Le destin des esprits

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Angelaerith
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Le destin des esprits

Messagepar Angelaerith » 20 déc. 2005 19:55

Après "Léonna la porteuse du Cronos" et "La sorcière du passé" voila "Le destin des esprits" troisième partie de ma fic, qui n'est pas encore terminée mais pour ceux qui ont lu les deux premières voici la suite.
Crois en ton destin.
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Angelaerith
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Messagepar Angelaerith » 20 déc. 2005 19:58

Chapitre 1 : Premier jour.

Je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit, car je pensais tout le temps à Léonna, elle avait tellement changé, ce n’était plus celle que je connaissais, même son regard avait changé, il n’était plus aussi doux qu’avant et elle ne me faisait plus le sourire auquel j’avais tout le temps droit. Mais je devais me dire que plus rien ne serait comme avant, ce qui m’attrista beaucoup car elle m’était très attachée. Il y avait quelque chose que j’aimais chez elle mais je ne saurais pas l’expliquer, car quand j’étais avec elle, j’oubliais tous mes soucis. J’aimais l’écouter parler ou chanter, je le considérais un peu comme une grande sœur que je n’avais jamais eu étant orphelin.

Je me levai à l’aube car je n’arrivais pas à dormir contrairement à Linoa qui était très fatiguée à cause de notre fille Kaïli qui va bientôt avoir cinq mois le jour de Noël car elle était née le 25 août donc Kaïli était une petite lionne comme moi. Je n’avais pas encore dit à Linoa que Léonna était revenue, je partis comme tous les matins à la cafétéria prendre mon café avant d’aller dans mon bureau en attendant Léonna, mais quand je passa devant la serre de combat je ne pus résister à faire quelques combats. Les combats durèrent environ une bonne demi-heure et je partis prendre une douche pour aller directement dans le bureau.
Il devait être 8h30min du matin quand Léonna arriva mais à ma grande surprise elle n’arriva pas toute seule, il y avait son frère avec elle et un homme que je ne connaissais pas. Ils avaient tous les trois de longs manteaux recouverts d’un peu de neige.

« Pardonnez-moi monsieur Léonhart, s’excusa Léonna. Mais mon frère et mon père voulaient impérativement venir vous voir et mon père voulait aussi voir où est ce que j’allais vivre pendant un moment, car il ne voulait pas trop que je vienne au début. »

Son frère n’avait pas changé, toujours habillé avec la même tenue, un ensemble très noir avec un manteau qui ressemblait à l’ancien de Léonna, son noir à capuchon. Léonna et son frère ne ressemblaient pas du tout à leur père, il avait les cheveux blonds presque blanc assez courts, il avait un regard perçant et froid, il était assez costaud et avait une blouse blanche de scientifique. Léonna avait un joli ensemble bleu marine avec un haut avec des manches longues et une jupe très longue et très large, ses cheveux étaient attachés en queue de cheval, je ne la vis que quand elle enleva la capuche de son manteau blanc, mais je trouvais que les cheveux détachés lui allaient mieux.

« Je sais que vous connaissez mon frère Syoran, commença Léonna. Il m’a beaucoup parlé de vous depuis hier, et voici mon père, c’est un scientifique très réputé d’Esthar.
-Enchanté, fit le père de Léonna.
-De même, répondis-je. Vous avez amené toutes vos affaires mademoiselle ? Car maintenant vous vivez à la BGU.
-Oui, monsieur Léonhart. Puis-je les emmener dans ma chambre ? Si vous n’avez pas autre chose à me dire car j’ai beaucoup d’affaires et j’ai hâte de m’installer.
-Oui, vous pouvez y aller
-Père, vous venez avec moi ?
-Bien sûr ma chérie, répondit son père.
-Savez-vous au moins où sont les chambres ?
-Je pense savoir, répondit Léonna. Sinon je demanderais à quelqu'un.
-Puis-je te parler Squall ? demanda Syoran.
-Bien sûr. »

