[FF7]Reflets pourpres + autres

Les romanciers en herbe pourront nous faire partager leurs oeuvres littéraires !

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Helfyr
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[FF7]Reflets pourpres + autres

Messagepar Helfyr » 20 août 2006 18:22

Voila, pour ceux qui connaissait "Monde réel, monde de rêve" que j'ai éffacé volontairement, je publie sa version modifiée avec un nouveau titre! Alors voila... Bonne lecture...


Prologue : Une nuit sans lune.

Il faisait sombre et la nuit était tombée depuis un moment. Une nuit sans lune, une nuit très noire. Une bataille faisait rage depuis un moment et des coups de feu retentissaient de parts en parts puis, plus rien. Le silence absolu envahie l'endroit. Deux silhouette sortirent de l'obscurité et avancèrent difficilement. Un homme en portait un autre, tout deux plus blessés l'un que l'autre et une traîné de sang se formait derrière eux.

- Nous avons quand même réussis à sortir de ce trou...
- Elle est en sécurité... C'est tout ce qui compte...

Le plus blessé des deux s'évanouit, un sourire aux lèvres et des larmes coulant le long de ses joues. Le second le rajusta sur ses épaules et reprit sa marche. Il ne put continuer d'avantage et s'évanouit à son tours. Les deux hommes restèrent inconscient jusqu'au levé du jour.

Le soleil éclaira de ses rayons un immense cratère entouré de plusieurs véhicules. Les parois vertes émeraude de l'intérieur étaient recouverte de sang pourpre et des cadavre de soldats gisaient un peu partout sur le sol. Au plus loin possible de l'intérieur, une cavité remplie de lumière d'une belle couleur émeraude abritait un poing d'eau claire et transparante d'où venait toute cette illumination. Tout au fond de ce liquide fluorescent, une faux pourpre se tenait droite et immobile. Des petits reflets apparaissaient à un rythme régulier, comme celui d'un battement de coeur. Parfois, son rythme changeait, accélérait ou ralentissait.

Quelque temps plus tard, l'homme le plus blessé revint, serein, et s'asseyait au bord du poing d'eau. Il contemplait la faux pendant des heurs, sans dire mot, avant que son compagnon qui l'avait porté lors de ce soir sans lune ne vienne le chercher. Alors il se levait, regardait encore un instand la faux et partait silencieux. Il ne rompait le silence que pour dire discrètement quelques mots qui lui raisonnaient dans le coeur.

- Je t'aime.



Chapitre 1 : Premier pas et découverte.

Enfin! Le seul mot qui me venais à l'esprit était « enfin ». Après de nombreuses heures à jouer à ce fameux jeu vidéo, j'avais enfin fini et battu le dernier boss. La vidéo de fin passa avec une musique que je ne trouvais pas super par rapport aux autres de tout le jeu. J'éteignis ensuite la seule playstation de la maison, une machine toute grise avec trois boutons bien visible, en laissant tout les heros avec lesquels j'avais passé de bon moment. Comme toutes fangirls qui ce respecte, je ne me sentais plus pisser, possédais un grand nombre d'images de ce jeux, étais complètement folle des beaux personnages mâles et écrivais des fan-fics les utilisant en leur faisant faire n'importe quoi. J'écrivais n'importe quoi mais cela m'amusé. Quand l'envie et l'idée me prenais, je me mettais à écrire dans mon blog très peu visité.

Devant mon ordinateur, je ne savais que faire. Dans ma tête, les personnages prenaient vie mais ce n'était pas la réalité, malheureusement pensais-je. Je décidai alors de taper pour la « x » fois dans le moteur de recherche « google » le mot clé « FF7 », partie « image ». Au moment d'appuyer sur la touche « entrer », une lumière illumina l'écran de mon ordinateur. Éblouie, je mis mes mains devant mes yeux pour les protéger puis je me sentis happer par je ne sais quoi et on me tira dans la lumière, toujours aussi aveuglante. J'eus l'impression d'être écrasée par une pression énorme. Des couleurs mélangées et brouillés défilaient devant mes yeux crispés. Je m'évanouis au bout d'un moment, n'en pouvant plus.

Je me réveillai au milieu d'un lieu que je ne connaissais pas. Ou plutôt, au milieu d'un lieu qui me disait vaguement quelque chose. Je l'avais déjà vue quelque part mais sans me souvenir où. Soudain, je manquai de me fair écraser pas un énorme volatile jaune que j'en tombai à la renverse. Un énorme volatile jaune? Je vis alors toutes les images de FF7 défiler devant mes yeux pour finalement s'arrêter à ce fameux volatile jaune aux plumes en pagailles et aux pattes acérés de trois griffes, le chocobo. Il me regardait de ses grand yeux bleus quand j'entendis une voix me crier dessus:

- Tu vas rester en plein milieu de la route longtemps comme ça?

Je crue d'abord que c'était le chocobo qui venait de parler mais je remarquai des jambes de chaque cotés de la bête. Je levai alors les yeux sur son cavalier furieux. C'était un jeune homme habillé d'une combinaison moulante aux couleurs vives et d'un casque identique. Il avait aussi des lunettes de protection, genre aviateur.

- Pa... Pardon! Je... Je suis désolée!

Je bafouillais tellement j'étais sous le choc. Je me relevai vite fais pour m'écarter de la route et le chocobo partit en quatrième vitesse. Je regardai partout autour de moi. Tout! Les personnes, les moyens de transport, les decors, tout était comme dans le jeux à part que ce n'était pas en pixel mais bien comme dans la vrai vie. Je décidai alors de me promener dans cette ville qu'était Midgar.

Je passais devant des vitrines de tout genre, vêtements, chaussures, rien de très original par raport au vitrines de chez moi, ou presque. Je vis des armes entreposées dans des magasins à coté d'une supérette ou d'un cordonnier quand tout à coup, je remarquai quelque chose d'étrange. Ce n'était pas mon reflet que je voyais dans la vitrine. Je regardai attentivement et vis que ce n'était pas mon reflet. Je me mis à courir à la recherche d'une glace et trouvai finalement un magasin de miroirs en tout genre au coin d'une rue. J'entrai et me mis devant la plus grande glace sans me soucier du « Bonjour! » du vendeur. Devant moi se trouvait une jeune fille d'à peu près dix-huit ans, de longs cheveux noirs flottant derrière elle, de grands yeux argentés à fine pupille, des lèvres finement dessinés tout comme les traits du visage. Habillée d'un long manteau-cape noir à interieur rouge avec de longues manches, des gants de cuir noir et des bottines elles aussi noires, un corps d'un mètre soixante cinq tout au plus avec des courbes et des creux bien placé et avantageux, cette jeune fille me représentait. Je l'avais reconnue tout de suite. C'était un de mes personnages que j'avais inventés et maintenant, je l'incarnais.

Je sortis comme j'étais entrée et me remis à parcourir la ville. Je dis bonjour joyeusement à tout les passants que je croisais avec un grand sourire. Quelques uns répondaient par un bonjour polie ou d'autres me dévisageaient bizarrement. J'entrais et ressortais dedans des magasins d'armes, de matéria, de vêtements, de provisions et autres sortes de marchandises et d'objet après avoir tout bien fouillé de mes yeux ébahis. Cet environnement riche et aisé me laissait penser que j'étais sur les plaques et non dans les taudis. Le ciel était d'un bleu azure, quelques nuages blanc défilaient par ci par là et Je me demandai alors si c'était vraiment Midgar. Un nuage noir de pollution devait pourtant recouvrir la ville et la plonger continuellement dans une nuit sans fin. Je me rendis compte que les grands réacteurs à macko n'étaient plus en marche et que des échafaudages de réparation recouvraient de grands bâtiments. Je continuai alors ma petite balade, ne me souciant plus de ces quelque détails sans grandes importances. Je contournais le grand bâtiment de la Shin-ra Incorporation, lui aussi en réparation, sans pouvoir m'en approcher car il était entouré de barrières de sécurité et de plusieurs postes de gardes.

J'arrivai finalement à la sortie de la ville. Plus de maisons n'étaient apparentes au delà de Midgar. Des gardes discutaient tranquillement sur le coté sans faire attention à moi. Je pris alors le risque de parcourir ce paysage, oubliant les dangers qui me guettaient. Le sol était rêche et sec mais facile à parcourir. Quand je fus asses loin des portes de la ville, un monstre m'attaqua par surprise. C'était un loup violet foncé, me montrant ses crocs, avec une crinière et une sorte de tentacule derrière la tête. Sans armes ni quoi que ce soit, je n'avais aucune chance de gagner. Je pris donc peur et fuyai. Malheureusement, le monstre se rua sur moi férocement et me fit tomber par terre. Ma tête heurta en même temps un rochet qui traînait là et je m'évanouis pour la deuxième fois de la journée. J'eus seulement le temps de voir une ombre au dessus du monstre, arriver à grande vitesse.

Pour la deuxième fois encore, je me réveillai, avec un mal de tête affreux, dans un autre lieu mais cette fois, totalement inconnu. Une chaise avec un récipient remplie d'eau et d'un linge mouillé se tenaient près du lit sur lequel j'étais couchée. Une fenêtre me permit de voir que le soleil était entrain de se coucher sur de grandes plaines vertes. Je pouvais apercevoir aussi la mer à l'horizon. Je constatai ensuite que mon manteau était accroché au dos de la chaise. Je me retrouvais en juste-au-corps noir moulant et on avait retiré mes gants et mes bottines qui se trouvaient maintenant au pied du lit. Je me relevai sans faire attention et me cognai sur une petite étagère accrochée juste au dessus. Cela n'arrangea pas mon mal de tête et le fis de plus en plus violant. Je crus que ma tête allait exploser et je m'évanouis encore.

Je fis un rêve très étrange. Je voyais des chocobos de n'importes quelles couleurs crier et courir dans ma tête. Ils picoraient et batifolaient joyeusement. Des jaunes, des bleus passant par du violet pour arriver au orange. J'en vis même un couleur arc-en-ciel. Je délirais, courais à mon tours, me prenant pour un chocobo et je sentais peu à peu des plumes mes pousser sur tout le corps. Je finis en chocobo de couleur rose. Cette couleur que je détestais était devenu mon plumage.



Chapitre 2 : Premières rencontres.

Je me réveillai avec un mal de tête atroce. J'étais toujours allongée, dans la même pièce inconnue et sur le même lit. E me demandant ce que je faisais là, je me souvins du combas lamentable de deux minutes à peine entre le monstre et moi. Je ne savais pas comment j'étais arrivé là. Je portai ma main à mon frond pour m'apercevoir que j'avais des bandages l'entourant et aussi à l'arrière de ma tête. On toqua à la porte.

- Je peux entrer?
- Hein? Euh... Oui oui!

Un jeune homme blond, les cheveux en pic, entra avec un plateau de repas. Habillé d'une salopette bleu sur une chemise violette, de bottes et de gants, il avait l'air d'un fermier. Je le reconnus tout de suite et tombai du lit pointant mon doigt vers lui.

- C... C... C...
- Mademoiselle, tout va bien? Il s'approcha inquiet.
- Cloud!!! j'avais enfin réussis à dire son prénom.
- Comment connaissez vous mon nom?
- Euh... Je me rendis compte de ma bêtise. Je donnai alors la réponse la plus stupide qui me vint à l'esprit. Bin... Au pif...
- Ah bon? Vous devinez bien alors! Il me l''avait dis avec un grand sourire.

Il m'aida à me remettre sur le lit et me posa le plateau repas sur les genoux. Sur un « Bon appétit », il sortit de la chambre en emportant le récipient et le linge. Sur le plateau était disposé une assiette avec un steak de volaille, sûrement du chocobo et des frites, un verre d'eau et deux couverts. Je mangeai donc, pour ma première fois du chocobo. Comme j'aimais beaucoup la viande, je ne trouvai cela pas mauvais. Une fois fini, je posai le plateau sur la chaise. Cloud revins quelque temps après. Avec une boite de soin.

- C'était bon?
- Oui, merci.
- Je vais refaire tes bandages. Il s'assit sur le lit et commença à défaire mes bandages. Heureusement que je suis passé par là sinon ce Canine de Kalm t'aurait tué.
- Oui, merci... Vous m'avez sauvé la vie.
- Tu peux me tutoyer. Au fait, c'est quoi ton nom?
- Mon nom? Je ne savais pas si je devais dire mon vrai nom ou pas. Je donnai alors mon pseudo. Helfyr! Je m'appelle Helfyr...
- Helfyr? Ok, alors enchanté. Moi c'est Cloud Strife comme tu l'avais deviné. Il se releva, ayant fini les bandages. Si tu te sens en forme, tu peux descendre dans le salon.

Il repartit en emportant le plateau. Je regardai par la fenêtre. Le soleil était à son zénith. Je décidai alors de me lever et de descendre. Je remis sur mon dos mon manteau, enfilai mes bottines et sortis de la chambre. Je descendis l'escalier qui était sur ma droite et arrivai dans le salon. Sur une armoire était entreposées des trophées avec une photo devant. Sur les murs, des cadres en tout genre décoraient la salle. Des fauteuils étaient disposés autour d'une table basse, devant une cheminée. Dans un des ces fauteuils se trouvait une jeune femme avec de long cheveux bruns. Elle se retourna vers moi et d'un grand sourire et me salua:

- Tu as bien dormi?
- Oui, merci Tifa...
- Tu me connais?
- Bin...
- Helfyr devine les noms des gens. Sympa,non? Cloud arrivait avec des affaires pliées. Puisque tu as l'air en forme, ça te dirais de m'aider à m'occuper des chocobo?
- Oui, bien sûr! Pour me faire remercier ce n'est pas beaucoup mais c'est un début...
- Cloud, je vais y aller. Merci pour Tchita! Tifa sortit du salon.
- Tchita est un des chocobo de l'élevage. Cloud avait remarqué que je ne comprenais pas de qui elle parlait. Je suis éleveur de chocobo et Tifa en avait besoin d'un.
- Et les trophées? C'est quoi?
- Je fais aussi des courses de chocobo au Gold Saucer. Bon, je te laisse te changer. Viens me rejoindre à la grange après.

Il sortit à son tours du salon. Je remontai dans la chambre puis me changeai. Cloud m'avait donné une salopette grise avec une chemise bleu foncé un pu trop grandes pour moi. J'allai ensuite dans le salon, sortis où Cloud et Tifa étaient allés, et ouvris la porte d'entrée qui donna sur un grand enclos où quelques chocobos gambadaient. Sur le coté, il y avait une grange avec un dessin de chocobo juste au dessus des portes. Je m'y dirigeai alors et y retrouvai Cloud. Il me tendis une fourche.

- Tu peux mettre de la paille dans chaque enclos, s'il te plait? Ensuite, il faudra remplir les écuelles de légumes. Il me montra un tonneau avec marqué dessus « légumes Silkis ». Tu en mets cinq par box.
- D'accord.
- Ne te fatigue pas trop non plus. Si tu as mal à la tête, tu peux t'arrêter.

Il sortit de la grange. Je me mis alors au travaille qui dura toute l'après midi. Je remplissais les écuelles de légumes après avoir mis de la paille dans les boxes. En fin d'après-midi, je finissais de mettre des legumes dans le dernier box quand j'en vis un entièrement fermé. Je m'approchai et piquée de curiosité je poussai le verrou. Cloud arriva en trombe juste avant que je ne tire la porte,l remit en vitesse le verrou et m'écarta du box.

- Il ne faut surtout pas ouvrir ce box!
- Euh... Désolé, mais pourquoi?
- J'y ai enfermé le chocobo le plus hargneux que je connaisse, donc pour ta sécurité, n'ouvre et ne rentre surtout pas! Cloud paraissait inquiet et nerveux. Il pourrait te tuer d'un coup de patte. J'en ai déjà fait l'expérience et je n'ai pas envie de recommencer. Bon, viens, le dinné et près.

Je le suivis jusque dans la maison. Il me conduit à la cuisine et me fis asseoir. Une bonne odeur se faisait sentir dans toute la piece. Cloud me servit une assiette de soupe au légumes fait maison et s'assit en face de moi. Il me tendit une corbeille de pain que je pris.

- J'espère que tu aimes la soupe, je viens de la faire. Ce sont des légumes du potager de derrière la maison.
- J'aime bien la soupe. Chez moi, on en mange tout l'hiver. Je pris une cuillère du liquide épais et tiède et l'avalai. C'est très bon! Tifa ne vis pas avec toi?
- Tifa? Non, elle passe souvent me voir mais ell n'habite pas avec moi...
- Je croyais...
- Tifa habite à Midgar. J'étais venu lui apporter Tchita mais elle voulait fair une promenade avec moi. Alors nous sommes sortit de la ville et on t'as trouvé.
- D'accord... Au fait, pourquoi garde tu un chocobo si c'est pour qu'il reste enfermé?
- Je l'ai trouvé blessé sur la route alors je l'ai ramené. Mais je ne pensais pas qu'il était aussi hostile alors je l'ai enfermé. Je n'ai pas eu le coeur à l'abattre.
- Ah bon...

Nous finîmes de manger silencieusement. Je pensai que le chocobo en question devait être spéciale pour que Cloud le garde. Le repas terminé, je montai dans ma chambre. Cloud me donna de quoi me laver et dormir. Il m'indiqua la salle de bain et redescendit. Je pris un douche rapide en faisant attention aux bandages, me changeai et allai dormir, exténuée par cette journée.



Chapitre 3 : Problèmes.

Je dormais tranquillement quand le couac d'un chocobo me réveilla. Le soleil était levé depuis peu et brillait derrière quelques nuage blanc, les arbres des alentours bruissaient avec le vent. Je maudis alors le fichu chocobo qui m'avait sortis de mon sommeil. Mal réveillée, je descendis quand même après avoir enfilé mon manteau par dessus le pyjama que Cloud m'avait prêté. Je passai dans le salon pour me diriger vers la cuisine quand un enorme chien rouge me barra le passage. C'était bien évidemment Nanaki, plus connue sous le nom de « Red XIII ». Il me fixa avec un regard peu rassurant, balançant sa queue.

- T'es qui toi?
- Je... Je... Et bin, je...
- Red XIII, je te présente Helfyr, la jeune fille que j'ai sauvée près de Midgar.
- Je la trouve bizarre...

Red XIII s'écarta, l'air méfiant. J'allai dans la cuisine en prenant soin de ne pas m'approcher de trop près de lui. Cloud me servit un bol de céréales en forme de chocobo. Elles avaient un goût bizarre mais n'étaient pas mauvaises. Red XIII salua Cloud et partit. Après avoir fini de manger, je remontai pour me changer. Je remit la salopette et la chemise de la veille. Je redescendis et me dirigeai à la grange. Cloud me redonna une fourche et me montra les dejections des volatiles. Je compris tout de suite et commençai à le ramasser pour les mettre dans une brouette que Cloud allait vidée une fois remplie. J'entrais et sortais des boxes où je vis des chocobos verts, capables de franchir les montagnes, des bleus, capables de franchir les rivière, j'en vis même un noir, mélange d'un bleu et d'un vert, et aussi un doré dans le plus grand box. Ce devait être avec lui que Cloud participait au courses. Midi arriva. Nous fîmes une pause pour déjeuner. Le repas se passa tranquillement. Pendant le dessert, je me risquai à poser une question peu banal.

