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Bon bah ici je posterais les nouvelles que j'écris (et j'écris pas souvent donc faudra patienter pour la prochaine)
J'ai fait celle là sous une impulsion subite, l'histoire m'est venue alors que j'étais en francais et que ma prof parler des flash back dans les nouvelles.
Sur un autre forum, on m'a dit que ca ferai une bonne suite pour le "Clan des Otori" mais ce n'était pas le but (en fait ce qui leur a fait penser ca je l'ai écrit snas m'en apercevoir)
Voila


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Voilà. C'est fait. Je regarde l'homme qui gît à mes pieds. Je devrais éprouver de la joie, mais il n'en est rien. La pluie commence a tombé, reflétant l'étrange tristesse qui m'envahit.
Plusieurs minutes s'écoulent avant que je n'aperçoive Sora. Il se dirige vers le cadavre, les oreilles en arrière, la queue basse. Il le renifle, pousse un gémissement, s'affale à ses côtés, et attend, espérant sans doute qu' il se réveille. Je regarde le loup étalé, qui paraît plus sombre que d'habitude, probablement à cause de la pluie.
Edo attendra. Je rentrerais plus tard. Je me dirige dans la vallée, vers le fleuve ; j'y plonge mon katana pour le nettoyer et le rengaine.
Puis une bouffée de souvenirs m'assaille, tiraille mon âme en tout sens, m'asperge de regrets par rapport a mon geste.

Je me revois jeune, beaucoup plus jeune. Ma mère venait de mourir. Elle souffrait depuis longtemps d'une maladie que je ne connaissais pas. C'était mon anniversaire. La journée débutait normalement. Mon père, forgeron de sabre, s'était arrengé pour que tout le village soit en festivité. Même certains habitants d'Edo, qui n'était pas très loin, étaient venus en entendant l'agitation.
Puis le soir, comme mon père m'emmenait à une pêche nocturne, alors que tout le monde dormait, un homme nous s'est approché de nous, à la sortie du village.
Il s'est d'abord entretenu avec mon père d'un sujet que je ne comprenait pas a l'époque – et dont je ne me souviens plus. Puis il s'est écarté de quelques pas et a tiré son sabre de son foureau. Mon père fit de même et ils ont commencé un combat acharné. Finalement, j'ai vu avec horreur mon père s'effondrer sur le sabre de son adversaire. Je me suis dirigé aussi vite que j'ai pu vers lui, en sanglottant de toute mes forces.
Je suis resté a son chevé une éternité, peut être même plus. Puis je me suis tourné vers l'homme, qui était en train de partir, et je lui ai lancé de toute la force de mes poumons : « Je me vengerai !! ». Il s'est alors retourné vers moi, et il m'a dédié un petit sourire triste. Devant mon ébahissement, il s'est avancé, et m'a asséné un petit coup sec derrière la tête, qui ne m'a infligé nulle douleur mais qui a suffit a provoqué mon évanouissement.

Stop. Ca suffit. Ressasser les vieux souvenir ne me servira a rien. Je commence a remonter vers le cadavre, pour l'enterrer. Alors que je commence ma tâche, Sora se relève et, comprenant sans doute ce que je veux faire, se met a creuser avec moi.
Je dépose la dépouille dans le trou ainsi former et entreprend de le reboucher. La petite pluie et devenue, entre temps, une averse. Malgré moi, la mémoire me reviens.