Léonna et son père sortirent de la pièce pour aller dans la direction des dortoirs, elle était très heureuse ce qui me fit plaisir mais son père était toujours aussi froid, on aurait dit que le fait que Léonna habitait ici ne lui plaisait pas beaucoup. Syoran s’approcha de moi de peur que quelqu'un entende quelque chose.
« Je suis content que tu l’aies prise avec toi, avoua Syoran. Je l’ai un peu forcé à venir ici, elle n’est pas vraiment en sécurité à la maison, même pas du tout.
-Pourquoi, elle ne serait pas en sécurité chez toi ? Demandai-je.
-A cause de notre père.
-Je croyais qu’il était mort, que Léonna l’avait tué.
-Je l’espérais aussi, mais j’ai eu la mauvaise surprise de le voir dans la maison.
-Comment cela se fait il ?
-En fait tout est redevenu normal, comme si Chailla n’était jamais partie de chez elle, donc elle n’a pas rencontré Léonna, donc mon père ne l’a pas transférée dans le corps de ma sœur, et donc elle ne l’a pas tué, ce qui est bien dommage je l’avoue.
-Donc vous êtes à Esthar ?
-Léonna est ici maintenant et moi je ne vais pas rester non plus je vais habiter peut être à Galbadia je ne sais pas, mais je ne resterais pas avec mon père ce qui est sûr et certain, je ne pouvais pas le supporter avant, ce n’est pas maintenant que ça va changer.
-Comment ça se fait que vous vouvoyez toujours votre père ?
-Il ne supporte pas que nous le tutoyons ça toujours été ainsi je crois.
-Je te souhaite bonne chance pour la suite.
-Pas besoin, je veux juste que tu fasses en sorte qu’elle se souvienne de tout ce qu’elle a vécu, elle ne doit pas oublier.
-J’avais l’intention de le faire ne t’en fais pas.
-Je veux aussi que tu fasses tout pour l’éloigner de mon père.
-Je le ferais si je peux, ne t’inquiète pas je vais veiller sur elle.
-Attention, elle n’est plus celle qu’on a connu, elle a bien changé, je peux te l’affirmer, fais bien attention, c’est plus une gamine pourrit gâtée qu’autre chose.
-J’y veillerai ne t’en fais pas. Tu t’inquiètes beaucoup pour ta sœur, depuis qu’elle était à moitié consciente, Linoa m’avait raconté que tu veillais toute le journée sur elle.
-Il y a des choses qui se sont passés, elle m’a montré des souvenirs dont je ne me souvenais même pas, des souffrances. Mais bon là n’est pas la question, et encore merci de veiller sur ma sœur car moi je suis impuissant pour ça.
Nous nous serrâmes la main puis il partit à son tour dans la direction de l’ascenseur. Linoa entra en même temps et Syoran la laissa passer par gentillesse mais son regard ne le montrait pas, il avait plutôt un regard inquiet.

« Bonjour Linoa, fit Syoran.
-Euh, bonjour Syoran, répondit Linoa. »
Quant à Linoa elle était très surprise de voir Syoran à la BGU et elle semblait un peu en colère je dois l’admettre.

« Squall, qu’est ce que fait Syoran ici ? Demanda Linoa. S’il est là c’est qu’il se passe quelque chose, et il se passe quelque chose, j’entends plein de murmures dans la BGU.
-C’est parce que Léonna est revenue.
-Quoi ! Depuis quand ?
-Depuis aujourd’hui, elle est venue hier, sous le conseil de son frère et elle a adhéré la BGU ce matin même.
-Pourquoi est ce que tu ne m’as rien dit Squall ?
-Je sais que je ne t’ai rien dit et je te demande pardon, mais ce n’est pas le plus grave… elle a perdu tous ses souvenirs a propos de nous et son père est toujours en vie.
-Je croyais que Léonna l’avait tué il y a environ douze ans de cela.
-Elle l’avait tué jusqu’à ce que tout redevienne comme avant. La vie a reprit son cours comme si Chailla et Léonna ne se connaissait pas du tout, mais le père de Léonna a l’air d’un type louche, je me méfie de lui.
-J’espère que Léonna va se rappeler de nous en restant ici.
-C’est ce qu’espère son frère aussi pour qu’elle sache qui est son père.
-Bon je vais rejoindre Kaïli, je ne peux pas la laisser toute seule, bisous. »

Elle m’embrassa et nous repartîmes ensemble pour que je puisse retrouver Léonna dans sa chambre, ce qui était incroyable c’est qu’elle avait pris la même chambre que la dernière fois ce qui veut dire il y a environ un an, elle semblait très joyeuse d’être ici mais ce qui m’intriguai, c’était qu’elle parlait toute seule. Son père n’était plus là heureusement, elle était toujours habillée pareil sauf qu’elle avait détaché ses cheveux qui était très long.