- J'ai entendu dire que le soldat de première classe Sephiroth était en vie... Mais ce n'est qu'une rumeur...
- Sephiroth? Cloud s'était levé brusquement avec un air grave et les sourcilles froncés. Il a failli détruire la planète alors il ne fait plus parti des soldats de première classe! Je ne veux plus entendre parler de lui!!!

Le dinné se finit silencieusement encore. Les jours passèrent tranquillement. Je ne parlais plus de Sephiroth à Cloud. J'appris de nombreuses choses sur les chocobos et leur mode de vie. Tifa venait de temps en temps et nous discutions de tout. Elle me parlait de Cloud, de leur enfance et quand elle abordait leur mission de retrouver Sephiroth pour le tuer, Cloud changeait de sujet. Un jour, je pris Tifa pour discuter avec elle pendant que Cloud entraînait son chocobo doré. Elle me raconta alors tout ce qui s'était passé dans le moindre détail. Cloud revint pour le dinné que Tifa et moi étions en train de préparer. Nous passâmes à table quand soudain, la porte d'entrée s'ouvrit violemment. Un homme habillé de bleu, des lunettes d'aviateur sur la tête et une cigarette à la bouche entra.

- Cloud! En passant au dessus de Nibelheim avec le Hauvent, j'ai vu Sephiroth se diriger vers le mont Nibel!
- C'est impossible Cid! Sephiroth est mort!
- Bin tu lui diras parce que j'en suis sûr que c'était lui!
- Sephiroth serait encore en vie... Cloud se retourna brusquement vers moi. Tu le savais qu'il était en vie! Cloud s'avança vers moi, menaçant. Tu le savais, n'est ce pas? Tifa! Bloque la porte!
- Cloud... Tifa ne comprenait pas.
- Tifa!

Quelque temps après, l'accueil chaleureux de Cloud s'était transformé en interrogatoire de commissariat comme dans les films que je voyais à la télévision. Assise sur une chaise, Cloud me dévisageait. Tifa, elle, attendait devant la porte, inquiète, au cas où j'essayerai de m'échapper et Cid restait à l'écart.

- Qui es-tu? Qu'est ce que tu cherche? Comment connais-tu nos noms? Je suppose que tu connaissais celui de Cid, n'est ce pas? Cloud n'était plus du tout calme. Répond!!!
- Mais je... Au bord des larmes, je ne pouvais répondre de peur qu'il s'énerve d'avantage.
- Qu'as tu à voir avec Sephiroth? Comment as tu sue qu'il était encore vivant?
- Je ne suis qu'une gamine de quinze ans, fan de FF7, qui est entrée dans le monde du jeu après une recherche dans google!!! C'est tout! Alors Arrête de me crier dessus.

Je supportait très mal la situation. Leur regard changea brusquement. Cloud s'était un peu calmé et Tifa s'était approchée. Elle me mit sa main droite sur mon front et la gauche sur le sien.

- Cloud, tu lui as fait peur... Elle est entrain de délirer! Elle se baissa devant moi et me tendit un mouchoir que je pris sans refus. Bon, Helfyr, tu vas tout nous raconter depuis le début.
- Non, laisse tomber Tifa, Cid s'approcha à son tour, c'est peut être qu'une coïncidence. Et toi Cloud! Tu es vraiment stupide!!! Cid expliqua l'énorme boulette que Cloud avait commise. Cloud, tu es le champion aux course de chocobo, Tifa s'occupe du bar le plus connu de tout Midgar et moi, je suis le chef d'une entreprise d'aviation! C'est normale qu'elle nous connaisse!

J'eus le temps de trouver la situation de chacun un peu banal, vu que je les avais déjà lu dans de fan fics. Cloud se retourna alors vers moi, perplexe et Tifa me regardait en souriant.

- Helfyr... Je... Nous...

Tifa eu du mal à dire quelque chose de distinct dans cette circonstance quelque peu ambiguë. Cloud était redevenu calme, Cid ralluma une cigarette et s'installa dans le fauteuil vert en face de la cheminée et Cloud alla refermer la grange. Je calmai à mon tour mon angoisse, montai ensuite dans ma chambre me changer et pris mes affaires ou plus simplement mon manteau. Je redescendis, saluai tout le monde, même Cloud qui était revenu, et sortis. Tifa me courut après, inquiète.

- Attends! Helfyr, excuse nous, mais nous sommes un peu sur les nerfs... Après ce que Cid à dis, Cloud a perdu son sang froid, il le perd à chaque qu'on parle de Sephiroth...
- Je ne veux pas vous déranger plus. Merci Tifa... Je me retournai et fis le plus beau sourire que je pus. Je ne savais pas ce qu'il donnait mais Tifa me sourit à son tours.
- Si tu veux partir, je ne te retiendrai pas. Mais c'est dangereux dehors et tu n'a pas d'armes. Allons demander à Cloud de te prêter un chocobo, il te doit bien ça!

Elle partit en me laissant là et revint peu après en tirant Cloud par le bras. Elle m'entraîna dans la grange et regarda dans tout les boxes. Cloud alla chercher une selle et un licol. Mon intuition de curieuse me fit alors retourner vers le dernier box. Mal grès l'interdiction de Cloud, je poussai le verrou et tirai la porte. À l'intérieur, des yeux verts émeraudes me fixèrent méchamment et qui me fis reculer.



Chapitre 4 : Gin'iro.

- Euh... Tifa?... Quand Cid a dis que Sephiroth était vivant... C'était une blague, non?

Je m'écartai de l'entrée du box sans pour autant pouvoir détacher mon regard de celui vert émeraude. Tifa se retourna vers moi et se précipita sur la porte du box pour la refermer mais une ombre argentée en sortit plus rapidement. Elle se dressa alors devant moi juste en dessous de la lampe. La lumière étincelante me faisant mal aux yeux, je mit ma main en visière. Les yeux vert émeraude étaient toujours fixés sur moi, toujours aussi menaçant.

- Se... Sephiroth!
- Couac!

Je crus que mon coeur allait lacher. Depuis quand Sephiroth faisait-il « couac »?

- Helfyr, écarte-toi!!!

Tifa sauta alors sur le Sephiroth qui faisait « couac ». De grandes ailes se déplièrent et s'agitèrent furieusement. Je m'écartai vite fait, puis en me relevant, je remarquai que ce que j'avais pris pour Sephiroth était en fait un grand chocobo argenté. Il se débattait en agitant ses ailes et ses pattes, Tifa s'accrochant à son cou comme elle pouvait mais il l'envoya valdinguer dans le box le plus proche. Il se retourna ensuite vers moi et s'approcha. De mon naturelle trouillard je reculai, tremblant de tout mes membres. Cloud arriva en trombe, alerté par le remue ménage. Il prit une corde et s'approcha doucement derrière le chocobo argenté qui lui donna un coup de patte, l'ayant remarqué. Cloud vola jusqu'au mur qu'il se prit violemment. J'en profitai pour essayer de m'échapper mais le chocobo me barra la route. Il baissa sa tête, la passa entre mes jambes et me souleva en l'air. J'atterris alors sur son dos, complètement crispée par la peur. Il ne bougea plus, apparemment calmé. Tifa se releva du box ainsi que Cloud.

- Helfyr! Elle sauta par dessus la porte du box et courut vers moi. Tu vas bien? Comment es-tu montée sur son dos? Cloud, c'est incroyable! Helfyr est montée sur le dos de Gin'iro!
- Aï... je vois ça...
- Au secourt! J'ai peur...

Je pleurais à moitié, toujours autant crispée. Tifa voulut m'aider à descendre mais Gin'iro s'écarta. Apparemment, il ne voulait pas qu'on me descende de son dos. Cloud s'approcha aussi de lui. Ils se fixèrent maintenant droit dans les yeux. On pouvait sentir une tension énorme entre eux deux. Je me détendis un peu et caressa l'encolure de Gin'iro qui sursauta mais se laissa fair. Cloud en profita pour mettre la corde à son coup ce qui lui déplut fortement. Gin'iro déploya son aile que Cloud se prit en plein ventre. Ce que je fis me paru aux premiers abords un peu bizarre.

- Du... Du calme... Gi... Gin'iro...
- Wark...

Sous ma plus grande surprise et celle de Tifa, Gin'iro se calma complètement. En essayant de descendre, il se baissa pour m'aider. Une fois debout, je sentis mes jambes me lacher et me firent tomber à terre. Gin'iro baissa sa tête pour que je m'appuie et m'aida à me relever. Tifa alla vers Cloud et le releva aussi.

- Helfyr, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais Gin'iro à l'air de t'apprécier. Lui qui n'aime personne pourtant... Aï... Cloud boitait de la jambe gauche. Comme tu peux le voir, c'est un chocobo spécial, mais allons plutôt en discuter à la maison. Je voudrais m'excuser pour tout à l'heure et aussi t'expliquer.

Tifa et Cloud partir en direction de la maison. Je me sentais un peu mieux et pouvais marcher seule. Je laissai Gin'iro pour les suivre mais il me retint, le col dans son bec.

- Je... Je vais revenir.
- Couac... Il avait l'air méfiant.
- Je te le promet.

Il me lâcha. Je fut impressionnée de sa capacité de compréhension. Je me dirigeai vers la porte d'entrée sous le regard de Gin'iro. En entrant, Tifa me fit asseoir dans le fauteuil vert où Cid qui était assis là, était maintenant dans la cuisine buvant un café.

- Bon, comme tu as pu le voir, Gin'iro est un chocobo très spécial. Cloud s'assit en face de moi. Il a été modifié avec de la mako, d'où ses yeux vert et son plumage argenté. C'était un chocobo doré avant. Un scientifique cinglé lui a injecté des cellules particulière pour le fair ensuite tramper dans une cuve rempli de mako pure. Il est devenu très agressif et méfiant à cause de ça. Voilà, tu sais tout ce que nous savons sur lui.
- Je suis désolé d'avoir ouvert le box... Je baissai la tête. Tu me l'avais interdit mais j'ai désobéis... Pardon...
- Ce n'est rien Helfyr, du moment que tu vas bien et qu'il n'y a pas eu de blesser...
- Eh! Je suis blessé moi!
- Cloud! J'essaye de la déculpabiliser! Tu n'as presque rien en plus!

Tifa et Cloud commencèrent une scène de ménage plutôt comique pendant que Cid essayaient de les calmer. Je pouffai alors de rire qui calma tout le petit groupe.

- Hem... Je voudrait aussi m'excuser pour t'avoir soupçonner de quelque chose tout à l'heure. Comment pourrais-je me faire pardonner?
- Gin'iro!
- Hein?
- J'aimerai que vous me donniez Gin'iro. Mais si ce n'est pas possible... Alors ce ne sera pas très grave... Je disais ça comme ça...
- C'est d'accort!
- Hein? Cloud regardait Tifa qui venait de répondre à sa place. Mais, il est complètement insociable! Ce serait de la folie!
- Je ne crois pas, il l'a mit sur son dos et il lui a obéis donc c'est bon...
- Mais Tifa...
- Cloud! Nous lui devons bien ça! Et puis, si il ne part pas avec elle, tu vas encore l'enfermer dans ce box tout noir!

Après les arguments très convainquant de Tifa, Cloud finit pas accepter. La nuit était tombée depuis un moment. Tifa me conseilla de partir le lendemain. J'allai voir Gin'iro puis le remit dans son box en fermant seulement la partie du bas de la porte. Je lui dis bonne nuit et il me répondit par un « wark » amicale. Je rentrai ensuite, montai dans ma chambre, me changeai et me couchai.





Chapitre 5 : Première chevauché.

Le lendemain, je m'habillai et descendis. Je retournai directement à la grange et fus accueilli par Gin'iro. Je lui caressai le bec puis allai prendre mon petit déjeuné. Cloud me donna mon bol de céréales puis nous allâmes préparer Gin'iro. Cloud me donna une selle et un licol noirs que j'installai avec l'aide de Tifa. Les étrillés était vert émeraude ainsi que les anneaux du licol. Tout était spécialement pour Gin'iro qui fut apparemment ravi de cet ornement. Cid me donna un sac de vivre que j'accrochai derrière la selle. Tifa déplia une carte du monde.

- La ferme de chocobo est ici, si tu veux trouver des armes et une salle d'entraînement, tu peux aller à Midgar. Elle me montra sur la carte.
- Mais, je n'ai pas d'argent...
- Tiens... Cloud me tendit une petite bourse.
- Mais, je ne peux pas accepter...
- Cloud te les prête, tu lui rendras plus tard. Tifa replia la carte et la mit dans une sacoche de la selle. Si tu deviens forte les combats seront faciles. Il y a assez pour une arme convenable et plusieurs des cours de combat. Si tu as besoin d'argent, tu peux te battre contre des monstres en dehors des villes.
- Merci Tifa. Je la serrai dans mes bras. Merci aussi Cloud pour le séjour chez toi et toi aussi Cid!

Je grimpai sur Gin'iro facilement, grace à mes anciennes années de cheval, saluai le petit groupe et donnai quelques coups sur les flancs de Gin'iro qui partit d'un coup. Tifa, Cloud et Cid et me faisaient signe de la main mais je n'eus que le temps de l'apercevoir. Gin'iro courait très vite. Je m'accrochai à son cou comme je pouvais et la gorge sèche, je réussis à lui crier:

- Gin'iro! Peux tu aller moins viiite!!!!
- Wark! Il s'arrêta net ce qui me fis voler dans de la vase visqueuse.
- Merci... Eurk... Je suis tombée dans quoi moi? Le ciel pourtant si clair, s'assombrit brusquement. Gin'iro se mit alors derrière moi, menaçant. Qu'est ce qui se passe, Gin'iro? Aaaaaaaah!!!

Je me retournai et vis un énorme serpent qui se dressait derrière moi, sa triple queue se balançant méchamment. Gin'iro me prit par le col et rebroussa chemin le plus vite possible. Enfin éloignés, il s'arrêta et me posa à terre. C'était le bouquet! Complètement apeurée, je ne pouvais plus bouger du tout. Gin'iro me regardait, inquiet. Il me reprit pas le col et me remit sur son dos. Malheureusement, je sentis quelque chose de mouillé sous mes fesses. Je n'avais pas pu me retenir à cause de la peur et je pestai. Je réussis à me décrisper, descendis et cherchai dans le sac de vivre. Pourvu que Tifa est mis des vêtement de rechange. Raté! Je n'avais plus qu'à faire le chemin, trempée dans ma propre urine. Je me retournai vers Gin'iro et je crus qu'il était entrain de rire.

- Très drôle, Gin'iro! Mais je ne suis pas comme toi! Pas aussi courageuse...
- Wark! Il posa sa tête sur mon épaule de manière réconfortante.
- Bon, on va aller à Kalm pour que je lave mes vêtement... Et moi en passant...
- ...
- Toi aussi, je nettoierai ta selle aussi. Bon, on y va. Mais doucement, cette fois ci...

Je me remis sur son dos et il partit, doucement. Nous traversâmes une montagne, puis quelques collines, fîmes une pose déjeuné et à la fin de la journée, Kalm fut en vu. Je donnai quelques coups de talons et Gin'iro partit un peu plus vite, mais pas trop. Arrivé à l'entrée de la vile, je descendis à terre et tenant Gin'iro par le licol, j'entrai. Si mes souvenir étaient bon, l'hôtel devait se trouver à gauche. Je poussai la porte et timidement, passai la tête. Le comptoir était juste devant. Derrière se trouvait une jeune fille habillée simplement. Elle était devant un panneau où les clefs y étaient accrochées.

- Bonjour! Elle me souris.
- Euh... Bonjour... Vous avez une chambre et une écurie?
- Désolé, mais nous n'avons pas d'écurie.
- Ah bon... Eh! Gin'iro me poussa complètement à l'intérieur et entra en s'essuyant les pattes sous mon regard médusé et celui de la jeune fille. Je peux peut être l'emmener dans la chambre? Il est très propre...
- Euh... Et bien...
- Merci! Je fis un grand sourire. Je vous paye maintenant?
- Hein... Euh, oui!

Je payai l'hôtesse et montai à l'étage. Elle regardait bizarrement Gin'iro qui n'appréciait guère. Je le fit monter plus vite, de peur qu'il ne s'énerve. En entrant dans la chambre, je mis mon manteau directement à laver et me dirigeai directement dans la salle de bain. Je me déshabillai et voulus entrer dans la douche quand je sentis un regard pesant me fixer. Je me retournai et je vis les yeux vert émeraude de...

- Gin'iro! Non mais faut pas se gêner!

Pour toute réponse, j'eus un « wark » moqueur. Ce chocobo me donnera sûrement du fils à retorde. Je pris ma douche et une fois propre, je retournai à la chambre emmitouflée dans des serviettes. Gin'iro était couché dans un coin, dormant à point fermé. J'allai vérifié mon linge s'il était propre, l'étendis pour qu'il sèche et me couchai sur le lit. Soudain, un grognement se fit entendre. Gin'iro releva la tête et me fixa.

- 'Scuse moi... J'ai faim...

Je pris le sac de vivre, enlevai en passant la selle et le licol de sur Gin'iro. Je pris un sandwich et le mangeai tranquillement. Gin'iro continua de me fixer. Je pris un autre sandwich et lui donnai après avoir enlevé la viande. Il le mangea goulûment et me refixa.

- Désolé, mais tu attendras demain. Je n'ai que ça.

Il mit sa tête sous son aile pour se rendormir. J'enlevai mes serviettes et me mis sous les drats. Je me dis que je pouvais peut être visiter un peu ce nouveau monde avec Gin'iro. J'avais envie d'aller au Gold Saucer mais me rappelai qu'il fallait de l'argent pour y entrer. Je pouvais peut être aller à Nibelheim voir si Sephiroth y était vraiment mais après. Je m'endormis rapidement en rêvant du serpent géant. Moi qui voulais savoir si j'en avais peur, j'étais maintenant informée de ma frousse des serpent géants.



Chapitre 6 : Reflets pourpres.

Le lendemain, Gin'iro me réveilla au levé du soleil. Ne voulant pas me lever, il tira les drats du lit et me balança mes affaires dessus. Je fus contraint de m'habiller, de mauvaise humeur. Après avoir préparé Gin'iro, je sortis de la chambre, emportant toutes mes affaires et partis en ville. Gin'iro me suivait sans que je n'eus à le tenir pas le licol. Je décidai d'acheter des vêtements de rechange au cas où. Je pris des affaires simples moulantes et noires. J'achetai aussi quelques légumes pour Gin'iro. Une fois les courses finies, je montai sur son dos et nous partîmes de la ville. Le voyage dura quelques heures quand Midgar fut enfin en vu. Je retournai donc, pour la deuxième fois dans la ville. Les rues étaient remplies de personnes et de voitures. Je sentis Gin'iro s'énerver sous moi. Pour le calmer, je lui caressai l'encolure. Il se calma un peu mais resta tendu.

