement conforme à son image et à son tempérament. Il était pourtant rare de le trouver ici. Etant constamment préoccupé par les affaires de l’université, il n’avait que très peu de temps libre, et consacré celui-ci à Edea, sa femme qui vivait à des kilomètres de là. Pourtant, lorsque Syd et Leo pénétrèrent dans la pièce, il se trouvèrent nez a nez avec le proviseur, assis derrière son gigantesque bureau en chêne.
« - Mes chers enfants, vous voila grands désormais. Je me rappelle encore ce fameux jour ou vous êtes arrivé à la BGU. C’était il y a seulement 2 ans pour toi Sydélia, et bien plus longtemps pour ce qui est de Leo. Mais vous n’êtes évidemment pas ici pour vous remémorer de vieux souvenirs. Parlons donc de votre première mission en tant que SEED, celle qui confirmera ou non votre aptitude à devenir un soldat d’élite. Les conditions sont claires et précises. En cas de réussite, votre grade augmentera et vous pourrez, par la suite, vous voir être confiés d’autres contrats. Par ailleurs, si vous échouez, votre insigne et votre uniforme vous serons retirés immédiatement, et la possibilité d’une carrière dans le Seed sera évidemment à bannir à tout jamais.» Syd et Leo restaient paralysés devant cet homme d’un tel charisme, qui imposait autant de respect. Ils écoutaient avec attention, craintifs de laisser échapper le détail qui les ferait faillir. «Bien évidemment, ma confiance en vous est grande, et je sais au fond de moi qu’une défaite est inenvisageable de la part de mes deux meilleurs éléments. Définissons vos objectifs si vous le voulez bien. » Il appuya sur le bouton d’une console placée sous son bureau et un écran plat descendit alors du plafond. Un planisphère apparut. « Comme vous pouvez le constater, votre destination sera la Galbadia Garden Université. Une étudiante vous y attend pour un programme d’échange. Votre mission est de la localiser et de l’escorter jusqu’à la BGU. Inutile de préciser qu’elle devra être saine et sauve à son arrivée. L’usage de la magie, à des fins offensives, défensives ou curatives, est, bien entendu, strictement défendu sur l’ensemble du continent. Le départ est programmé pour demain, sept heures. » Et c’était tout ? Les deux amis se regardèrent interloqués.
« - Un problème ?
- Eh bien… Nous nous attendions à quelque chose de plus…
- De plus ?
- De plus délicat. », hasarda Leo.
« - Ne sous-estimez pas les intérêts de cette mission Zalmander. Il est primordial pour notre université de conserver de bons rapports avec ses confrères. Et cette étudiante a quelque chose de comme qui dirait spécial. Je ne vous en dirais pas plus mes enfants. A vous désormais de prouver votre vraie valeur sur le terrain.
- J’aurais toutefois une faveur à vous demander, monsieur le proviseur.
- Je suis tout ouie soldat Leonheart. » Cette appellation la ravissait et la terrifié tout à la fois.
« - Nous avons rencontré deux jeunes gens lors d’une escapade à Deling City. Ils souhaiteraient nous accompagner.
- Vous connaissez le règlement : nos activités doivent resté confidentielles. Faites-les entrer. Je leur expliquerais les raisons de mon refus. » Leo entrouvrit la porte et fit signe aux Venturi de s’approcher. Stella fut la première à pousser la porte.
« - Oncle Cid ! » Elle se jeta dans ses bras.
« - Regardez moi ça ! Tu es encore plus belle que la dernière fois que nous nous sommes vu. Oh ! Et Hermès. Le portrait craché de ton père. Votre ressemblance s’accentue de jour en jour. Mais que diable faites-vous ici mes petits ? » Hermés donna à son tour l’accolade au proviseur. Leo et Sydélia restèrent bouche bée devant la scène.
« - Il semblerait que nous avions omis de préciser certains détails. », déclara Hermés en se retournant vers eux.
- Il semblerait en effet, oui. » répondit Leo, froissé d’avoir été ainsi dupé.
« - Le maréchal Venturi est un de mes plus vieux amis. Certes, la BGU a eu par le passé quelques différends avec l’armée Galbaldienne, mais le travail, c’est le travail, n’est-ce pas ? Ces conflits ne m’ont jamais empêché de garder une excellente relation avec le père d’Hermès et Stella. » Ainsi, tout s’éclaircissait. Les jumeaux Venturi savaient pertinemment que Cid Kramer donnerait suite à leur requête.
« - Nous regrettons sincèrement de ne pas t’avoir rendu visite plus tôt, mais tu sais avec le Casino…
- Je comprends, je comprends… J’ai moi-même été très occupé ces derniers temps. Alors ? J’ai cru comprendre que vous souhaitiez accompagner mes deux jeunes mercenaires ?
- C’est exact. Hermés et moi avons besoin de changer d’air, de… découvrir de nouveaux horizons.
- Je vois. Comme je l’ai expliqué à l’instant, les Seeds doivent agir dans la plus grande discrétion, l’augmentation de l’effectif pourrait devenir un facteur d’échec. De plus, ces missions sont réservées à nos étudiants. » Stella arborait une mine déconfite, et rien qu’en la regardant, on aurait voulu lui aurait décrocher la lune.
« - Néanmoins… » Un large sourire apparut sur son visage, au teint lumineux.
« - J’ai pu à maintes reprises constater que les Venturi étaient des personnes intègres et droites. C’est pourquoi, après réflexion, j’ai finalement décidé d’accepter votre demande.
- Mais… !
- Mais quoi, Leo ?
- Ce ne sont pas des Seeds !
