[Spilen] Les larmes ne sont pas éternelles
Publié : 27 févr. 2007 4:31
Voilà, j'ai écrit une petite nouvelle ce soir qui aura peut-être une suite suivant mon envie et de, pourquoi pas, son succès.
Le but? Faire voyager tout simplement. Alors désolé d'avance pour les fautes, je n'ai pas de correcteur orthographique :s
"Je vous prie de bien vouloir prendre un ticket en direction de votre imagination. Il est important que vous compostiez votre titre de transport avant l'embarcation. Attachez vos ceintures, nous décollons."
Les larmes ne sont pas éternelles~
Adossé sur le rebord d'un tronc dont la mousse ruisselait de vie, Altaïr regardait les étoiles dont il apprenait le silence. Le ciel semblait percé de toute part, laissant une lumière venue du néant s'immiscer dans chacun de ses trous. Son esprit se laissait vagabonder par les formes qu'il esquissait en reliant ces points. Il en dessinait une fresque contant une histoire épique comme la plupart des contines dont il se laissait naïvement porter par les vagues chavirantes du rêve et qui laissaient à leur passage un doux sillage qui ne voulait s'effacer.
De ces yeux, les étoiles avaient plus de vie que quiconque ne leur en donnait. Elles dansaient ainsi toutes les nuits tombées. C'était son côté créatif à lui. Juste l'imagination brute qui ne pouvait se modéliser de par des mots ou des formes. Une vision bien personnelle qu'il revendait par empathie. Ce petit monde qu'il créait tel l'aurait fait un dieu, il le partageait en échange d'un sourire.
Là, posé sur son tronc à la mousse humide, il se ressourçait de ce qui était le plus naturel pour partir dans ce qui était le plus irrationnel. Comme une personne qui expliquerait un mot en donnant sa définition par son opposé.
Le jour se levait au loin comme une couche d'aquarelle qui s'étendait sur le papier trempé. Les couleurs vives gagnaient peu à peu le froid de la nuit, et bientôt, une légère brume naissait de la terre. Le chant des oiseaux se firent d'une clameur aux premiers rayons du soleil. La vie émergeait lentement, doucement, sortie d'un sommeil léger que rien ne hâtait.
Altaïr se leva et s'étira fortement, de telle façon qu'il paraissait tendre les mains pour saisir les étoiles qui disparaissaient à la clarté de la chaleur matinale, tendre caresse inégalée.
Il prit sur son dos un lourd sac de voyage et grimpa sur une colline qui dominait la cime des arbres. Il regarda l'horizon boisé puis emprunta une veine qui s'écoulait à l'opposé du paysage verdoyant.
Les pierres qui croulaient de sa descente simulaient le paisible bruit d'une cascade qui chantait un départ difficile.
Quelques écureuils se laissaient surprendre à la marche du jeune homme et s'empressaient de regagner un abri dans une montée tourbillonnante. Ce lieu était véritablement serein. Tant de beauté égoïstement gardée. Tous les sens s'en mêlaient. Le délicat parfum des fleurs printanières, la tendre caresse du soleil sur la peau, le doux hymne de quiétude chanté par les oiseaux, l'époustouflant spectacle des armées de couleurs qui s'entremêlent dans leur cohue harmonieuse, et la délicieuse saveur de liberté qui est une gourmandise dont on ne peut se défaire.
Pourquoi partir d'un endroit si paisible? Pour le partager lors de son voyage. Pour le communiquer et écouter celui des autres.
Le sentier se terminait sur une petite route de terre qui menait dans d'autres contrées. Altaïr se laissa porter par son instinct et emprunta une direction. Le malaise du départ s'était facilement laissé envahir par l'excitation de l'aventure. Vivre de sa profession n'avait pas de prix. Aussi originale et unique soit-elle.
Le chemin se poursuivait à un nouvel embranchement. À ce carrefour était agenouillée une petite fille, pleurant sur une motte de terre. Altaïr s'approcha lentement et s'agenouilla à la hauteur de l'enfant.
_ « Pourquoi pleures-tu petite ? »
_ « Parce-que Gary est mort.. Il m'a laissé toute seule »
Vu la taille de la sépulture, Altaïr en conclut qu'il s'agissait d'un petit animal de compagnie.
_ « Toute seule ?.. Personne ne devrait être seul. Et moi qui ose dire cela alors que je le semble bel et bien.. Veux-tu venir avec moi? »
La petite fille cessa ses sanglots et essuya ses larmes.
_ « Où allez-vous ? »
_ « J'arpente le chemin de la voie lactée »
_ « La voie lactée ? Quel joli nom.. Sans doute le nom le plus magique que je n'ai jamais entendu. Et qu'y faites-vous? »
_ « Je recherche des clients à faire voyager »
_ « Je ne comprends pas.. Qui êtes-vous? »
_ « Un marchand de rêves, tout simplement »
_ « Un marchand de rêves ? Je ne savais pas que ça existait. Et combien les vendez-vous ? »
_ « Juste le prix d'un sourire »
L'enfant lui fit alors un large sourire comme si elle ne l'eut contrôlé et Altaïr s'installa à ses côtés, prêt à commencer son oeuvre.