Je dépliai un bout de papier où était écrit une bonne adresse pour des armes. Le problème, je ne savais pas du tout le nom des rues et où aller. Je descendis à terre et essayai de trouver quelqu'un pour m'aider. À mes questions, on me regardait bizarrement ou m'envoyait promener. Gin'iro me regardait, amusé de tout mes efforts qui ne servaient à rien. Je réussis quand même à obtenir l'endroit où je devais aller. Je remontai alors sur Gin'iro, remerciai la personne puis me dirigeai vers la ruelle qu'elle m'avait indiqué. Je fis tourner Gin'iro pour déboucher dans une ruelle sombre avec une seule pancarte sombre et une ouverture dans un magasin, encore plus sombre. Je relus l'adresse, un peu sceptique mais j'étais bien à l'endroit indiqué sur le papier. Je descendis de Gin'iro et entrai dans le magasin. La pièce était petite et ne comportait pas d'étagère. Une petite sonnette était posé sur un comptoir poussiéreux. Je la fis alors sonner et attendis. On j'entendis quelque chose tomber et quelqu'un jurer. Un homme apparue de derrière une porte de perles de différant marrons.
- Bonjours... Je peux vous aider? Il ramena une mèches de ses cheveux blonds pâles derrière son oreille. Sa voix était à peine audible mais inquiétante.

- Euh... Bin en fait, on m'a donné une adresse pour acheter une arme mais comme je ne savais pas où c'était, j'ai demandé à quelqu'un qui m'a...
- Vous venez acheter une arme donc.
- C'est ça...
- Par ici, suivez moi...

Je suivis l'homme derrière la porte de perle et me retrouvai dans une grande salle entièrement remplie d'armes de toute sorte. Je parcourrai des yeux le mur où était accroché des épées de toutes tailles, des armes à feu à plusieurs canons, des sabres des plus bizarres et des lances de différents types. Je me déplaçai vers les armes à feu mais me rappelai de mon incapacité à visé correctement. Mon regard fut soudain attiré par une faible lumière rouge venant d'un meuble à part. Je m'approchai et vis une faux dessus une vitre. Elle comportait deux lames de part et d'autre du manche. La plus grande se recourbait vers le bas et la plus petite vers le haut. Elles étaient de couleur noir et des reflet pourpres réverbéraient la lumière à un rythme régulier. À chaque extrémités du manche pourpre étaient placé des sphère noires. Le vendeur s'approcha à son tour et souleva la vitre. Il me tendis la faux que je pris à deux mains, en croyant qu'elle était lourde, mais je fus impressionnée par sa légèreté. Je la brandis alors facilement.

- Cette faux vous convient-elle?
- Euh... Bin, oui...
- Très bien, elle est à dix-huit mile gils.
- Dix-huit miles gils? Euh... Et bien... Je fouillai dans la bourse et commençai à conter. Je crois que c'est bon...

Je lui tendis toute la bourse que le vendeur pris. Il me reconduit dans la première pièce. Il ouvrit une caisse puis me tendis une pièce de deux gils et une sacoche pour accrocher mon arme derrière mon dos. Je sortis du magasin, enfilai la sacoche et y mis la faux aux étranges reflets pourpres. Je montai sur le dos de Gin'iro qui m'attendait dehors. J'eus envie d'essayer la faux contre quelque chose. Je dirigeai alors Gin'iro vers la sortis de la ville. Nous nous éloignions de Midgar puis je le fis arrêter. Je m'écartai un peu de lui et attendis.

Soudain, un loup violet m'attaqua. Je me mis maladroitement en position de combat. Il sortit griffes et crocs et se jeta sur moi. Je plaçai ma faux de travers entre lui et moi pour qu'il morde le manche. Je balançai ensuite ma faux sur le coté, ce qui fit voler le loup. Il se releva. Je courus alors vers lui pour lui assener un coup de lame qu'il se prit sur le coté. Avant d'être projeté plus loin, il me donna un coup de griffe dans la jambe droite, il tomba lourdement sur le sol mais ne se releva pas et son corps disparu. Je regardai Gin'iro puis me dirigeai vers l'endroit où je pensais trouver de l'argent et peut être même une objet, comme dans le jeux. J'y trouvai à la place une petite créature de même couleur que le loup, toute poilue. Elle tenait dans ses pattes un petit sac qu'elle me donna, puis disparue à son tour. J'ouvris le sac et y trouvai des gils. Je savais maintenant comment les monstres pouvaient les transporter. Gin'iro accourut vers moi, inquiet. Je pris dans mon sac une boite de soin que j'ouvris. J'y trouvai des bandages, une bouteille de désinfectant et des petites fioles bizarres. J'en pris une et l'examinai. Je lus sur l'étiquette « potion ». Je l'ouvris, hésitai un peu avant de la boire cul sec puis vis des petites lumières entourer mon corps dans une tiède chaleur. Quand les lumières s'estompèrent, je me sentais en pleine forme. J'eus quand même un goût bizarre dans la bouche mais je ne m'en souciai pas.

Je retournai à Midgar pour déjeuner. Je cherchai dans la ville un endroit pour manger tout en comptant mes gils. Quatre-vingt douze gils. J'entrai dans une épicerie, en laissant Gin'iro dehors, et acheta de quoi manger. Au final, il ne me resta plus qu'une dizaine de gils. Je mangeai tranquillement sur un banc en regardant passer les gens. Je donnai à Gin'iro quelques légumes achetés auparavant à Kalm.

- Tu sais quoi, Gin'iro, pour mon entraînement, j'aimerai bien que ce soit Vincent Valentine qui me le fasse. Qu'est ce que je raconte moi... Je parle à un chocobo...
- Wark! Gin'iro me regarda, amusé.
- Quoi? C'est vrai! Tu crois que c'est normal de parler à un chocobo qui répond en pl... Je m'aperçus soudain que, rien qu'en regardant Gin'iro, je le comprenais quand il voulait me dire quelque chose. Je savais pas qu'on pouvait comprendre les chocobos... Tu me comprends aussi?
- Wark! Il me fit oui de la tête.
- Ok... Après tout, je suis bien dans l'univers d'un jeu vidéo...

Une fois fini de manger, je pris Gin'iro par le licol et me fondai dans la foule. Je me baladai tranquillement quand soudain, on me bouscula. Je perdis l'équilibre mais avant de tomber à terre, je fus rattrapée par un homme. Il me remit sur mes jambes. Je sentis Gin'iro se crisper à coté de moi. L'homme était grand, avec de longs cheveux noirs. Il devait avoir la trentaine; peut être moins. Il portait un bandeau rouge sang au front de même couleur que sa cape. Habillé tout de noir, ses ceinture argentées ressortaient en brillant ainsi qu'un étrange bras jaune orange métallique. Ses yeux pourpres me fixaient à me mettre mal à l'aise.



Chapitre 7 : Diseuse de bonne aventure.

- Excusez moi, mademoiselle, tout va bien?
- Oui... Merci...
- Très bien, alors bonne journée.

Il me tourna le dos, commença à partir mais je le tira par la cape, poussée par une soudaine impulsion. Il se retourna.

- Oui?
- Pardon! Je sais pas pourquoi j'ai fait ça! Enfin, je trouve votre cape très belle alors je me demandais en quoi elle était faite et... Je suis vraiment désolé...
- Ce n'est rien... C'est simplement du coton.
- Ah, d'accord... Excusez moi encore, Vincent... Je mis mes mains devant ma bouche. J'avais encore fait l'erreur de dire le nom que je ne devais pourtant pas connaître, normalement.
- Nous nous connaissons?
- Euh... Je suis une diseuse de bonne aventure! Enfin, plutôt ratée parce que je ne vois que le passé...
- Vraiment? Alors, pouvez vous dire mon passé? Il me tendis sa main droite.
- Et bien... Oui, je vais essayer... Je la pris entre les miennes et la serrai tout en fermant les yeux, pour faire semblant. Je réunis toutes les informations que j'avais lu sur internet. Je vois... Un conflit avec une femme... Une belle femme au long cheveux bruns... Elle porte une blouse blanche... Et... Elle est enceinte... Je vois... Un homme... Lui aussi en blouse blanche... Des lunettes et des cheveux noirs attachés... Je vois un nourrisson que vous portez dans vos bras... L'autre homme vous l'arrache des mains... Vous ne pouvez rien faire... Je vois... Un coup de feu... Vous tombez... L'homme qui vous a tiré dessus vous regarde avec mépris... Je vois... Une table d'opération... Des tubes de liquide vert... Puis plus rien... Vous êtes enfermé dans une boite... Je sens en vous beaucoup de remord... Une grande tristesse...
- Je pense que ça ira. Il retira sa mains.
- Excusez moi... J'ai dû vous blesser en remémorant des souvenirs tristes...
- Non, ce n'est rien...
- Je vous offre un café pour me faire pardonner!

Je l'emmenai sans attendre sa réponse, sachant qu'il allait refuser. Je trouvai un bar et y entra. Gin'iro attendit dehors en faisant un peu la tête. Je fis asseoir Vincent à une table et comandai un café et un diabolo grenadine avec une paille, n'aimant pas le café. Le serveur apporta nos consommations. Vincent ne pouvait maintenant plus refuser. Il but alors une gorgée de son café. Je le regardait tout en sirotant. Vincent parut gêné. J'engageai alors la conversation.

- Alors, vous habitez ici?
- Oui.
- Vous faites quoi dans la vie?
- Je m'occupe d'une salle d'entraînement, mais je ne l'ouvre jamais.
- Ah bon? Pourquoi?
- Parce qu'il ny a plus besoin de savoir ce battre. Les transports en communs vont de villes en villes.
- Est-ce que vous pourriez m'entraîner?
- C'est à dire que...
- S'il vous plait... J'ai vu dans votre passé que vous saviez très bien vous battre!
- C'est d'accord mais...
- Si c'est pour l'argent, je ferai des combats pour pouvoir vous payer!
- Bien...

Il finit son café et moi mon verre puis il m'emmena à travers la ville suivit de Gin'iro . Les passant se retournaient sous notre passage. Je me demandais si c'était à cause de Gin'iro ou de Vincent. Il ne parla pas pendant tout le chemin et arrivé dans une sombre ruelle, il s'arrêta si brusquement que je faillis lui foncer dedans.

- Nous sommes arrivés. Attendez moi ici.

Il déverrouilla une petite porte et entra. On entendit du raffut, des chose se casser, une tête se cogner et un juron bien fort. Je me hatai à l'intérieur pour voir ce qui se passait mais dans ma précipitation, je trébuchai sur quelque chose de dur pour atterrir sur une autre de plus molle qui laissa échapper un drôle de bruit. Soudain, la lumière s'alluma.

- Mais c'est quoi ce raffut? C'est toi Vincent?

Je me trouvai dans une position plutôt fâcheuse. J'étais tombée tête la première sur Vincent et étais maintenant avachis sur lui. Une jeune fille brune au cheveux courts nous regardait amusée.

- Bah alors, Vincent, tu peux pas attendre d'être dans ta chambre? Elle avait un sourire moqueur.
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Youfie. Vincent se leva avec moi dans ses bras et me posa à terre. Bien, nous n'allons pas rester ici. Allons dans la cuisine.

Il passa devant la jeune ninja qui me fis signe de la suivre. Gin'iro referma la porte et vint nous rejoindre dans la cuisine. Je posai ma faux contre le mur et m'assis.

- Salut, je m'appelle Youfie!
- Moi c'est Helfyr...
- T'es la petite amie de Vincent?
- Hein? Je rougis à mon maximum. Nonnon!
- Youfie, elle est seulement ici pour que je l'entraîne...
- Ok ok, mais on sait jamais! Ça fat combien de temps que t'es pas sortis avec quelqu'un?
- Je ne pense pas que ce soit vos affaires.
- Moi je ne suis jamais sortis avec quelqu'un...
- Ah bon? Youfie me regarda, les yeux ronds. Pourtant t'es plutôt bien roulée, alors je comprend pas...
- Ah... Bin, en fait, je ne cherche pas à sortir avec quelqu'un, je trouve ça un peu idiot et inutile. Je savais au fond de moi qu'il y avait une autre raison mais dans ce monde, elle avait disparu.
- Bon, je vais vous laisser! Je dois encore aller voir Cid, Cloud, Tifa et Red XII! Youfie se le va et sortit.
- Nous allons pouvoir commencer l'entraînement.

Vincent se leva. J'en fis de même et le suivis à travers la maison, passant par un couloir pour arriver devant une grande porte. Il l'ouvrit et me fis entrer dans une grande salle de sport avec un grand tatami recouvrant le sol. Vincent accrocha sa cape au porte manteau juste à coté de l'entrée et tendis la main pour qu'il accroche le mien. Je lui donnai mon manteau pour me retrouver en juste-au-corps noir. J'enlevai aussi mes gants pour être plus à l'aise.

- Maintenant, vous pouvez faire cinq fois le tours pour vous échauffer.



Chapitre 8 : C'est dur le sport !

Le debut d'après-midi s'annonça très violant. Pour moi, qui n'étais pas très sportive, je faisais toute une année de sport en une après-midi. Les tours de gymnases, les pompes, les abdominaux, et toutes autres formes de musculature y passaient. Curieusement, je réussis à tenir le coup pendant une demi heure mais au delà j'étais complètement crevée. Gin'iro me regarda souffrir pendant que Vincent observait et notait je ne sais quoi. Je n'en pouvais plus. Après cinq tours d'échauffement, trois séries de dix pompes et dix abdominaux, Vincent eut la bonté de me fair arrêter mais pas pour me reposer. Je devais maintenant fair des étirements qui durèrent aussi une demi heure. C'était le coup de grâce. À terre, je ne pouvais plus bouger tellement la fatigue me clouait au sol. Vincent se pencha au dessus de ma tête.

- Vous ne devez pas être très sportive...
- Non, sans blague... Je le dis avec le peu de force qui me restais
- Tenez, ça vous aidera à tenir jusqu'à la fin de la journée. Il me donna une petite fiole. Cet potion X vous régénérera complètement. Nous pourrons alors continuer et passer au combat.
- Je crains le pire... Je bus la fiole cul sec, me sentis soudain en pleine forme et bondis sur mes jambes. Ouahou! C'est fort ce truc! Encore mieux qu'une potion!
- À présent, j'aimerai évaluer votre temps de réaction.
- Alors là, vous allez être déçu. Mon temps de réaction est vraiment pathé... J'évitai de justesse le coup de poing que me lança Vincent. ...tique.
- C'est déjà ça. Mais nous allons voir jusqu'où vous pouvez aller.

Vincent m'attaqua une deuxième fois. Malheureusement, je me pris le coup en plein ventre. Je vis son pied droit m'arriver dessus à grande vitesse. Pour l'éviter, je roulai à terre. Vincent courut vers moi pour me redonner son pied que je fus obligé d'accepter et roulai quelques mettre plus loin. J'essayai de me relever et une fois sur mes jambes, je mis mes bras en crois pour parer son prochain coup, tout aussi rapide que les précédants. Je resserrai soudain mes jambes, emprisonnant celle de Vincent. Je fis alors une roue pour le mettre à terre. Il se réceptionna sur sa main et se remit sur ses pieds. Pendant un moment, il n'attaqua pas. Je pus voir que son visage était resté le même. Aucun froncement de sourcils, aucun mouvement de lèvres ni aucune expression n'était visible. Il s'élança à nouveau sur moi. Tellement absorbée par son visage sans sentiment, je me pris un énorme coup dans le ventre qui me fis cracher un peu de sang et m'écroulai en le tenant. Toujours éveillée, je vis Gin'iro foncer sur Vincent qui l'évita de justesse. Gin'iro s'approcha ensuite de moi, inquiet.

- Ça... Ça va aller, Gin'iro... Merci de t'inquiéter pour moi...
- Je suis vraiment désolé, Helfyr, je n'ai pas pus retenir mon coup! « Guéri max »! Des petites lumières vertes m'entourèrent et entrèrent progressivement dans mon corps, au niveau du ventre. Je me sentis tout de suite mieux. Est ce que ça va?
- Oui, ça va. Je me relevai avec l'aide de Vincent.
- Pour vos reflex, votre niveau est bas mais en faisant de nombreux exercices, vous progresserez vite.
- Quel genre d'exercice? Je m'attendais au pire.
- Nous commencerons par des exercices faciles puis nous monterons les niveaux progressivement.

Vincent alla chercher un gros cylindre avec des courtes barres dépassant de tout les cotés. Il y avait plusieurs parties pivotantes. Je me mis en face et Vincent commença à les faire tourner par saccade. Je devais parer chaque barres pour ne pas me les prendre. Malheureusement, je m'en pris plus que je ne parais. Nous continuâmes avec d'autres exercices de maniement à la faux. À la fin de la journée, j'étais couverte de bleus et complètement vidé de toute mon énergie.

- Vous avez bien travaillé, venez, le dîner est prêt.

Je le suivis dans la cuisine où un repas qui sentait très bon m'attendait. Je m'assis en face de Vincent qui me servis. Dans mon assiette était disposé des pâtes avec un steak de boeuf, ou de je ne sais pas trop quoi en fait. Vincent n'avait pas grand chose dans son assiette. Il avait aussi un verre de vin rouge devant lui. Peut être du sang, qui sait. Je ne voulais pas vraiment croire tout ce qui se disait sur lui dans des forums ou des blogs consacrés à son personnage du jeu. Beaucoup disait que c'était un vampire et qu'il n'était plus vraiment humain. Je comprendrai pourquoi pour le « pas vraiment humain » en voyant ses limites mais pour le « vampire », je n'étais pas très sûr. Bien qu'on le trouvait dans un cercueil dans le jeux comme un vampire, il ne l'était pas pour autant. Bien qu'il soit froid et distant avec tout le monde un peu comme un vampire, il ne l'était pas pour autant. Et bien qu'il soit habillé un peu comme un vampire, il ne l'était pas pour autant non plus. Mes arguments si convainquant me firent douter.

- Vous voulez du vin?
- Gné? Non merci, je ne bois pas de san... De vin! Je n'aime pas ça!
- Voulez vous autre chose?
- Un verre de lait suffira, merci.

J'étais tellement entrain de fixer son verre qu'il l'avait remarqué. Je finis entièrement mon assiette et bus d'une traite le verre que me donna Vincent. Le repas fini, j'aidai à faire la vaisselle puis montai dans une chambre que Vincent m'avait donné. Je pris une douche qui me relaxa. Par contre, toutes mes articulations étaient douloureuses. Les étirements me les avaient vraiment travaillés. J'avais des courbatures partout. Même aux muscles que je ne connaissais pas. Je me couchai ensuite dans mon lit et m'endormis tout de suite.

Vincent me réveilla tout les matins à sept heurs. Moi qui étais plutôt grasse matinée, je ronchonnait à chaque fois. Les entraînements se passaient de la même façon. Échauffements, étirements, combats à mains nues, exercices de reflex et maniement de ma faux. Après chaque journées d'entraînement, je faisais une petite balade avec Gin'iro pour lui dégourdir les pattes. Pendant les repas, je parlais de tout et de n'importe quoi. Vincent ne parlait pas beaucoup et m'écoutait tranquillement. Parfois, je me demandais si ce que je racontais l'intéressait vraiment. Je voulais en savoir plus sur lui, alors je lui posais aussi des questions. Il répondait vaguement ou arrivait subtilement à ne pas me donner de réponse. Jour après jour, je sentais mes difficultés s'atténuer de plus en plus. Je m'améliorais aussi en courses, permettant à Gin'iro d'aller à chaque fois un peu plus vite. Je sentais aussi quelque chose de nouveau en moi. Quelque chose que je n'avais jamais sentis auparavant. Ne pouvant pas dire ce que c'était, je ne me souciai pas. Mais bizarrement, j'arrivais de moins en moins à regarder évincent dans les yeux sans rougir.