« Oh! Désolé, fit Léonna. Je ne vous avais pas vu monsieur Léonhart. »

Son regard était très étrange, il y avait de la peur mais aussi elle s’interrogé beaucoup comme si elle se demander si elle me connaissait déjà.

« Je suis désolé de vous avoir fait peur, avouai-je.
-Ce n’est pas votre faute, je ne dois pas baisser ma garde et pourtant j’étais en train de me regarder dans un miroir, alors j’aurais dû vous voir.
Première règle, nous nous tutoyons et tu m’appelles par mon prénom qui est Squall.
-Comme vous, euh tu voudras…Squall.
-Je suis plus jeune que toi donc se serait plutôt à moi de te vouvoyer.

-Pourtant vous faites plus vieux que vous n’avez l’air.
-Je vais avoir 21 ans le 23 août.
-Moi je vais avoir 27 ans en février le 20 plus précisément.
-Prends ta gunblade, nous allons commencer le premier entraînement.
-Déjà ? Je veux dire comme tu veux, tu es mon professeur, j’arrive tout de suite, où est ce que je dois aller ? »

Il n’y a qu’un endroit qui pourrait faire revenir un peu de souvenir à Léonna, c’est l’endroit où nous passions le plus de temps ensemble elle et moi.

« La serre de combat, répondis-je. Tu as dix minutes, pas plus.
-Je serais là ne t’en fait pas, le plus drôle c’est que j’ai l’impression de connaître la BGU par cœur et pourtant je ne suis jamais venu ici et j’ai demandé à personne de m’indiquer le chemin des dortoirs et je n’ai pas regardé le plan qui je pense se trouve à l’entrée un peu avant les escaliers.
-Oui c’est ça, bon je vais y aller, on se retrouve là-bas. »

Je partis donc dans la direction de la serre de combat et je croisai Zell sur le chemin.

« Squall, commença Zell, c’est normal que Léonna soit là et que quand je lui ai dis bonjour elle m’a regardé d’un drôle d’air.
-Oui, répondis-je. C’est normal, elle ne se souvient de rien donc fait gaffe à ce que tu dis devant elle.
-D’accord…
-Ce soir je réunirais tout le monde pour en parler ne t’en fait pas.
-Tu me diras à quelle heure c’est ?
-Ne t’inquiète pas. »

Il partit un peu inquiet car il aimait beaucoup Léonna et je comprenais sa tristesse car les mois qui allaient suivre n’allaient pas être les plus faciles
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Messagepar Angelaerith » 20 déc. 2005 20:00

Chapitre 2 : Premier entraînement.

Léonna avait réussi à arriver avant moi alors que j’étais juste à côté et je ne l’avais pas remarqué, mais elle n’a pas pu se téléportée car elle n’était plus une sorcière mais aussi j’avais beaucoup discuté avec Zell donc, je ne savais pas vraiment. Léonna était assise par terre et elle semblait méditée, elle avait changé de tenue, elle n’avait plus son ensemble bleu marine mais un ensemble plus foncé, son haut n’avait pas du tout de manche mais elle avait des tissus noirs qui entouraient les bras de Léonna comme Linoa et elle avait cette fois ci un pantalon qui arrivait au niveau de ses genoux. Ses cheveux étaient toujours détachés par contre. Elle ouvrit les yeux, me regarda d’un drôle d’air et se leva directement, puis enleva la poussière qu’elle avait sur elle pour paraître plus propre, alors qu’elle l’était.