Lorsque je me suis réveillé, il pleuvait aussi. Je me rappelle avoir regardé autour de moi et explorer la pièce ou je me trouvait, avant que l'homme, qui s'appelait Takeo, suivi d'un louveteau à peine capable de marcher, ne soit entré. Il s'est accroupi devant moi et a dit qu'il allait m'entraîner au sabre, pour que je puisse honoré ma promesse.
D'abord méfiant, je suivais néanmoins ses cours. Je me suis pris peu a peu d'affection pour lui. Puis vers mes quinze ans, j'ai oublié ma promesse. Je suis devenu l'un des meilleurs samouraï du Japon, toujours accompagné du jeune loup, Sora, et de mon maître.
Mais il y a quelques jours, tout a basculé. J'ai fait ce cauchemard, horrible, si horrible... J'ai revu mon père se faire assassiner, sous mes yeux, une fois, deux fois, cinq fois...
C'en était trop. J'ai pris mon courage a deux mains, et j'ai expliqué cela a celui que je considérais comme mon père.
Il m'a écouté, la mine grave, et m'a demandé de le rejoindre, aujourd'hui, en haut de la colline où je me trouve. Arrivés là, il m'a expliqué que nous mènerions un combat à mort pour que je sois plus tranquille. Nous avons commencé à échanger des coups, puis la frénésie du combat nous a pris et nous avons fait abstraction de tout sentiments, avec pour seul instinct celui de la survie.
Enfin, alors que mon sabre s'est enfoncé dans son ventre, il m'a dit : « Je ne pouvais espérer plus grand honneur que de mourir de ta main, mon fils »

Je tourne et retourne ces paroles dans ma tête. L'évidence me frappe alors. Jai tué mon père adoptif ! La seul famille qu'il me restait est morte de ma main !
Un pressentiment me tiraille. Je tourne la tête vers mon loup, qui boit au ruisseau. Puis j'entend un bruit assorudissant. Lui aussi. Il regarde vers l'amont du cours d'eau et couche les oreilles. Il a peur de quelque chose que je ne vois pas. Et je me rappelle. Un petit barrage se trouve plus haut sur le ruisseau. Il a dû céder à cause de la pluie. Je me dirige vers Sora à toute vitesse, mais trop tard. Il est déjà emporté par les flots.
Cette fois, c'est vraiment fini. Tous ceux que j'aime sont morts, d'une manière ou d'une autre. Je baisse les yeux et mon regard tombe sur mon katana. Une idée commence à germer dans mon esprit. Je le dégaine lentement et le pointe vers mon coeur. J'espère que ce sera rapide ! Je prend me souffle et je repense aux moments heureux de ma vie. Ils sont si peu, ceux où je suis avec mes parents ! Une larme monte et me brûle l'oeil tandis que mes mains se crispent sur mon sabre.
Enfin, je l'enfonce dans ma poitrine et mets fin à mes tourmentes.

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Hop, seconde nouvelle qui aura peut être droit a une suite (a ce moment, elle aura un toipic a elle toute seule. C'est un peu particulier.

La fille aux yeux de chat observait une de ses proies calmement, une dague dans la main. Petite, ses cheuveux d'un rouge sang flottant dans le vent de cette nuit, si calme, ses yeux violets luisant d'excitation, elle attendait.
La proie, elle, paraissait nerveuse. C'était un homme plutôt âgé, un homme important de ce pays. L'un des principaux rivaux du roi. Trop dangeureux pour retser en vie. Il était venu dans les bas-quartier pour voir l'émissaire du pays voisin, afin de conclure une alliance avec lui pour renforcer sa position politique.
Après quelques minutes, l'autre arriva. Enfin. Il était tout aussi nerveux que le premier. Ni une, ni deux, la fille aux yeux de chat bondit de sa cachette vers le plus proche et lui planta sa dague dans le cou, d'un geste preste. Elle tourna vers le second un regard emplie de la joie de tuer. Lentement, elle s'avança vers lui, le laissant profiter de la terreur qui le paralysait. Elle sortit une deuxième dague, empoisonnée, et lui taillada légèrement le bras. Un léger filet de sang s'écoula de la plaie, tandis que l'homme commençait à hurler de douleur.
Lorsqu'enfin son agonie fut terminée, Elle fouilla les poches des deux hommes. Rien d'interressant... sauf un parchemin. Elle le parcourut rapidement.
Dans ses yeux de chat naquit alors une étincelle de haine, exprimant le sentiment le plus fort qu'elle eût jamais ressentie. Elle se dirigea vers la ville-haute, bondissant de toits en toits.