Chapitre 9 : Questions, Réponses.

Un matin, habituée des reveilles de bonnes heurs, je me réveillai sans que évincent n'eut à venir trois fois me sortir du lit. Je m'habillai de mes affaires simples que j'avais acheté à Kalm puis redescendis. Je voulus aller voir Gin'iro mais ne le trouvai pas. Vincent m'indiqua les écuries. Je courus retrouver mon compagnon de routes mais quand j'entrai, je vis de long cheveux argentés se balancer. Ce n'était pas le plumage de Gin'iro mais bien des cheveux et la seule personne que je connaissais les ayant ainsi n'était autre que...

- Sephiroth!

Je ne savais pas pourquoi, j'en avais peur. Il était grand, inspirant le respect tout comme il était décrit dans le jeu. On sentais autour de lui, une atmosphère étrange. L'air était glacial et étouffant. Je reculai pour pouvoir m'enfuir mais il m'attrappa en me mettant la main sur ma bouche pour que je ne cris pas. Il m'entraîna dans le box. J'entendis soudain des pas approcher.

- Helfyr? Vous êtes là?
- Mmmmh... Sephiroth me fis signe de me taire, enleva sa main mais ne desserra pas son étreinte. J'ouvris la bouche pour parler pendant qu'il me faisait non de la tête. Je suis avec Gin'iro! Je viendrai déjeuné plus tard.
- Votre entraînement se fera après, mais ne tardez pas trop non plus.

J'entendis les pas de Vincent s'éloigner. Sephiroth me retint encore quelques instants, le temps que le bruit des pas se taisent, et me relâcha. Mon corps tremblait. Je regardais Sephiroth droit dans les yeux, ne pouvant détacher mon regard du sien. Il se leva et me tendis sa main pour me relever. Je ne pouvais fair aucun mouvement, pétrifiée par la peur. Je ne savais pas ce qu'il me voulait ni ce qu'il allait me faire. Voyant que je ne bougeais pas, il me pris doucement par les bras et me releva. Je tenais à peine sur mes jambes tellement elles tremblaient. Était-il gentil ou méchant? J'avais lu qu'il était manipulé par Jénova et que c'était à cause d'elle qu'il était devenu fou pou vouloir détruire la planète. Mais alors, qu'en étai-il au juste.

Toujours face à face, nous nous regardions droit dans les yeux. Son regard vert émeraude me fascinait. Sa pupille était fine entouré d'une belle couleur verte étincelante. Sur son visage froid était apparut un sourire. Ce sourire n'était pas froid mais réconfortant. Je ne m'attendais pas à un tel sourire. Il m'aurait fait rougir si je n'étais pas blanche comme un cachet à cause de la peur. Pourquoi avait-il un sourire si chaleureux. Un personnage si froid, si distant de tout le monde, si...

- Ça va pas? Tu es toute blanche... Surprise peut être?
- Aheuhbinhjehtuhicihmoihlàh... Je ne pouvais absolument pas articuler, mais en plus de ça, je faisais des gestes avec mes bras qui ne voulais rien dire.
- ... Pfff... Il ria silencieusement. Tu es drôle Helfyr!
- Mais c'est pas ma faute! Je lui avait crié dessus mais ne savais comment il réagirait. Malheureusement, il ne souriait plus du tout. P... Pardon...
- Ahahah! C'est vraiment drôle! Si tu voyais ta tête!
- Mais, je...
- Bon, allons quelque part d'autre. Il était redevenu sérieux. Si Vincent revient, nous ne pourrons pas discuter. Il se transforma soudain en chocobo.
- Gi... Gin'iro! Alors c'était vous!
- Wark!

Je montai sur son dos et il partit. En sortant, nous passâmes devant la fenêtre de la cuisine. Je toquai pour prévenir Vincent que j'allais fair une balade. Gin'iro, ou plutôt Sephiroth, courut à toute vitesse jusqu'au montagne où aucun regard désobligeant pouvait nous voir. Je descendis à terre et Sephiroth se retransforma sous mes yeux ébahit.

- Impressionnée?
- Non, pas du tout... Bien sûr que oui! Vous croyez que j'en vois souvent, des personnes se transformer en chocobo dans mon monde? Et dans celui là, je suis pas sûr qu'on en ai vue beaucoup non plus! Franchement, c'est fort! Je débarque dans un jeux vidéo, je vois un chocobo grandeur nature, je rencontre Cloud, Tifa, Red XIII, Cid, je monte sur le dos d'un chocobo, puis un serpent géant a failli me dévorer, je rencontre Vincent, mon perso préféré, ensuite Youfie, je passe deux heures d'entraînement intense qui m'ont donné des courbatures pas possible, et pour finir, je rencontre le personnage le plus adulé des fans de FF7, le grand Sephiroth!!!
- Tu as fini?
- Oui... J'étais complètement essoufflée. Je peux vous posez une question?
- Oui, bien sûr.
- Pourquoi êtes vous ici? D'où viens votre pouvoir de transformation? Vous êtes gentil ou méchant? Que voulez vous? Vous auriez pus vous enfuir de nombreuse fois, alors pourquoi être resté? C'est normal que vous avez vos vêtement lors de votre transformation? N'êtes pas vous sensé être mort? Vous avez quel âge en fait?
- Eh! Tu devais en poser une, non?
- Ah... Pardon...
- Bon, récapitulons, première question.
- Pourquoi êtes vous ici?
- Parce que je t'y ai emmenée, suivante.
- Mais... Sephiroth me faisait plus penser à un gamin qu'un soldat de première classe. Bon, d'où viens votre pouvoir de transformation?
- De la rivière de la vie, quand j'ai sauté dedans avec la tête de Jenova, suivante.
- Euh... Vous êtes gentil ou méchant?
- À toi de décider, suivante.
- Que voulez vous?
- Rien de spécial, suivante.
- Je sais plus... Ah si! Vous auriez pus vous enfuir de nombreuse fois, pourquoi êtes vous resté?
- Parce que tu es drôle et que je n'ai rien d'autre à faire, suivante.
- ... Je rougis un peu. C'est normal que vous avez vos vêtement lors de la transformation?
- Ce sont la selle et le licol qui se transforme aussi, suivante.
- Même le caleçon? Pensai-je. Vous n'êtes pas mort?
- Non, la rivière de la vie m'a rejeté, suivante.
- Je n'ai rien compris... Enfin, si, quelque truc mais...
- Mais?
- Ce n'était donc pas vous qui avez fait brûler Nibelheim...
- Si. J'ai brûlé Nibelheim. J'avais perdu la raison mais en plongeant dans la rivière de la vie, j'ai pu voir mon passé. J'ai un peu compris ce qui c'était passé et maintenant, j'ai toute ma tête.
- Oui, mais, qui a tué le président Shin-ra alors? Et qui a combattu Cloud?
- Jenova.
- Je ne comprend pas, c'était votre corps, non?
- Non. Jenova a utilisé un clone et l'a modifié génétiquement pour prendre mon apparence.
- Vous étiez où alors?
- Où Cloud a trouvé Gin'iro. Dans une cuve.
- Mais il m'a dis qu'un scientifique cinglé vous avait modifié...
- Non, ce n'était pas ce rat d'Hojo. C'était tout simplement d'autres scientifiques qui m'étudiaient. Cloud n'en savait rien du tout.
- Aaaaah, d'accord. J'ai compris. Mais, vous n'en voulez pas à Cloud?
- Pourquoi? Ah... si, un peu. Je ne le laissais pas monté sur mon dos. Puis il m'a enfermé suite à une colère que je n'ai pas maîtrisée.
- Ah, bon... Mais au fait, vous m'avez vu dans l'hôtel de Kalm! Et en plus, vous en avez profité pour enlever mes drats! Sale voyeur!
- Euh... On y va, sinon, Vincent va s'inquiéter...
- Je ne remontrai pas sur votre dos! Vous avez dû bien vous rincer l'oeil...
- Tu fais comme tu veux, mais je rentre sans toi alors! Bye bye! Il se transforma en chocobo et partit.
- Eh! Mais attend!

Je lui courus après et au bout d'un quart d'heure de course, il finit par ralentir. J'en profitai pour sauter sur son dos. Nous repartîmes dans Midgar pour rentrer. Arrivé au gymnase, je mis Gin'iro dans son box et la journée se passa comme prévu.
Dernière modification par Helfyr le 28 août 2006 23:29, modifié 2 fois.
Si je dis n'importe quoi, c'est normal, vous y fiez pas...
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Helfyr
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Messagepar Helfyr » 20 août 2006 18:27

Chapitre 10 : Salaud!

Les jours reprirent leurs cours tranquillement. Je m'entraînais au combats et me baladais ensuite tranquillement avec Gin'iro, ou plutôt Sephiroth qui m'emmenait toujours en dehors de la ville pour discuter tranquillement et combattre quelques monstres.

Pendant une balades en début de matinée, je repensai à ce qu'il m'avais dis. Son pouvoir lui serait donc venu de la rivière de la vie. Je repensai à Cloud, qui, lui aussi, avait fait le grand plongeon dedans sans pour autant avoir acquis des capacités supplémentaires. Le grand Sephiroth était devenu une monture et c'était moi qui le montais. Je fus contente de ce privilège. Je me perdis dans mes pensés et ne vit pas la cannette m'arriver dessus. Je me la pris en pleine tête ce qui me fis perdre l'équilibre et tomber à terre.

- M..., c'est quoi ce truc! Bon sang, qui jette n'importe quoi, n'importe commenti? Qu'il se mo... Je m'aperçus que j'étais dans une petite rue bien sombre et bien glauque.
- C'est moi, mademoiselle! Eheheh, Un mec genre racaille des bas quartiers s'approchait de moi suivis de ses fidèles acolytes. Qu'est ce qu'une jeune fille comme toi fais dans une ruelle comme ça? T'es perdu ma mignonne? Il me pris par le bras.
- Lâchez moi! Je me dégageai de son étreinte. Gin'iro, on y va!
- Gin'iro? C'est qui ça?
- Gin'iro? Je vis qu'il n'était plus là. Je ne pouvais croire qu'il ne s'était pas aperçut de mon absence sur son dos et en plus, c'était lui qui avait ma faux. Je vous interdis de me toucher!

Ce n'était pas forcément ce qu'il fallait dire dans cette situation. Le groupe m'entoura, se rapprochant progressivement de moi. Paniquant, j'essayai de m'enfuir mais on m'attrappa par les bras. On me les bloqua je ne pus plus m'enfuir ni bouger. Le chef du groupe me mit son couteau sous ma gorge. J'avais peur. Je pouvais réellement mourir. Non! Je ne pouvais pas me laisser fair, mais comment m'enfuir? Je ne pouvais plus réfléchir. Je perdais mes moyens. C'était fini pour moi. On retrouverait mon corps sans vie dans une benne à ordure. N'ayant pas d'identité ici, l'affaire serait classé rapidement. Les chose reprendraient sont cours. Je ne reverrai plus ma mère, ni plus aucune personne. J'aurais tellement aimer connaître un peu plus Sephiroth, les autres et l'étrange sentiment que j'éprouvais envers Vincent. Le seul point positif que je voyais était le fait que je rejoindrai mon père. Des larmes coulèrent le long de mes joues, ce qui fit rire le gang.

- Bien, on va s'amuser avec toi, alors il faut que tu sois bien sage.

On défit mon manteau qu'on jeta ensuite par terre. Le couteau descendit le long de ma poitrine. Le chef du gang prit alors mon haut et le fendit d'un coup sec. Je me retrouvai en soutien gorge devant toute une bande de vermine. Tous s'esclaffèrent sauf le chef. Il me regardait avec des yeux perverts, un sourire sadique aux lèvres. Il me fit relever la tête pour mieux voir mon visage en larme. Dans ma tête, je suppliais que quelqu'un vienne. À l'aide! Au secourt! Je ne veux pas mourir! C'est mots résonnaient en moi, ne pouvant sortir. Je sentis mon pantalon tomber, coupé au niveau de la ceinture. C'en était trop. Comment supporter d'être à moitié dénudée en public. En mon fort interieur, j'appelais. D'abord mon père, mais il ne pouvais rien pour moi. Seulement accueillir mon âme. J'appelais ensuite ma mère, mais elle n'était pas là. Je l'appelais si fort, répétais tellement en espérant qu'elle m'entende. Mais comment pouvait elle lire dans mes pensées, en plus d'être dans un autre monde. Je sentis alors une main à l'endroit où la vie sortait, où je n'osais même pas moi même y mettre la main sauf pour nettoyer. Mon coeur battait de plus en plus vite.

- Arrêtez... Je vous en supplie... Arrêtez...
- Quoi? Qu'est ce que tu dis? J'ai pas bien entendu?
- Sephiroth... Je l'appelais. Lui seule pouvais m'aider maintenant. Mais ma voix ne voulait pas sortir... Sephiroth...
- Mais qu'est ce qu'elle nous fait maintenant?
- Sephiroth! S'il te plait, aide moi!!!
- Quoi? Sephiroth? C'est qui lui encore?
- Sephiroth!!!!! L'écho de la petite ruelle porta ma voix plus loin.
- Mais faites la taire, bande de crétin!

Je vis alors un reflet argenté. Il était là. Adossé au mur, dans l'ombre, Sephiroth regardait, le visage grave. Depuis combien de temps était-il là sans rien faire? Il s'approcha du chef et l'envoya se cogner contre le mur d'en face. Les acolytes qui ne me tenaient pas, sortirent des couteaux et l'attaqua. Sephiroth évita toutes les lames en bloquant les poignets de ses adversaires et en les retournant. Quand ils se relevèrent, le gang et leur chef furent terrorisés. Le regard de Sephiroth était froid et cruelle. Je pouvais sentir toute la haine qui se dégageait de lui. C'était le regard du soldat de première classe le plus respecté. Tout le monde s'enfuit. Même ceux qui me bloquaient me laissèrent tomber au sol. Sephiroth s'approcha ensuite de moi. Je tremblais encore de peur en pleurant toutes les larmes de mon corps, traumatisée par ce qui venait de ce passer. Sephiroth me couvrit de mon manteau. Puis il m'aida à me lever. N'arrivant pas à m'arrêter de pleurer, il me serra doucement dans ses bras. Je me calmai un peu, mais mes larmes ne s'arrêtèrent pas pour autant.

- J'ai... J'ai eu si peur... Je ne savais... Pas quoi fair... Je... J'ai cru que... J'allais mourir... Après... M'être fais... Violée... Ma phrase était entre coupée par mes reniflements et mes pleurs.
- Je suis là... Tu n'a plus rien à craindre... Il passait sa main sur mes cheveux. Ça va aller... Ne t'inquiète pas.
- T'étais depuis combien de temps adossé au mur? Je cessa de pleurer subitement. Tu étais là depuis le debut et tu n'a rien fait?
- Mais, Helfyr, je...
- Tu n'as aucune excuse! Je le claquai au visage. Je me suis fais toucher alors que tu aurais pu m'aider bien avant! Même avant que mes affaires soient coupées!!! Je ne peux pas y croire! Non seulement tu es un voyeur mais en plus un pervert! Je ne veux plus rien avoir avec toi!

Je mis correctement mon manteau, récupéra ma faux et partis en lui tournant le dos. Sephiroth n'essaya pas de me suivre ni ne bougea. Je réussis à rejoindre la grande avenue puis me dirigeai vers le gymnase, tout en essuyant mes larmes à présent sèches. Les passants se retournaient à mon passage. Je n'avais plus que mon manteau qui s'arrêtait au dessus de mes genoux à l'avant mais au cheville à l'arrière. Je marchais depuis une heure quand j'arrivai au gymnase. C'était leur de déjeuner et je m'assis à table. Je mangea silencieusement ce que me servit Vincent. J'allai ensuite dans le gymnase, pris ma faux et commençai à frapper un poteau en corde. Mes coups furent de plus en plus violant. Furieuse contre Sephiroth de m'avoir laisser toucher par de la vermine des ruelles sombres. Je ressentis alors le souvenir de son étreinte sur mon corps. Il m'avait pris dans ses bras pour me calmer puis caressé la tête chaleureusement. Ce souvenir me frustra tellement que je frappai le poteau par le haut, le coupai en deux puis enfonça la lame de ma faux si profondément dans le sol qu'une large fissure apparue.

- Si vous continuez, le sol ne ressemblera plus à rien et il sera impossible d'utiliser le gymnase. Vincent était à l'entrée du gymnase.
- Pardon Vincent... Je vais faire un tours pour me changer les idées, je ne me sens pas bien...
- Très bien. Je vous attend pour dinner ce soir.
- Non, je rentrerai tard.

Je passai devant lui, tête baissée. Je montai ensuite dans ma chambre me changer puis redescendis. Je passai par les écuries mais ne vis pas Gin'iro. De toute façon, je n'en avait rien à fair de lui maintenant. Je sortis avec à la main, ma faux que j'avais gardée. Je regardai autour de moi, ne sachant où aller. Puis, je me dirigea vers la sortie de Midgar. J'avais besoin de me défouler sur des monstre. Arrivée à la grande porte, le garde me regarda passer énervée. Une fois dehors, je m'éloignai de la ville, à la recherche de quelque chose à frapper. Je tuai férocement et sans pitiés les monstres qui s'attaquaient à moi.



Chapitre 11 : Partagée entre deux sentiments.

Le soleil était déjà couché quand je décidai de m'arrêter. Plus d'une cinquantaine de combats s'était succédée dans cette fin d'après-midi. La nuit était bien avancée. Mon manteau était couvert d'un mélange de sang de monstre et du mien. Tout mon corps était recouvert de blessures, le sol imbibée de sang séché et une odeur de mort planait dans l'air. Mal grès ma respiration difficile et mes nombreuses blessures, je me tenais encore debout. La plaine était à present deserte. Les monstre aurait fuit l'atmosphère chaotique qui régnait désormais autour de moi.

Je ramassai ce que j'avais gagné puis me dirigeai vers Midgar. La route fut calme, sans combats. Les grandes portes s'ouvrirent à mon passage et j'entrai. Les rues étaient encore encombrées de monde mais je n'eus aucune difficulté à me déplacer. Tout les passants s'écartaient de moi, me laissaient passer. Ils avaient sûrement peur de mon apparence et surtout de mon regard. J'avais maintenant un regard froid, cruel et haineux.

Je marchais dans Midgar sans trop savoir où aller. Je passai devant un bar animé. J'entrai. Je me mis au comptoir puis commandai un verre de lait. Le patron me regarda attentivement et me servit. Un groupe d'homme chahutait devant une télévision accrochée au mur. Des courses de chocobo passaient comme des courses de tiercés. Les commentateurs étaient aussi enthousiaste que les spectateurs. Ce devait être des courses importantes pensais-je. Je bus tranquillement mon verre, ne faisant pas vraiment attention à ce qui se passait autour de moi. J'y étais tellement passive que je ne remarquai pas qu'on s'assit à coté de moi. J'entendis seulement dire « la même chose que la demoiselle à coté ». Je tournai la tête et vit un jeune homme habillé en costard, la chemise ouverte, des lunettes noires sur la tête et des cheveux roux en batailles. Il me fit un grand sourire.