- Et vous ne le resterait pas longtemps non plus si vous continuer à contredire les ordres de vos supérieurs. Je déclare officiellement que dés aujourd’hui, et ce jusqu’à nouvel ordre, Stella et Hermés Venturi seront placés sous la protection du Seed. Je veillerais personnellement à ce qu’une chambre du dortoir soit mise à votre disposition.
- Merci oncle Cid ! Tu ne regretteras pas de nous avoir fait confiance. », minauda encore Stella, en battant presque des cils. Hermés quant à lui, restait stoïque, appuyé contre un mur au fond de la pièce.
« - Ainsi s’achèvent notre entretien. Soldat Leonheart. Soldat Zalmander. Monsieur et Mademoiselle Venturi. Bonne chance pour votre mission. Vous pouvez disposer. »
Leo grognait quelques mots inaudibles, suivi de prés par Sydélia qui n’en revenait toujours pas. Comment Kramer pouvait-il leur coller ces deux-là dans les pattes, et pour leur toute première mission qui plus est ! Bien sur, la fonction principale du Seed était de protéger toute personne nécessitant de l’aide, mais les Venturi n’avait aucunement besoin d’être secouru. Elle ne comprenait pas d’où leur venait cet engouement pour les affaires de la BGU. Stella gambadait joyeusement dans les couloirs, suivant les soldats à la trace, tandis qu’Hermés, lui, marchait à allure lente, ce qui exaspérait Leo au plus haut point.
« - Je suis tellement heureuse de pouvoir vous suivre. Votre vie semble si palpitante et…
- Stella, pour l’amour du ciel : tais-toi. Si tu continues à jacasser comme ça pendant toute la durée de la mission, je ne pense pas être capable de te supporter. ». A en croire l’expression du visage de la jeune fille, Leo avait tapé dans le mille.
« - Après ce qui s’est passé entre nous, je… Je pensais que tu m’aimais bien.
- Eh bien, tu t’es trompé on dirait. Nous partons demain à l’aube. Soyez à l’heure, ou bien on partira sans vous.» Chacun rejoint ainsi ses quartiers.
Dernière modification par Sydeliah le 30 août 2010 15:21, modifié 1 fois.
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PARTIE 2 / Chapitre II

Messagepar Sydeliah » 07 août 2010 2:29

Allongée sur son lit, Sydélia contemplait le plafond. Son esprit était embrumé par le souvenir de cet homme mystérieux. Elle se remémorait ses yeux, ses mots, ses gestes si tendres. Sa promesse aussi. Cette promesse qu’un jour leurs chemins se croiseraient une fois de plus. Malheureusement, au fil des jours qui s’écoulaient, Syd désespérait de revoir son bel inconnu. Puis elle se mit à réfléchir au lendemain, à cette mission qui aurait rendu ses parents si fiers. Ils lui manquaient terriblement. Au cœur de la foule, elle se sentait pourtant atrocement seule et démunie. Elle aurait tout donné pour avoir rien qu’une seconde, la chance de se blottir sans les bras protecteurs de son père, et d’entendre murmurer la douce voix de sa mère. Pourquoi tant d’injustice ? Pourquoi le seigneur ne l’avait-il pas prise aussi ? Tout aurait été si simple… Epuisée par des pensées si noires, Syd se leva d’un bond et sortit du dortoir. En dévalant le corridor principal, elle oubliait un temps le malheur qui l’accablait. Elle en avait assez d’être une victime, elle se devait d’être forte, d’enterrer cette passivité qui l’avait si longtemps détruite. Elle marcha en direction du musée des héros. Cette salle avait été construite en l’honneur de son père et tous les autres acteurs qui avaient joué un rôle clef lors de la bataille contre Ultimécia. Elle s’était toujours interdite d’y mettre un pied. Mais aujourd’hui tout semblait avoir changé. Les yeux fermés, les paumes tendues vers l’horizon, elle poussa la porte et pénétra dans la pièce. Elle avançait d’un pas hésitant. Soudain, ses doigts caressèrent une matière froide et solide. Une goutte de sang vint mourir sur le carrelage. Sydélia ouvrit alors ses yeux. La Gunblade. L’épée de Squall Leonheart, désormais devenue aussi légendaire que Joyeuse ou Excalibur, trônait fièrement sur le mur. La jeune fille ôta alors sa robe blanche, laissant apparaître les ailes tatouées dans son dos, symbole de Linoa, témoin de l’amour qu’elle lui portait. Elle se saisit de l’arme avant de lever son bras droit vers les cieux et, avec franchise et précision, de couper de moitié sa longue chevelure brune. Ainsi physiquement transformée, laissant vêtements et mèches de cheveux éparpillés sur le sol, elle quitta les lieux, et repartit dans sa chambre. Dans un premier temps, elle se sentit ridicule et avait envie de rire, se voyant ainsi dévaler les couloirs, en tenue d’Eve. Mais cette nouvelle insouciance et cette intense liberté, lui donnaient pourtant l’étrange sensation de naître une seconde fois, dans un monde plus juste, plus beau. De retour dans son intimité, elle ouvrit la penderie, jeta d'abord un oeil à son uniforme de Seed, se vêtît d'un mini-short noir, d'un bustier blanc, et chercha ensuite longuement avant de dénicher l’objet tant convoité : Le manteau de cuir de son père, au col orné de fourrure. Aussi loin qu’elle pouvait remonter, elle ne souvenait pas de l’avoir porté une seule fois. L’occasion était venue. Ainsi vêtue, elle se regarda dans le miroir. Désormais, elle savait qui elle était. Elle était Syd Leonheart.
Dernière modification par Sydeliah le 30 août 2010 15:22, modifié 1 fois.
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