"Le personnel naviguant vous remercie d'avoir utilisé cette compagnie pour votre voyage. Nous vous souhaitons un bon séjour sur la terre."
Le but? Faire voyager tout simplement. Alors désolé d'avance pour les fautes, je n'ai pas de correcteur orthographique :s
"Je vous prie de bien vouloir prendre un ticket en direction de votre imagination. Il est important que vous compostiez votre titre de transport avant l'embarcation. Attachez vos ceintures, nous décollons."
Les larmes ne sont pas éternelles~
Adossé sur le rebord d'un tronc dont la mousse ruisselait de vie, Altaïr regardait les étoiles dont il apprenait le silence. Le ciel semblait percé de toute part, laissant une lumière venue du néant s'immiscer dans chacun de ses trous. Son esprit se laissait vagabonder par les formes qu'il esquissait en reliant ces points. Il en dessinait une fresque contant une histoire épique comme la plupart des contines dont il se laissait naïvement porter par les vagues chavirantes du rêve et qui laissaient à leur passage un doux sillage qui ne voulait s'effacer.
De ces yeux, les étoiles avaient plus de vie que quiconque ne leur en donnait. Elles dansaient ainsi toutes les nuits tombées. C'était son côté créatif à lui. Juste l'imagination brute qui ne pouvait se modéliser de par des mots ou des formes. Une vision bien personnelle qu'il revendait par empathie. Ce petit monde qu'il créait tel l'aurait fait un dieu, il le partageait en échange d'un sourire.
Là, posé sur son tronc à la mousse humide, il se ressourçait de ce qui était le plus naturel pour partir dans ce qui était le plus irrationnel. Comme une personne qui expliquerait un mot en donnant sa définition par son opposé.
Le jour se levait au loin comme une couche d'aquarelle qui s'étendait sur le papier trempé. Les couleurs vives gagnaient peu à peu le froid de la nuit, et bientôt, une légère brume naissait de la terre. Le chant des oiseaux se firent d'une clameur aux premiers rayons du soleil. La vie émergeait lentement, doucement, sortie d'un sommeil léger que rien ne hâtait.
Altaïr se leva et s'étira fortement, de telle façon qu'il paraissait tendre les mains pour saisir les étoiles qui disparaissaient à la clarté de la chaleur matinale, tendre caresse inégalée.
Il prit sur son dos un lourd sac de voyage et grimpa sur une colline qui dominait la cime des arbres. Il regarda l'horizon boisé puis emprunta une veine qui s'écoulait à l'opposé du paysage verdoyant.
Les pierres qui croulaient de sa descente simulaient le paisible bruit d'une cascade qui chantait un départ difficile.
Quelques écureuils se laissaient surprendre à la marche du jeune homme et s'empressaient de regagner un abri dans une montée tourbillonnante. Ce lieu était véritablement serein. Tant de beauté égoïstement gardée. Tous les sens s'en mêlaient. Le délicat parfum des fleurs printanières, la tendre caresse du soleil sur la peau, le doux hymne de quiétude chanté par les oiseaux, l'époustouflant spectacle des armées de couleurs qui s'entremêlent dans leur cohue harmonieuse, et la délicieuse saveur de liberté qui est une gourmandise dont on ne peut se défaire.
Pourquoi partir d'un endroit si paisible? Pour le partager lors de son voyage. Pour le communiquer et écouter celui des autres.
Le sentier se terminait sur une petite route de terre qui menait dans d'autres contrées. Altaïr se laissa porter par son instinct et emprunta une direction. Le malaise du départ s'était facilement laissé envahir par l'excitation de l'aventure. Vivre de sa profession n'avait pas de prix. Aussi originale et unique soit-elle.
Le chemin se poursuivait à un nouvel embranchement. À ce carrefour était agenouillée une petite fille, pleurant sur une motte de terre. Altaïr s'approcha lentement et s'agenouilla à la hauteur de l'enfant.
_ « Pourquoi pleures-tu petite ? »
_ « Parce-que Gary est mort.. Il m'a laissé toute seule »
Vu la taille de la sépulture, Altaïr en conclut qu'il s'agissait d'un petit animal de compagnie.
_ « Toute seule ?.. Personne ne devrait être seul. Et moi qui ose dire cela alors que je le semble bel et bien.. Veux-tu venir avec moi? »
La petite fille cessa ses sanglots et essuya ses larmes.
_ « Où allez-vous ? »
_ « J'arpente le chemin de la voie lactée »
_ « La voie lactée ? Quel joli nom.. Sans doute le nom le plus magique que je n'ai jamais entendu. Et qu'y faites-vous? »
_ « Je recherche des clients à faire voyager »
_ « Je ne comprends pas.. Qui êtes-vous? »
_ « Un marchand de rêves, tout simplement »
_ « Un marchand de rêves ? Je ne savais pas que ça existait. Et combien les vendez-vous ? »
_ « Juste le prix d'un sourire »
L'enfant lui fit alors un large sourire comme si elle ne l'eut contrôlé et Altaïr s'installa à ses côtés, prêt à commencer son oeuvre.
"Le personnel naviguant vous remercie d'avoir utilisé cette compagnie pour votre voyage. Nous vous souhaitons un bon séjour sur la terre."