- Vous êtes toute seule, mademoiselle? Houla! Son sourire s'estompa quand il croisa mon regard. Vous êtes dans un état... Vous vous êtes battues?
- Fichez moi la pais! Dis-je d'un ton très froid. Je bus d'une traite mon verre et me levai.
- Attendez! On a même pas discuté... Il bus très vite son verre, en manquant de s'étrangler, et me suivit dehors. Je peux peut être vous raccompagner? Vous m'avez l'air un peu nase...
- Non merci, je n'ai pas besoin d'aide! Je dois juste me repo... Mes jambes me lâchèrent et je tombai dans les bras du jeune homme qui m'avait rattrapé juste à temps.
- Et si j'insiste? Je m'appelle Reno, et vous?
- Helfyr...
- On peut se tutoyer, non?
- Si tu veux...
- Alors, Helfyr, comme tu n'es pas très bien, je vais te porter chez toi! Il me mit sur son dos. C'est où chez toi? Il pris mes affaires ainsi que ma faux.
- Tu connais Vincent Valentine?
- Vincent? Oui, c'est un ancien collègue. Tu habites chez lui?
- Oui... Au gymnase...
- Ok, ok! Alors on y va!

Reno se mit en route. Je me demandais où pouvait bien être Rude, son coéquipier chauve et peu bavard. Dans le jeux, ils étaient souvent ensemble même presque toujours. Reno avait sûrement dû le semer pour pouvoir draguer et c'était tombé sur moi. Je ne savais pas si j'avais de la chance ou pas mais il me portait bien en direction du gymnase. Je m'imaginais la tête de Vincent quand il me verra dans ce piteux état, sur le dos d'un membre des Turcs. Arrivé devant l'entrée, Reno sonna. On entendit des pas puis la porte s'ouvrit. Le visage de Vincent se deforma quand même de surprise mais très peu.

- Reno? Qu'est ce que vous faites ici? Si c'est pour me refaire une proposition chez les membres des Turcs, ce n'est pas la peine! Je ne changerai pas d'avis!
- Salut Vinc'! Moi aussi je suis content de te voir!
- Qu'est ce que vous... Il me remarqua. Helfyr? Que vous est-il arrivée Pourquoi êtes vous dans cet état?
- Eh, du calme Vinc'! T'es pas son père! Enfin, je sais pas moi, mais laisse la se reposer un peu. Reno avait un visage sérieux mais le perdit très vite. Je veux bien une bière!
- Très bien... Entrez...

Vincent nous laissa passer, puis conduit Reno jusqu'à ma chambre.

- Posez la sur le lit. Je vais soigner ses plaits. Elles ne m'ont pas l'air très grave.

Il enleva mon manteau puis souleva un peu mon haut. Reno se pencha pour mieux voir.

- Reno, pouvez vous reculer?

Il s'exécuta, déçus. Vincent utilisa une matéria « guérir » puis me fis quelques bandages.

- Tenez, Helfyr. Buvez. Il me tendit une fiole que je bus cul sec. Maintenant, reposez-vous. Vincent sortit de la chambre.
- Tu veux que je reste avec toi?
- Merci Reno, mais je ne veux pas te déranger plus...
- Ça me fait plaisir. Il me fit un grand sourire. Il avait le visage rayonnant.
- Fais comme tu veux... Je me disais que quelque chose cloché mais ne m'en souciai pas d'avantage.
- S'il te plait Reno, tu peux me laisser seule? Le temps que je m'endorme?
- Ok...

Il sortit de la chambre. Je ne savais pas pourquoi il était si intentionné alors qu'il ne me connaissait pas. Je le trouvais touchant. Mes blessures me faisaient mal mais je réussis à m'endormir.

Je fis un cauchemar, rêvant des monstres et de mes combats. Ils se transformaient soudain en homme et je me retrouvais dans une petite ruelle sombre. Je me faisais violer. Je voyais Sephiroth qui regardait calmement, adossé au mur, les bras croisés. Un sourire se dessinait sur ses lèvres. Il n'avait rien de chaleureux et était inquiétant. Dans mon rêve, je criais son nom de toutes mes forces mais il tournait le dos puis partait. Je me retrouvais seule.

Les jours passèrent sans que Gin'iro ne revienne. Reno était repartit mais revenait de temps en temps. Je faisais toutes les nuits des cauchemars et à chaque fois une violante douleur me réveillait en sursaut. Mon coeur se resserrait tout en battant vite. Des larmes coulaient le long de mes joues. Je pensais à Gin'iro mais en me rappellent à qui il était vraiment, ma tristesse fut remplacer par du degout. Sephiroth me dégoûtait à présent. Comment pouvait-on rester immobile devant une atrocité comme le viole. Mon sentiment s'apaisa. Je revoyais la scène où Sephiroth m'avais quand même aidé avant que ce ne soit pire. Je ne savais plus quoi penser. Devais-je le detester où lui en être reconnaissante? Il me fallait des explications.



Chapitre 12 : Combat contre Vincent.

Je ne me réveillai un matin avec mes blessures cicatrisée. Je m'habillai puis descendis à la cuisine. En passant par le salon, je vis Reno étalé dans le canapé, dormant à poing fermé et bavant le ventre à l'air. Je passai la porte de la cuisine.

- Nous pouvons faire les entraînements un peu plus difficiles? Vincent me servis mon petit déjeuné.
- Oui, mes blessures sont totalement cicatrisées. Gin'iro n'est toujours pas revenue?
- Non. Par contre, Reno à encore dormit ici...
- Je vais le réveiller. Je me levai puis allai au salon. Reno! Debout!!!
- Gnié? Il me tourna le dos. Veux encore dormir...
- Si c'est comme ça... Oh regarde! Une superbe jeune fille se déshabille!!!
- Hein? Où ça? Où ça? Reno s'était levé d'un coup. Euh... Tiens! Salut Helfyr!
- Bon, tu fais quoi en ce moment?
- Beuh... Rien...
- Ok! Tu as un véhicule?
- Oui, pourquoi?
- Tu vas m'accompagner et m'aider à chercher mon chocobo!
- Helfyr, vous êtes sûr de vouloir fair le voyage avec lui? Vincent était venu dans le salon.
- Je ne pense pas qu'il y aura un problème... N'est ce pas Reno?
- Non, pas le moindre! Il sourit.
- Pouvons nous combattre une dernière fois, Helfyr? J'aimerai voir votre niveau.
- D'accord, mes blessures ne me font plus mal.

Nous nous dirigeâmes dans le gymnase accompagnés de Reno. Je pris ma faux en passant et enlevai mon manteau. J'avais mis mon ensemble de cuir noir que j'avais trouvé à Kalm. Moulant mon corps et étant parfaitement flexible, il était parfait pour les combats.

Vincent se plaça devant moi avec son arme, le mercure. Un peu inquiète par ce premier combat armé, j'espérai pouvoir éviter ou parer les balles. Je mis les lames de ma faux vers le bas et me concentrai. Vincent chargea son arme. Le dernier déclic me donna le départ. Je courus vers Vincent le plus vite que je pus puis fis balancer ma faux dans sa direction. Vincent sauta en l'air pour éviter les lames puis tira. J'évitai la balle de justesse en faisant un pas sur le coté. Je fis tourner la faux puis visa Vincent qui retombait sur ses pieds. Il para avec son arme et repoussa les lames. Il fis un bond en arrière puis tira en rafale. Je mis la plus grande lame de la faux en travers et les balles ricochèrent sur le plat. Le combat continua toujours plus violemment. Les balles filaient près de moi et mes lames près de Vincent. Soudain, je sentis une douleur dans ma jambe droite. Un puissante balle avait traversé ma chaire mais sans toucher l'os. Je pouvais encore combattre et le fis comprendre à Vincent en tournant sur moi même pour lui lancer ma faux puissamment. Il l'évita facilement, surprit, et la laissa se planter dans le mur. Profitant de son inattention, je le frappa dans le ventre avec la force de mon élan. Vincent fut projeté plus loin et se réceptionna sur ses jambes, le poing à terre. Il tira de nouveau. J'évitai de peu les balles et courus en direction de ma faux. Je réussis à la reprendre à temps pour pouvoir contrer le coup que Vincent voulait m'assener avec la crosse de son mercure. Il avait sauté sur le manche de ma faux que je balançai vers l'arrière, Vincent avec. Il vola en arrière et en profita pour tirer. Je sautai pour éviter les balles puis, la faux en arrière, je me dirigea vers lui. Quand il atterrit sur ses pieds, j'arrivais à pleine vitesse sur lui et le frappa du plat de la lame. Vincent se la prit sur le coté violemment. Il roula à terre mais se releva tout de suite. Je m'élançai encore vers lui mais me pris la crosse de son mercure dans le ventre. Je mis genou à terre, la main gauche au ventre. Vincent pointa son arme sur ma tête.

- C'est bien. Vous avez un bon niveau. Il rangea son arme. Je peux vous laisser partir sans inquiétude.
- Merci Vincent. Je me relevai.
- « Guéri »! Reno était venu près de moi. J'ai soigné ta jambe! Il fit un grand sourire.
- Donne! J'ai jamais essayé! Je pris la materia de ces mains. Comment on fait?
- Tu cris « Guéri » et voilà.
- Ok. Je tendis le bras vers Vincent. « Guérir »!

Des petites lumières vertes chaudes et douces sortirent de la sphère verte, se dirigèrent vers Vincent et l'entourèrent. Vincent ferma les yeux. Je sentis en moi, un étrange sentiment. Le voir ainsi si vulnérable me donnai envie de le prendre dans mes bras, de le serrer et de le protéger. Ce sentiment disparut très vite. Vincent avait rouvert les yeux et reprit son air sérieux. Je chassai toutes mes idées d'un revert de main, puis redonnai la matéria à Reno.

- Bien. Je m'inclinai devant Vincent. Je vous remercie du fond du coeur pour votre accueil.
- Euh... Vincent parut géné. Ce... Ce n'est rien.
- Dites... Pourquoi vous vous vouvoyé? C'est débile? Reno se moquait. Bon, toi Vinc', c'est normal... Mais toi Helfyr? Tu le tutoies pas?
- Je ne tutoie pas les gens qui ne me l'autorise pas. C'est tout...
- Et si moi je te l'autorise? De toute façon, même si tu lui dis de te tutoyer, Vinc' ne le fera jamais... C'est un gros coincé!
- Je ne trouve pas Vincent coincé. Au contraire, il est réservé mais poli. Je trouve ça mignon. Je rougis un peu. Je n'arrivai pas à croire que j'avais dis ça. Enfin, je dis juste que...
- Ahahah! T'entends ça Vinc'? Elle te trouve mignon! Ahahah! Trop fort!
- Reno! Ça suffit! Je ne crois pas que ce soit vos affaires! Vincent était un peu rouge. Légèrement mais suffisant pour être vu.
- Bon, je vous laisse les tourtereaux!

Reno partit en me laissant seule avec un Vincent géné. Je ne savais pas quoi faire. Dans ce genre de situation, la seule chose que je savais fair était de sourire bêtement et de rire comme une cruche.



Chapitre 13 : Sentiments incompréhensibles.

Reno n'avait peut être pas tord. J'avais une forte envie de tutoyer Vincent mais en même temps, je le respectais asses pour ne pas le faire. Vincent restait géné par les paroles de Reno et ne bougeait pas. Moi, je regardais le sol et mes pieds, rien de bien passionnant. Après ce que j'avais dit, je n'osais pas pas le regarder en face. Je réussis quand même à relever les yeux et à prendre la parole.

- Euh... Vincent... Je... Je sais qu'on ne se connaît pas depuis longtemps mais... Enfin... Je peux vous tutoyer?
- Hein? Il reprit ses esprits. Comme vous voulez. Ça ne me dérange pas...
- Ah... Bah, merci... Je n'avait pas pensé qu'il accepterait aussi rapidement. Un silence s'installa mais je le rompus rapidement. C'est vrai que vous... Tu ne tutoieras jamais les gens qui te l'autorise?
- Je ne sais pas... On ne m'a jamais demandé de tutoyer qui que ce soit. Beaucoup pense que je n'accepterai jamais. À cause de mon apparence sûrement...
- Ah... C'est vrai que tu es souvent très sérieux du niveau de visage... Même toujours... Mais... Si je... Sijetedemandedemetutoyer,tuleferas? J'avais posé ma question très vite.
- Je ne sais pas... Cela fait longtemps que je n'ai pas tutoyé quelqu'un...
- Bin, faut bien bien commencer un jour! Je trouvai ma réflexion stupide.
- Oui, vous... Tu as peut être raison...
- Je... Je fus sous e choque. Vincent venait de me tutoyer. Je ne savais plus quoi dire. Je trouvai un sujet de conversation mais n'étais pas sûr de faire plaisir. Au fait, comment as-tu eu ce bras?
- Ce bras? Vincent réfléchit un moment avant de me répondre. J'ai été victime d'une expérience. J'ai perdu mon bras ainsi que mon coeur... Vincent avait de nouveau reprit son air grave.
- Ton coeur? Comment ça? Vincent s'approcha de moi, pris ma main et la posa sur sa poitrine, du coté gauche.
- Tu sens?
- Non, je sens rien... Sous ma main où devait normalement battre un coeur, c'était le vide. Aucun battements, aucune contractions du muscle ne se faisait sentir. Mais, ce n'est pas possible! Comment peut-on vivre sans coeur? Je posai ma faux à terre puis pris le poignet droit de Vincent. Je mis mon pouce sur une de ses veines et appuyai. Rien. Encore une fois, aucun battements ne se faisait sentir.

- Les experiences que m'a fait Hojo a détruit toute humanité dans mon corps. Je suis devenu une âme sans vie avec un corps charnel.
- C'est horrible... Tu as réussi à vivre dans ces conditions?
- Oui... C'est ma punition...
- Ne dis pas ça! Vincent sursauta sous mon ton brusque. Je ne pense pas que ce soit une punition! Enfin... Mais je pense plutôt à une seconde chance! Si tu n'as pas réussi à protéger Lucrecia alors tu peux te racheter en protégeant ceux qui t'entoures!
- Helfyr...
- Pardon Vincent... J'ai dû te faire de la peine en parlant d'elle...
- Helfyr... Il me prit dans son seul bras valide. Merci...
- Vincent... Qu'est ce que tu fais?
- Excuse moi... Il me relâcha. Je suis désolé...
- Non, ce n'est pas grave... Nous restâmes un moment silencieux, tout aussi gênés l'un que l'autre. Je brisa le silence comme je pus. Je vais aller me reposer un peu... Je n'ai pas beaucoup dormis ces derniers temps...
- D'accord...

Je ramassai ma faux puis sortis du gymnase. Je passai devant le salon, où Reno buvait une bière tout en regardant la télé, puis montai dans ma chambre. Je posai ma faux contre le mur, me changeai et m'allongeai sur le lit. Je me positionnai dos à la porte, regardant le mur. J'attendis un moment les yeux yeux fermés mais je ne réussis pas à dormir.

J'entendis soudain des pas monter les escaliers. Je pensai à Reno mais il ne m'avait pas vu monter. La porte s'ouvrit alors. C'était Vincent. J'en étais sûr même si je ne le voyais pas. Il s'assit sur la chaise près de mon lit et ne bougea plus. Je ne savais pas si je devais lui dire que j'étais éveillée ou fair semblant de dormir. J'eus rapidement la solution.

- Je sais que tu ne dors pas.
- Ah... Bin oui... Je me relevai puis m'assis. Je n'arrive pas à trouver le sommeil, tu veux bien m'aider à le chercher? Mais pourquoi avoir dis ça. C'était complètement idiot.
- Si je peux t'être utile... Vincent sourit légèrement. Il s'approcha de moi et posa sa tête contre ma poitrine, au niveau du coeur. Excuse moi Helfyr, mais j'ai juste besoin d'entendre battre un coeur vivant...
- Euh... Si tu veux...

Ses cheveux noirs étaient brillant. Je passai alors ma main dessus. Ils étaient lisses et soyeux. Je les caressai délicatement, sentant leur douceur sous mes doigts. Vincent mis sa main droite dans mon dos et le caressa à son tours. Je frissonnai de surprise puis me détendis. Il remonta, par mon coté, sa main jusqu'à mon coup. Il s'écarta de moi, tout en restant proche. Je le regardai maintenant dans ses yeux pourpres. Je vis dans son regard beaucoup de douceur mais aussi de la tristesse et de la solitude. Son regard était si triste que mon coeur en eut mal. Je fermai les yeux pour ne plus voir cette tristesse si douloureuse.

Je sentis alors ses lèvres contre les miennes. Vincent m'embrassait. Je ne pus refuser ce baiser, posa ma main sur sa nuque et l'autre dans son dos. Il m'allongea doucement sans éloigner ses lèvres des miennes. Il mit son bras métallique près de ma tête en s'appuyant dessus pour pouvoir balader sa main sur mon corps. Habillée d'un simple long maillot noir, Vincent n'eut pas de difficulté à la passer dessous et sentir ma peau. Pour occuper mes mains, je défis les sangles de sa cape qui glissa le long de son dos pour tomber à terre. Je remis ensuite mes bras autour de son coup. Ses doigts me firent à nouveau frissonner mais cette fois-ci, de plaisir. Il continua l'exploration de mon corps, mais quand il arriva à mon poing le plus sensible, tout bascula.

Je revis les images de la petite ruelle sombre, de mon agression et surtout Sephiroth avec son regard froid et cruelle.

- Non! Je repoussai violemment Vincent qui tomba à terre, sur les fesses. Je suis désolé Vincent... Je ne peux pas...
- Pardon... C'est ma faute... Il se releva en ramassant sa cape qu'il remit et ce dirigea vers la porte.
- Vincent! Ce n'est pas de ta faute... Je ne suis pas prête et je ne suis pas sûr de mes sentiments... Ou plutôt... Je ne les connais pas du tout... Mais ne crois pas que c'est de a faute! Je t'en pris... Mes yeux laissèrent couler quelques larmes.
- Repose-toi. Tu en as besoin. Je t'appellerai pour déjeuner.

Vincent sortit en me laissant seule. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Je pleurai silencieusement, ne comprenant rien.



Chapitre 14 : La Shin-ra.

Pourquoi mon coeur me faisait si mal. Est-ce que j'aimais Vincent? Alors pourquoi l'avoir arrêté? J'étais encore traumatisée par mon agression. Mon corps tremblais. Je ne pourrai plus supporter les mains d'un homme sur moi. Mais Sephiroth, pourquoi j'avais mal en pensant à lui. Je n'y comprenais rien.

Je me levai, me changeai puis rangeai mes affaires. Je mis mon sac sur mon dos puis pris ma faux et descendis. J'allai dans le salon.

- Viens Reno, on y va!
- Quoi? Mais, on mange pas ici?
- Non, ne dérangeons pas Vincent plus que ça...
- Ah, ok...

Je passai devant Vincent la tête baissée en lui disant un « salut » très rapide. Reno me suivit dehors. Je laissai tomber mon sac par terre et ma faux. Je mis ma tête dans mes mains pour ne pas que Reno me voit pleurer. Mais il compris vite mon geste. Il posa sa main sur mon épaule que je repoussai vivement.

- Me touche pas! Des larmes coulaient encore mais mes yeux reflétaient de a haine.
- Pa... Pardon Helfyr... Reno fut surpris de me voir ainsi. Tout va bien?
- Oui, ça va. J'essuyai mes larmes d'un revert de la manche puis repris mes affaires. On va chercher ton véhicule.
- Ok, mais on doit passer au bureau de la Shin-ra pour que je signale mon absence. Viens, on va prendre les transports en commun.

Je le suivit jusqu'à un arrêt de bus. Nous attendîmes un moment quand un bus fris arriva. Nous montâmes dedans. Reno montra une carte qui fit pâlir le conducteur, et alla s'asseoir. Je m'assis à mon tours à coté de lui. Le bus redémarra. Beaucoup de passager me regardait bizarrement. Ma faux brillait étrangement. Les reflets pourpres se faisaient plus nombreux, apparaissaient et disparaissaient dans un rythme étrange. Je compris soudain. Mon coeur battait fort et vite et les reflets suivaient son rythme. Les reflets n'étaient pas tellement forts mais tout de même perceptibles.

Le bus s'arrêta devant l'immense immeuble de la Shin-ra. Je descendis avec Reno. Il se dirigea ensuite vers les grande portes d'entrées. Je le suivis et entrai dans le hall. Beaucoup de personne s'agitaient telle une fourmilière. Des secrétaires faisaient de nombreux allez et retour tenant des dossiers gros comme des encyclopédies. Une secrétaire en jupe courte et petit chemisier. Elle avait l'air affolée.

- Monsieur Reno! Où étiez vous passé? Monsieur le président vous demande depuis hier! Il est furax! Allez vite le voir! Il doit vous parler d'une chose très impo... Elle s'arrêta net et me regarda, les yeux ronds. Et vous êtes? Son ton hautin me donnai envie de la frapper. Je détestais les personnes de son genre. Je ne suis pas sûr que vous soyez autorisée à venir ici!
- Du calme Sodi, elle est avec moi...
- Je ne pense pas que le Monsieur le président accepte que vous ameniez une dévergondée dans les bureaux!
- Je ne pense pas non plus que Monsieur le président aime qu'une secrétaire pense pour lui. Les secrétaires sont là pour fair jolie et obéir, non? Elle m'avait bien énervée et je voulais n'en fair qu'une bouché. Monsieur Reno a eu le message du président alors vous pouvez disposer!
- Comment? Je ne vous permet pas de me donner des ordres!
- On va y aller Sodi... Allez, on y va!

Reno me poussa par derrière pour me faire avancer. La secrétaire resa plantée là, sans rien dire, la bouche ouverte. Reno appela l'ascenseur. Quand il arriva, il me poussa dedans. Il insera une clef magnétique et appuya sur le bouton du dernier étage.

- Tu fais fort... Personne n'osait tenir tête à Sodi à part toi. Reno rigolait. Bon, par contre, fais toi toute petite, parce que Rufus n'est pas très commode.

L'ascenseur s'arrêta et s'ouvrit sur un large couloir luxueusement décoré. Un tapis rouge recouvrait des dalles de marbres d'un blanc d'ivoire. Une grande porte de bois doré finissait ce grand couloir. Reno le parcourut d'un pas non chaland, les mains dans les poches. Je le suivis, impressionnée. Il ouvrit la poste sur une salle circulaire avec un grand bureau au centre. Un fauteuil rouge nous tournait le dos. Des tableaux accrochés au mur représentaient les différents présidents qui avaient été à la tête de la Shin-ra.

Le fauteuil se tourna. Un jeune homme au cheveux blond, un peu roux, habillé d'un costard blanc posa ses coudes sur le bureau, les doigts joins. Il regardait Reno froidement.

- Yo Rufus! Comment ça va? Je t'ai manqué? Il alla vers le bureau et s'assit dessus. Au fait, tu sais bien que Sodi me fait peur, alors pourquoi tu lui demandes toujours de transmettre tes messages?
- Et tu sais bien que tu dois me dire où tu t'en vas! Mais apparemment, nous avons du mal avec ce que nous dis l'autre...
- Eheheh... Sûr... Bon, d'accord, c'est ma faute mais je t'en supplie! Reno joignit les mains et pris un aire de chien battu. Arrête de m'envoyer Sodi, s'il te plait!!!! En plus, elle me fait froid dans le dos...
- D'accord, mais je veux quelque chose en échange...
- Ok, mais pas ici... J'ai réussi à la ramener... Reno me regarda ainsi que Rufus qui plongea ses yeux bleu azure dans les miens. Bin approche Helfyr, il va pas te manger!

Je m'approchai du bureau. Rufus se leva et contourna son bureau. Quand j'arrivai à sa hauteur, il me pris la main et s'inclina.

- Enchanté, mademoiselle Helfyr. Il se redressa mais ne lâcha pas pour autant ma main. Il se retourna vers Reno.
- Helfyr est à la recherche de son chocobo et elle m'a demandé de l'accompagner...
- Très bien. Il me sourit mais quand il se retourna vers Reno, il prit un air très sérieux. Tu as réussi ta mission, pour une fois... Même si elle a duré une semaine! Tu peux retourner dans ton bureau et te mettre au boulot tout de suite! Sinon, Sodi se fera un plaisir de t'aider.
- Ok ok! J'y vais!

Reno sortit par une petite porte sur les cotés. Rufus me fit asseoir dans un des fauteuil en face du bureau puis repassa derrière et s'assit. Il me regarda maintenant fixement. Je baissais la tête et regardais mes pieds. J'étais mal à l'aise et un peu soucieuse. Quelle mission devait avait accompli Reno? Et pourquoi le président de la Shin-ra s'intéressait-il à moi?



Chapitre 15 : Adieu.

- Bien, vous voulez retrouvez un chocobo, c'est bien ça? Rufus avait un sourire charmant. Comment est-il, ce chocobo? Je pourrai peut être envoyer une équipe de recherche.
- Non, non... Ce n'est pas la peine. Gin'iro n'est pas très docile alors il ne vaut mieux pas qu'on l'approche. Il est tout argenté avec des yeux verts émeraude. Il porte une selle noire avec un licol de même couleur. Les étrillés sont comme ses yeux, vert.
- Tout argenté vous dîtes? Il se leva. Venez, je dois vous montrer quelque chose.

Je me levai à mon tour et le suivit dans un ascenseur placé discrètement dans le fond de la pièce. Il insera une clef magnétique toute doré. L'ascenseur s'ouvrit et nous y entrâmes. Rufus appuya sur un bouton et l'ascenseur commença à descendre. Il s'arrêta au bout d'un long moment et s'ouvrit sur un couloir sombre et lugubre. Rufus s'y engagea d'un pas assuré. Je le suivais de près, inquiète par l'atmosphère étrange qui régnait. Des portes blanches avec un numero rouge accroché défilaient sur les coté. Rufus s'arrêta devant l'une d'elle portant le numero quinze. Il l'ouvrit et me fit passer avant. J'entrai dans une pièce au mur de pierre. Au fond, quelque chose s'agitait dans une grande cage. Des hommes essayaient de la retenir avec des sangles et beaucoup de mal. Un reflet argenté parvint à mes yeux. C'était Gin'iro. Son regard était encore plus froid et haineux que jamais. En le voyant ainsi, je me précipitai sur les barreaux de la cage.

- Gin'iro! Gin'iro! C'est moi! Calme toi! Je t'en pris, calme toi! GIN'IRO!!!
- C'est bien lui que vous recherchiez, n'est ce pas? Rufus me recula par les épaules. Un homme en blouse blanche s'approcha de Gin'iro avec une seringue. Il piqua Gin'iro avec et injecta un produit noir contenu dedans. Gin'iro s'effondra quelque seconde après.
- Gin'iro! Je me débattis et réussis à rejoindre les barreaux. Gin'iro! Reveille toi! Je me retournai vers Rufus. Qu'est ce que vous lui avez fais!
- Wark... Gin'iro avait les yeux ouvert mais ils ne reflétaient plus rien.
- Nous l'avons simplement endormis. Ce chocobo appartient à la Shin-ra. Il est l'élément principal de nos expérience. Rufus avait perdu son sourire charmant pour le remplacer par un sourire de satisfaction. Bien que le macko n'est plus utilisé comme énergie, c'est une mine d'or pour les recherche scientifiques!
- Laissez le partir! Je m'étais relevée. Laissez le partir, je vous en supplie!
- C'est d'accord.
- Hein?
- C'est d'accord. Rufus me regardait de haut, droit dans les yeux. Mais à une condition. Malheureusement, je ne pense pas que ça vous plaise.
- Tout ce que vous voulez, mais laissez le partir. Je retournais aux barreaux, passai la main et caressai Gin'iro.
- Très bien. Alors vous allez le remplacer! Vos yeux sont très spéciale et vous m'avez l'air intéressante.
- Je... Je réfléchis un moment. Gin'iro me suppliait du regard de ne pas accepter. C'est d'accord...
- Parfait! Rufus se tourna vers les hommes présents. Relâchez le chocobo et emmenez cette jeune fille dans sa nouvelle chambre. Rufus s'approcha de moi et me murmura das l'oreille. Vous serez très bien, vous verrez... Il se releva et partit en s'esclaffant d'un rire qui me fis froid dans le dos.
- Venez mademoiselle. Un scientifique me prit par le bras.
- Pardon Gin'iro... J'ai été odieuse quand tu m'as sauvé... Je me retourna vers lui, les larmes au yeux. Merci, merci de m'avoir sauvé! Je ne peux pas te laisser ici alors que tu y a passé ue enfance horrible. Plus personne ne te fera du mal... Adieu, Gin'iro...

Je suivis le scientifique sous le hurlement de Gin'iro qui me déchira le coeur. Je parcourus le couloir la tête baissée. Le scientifique ouvrit une porte noire sans numero. Des murs blanc illuminait la chambre pourtant très sombre. Un lit était disposé à coté d'un secrétaire et d'une armoire. Le reste de la pièce était vide. J'allai m'asseoir sur le lit et le scientifique ferma la porte. On m'apporta mes affaires à part ma faux. Une fois seule, je m'allongeai sur le lit et regardai le plafon. Mes larmes coulèrent de mes yeux. J'avais revus Gin'iro encore une fois mais ce serais la dernière. Je trouvais cet adieu trop brusque. Je m'endormis mais fis des cauchemar mes réveillant tout les quarts d'heurs.

On me fis lever très tôt dans la matinée. On me conduit dans différentes salles pour pratiquer des test sur mes performances physique et mentale. Mon niveau n'était pas très élevé mais on me dis que cela s'arrangerait. Je me fis injecter ma première dose de macko. Le liquide vert se répandait en moi dans des spasmes douloureux. Pour que je ne tombe pas et me fasse mal, j'étais attaché sur un fauteuil. Mes poignets, mes chevilles ainsi que mon buste étaient fixés avec des sangles fermement serrées. Les spasmes se faisaient de plus en plus violant. Je criai de douleur, ne pouvant plus les supporter. Les scientifiques prenaient des notes sur leur calepin. Les spasmes se calmèrent mais étaient toujours présent. J'ouvris les yeux et vis Rufus, regardant par une vitre à l'étage, le triste spectacle que je lui offrais. Il me souris sans que je lui retourne, tourna le dos et partit, satisfait de ce qu'il venait de voir. On me détacha puis me conduit à ma chambre. On m'allongea sur mon lit où je tombai dans les pommes, épuisée de cette première journée.

Les suivantes se ressemblèrent toutes. Injection de macko, entraînement, test, étaient tout ce qui composait ma journée. Les repas étaient bref. On me servait seulement de ce que j'avais besoin. Mes nuits étaient courtes, composé de cauchemars et de spasmes qui me réveillaient à chaque fois. J'eus parfois la viste de Rufus, qui venait prendre de mes nouvelles, ou plutôt, de l'avancement du projet. J'interceptai un jour, une conversation entre le scientifique responsable et lui.

- Le projet avance bien. Cette jeune fille est très spéciale. Rufus avait son sourire de satisfaction affiché sur ses lèvres. Nous allons pouvoir reproduire ce qu'avait fais mon père.
- Je suis désolé de vous contredire, monsieur le président, mais nous n'aurons sûrement pas le même résultat. Nous n'avons plus les cellules de Jenova à injecter et les connaissance du Professeur Gast. Tout a été détruit.
- Qu'importe! Vous réussirez à avoir un résultat suffisant pour arriver à l'égale de ce cher Sephiroth. Peut être même le surpasser... Ahahahah!!! Cette jeune fille sera une réussite!

Rufus repartit, toujours avec ce rire glacial. En entendant le nom de Sephiroth, mon coeur s'était affolé si bien que mes spasmes me firent tomber et me clouèrent au sol. Je fus vite pris en charge et on me ramena dans ma chambre. Des larmes coulèrent de mes yeux. Je gémissais de douleur mais aussi de tristesse. On m'injecta du somnifère pour que je puisse me calmer.



Chapitre 16 : Experience

Les jours se suivirent. Des changement corporel étaient à présent visible. Mes cheveux avaient blanchi jusqu'à l'argenté, mon corps s'était un peu agrandi et mes formes un peu estompés. Mes yeux avaient gardé leur couleur argenté mais ils ne reflétaient plus que de la haine. Ils étaient froid et sans émotions ni sentiments tout comme mon visage. Je ne souriais plus. Mon âme avait aussi perdu beaucoup d'humanité. Je ne réagissais plus aux présences qui m'entouraient. Je n'en avais plus rien à faire.

Le cinquième mois s'acheva très vite. Je n'eus plus besoin d'injection de macko. Mes entraînements étaient toujours plus intense mais je les pratiquai facilement.

Je me levai un matin avec la gorge sèche. Mes cauchemars étaient devenu très violents mais cette nuit, ils étaient particulièrement affreux. J'attendis qu'on vienne me chercher mais on ne vint pas. Je me levai, me dirigeai vers la porte et essayai d'ouvrir. Normalement, les portes devaient être fermés mais la mienne était débloqué. Je la poussai puis m'engouffrai dans le couloir. Des corps gisaient à terre. Des scientifiques avaient été sauvagement tué. Des traces de pattes recouvraient le sol. C'était des traces de chocobo. Je les suivis jusqu'à la porte 15 entrouverte. La pièce était sombre, sans lumière. Je perçus seulement un reflet argenté. Gin'iro se tenait sur un corps de scientifique au visage lacéré de griffures énormes. En me voyant, il se précipita sur moi en se retransformant en Sephiroth. Il me serra dans ses bras.

- Helfyr, je suis si heureux de te revoir! Il s'écarta, toujours en me tenant par les épaules. Comment tu vas? Tu... Il s'arrêta. Il me regarda attentivement de haut en bas. Il pris une une mèches de mes cheveux puis l'examina. Helfyr... Tu n'aurais jamais dû accepter... J'aurais dû revenir plus tôt... Helfyr, réponds moi! Ne reste pas comme ça! Dis moi quelque chose!
- Sephiroth... Je me retira de son étreinte. Vas t'en! Des gardes arrivent.
- Je ne part pas sans toi! Je suis venu te chercher et te sortir de là!

Il se retransforma en Gin'iro puis m'offrit son dos. Je refusai de monter mais il m'attrapa par le col et me força à grimper. Des gardes arrivèrent mais Gin'iro fonça dans le groupe. Il les renversa puis courus vers un escalier. Il monta à toute vitesse pour arriver dans un autre couloir. Il grimpa encore plusieurs étages puis ressortis sur le hall de l'immeuble. Les nombreuse personnes présentes nous regardèrent, très surprise. Gin'iro partit en direction de la grande porte mais des gardes se mirent en travers. Il s'arrêta alors et rebroussa chemin. Il emprunta un autre escalier et monta. Une alarme se mit à retentir. Nous arrivâmes dans le dernier étage, le bureau de Rufus.

Gin'iro frappa la porte de sa patte et entra. Il regarda partout, et commença chercher. Je descendis de son dos et le regardai faire. Je ne savais pas ce qu'il cherchait. Il se retourna vers moi et je compris. Il cherchait ma faux. Pendant ces cinq mois, je m'étais entraînée avec une autre, plus lourde. Soudain, le fauteuil se tourna. Rufus tenait dans ses maux ma faux pourpre.

- C'est ça que vous cherché peut être? Il se leva. Gin'iro courus sur lui mais Rufus dégaina un fusil et lui tira dessus. Gin'iro l'évita de justesse. Vous feriez bien de tenir votre bestiole, mademoiselle Helfyr, je n'ai pas vraiment envie de tacher le sol. Vous allez bien gentiment le mettre dehors et retourner dans votre chambre.
- Oui... Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé. Je pris le licol de Gin'iro mais il s'écarta. Il fonça sur Rufus en évitant les balles qu'il tirait. Il fut vite à sa hauteur mais le canon du fusil se plaça sur sa poitrine.
- Puisque ce chocobo ne veut pas sortir, je le ferai moi même, mais en steak!

Il tira une dernière fois mais la balle alla se planter dans le mur. J'avais dévié la trajectoire du canon en interposant ma faux que je venai de récupérer. Je sautai en arrière pour ne pas recevoir un coup de cross. Gin'iro me rejoignit. Je regardai maintenant fixement Rufus dans les yeux. Des gardes arrivèrent alors et nous entourèrent. Rufus partit par une des petites portes de fond. Je me mis en position de combat. Je fis tourner ma faux et la plantai dans le corps du premier garde venu. Gin'iro donna de grand coup de pattes et en fit valser d'autre. Le combat s'engagea. J'évitais les coup de feu avec facilité et ripostais de mes lames. Gin'iro m'aida en piétinant les gardes qui venait par l'arrière. La fin du combat arriva enfin. Gin'iro me mit sur son dos et partit. Il redescendit les escaliers mais au lieu de passer par le hall, il passa par une fenêtre qu'il brisa d'un coup de patte. Il courait maintenant sur une autoroute. Il sortit de Midgar pour se réfugier dans les montagnes. Il se retransforma en Sephiroth et s'assit pour reprendre son souffle. Je m'assis à mon tours. Je n'étais pas tellement fatiguée à cause du macko dans mon corps.

- Tu as beaucoup changé Helfyr... C'est le résultats des injections de macko?
- Oui...
- Je... Sephiroth baissa la tête et serra les poings. Je n'aurai jamais dû te laisser là bas pendant tout ce temps!!! Il frappa un rochet qui se fissura. J'aurai dû venir plutôt! Beaucoup plutôt!
- Tu es venu, c'est déjà ça... Merci.
- Helfyr, tu as tellement changé... Il porta sa main à mon visage. T'es yeux sont si froids... Avant ils étaient pleins de vie... Et ton sourire... Tu l'as perdu... Ce sourire si doux et chaleureux...
- Tu exagères...
- Non... J'aimais bien ton sourire... Il était marrant... Tout comme toi...
- Arrête... Je ne peux pas revenir en arrière... Rentrons...
- Rentrer? Mais où?
- Je ne sais pas...
- Peut être que nous pouvons retourner chez Vincent...
- Vincent... Mon coeur se resserra un peu.
- Allez, c'est décidé, on retourne chez Vincent! Mais on va attendre la nuit, des gardes doivent sûrement nous chercher. Reposons nous en attendant.

Sephiroth se transforma en Gin'iro et se coucha. Je m'installai contre lui et fermai les yeux mais comme à chaque fois, je fis des cauchemars. Quand je me réveillai, le soleil était entrain de se coucher. Je contemplai alors l'horizon orangé. Gin'iro se leva quand la nuit fut entièrement tombée. Je montai sur son dos et il repartit en direction de Midgar. Il passa au dessus des remparts et parcourut la ville par les toits. Nous arrivâmes enfin devant la porte de Vincent. Je descendis de son dos et sonnai. Des pas se firent entendre et la porte s'ouvrit. Vincent réagit tout de suite en me voyant.

- Helfyr? Qu'est ce que vous faites là?
- Helfyr, c'est bien vous? Vous...
- Pas ici Vincent... Je peux entrer?
- Euh... Oui...

Il me laissa le passage. J'entrai suivis de Gin'iro qui alla directement dans l'écurie. Vincent me conduisis à la cuisine et me fis asseoir. Il me servis un verre de lait et s'assit à son tour en face de moi. Il me fixa de son regard pourpre. Je ne pus le tenir très longtemps et finis par baisser la tête. Il avait recommencé à me vouvoyer.

- Vous êtes différente qu'il y a cinq mois...
- J'ai été modifiée génétiquement à la Shin-ra...
- Quoi?! Vincent s'était levé brusquement. Comment... Pourquoi...?
- Pour sauver Gin'iro ou plutôt, Sephiroth...
- Sephiroth? Comment ça, Sephiroth?
- Vincent, calme toi, je vais t'expliquer.



Chapitre 17 : Première fois

Vincent se rassit pour que je lui explique. Il m'écouta, les yeux écarquillés. Quand j'eus fini, il se leva et fis les cent pas. Il finit par s'arrêter et regarda la porte. Je compris tout de suite ce qu'il avait en tête. Je me levai aussi et m'approchai de lui. Je le pris par la manche et l'emmenai à l'écurie. Gin'iro mangeait tranquillement des légumes. Il vint vers moi quand il me vit. Vincent le fixait, soucieux.

- Sephiroth, transforme toi.
- Wark?
- S'il te plait.... Gin'iro se transforma en Sephiroth. Vincent pointa alors son arme "peine de mort" sur lui. Vincent! Je me mis en face du canon. Je t'interdis de lui fair du mal!
- Helfyr, Sephiroth est dangereux pour la planète!
- Ce n'est pas lui qui à invoqué le météore! Je t'ai dis que c'était Jenova depuis le début!
- Même pour Nibelheim? Il a brûlé toute une ville! Tu crois que Cloud le laisserait...
- Vincent, Cloud s'est déjà vengé en me tuant. Sephiroth s'approcha de Vincent qui recula. Je ne veux faire de mal à personne...
- Menteur! Je ne veux pas te croire!
- Vincent, calme toi... Je commença à m'inquiéter. Vincent n'était pas dans son état normal. Il perdait son sang froid.
- Helfyr, écarte toi! Je dois tuer ce... Ce monstre!
- Tais toi! Je claquai Vincent au visage sous la surprise de Sephiroth. Pourquoi le traites-tu de monstre? Ce n'est pas de sa faute s'il a été utilisé...
- Tout ça est de la mienne! Ses yeux s'embuèrent. Je n'ai pas pus protéger Lucrecia... Je n'ai pas pus protéger son fils... Il s'écroula. Comment puis-je vivre avec le souvenir de ces horreurs... J'ai tenu ce nourrisson dans mes bras... Il était si fragile...
- Vincent... Ce n'est pas de ta faute... Tu as tout fait pour l'aider... Je le serrai doucement dans mes bras. Vincent éclata en sanglots. C'est bien... Il faut que tu te laisse aller... Pleur, vas-y, ça fait du bien...

Sephiroth se détourna. Vincent se calma et réussit à se relever. Je l'aidai à rester debout. Sephiroth m'aida à le conduire dans sa chambre. La piece était vide avec des murs très sombre. Un lit au dras noirs était le seul meuble présent. Des armes à feu accrochés sur les murs donnaient un peu de décoration. Sephiroth allongea Vincent.

- Helfyr... Ne me laisse pas... Je n'en peut plus... Des larmes coulèrent sur les joues de Vincent.
- Vincent... Je suis là... Je pris sa main dans la mienne. J'ai tellement pensé à toi pendant ces cinq mois... Je suis contente que tu ne me rejette pas après que je t'ai repoussé...
- Je vais vous laisser... Vous avez sûrement beaucoup de chose à vous dire. Sephiroth sortit de la chambre.
- Sephiroth... Je l'ai porté quand il était ce nourrisson si fragile... Lucrécia aurait tellement voulu le porter elle aussi... Mais Hojo... Ce rat... Il lui a fait tellement de mal...
- Vincent? Pourquoi retournes-tu sans cesse dans le passé? Tu es en vie! Va en avant l'avant, pas en arrière!
- Helfyr... Je peux... Je peux te prendre dans mes bras?
- Vincent... Je... Oui... Je ne peux pas dire que je n'en ai pas envie aussi...

Vincent m'entoura de son bras en s'appuyant sur l'autre métallique. Je sentis des larmes couler sur ma joue. Ce n'était pas les miennes. Vincent s'était renfermé tellement longtemps que ça avait fini par exploser.

Vincent m'emporta sur le lit tout en me caressant le dos. Allongé sur lui, je sentis mon coeur accélérer et ma respiration plus difficile. J'avais chaud. Je voulais enlever la chemise grise taché de sang que je portais au laboratoire. Mal grès la fine épaisseur du tissue et de la fraîcheur de la nuit, la chaleur de mon corps augmentais. Mes mains commençaient à trembler sous Vincent qui me retourna et m'allongea sur le dos. Il se mit par dessus moi et commença à déboutonner ma chemise. Il écarta les deux extrémités, découvrant enterrement mon corps. Je ne portais plus qu'une culotte. Il m'embrassa dans le coup et mit ses doigts métalliques dans mes cheveux argentés. Il passa sa main droite entre mon dos et tissue de ma chemise ouverte. Je ne savais pas quoi faire de mes mains. Je passai alors celle de gauche dans ses cheveux noirs de jais. Je sentis sous mes doigts, le bandeau rouge qui lui cachait le front. J'essayai de le défaire mais n'y arrivai pas. Je le pris délicatement entre mes dents et tirai. Il finit par se décrocher et glissa le long du Vincent de Vincent qui me regardait à présent. Il prit le bandeau de ma bouche puis le jeta à terre. Il posa ensuite ses lèvres contre les miennes. Il enleva les sangles de sa cape qui tomba à son tour au sol. Je soulevai son haut noir de ma main et defis ses deux ceintures argentées de l'autre. Vincent les retira ensuite de son pantalon. Il s'écarta un peu de moi pour enlever son haut. Je vis sur son buste de nombreuse cicatrices, petites et fines. Ce devait être à cause de ses transformations lors de sa limite et je me les imaginai, les formes terrifiantes que prenait son corps. Je fus vite ramenée à la réalité. Vincent venait de retirer le dernier tissue que je portais. Il embrassait maintenant mon ventre en remontant peu à peu. Il revint à ma bouche et l'embrassa de nouveau. Je sentis son pantalon tomber à terre avec les reste de ses vêtements et m'affolai.

- A... Attends! Je...
- Helfyr, ça va? Vincent sentait mon corps trembler.
- Je ne l'ai jamais fais alors...
- Je peux m'arrêter là si tu veux... Vincent s'écarta.
- Je... Non!... J'ai... Pendant ces cinq derniers mois, je n'ai fait que penser à toi! Ça m'a permis de tenir tout ce temps... Je me disais "Accroche toi, il faut que tu tiennes. Tu dois revoir Vincent et lui expliquer!" Je t'ai enfin retrouvé, ce n'est pas pour que tu partes... Alors, vas-y... Je suis prête...
- Helfyr...
- Ne t'inquiète pas... La douleur ne me fais pas peur...
- Je ne veux pas te faire souffrir Helfyr... Je veux juste te rendre heureuse...
- Je le suis déjà... Rien que d'être avec toi.

Je mis mes mains derrière sa tête et l'approchai pour pouvoir l'embrasser. Nos deux corps se rapprochèrent un peu plus l'un de l'autre. Le mien tremblait encore et était parcouru de frisson. J'écartai les jambes, ne sachant pas vraiment s'il le fallait ou pas. Les lèvres de Vincent s'éloignèrent ensuite des miennes. Je perçus alors une douleur qui me fis grimacer mais elle se dissipa peu à peu, laissant place à une sensation nouvelle pour moi. Vincent était maintenant en moi, dans mon corps. Mon coeur battait encore plus vite qu'il me fit presque mal. Je serrai les dents, ne sachant pas si je voulais que Vincent s'arrête ou qu'il continue. Je décidai de le laisser fair, pensant qu'il savait comment s'y prendre, tout en fermant les yeux. Les images de mon agression commencèrent soudain à apparaître dans ma tête mais je les chassai rapidement en pensant à Vincent. J'ouvris les yeux, tout en restant les mâchoires serrées, et vis son corps un peu en sueur. Je mis une main sur sa nuque et l'autre dans ses cheveux qui lui retombaient sur le visage. Sa respiration devenait un peu plus bruyante et ses yeux étaient fermés. Je refermai les miens et gémis. Je n'étais pas encore au bout mais ça ne durerait pas longtemps. Mes bras retombèrent sur le lit et je serrai les drats de toutes mes forces. Les mains de Vincent se crispèrent à leur tour et il poussa, lui aussi, un gémissement. Je desserrai soudain les mains pour attraper son corps et les serrer le plus fort que je pus. Arrivée à l'orgasme, je laissai échapper le prénom de Vincent dans un cris de plaisir. Vincent s'arrêta après l'avoir attend lui aussi. Je relâchai prise et retombai sur le lit. Vincent se retira et s'allongea à son tours, près de moi. La respiration haletante, nous nous regardâmes un moment. Il me reprit dans ses bras en faisant attention à ne pas me blesser avec celui en metal. Il posa sa tête sur ma poitrine et écouta mon coeur battre à vive allure. Je la pris dans mes bras, mes mains entremêlées dans ses cheveux.. Il caressait mon dos, ce qui me berça. Fatiguée par mes combats contre les gardes de la Shin-ra et par cette nuit mouvementée, je m'endormis facilement et ne fus pas réveillée par des cauchemars.



Chapitre 18 : Le retour de Reno.

Après mon premier vrai sommeil de puis cinq mois, je me réveillai, fraîche et dispose, dans un lit vide. Je cherchai des yeux Vincent mais ne le trouvai pas. Je me lavai alors, pris mes affaires qui étaient par terre, les enfilai puis descendis à la cuisine. Je vis Sephiroth à table prenant un petit déjeuné. Vincent était devant une poêle entrain de faire cuir des oeufs. Il ne portait pas sa cape rouge. On pouvait voire son ensemble noire, moitié cuire et moulant, avec ses deux ceintures argentées. Je m'installai à coté de Sephiroth qui me regarda, un sourire au lèvre.

- Qu'est ce qu'il y a?
- Rien, juste que Vincent fais de drôle de petit-dej. Il me montra son assiette où je pus voir un oeufs au plat de chocobo en forme de coeur.
- Bonjours Helfyr! J'eus un moment d'hésitation à tourner la tête de peur de voir un Vincent sourire niaisement. Je fus quand même obligé de le regarder, par politesse.
- B... Bonjour Vincent... Je fus vite soulagé. Vincent avait son visage normal de tout les jours à quelque chose près. Ses yeux froids et distend étaient maintenant un peu plus chaleureux. Ses lèvres laissaient paraître un sourire peu voyant.
- Tiens, j'espère que tu as bien dormis. Vincent me tendit une assiette avec un oeufs de chocobo, lui aussi en coeur.
- Merci, très bien... Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de nuit sans cauchemars.
- Des cauchemars? Quel genre? Sephiroth parut inquiet.

La porte d'entrée sauta soudainement et des gardes entrèrent. Ils nous encerclèrent en brandissant leur fusil. Reno entra suivit de Rude. Quand ils virent Sephiroth, leurs yeux s'écarquillèrent.

- Sephiroth! Qu'est ce qu'il fous là lui? Il est pas mort? Reno pointait son doigt sur Sephiroth.
- Reno? Qu'est ce que tu veux?
- Tiens, salut Helfyr! Ça va comme tu veux? Désolé mais on doit te ramener à la Shin-ra, Rufus veut... Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je le frappai de mon poing. Il recula de quelque pas en se tenant la joue.
- Tu n'es qu'un... Comment peux tu revenir après m'avoir laissé pourrir là bas!!!
- Mais je savais pas moi que tu étais devenu le joujou de ces dingues! Reno ne me parut pas sincère.
- Menteur! Je ne te crois pas!
- Mais si! Je te jure! Il s'approcha de moi. Si j'avais sût que tu étais dans les sous-sol, je serai venu te libérer...
- Alors qu'est ce que tu viens faire ici?
- Bin, Rufus m'a dis qu'il voulait te parler alors bon...
- Et ces gardes? Ces pour quoi? Vincent jeta un regard noir aux soldats.
- Beuh... Bon, ok! Je savais qu'Helfyr était là bas mais qu'est ce que je peux y fair moi?
- Laisse moi partire... Ou tu mourras de mes mains! Mon regard se remplis d'une haine féroce. Comment j'avais pus lui faire confiance. Depuis le début, il m'avait approchée pour pouvoir m'amener à la Shin-ra.
- Helfyr, je... Eh!!!

J'avais commencé à abattre les gardes qui m'entouraient, Vincent et Sephiroth se débarrassaient des leurs. Je pris ma faux adossée au mur et m'élançai vers Reno qui sortis un baton de fer retractable. Il évita mes coups de lames en ripostant avec des magies de foudres qui m'ateinèrent brutalement mais le macko qui coulait dans mes veines me permis d'encaisser facilement. Je repris mes enchaînements de coups que Reno évita difficilement. Il se pris la moitié de ceux que je donnais. Il fus vite essoufflé. Je porta le coups de grace et il tomba à terre, sans se relever. Les gardes qui accouraient s'arrêtèrent tous d'un même mouvement.

- Emportez le avant que je ne l'achève et dites à Rufus que je ne veux plus jamais le revoir ou un de nous ne pourra plus revoir le ciel!

Les soldats s'exécutèrent et partirent en vitesse. Je m'écroulai soudain, inconsciente. J'entendis juste Vincent et Sephiroth accourant près de moi et Sephiroth qui s'écroula aussi.

Une douleur à la tête me réveilla. Une lumière aveuglante me fit fermer les yeux dès que j'avais réussis à les ouvrir. Je mis ma main en visière, plissai les yeux et regardai autour de moi. Je vis des maison de pierres et de bois rangées en ruelle et un immense château qui me dit vaguement quelque chose. Je sentis quelque chose bouger près de moi et je me retournai brusquement.
Dernière modification par Helfyr le 28 août 2006 23:36, modifié 1 fois.
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Messagepar Helfyr » 20 août 2006 18:30

Chapitre 19 : Qu'est ce que je fais là?

Ce n'était que Sephiroth qui avait reprit ses esprits à son tours. Il fit la même chose que moi et regarda partout autour de lui.

- Euh... On est où?
- Je sais pas... Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé?
- Je me souviens juste que tu t'es effondrée après que les gardes soient partis, il se leva et me tendis sa main, alors Vincent et moi on s'est précipité et puis plus rien.
- On s'est évanouie? Je lui donnai la mienne et il me releva. C'est vraiment étrange...
- Quoi donc?
- J'ai l'impression de connaître cet endroit... Je m'époussetai. Mais je ne suis jamais venue ici...
- Vraiment étrange... J'ai pourtant fais le tour du monde quand j'étais dans le SOLDIER mais je ne suis jamais venue ici non plus... Pourtant, elle est plutôt imposante cette ville.
- Transforme toi, on ne sait jamais. Et puis, tu me porteras en même temps!
- Tu ne serais pas un peu feignante?
- Si, même beaucoup!

Sephiroth pris sa forme de chocobo. Je montai ensuite sur son dos après avoir pris ma faux que je venais de remarquer en me demandant ce qu'elle faisait là. Je fis mettre en route Gin'iro et nous tournâmes à gauche quand soudain, j'entendis u moteur s'approcher à vive allure avec une odeur de frites. Quelque chose nous percuta alors, ce qui me fis tomber.

- Ça va pas non! Je rallai par reflexe avant de tomber à terre.
- C’est pas vrai, il ne manque plus que sa … VIE ! Une jeune fille s'était précipitée sur un étalage de choses vertes ressemblant à des cornichons.
- Que c’est-il passer ? Un jeune homme dau moins un metre quatre-vingt dix, la carrure athlétique et des cheveux coupés courts se releva visiblement désorienté.
- Vous m'êtes rentré dedans! Tous ces événement brusques m'avais mis en rogne.
- Je euh... Je suis désolé euh... Je ne vous ai pas vu sortir je... Pardonnez moi... Il avait l'air un peu intimidé et interloqué.
- Ça va, mais ne recommencer pas hein! Je remontai sur Gin'iro.
- Pardonnez moi, quel est votre nom sans indiscretion.
- Tu parles d'une indiscretion pensai-je. Helfyr, pourquoi?
- Euh, pour rien...
- On ne dirait pas à votre tête! Non seulement il me demande mon prénom sans aucune raison mais il me regardait bizarrement. J'étais de plus en plus froissée.
- Vous me rappelez simplement quelqu'un...
- Ah... Bah bonne journée alors.
- Vous aussi.

Gin'iro repartit. Je jetai un coup d'oeil à la jeune fille brune avec une combinaison orange moulante et eu comme un éclaire dans ma tête. Gin'iro était parti à toute vitesse et s'arrêta plus loin.

- C'était... C'... C'était...
- Wark? Il me fit descendre et se retransforma en Sephiroth. Tu les connais?
- Pas le mec, mais la fille! J'étais sous le choc. C'était la princesse Grenat di Alexendros!
- Quoi? C'est qui?
- Un perso de FF9!!! J'essayai de me calmer et repris mon souffle. Nous sommes dans le jeu Final Fantasy, le neuvième volume!
- Ah... Euh... T'es sûr?
- Bin oui... Je regardai en l'air en espérant voir des aéronefs mais le ciel fus étrangement vide.
- Bon, on fait quoi?
- J'en sais rien du tout... On peut peut-être visiter un peu... Et... Aaah...
- Helfyr!

Je tombai évanouie pour la deuxième fois ainsi que Sephiroth. J'entendis la voix de Vincent qui criait mon nom et la mienne lui répondant. Je le vis qui s'éloignait tout en tendant la main vers la mienne elle aussi tendue mais il ne réussit pas à m'attraper. Je m'écartai de lui sans pouvoir réagir. Une lumière m'aveugla et se fut le trou noir. Plus rien ne se faisait entendre. Soudain, la voix de Vincent retentit une nouvelle fois mais plus proche. Je réussis à ouvrir les yeux. Je vis alors Vincent penchait au dessus de moi, le visage inquiet. Quand il s'aperçut que j'avais repris connaissance, il sourit de soulagement.

- Vincent? Qu'est ce qui ce passe bon sang?
- Helfyr, ça va?
- Ouais ouais... Je me relevai et m'assis sur le lit de ma chambre. J'ai mal à la tête...
- Tu t'es évanouie avec Sephiroth. Je vous ai portés jusqu'ici pour pouvoir veiller sur vous.
- T'as réussi à porter Sephiroth? Je regardai à coté de moi et vis Sephiroth allongé.
- J'ai utilisé une matéria "lévitation".
- Ouah... J'ai mal au crâne! Sephiroth reprit ses esprits peu à peu.
- Dès que vous serez sur pieds, nous partirons? Vincent se releva et commença à ranger mes affaires dans mon sacs. Je ne pense pas que Rufus te laissera tranquille Helfyr et Reno lui aura sûrement dis que Sephiroth est encore en vie.
- Où irons nous?
- Je ne sais pas mais nous ne pouvons plus rester ici. Il referma le sac.
- Bon, ne perdons pas de temps alors! Sephiroth se leva d'un coup, perdit un peu l'équilibre mais se reprit très vite.
- Allons au cratère nord... Je me leva aussi mais moins brusquement. Ils ne nous chercherons peut être pas là bas.

Nous descendîmes au rés-de-chaussé où Sephiroth se transforma en Gin'iro. Vincent avait déjà préparé son sac et l'accrocha à la selle ainsi que le mien. Il monta sur Gin'iro et m'aida à grimper après que j'eus installé ma faux sur mon dos. Il m'installa devant lui. Gin'iro partit ensuite vers les écuries et sortit dehors. La nuit était tombée ce qui nous permit de se déplacer discrètement. Il sauta sur les toits pour se diriger vers les ramparts qu'il passa par dessus. Il se dirigea ensuite vers le nord. Étant un chocobo spécial, il avait les capacités d'un chocobo doré ce qui lui permit de franchir les mers. Arrivé sur le continuant nord, il se dirigea directement au cratère. Une fois à l'intérieur, Gin'iro reprit son souffle difficilement. Vincent descendit et m'aida aussi. Gin'iro reprit sa forme de Sephiroth et s'endormit brusquement. Le voyage avait été long et difficile pour lui et l'avait complètement vidé de son énergie. Vincent s'assit sur une des parois du cratère où des lueurs vertes réverbéraient , et ferma les yeux. Je positionnai Sephiroth dans une position plus confortable en lui mettant un des sacs sous sa tête. Je me dirigeai ensuite vers Vincent, m'assis près de lui et posai ma tête sur son épaule. L'endroit n'était guère rassurant. On pouvait sentir des auras hostiles et féroce. Vincent me prit dans ses bras, m'embrassa sur le front, me glissa un "Je t'aime" discret dans l'oreille et m'embrassa.



Chapitre 20 : Je t'aime.

Je me réveillai dans les bras de Vincent emmitouflée dans sa cape. Je me dégageai doucement pour ne pas le réveiller, pris une lampe torche dans un des sacs et allai un peu plus loin des deux hommes. Je jurai pour avoir envie de soulager ma vessie dans endroit pareille. J'éteignis la lampe et entendis soudain un cris terrifiant puis une chose tomber dans un bruit métallique. Je sentis une odeur familière de friture.

- C’est bien ma semaine tien, lundi, je débarque dans ff9, mardi, je joue au bowling avec un chocobo, et mercredi, je vol dans ff7, j’ai pas de pot moi quand même, en plus il fait nuit et j’ai pas de lumière.
- De la lumière de ce genre? Mal assurée j'allumai et le reconnus tout de suite. VOUS?
- C’est gentil mais vous pourriez baisser cette torche, merci, je m'exécutai. HELFYR ?
- Mais que vous faite-la ?
- Je vous retourne la question, on est ou d’abord ? Il se releva avec un peu de mal.
- On est dans un cratère au Nord de Midgar.
- Je sais même pas ou c’est, bon, bas c’est pas grave
- Vous venez de où ?
- Juste la, d’Alexandrie, mais vous ne devez pas connaître. Il me tourna le dos et regarda un peu partout.
- C’est dans, … Dans ff9 ça non ?
- Comment vous savez sa ??? Il se retourna vers moi et parut étonné
- Comme ça, et vous êtes venu la dessus? J'illuminai la machine ressemblant à une mobylette ou un scooter.
- Non, à dos de chameau, à oui, il n’y a pas de chameau ici. Il me parut hautain ce qui m'énerva.
- Je sais encore ce qu‘est un chameau, merci!
- Il y a des chameau dans ff7 ?
- FF7, vous connaissez ? Je trouvai cette histoire de plus en plus bizarre.
- J’ai comme l’impression que l’on se cache quelque chose…
- Vous venez de où franchement ? Je perdais vite patience.
- Heu, de la Sarthe, en France...
- C’est pas vrai, vous venez de…

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que ma lampe s'éteignit. J'essayai de la rallumer mais quand je pus voir quelque chose, il avait disparu. Agacée de tout ces événements incompréhensibles, je finis ce que j'étais venu fair puis allai visiter un peu le cratère. En m'enfonçant vers le fond, les lueurs vertes se faisaient de plus en plus lumineuse. J'arrivai soudain dans une cavité plus grande entièrement baignée dans une lumière verte émeraude qui venait d'un poing d'eau. Je m'approchai et vis dans le liquide des images. Ce n'était pas mon reflet ni celui de la cavité mais une pièce qui m'était familière. Je reconnus tout de suite la mezzanine de chez moi. Je vis mon moi de la réalité avachie sur le clavier devant l'écran qui affichait une image de Vincent. À coté, mon frère jouait à son jeu de tire, comme à son habitude. J'entendis soudain des coups de feu puis Vincent déboula dans la cavité précipitamment suivit de Sephiroth.

- Helfyr! Les soldats nous ont retrouvé! Nous sommes bloqués dans le cratère!
- Ils bouchent la seule sortie... Celle du haut... Sephiroth était inquiet.
- Je... Je ne crois pas...
- Quoi?
- Regarde Vincent... Je désignai la surface de l'eau.
- C'est... C'est ton monde?
- Tu vas pouvoir rentrer alors! Sephiroth se pencha au dessus.
- Oui... Je baissai la tête.
- Helfyr... Vincent me serra dans ses bras.
- Vincent... Dois-je vraiment partir? Je n'ai pas envie d'y retourner! Surtout sans toi! Mes yeux commencèrent à ce troubler.
- Helfyr, il faut que tu retournes dans ton monde... Vincent me pris par les épaules. Ses yeux se troublèrent aussi. C'est la seule solution pour que tu puisses t'en tirer...
- Mais, et vous? Comment vas tu fair? Sephiroth, dis lui!
- Helfyr... Vincent à raison...
- Les voila!!! Des soldats arrivèrent dans la cavité. Sephiroth alla les accueillir avec ses poings.
- Helfyr! Maintenant! Vincent me poussa en arrière et me donna quelque chose en metal. Je t'aime Helfyr! Je ne veux pas que tu meurs! Je ne ferai pas la même erreur deux fois!!!
- Vincent!!! Je ne t'oublierai jamais!!! Je te le jure!!!

La dernière image que j'eus de lui était son sourire triste et ses larmes coulant le long de ses joues. Il me fit tomber dans l'eau et partit aider Sephiroth. L'eau me recouvra entièrement et je tombai vers le fond. Je restai longtemps dans ce liquide tiède tout en serrant la chose métallique que Vincent m'avait donné et fermai les yeux. Bizarrement, je ne sentis pas la pression de l'eau ni mes vêtements mouillés.

J'ouvris alors les yeux et sentis quelque chose de dure sous ma joue. Je relevai le tête et m'aperçus que j'étais devant mon ordinateur. J'essuyai le peu de bave qui avait commencé à couler et regardai autour de moi. J'étais sur la mezzanine avec mon frère qui jouait à son jeu de tire. Tout cela n'était donc qu'un rêve. Je regardai l'image de Vincent qui était affichée sur l'écran et sentis des larmes séchées sur mes joues. J'avais pleuré tout en dormant. Je n'y comprenais rien à ce qu'il se passait. Ma mère m'appela moi et mon frère pour passer à table. Je me levai et descendis à la cuisine suivis de mon frère. Nous passèrent à table.

- Qu'est ce que tu caches dans ta main?
- Hein?

Je regardai ma main qui était fermée et crispée. Je l'ouvris et découvris un pendentif bizarre. J'ouvris alors de grand yeux. C'était le pendentif de Vincent Valentine dans "Dirge of Cerberus". Des images défilèrent alors dans ma tête. Je revis tout ce que j'avais vécu dans le monde de FF7. Ce n'était donc pas un rêve. Un sourire se dessina sur mes lèvres et des larmes coulèrent le long de mes joues. Ma mère et mon frère me regardèrent, ne comprenant rien du tout. Pour moi, tout était claire. Ce que j'avais vécu était bien réelle. Je me levai alors de table en disant que je n'avais pas fin et allai directement dans ma chambre. Je pris une feuille, un crayon à papier et commençai à dessiner. Je ne m'arrêtai seulement quand le dessin fut fini. Je contemplai alors le portrait de Vincent qui, pour une fois, était plus que réussit. Je le mis tout de suite dans une pochette plastifiée et le laissai sur le bureau. J'accrochai ensuite le pendentif autour de mon coup et le serrai contre moi. Les seules mots que je prononcèrent résonnèrent dans mon coeur.

- Je t'aime.




Et voila... Fini! Vos commentaires?
Dernière modification par Helfyr le 28 août 2006 23:37, modifié 1 fois.
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Messagepar goju » 20 août 2006 21:16

j'ettai pas trop pour que tu trifouille le texte, mais je doit dire que ... en faite c'est pas plus mal, comme quoi je suis pas omnicient, le fait que tout soit mit bout a bout aussi, sa simplifi la lectur, par contre, si tu pouvais metre des espace entre reci et dialogue, sa serai pas plus mal, sa serai même mieu
Final Fantasy sous linux ? Sa serais un pingouin contre une fenêtre non ?

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Messagepar Helfyr » 20 août 2006 21:24

Je pense pas pouvoir le faire... Et dans les livres, il n'y a pas d'espaces... (bon, je sais, c'est pas un roman)
Edit: Ok ok, je capitule... J'ai mis des espaces
Dernière modification par Helfyr le 28 août 2006 23:38, modifié 1 fois.
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Messagepar goju » 20 août 2006 21:26

moi je le fait bien, sa fait plus aérer je trouve (comme quoi sa sert les cour de francais, comment sa je me fout de votre gu*** ?) enfin, tu fait comme tu veu hein

si non, a tu autre chose de prevue ?
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[FF7]Reflets pourpres

Messagepar guerriers du temps » 21 août 2006 11:41

ecoute helfyr cetait superbe mai y fau une suite pa moyen bon sinon cetait vraiment trés bien

rassembler vous encore et consacrer votre temps
pour tous ceux qui ont passer du temps avec leur amis

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Messagepar Helfyr » 21 août 2006 12:01

Une suite? Mais pourquoi faire?!!! Alors là, je comprend pas... C'est pas asses clair que c'est fini? T_T Il faut que j'éclersice des truc? J'ai tout raatééé???

Bon, ok, j'me calme... Mais je veux bien savoir pourquoi je dois faire une suite... -_-'
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Messagepar tifafa » 21 août 2006 16:35

je trouve pas non plus qu'il y ai besoin d'une suite et je la trouve très bien moi cette fic :)alors continu comme ça. :wink:
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Messagepar goju » 21 août 2006 18:15

moi je pence que c'est bien comme sa, si helfyr n'a pas envie de faire une suite, faut pas forcé, si non, c'est moin bon, en tout cas, change rien helfyr
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Messagepar Helfyr » 22 août 2006 11:44

Je pense que je vais peut être rechanger...
Non, je deconne, (c'est pas drôle) mais je pense mettre ici, des texte que j'ai écris... Ce n'est pas en référance avec FF7... C'est seulement des trucs qui me passe par la tête... Donc voila... Le sondage ne se porte que sur la fic, par sur les textes...

Bon, je vous en met un... Il y a ni début, ni fin... C'est seulement un bout de texte... ( :!: shonen ai)


Amour impossible:

Clay tenait maintenant Heïki par les poignets, les levant au dessus de sa tête. Les mâchoires serrés, Il sifflait entre ses dents, la respiration courte. Heïki avait peur. Il ne l'avait jamais vu dans cet état. Son tempérament si calme avait soudainement disparue. Jamais auparavant Clay ne s'était mis autant en colère.
- Je te hais! Tu me dégoûtes! Je ne peux plus te supporter!
- Clay... Tu me fais mal... Des larmes glissaient le long de ses joues.
- J'en ai vraiment assez de devoir être à tes cotés. Tu ne sais pas te débrouiller seul? Tu veux peut être que je change tes couches?
- Clay... Arrête, tu ne pense pas ce que tu dis, hein?
Clay baissa la tête. Ses épaules frémirent. Quand il la releva, un sourire froid et cruelle était apparu sur ses lèvres.
- Tu sais quoi, Heïki? Le seul sentiment que j'ai eu pour toi durant ses deux dernières années, c'était... Comment dire... De la pitié! Oui, c'est ça, de la pitié.
- Mais... Je croyais que... Que tu...
- Que je quoi? Que je t'appréciais? Tssss... Tu es pathétique... Comment aurais-je pu t'apprécier. Personne ne pourrait apprécier quelqu'un comme toi! Alors, moi... Ahahahah...
- Clay... Moi je t'aime... Je t'ai toujours aimé... Heïki pleurait.
- ... Clay lâcha les poignets d'Heïki et se mit les mains sur les oreilles.
- Je t'aime Clay! Je t'en supplie, ne me déteste pas! Je ferais n'importe quoi pour toi!
- Tais-toi! Tu ne peux pas m'aimer! Je t'ai dit que je te détestais! Tu ne peux pas aimer quelqu'un qui te déteste! C'est insensé! On ne peut pas aimer quelqu'un du même sexe! C'est impossible!
- Rien est impossible, Clay, l'amour ouvre de nombreuse porte...
- LA FERME!!!
Clay voulut le frapper mais son poing fut arrêté. Heïki avait sa main droite levé. Il la posa doucement sur le poing immobile de Clay qui essayait tant bien que mal de le dégager de l'emprise magique d'Heïki.
- Lache moi! NE ME TOUCHE PAS!!!!
- Clay... Je ne veux pas te faire de mal.
Il posa ses lèvres sur le poing toujours immobile et crispé puis relâcha son emprise. Clay tomba à genoux devant lui. Ses jambes ne le tenaient plus. Il ne voulait pas accepter ses sentiments. Il ne pouvait pas. Après avoir compris, il s'était éloigné d'Heïki pour le protéger. Il savait qu'ils allaient souffrir tous deux si ses sentiments prenaient le dessus. Jamais on n'aurait accepté qu'ils soient ensemble. Deux hommes ne peuvent s'aimer. La nature n'aurait jamais permis un tel affront. Jamais.
- Heïki... Je... Nous ne pouvons pas nous aimer... Essaye de comprendre...
- Et si je refuse de comprendre! Bien sûr que si nous pouvons nous aimer! Se fut au tour d'Heïki de s'énerver. Nous n'avons pas besoins de l'autorisation de quelqu'un pour s'aimer! Je t'aime, Clay! Je t'aime! Je peux le crier sur les toits si tu veux! Je t'aime!...... Il se calma. Clay, c'est à toi de comprendre. Mais si cela te gêne tellement qu'on soit du même sexe, alors je changerai d'apparence. Je ferai n'importe quoi pour toi. Même si c'est impossible.
Heïki releva le visage en pleure de Clay, posa délicatement ses lèvres contre les siennes, se rapprocha et l'entoura de ses bras. Clay serra alors le corps d'Heïki. Deux larmes coulèrent en même temps sur leur joues. Soudain, Heïki sentit naître en lui une puissance superieur à la sienne et se mit à brier. Clay défit son étreinte, ne comprenant pas ce qui se passait. Puis le corps se fit plus aveuglant, s'élevant dans les aires. Heïki se mit à crier. Des douleurs insoutenable le parcouraient. Clay se protégea les yeux de la lumière aveuglante, ne sachant que faire. Subitement, elle disparue et Heïki tomba, évanouie. Grace à ses reflexes, Clay réussit à le rattraper avant qu'il ne touche le sol brutalement et quand il l'eut dans les bras, il fut étonné par la légèreté du corps. Il le regarda plus attentivement et s'aperçut que les vêtement était trop grands. Puis, il vit de longs cheveux argentés se balancer dans le vide. Clay ne put s'expliquer pourquoi il avait dans les bras une jeune femme et non un homme. Heïki ouvrit alors les yeux et vit Clay avec les siens grands ouverts.
- Clay? Qu'est ce qui ce passe?
- C'est toi Heïki?
- Bin oui pourquoi?
Clay posa la jeune fille sur ses pieds. Elle le regarda, étonnée. Puis elle poussa un grand crie.
- Clay! C'est affreux! J'ai rétréci! Déjà que je n'était pas grand mais là!
- En fait, tu devrais plutôt dire « grande » au lieu de « grand »
- Hein?
La jeune fille baissa la tête. Heïki s'aperçut alors qu'il avait maintenant de la poitrine, des mains fines et élégantes et de long cheveux argentés fins et soyeux. Son pantalon à présent trop grand, tomba de ses hanches.
- C'est marrant, déjà que tu n'avais pas grand chose dans le froque, t'as plus rien du tout.
- Clay, ça ne te choque pas plus que ça? Heïki s'affolait.
- De quoi?
- QUE JE SOIS MAINTENANT UNE FILLE!!!
- Pourquoi pas. Il s'approcha et serra doucement dans ses bras le corps fragile d'Heïki. C'est peut être mieux ainsi? Tu seras toujours Heïki. Même sous cette apparence.
Heïki ne sut quoi dire. Peut être que Clay avait raison. Elle se mit alors sur la pointes des pieds et embrassa Clay qui la serra un peu plus.


Epilogue:

Heïki devint Leetsey. Clay se trompait quelques fois de prénom mais s'y habitua vite. Ils sortaient enfin ensemble. Aux yeux du monde, Leetsey et Clay formaient un couple tout à fait normal mais pour Clay, Heïki serait pour lui toujours un homme.
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Messagepar tifafa » 22 août 2006 12:29

original ton histoire!c pas mal...c'est...très original.Non j'rigole elle est
très bien ton histoire :lol:
a plus(p'tête :wink: )
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Messagepar Helfyr » 22 août 2006 12:58

Je sais, je suis très bizarre...
Mais ce n'est pas le texte le plus bizarre que j'ai fait T_T Attendez de voir la suite... Vous me prendrez pour une folle...
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Messagepar goju » 22 août 2006 18:09

[parentesse pour helfyr]
(question con, tu avais pas crée un topic expret pour les delir, parceque je ne voit "strictement" aucun raport entre ta fict et se bout d'histoire)

j'aime bien, mais helfyr, lit se qu'il y a entre parentaise a ton attention, si non, l'operation en question est veritablement possible, sans entré dans les detaille (que je ne donne volontairement pas vue que je ne les ai pas, sa date un peu est j'ai vue sa dans le journale de la santer sur france 5, et je ne decone pas)
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Messagepar Helfyr » 22 août 2006 20:09

Mais qu'est ce que tu raconte goju? Je m'en fiche un peu que l'opération existe ou pas...

Bon, pour te répondre, le topic délire n'est pas pour les fics serieuses... Et je pense pas que mon texte soit drôle >.< Voila...

Edit: un titre un peu plus aproprié pour ce topic
Dernière modification par Helfyr le 28 août 2006 23:39, modifié 1 fois.
Si je dis n'importe quoi, c'est normal, vous y fiez pas...
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