« Pardon, je suis désolée, s’excusa Léonna. J’étais entrain de t’attendre et je ne sais pas, j’ai ressenti quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant, je ne pourrais te l’expliquer je suis désolée.
-Tu n’as pas à t’excuser, répondis-je. Il s’en ai passé des choses ici, comme c’est ici que j’ai appris à manier la gunblade.
-C’est pour ça que je voyais des coups partout, des traces de lames.
-Je n’ai jamais rien vu.
-Je remarque beaucoup les détails car ils sont très importants même si on pense le contraire, moi je manque de détails dans ma vie, j’ai tellement de trous que je …
-Peut être, je ne sais pas, mais passons aux choses sérieuses car nous ne sommes pas la pour discuter je pense mais pour apprendre.
-D’accord, je suis prête.
-Tu n’as pas besoin de ta gunblade pour l’instant car pour le début nous devons voir d’abord si tu peux la tenir et sinon muscler un peu plus les bras.
-Je sais que je peux le faire. J’ai même rêvé que j’avais combattu un T-Rex toute seule et sans magie ni rien, donc je pense qu’on peut enlever cette étape, ce n’est pas comme si je ne l’avais jamais utilisé mais mon frère voulait impérativement que je vienne ici donc voilà.
-Tu veux dire que tu sais manier une gunblade ?
-Non, je n’ai pas dit ça mais je ne suis pas non plus une débutante qui n’a jamais touché son arme. Mon frère ne voulait plus m’apprendre et d’un seul coup, comme s’il revenait d’un autre monde il a décidé de m’éloigner de mon père.
-Si nous faisions un petit duel ça t’irait ? »

J’essayais à tout prix de changer la conversation pour qu’elle oublie son père, c’était incroyable le changement de Léonna, elle qui était si adulte pour son âge maintenant, on dirait que c’est une adolescente de 15 ans, elle se mit tout de suite à pleurer et je ne savais pas pourquoi je n’ai pas pu m’empêcher de la prendre dans mes bras mais je m’arrêta car elle me regarda d’un drôle d’air qui signifiaient : « Et oh qu’est ce que tu fais là ? ». A la place, par chance je lui donnai un mouchoir et elle me remercia.

« Comme je suis honteuse, avoua Léonna. Pleuré pour un rien, ce n’est pas mon style, et il y a tellement de chose dont je ne me souviens plus des trous, des incompréhensions, des choses que je ne pourrais dire.
-Ce n’est pas grave. Il y a des choses qui arrivent et que nous ne pouvons pas éviter.
-Je dois te déranger avec mes histoires, nous devrions peut être faire un combat.
-Comme tu veux, si tu te sens capable, sinon je repousse l’entraînement.
-Non ! Je peux le faire, je ne dois pas me lamenter sur mon sort. »

Elle prit sa gunblade à côté d’elle et elle se mit en position pour le combat, j’en fis de même pour pouvoir commencer le combat, il dura longtemps car je voulais que Léonna s’entraîne et elle n’avait pas oublier grand chose, elle savait manier une gunblade mais elle avait oublié ses techniques et je la mis assez facilement à terre mais elle ne voulait pas abandonner, elle se relevait tout le temps comme si c’était important pour elle se combat, elle ne s’arrêta que quand elle ne voulait plus se relever.
Elle avait quelques blessures mais rien de grave, elle arriva à se lever mais avec quelques difficultés mais elle ne voulait pas que je l’aide, ce qui ressemblait à la Léonna que j’ai connu. Elle partit sans même me dire au revoir ce qui me choquai un petit peu, elle semblait être envoûtée ou quelque chose dans ce style elle avait un regard vide et elle ne clignait pas du tous des yeux.
Quand je sortis de la serre de combat, Quistis était entrain de me chercher.

« Il y a Seifer dans ton bureau, fit Quistis. Il veut absolument te parler.
-J’y vais, répondis-je. »

Je me doutais bien que Seifer allait venir car Léonna était ici et il sait souvent tout à l’avance, je partis donc dans mon bureau pour aller voir Seifer et lui expliquer la situation.

« Ce fait longtemps que je t’attends Squall, remarqua Seifer. Où est ce que tu étais ?
-Dans la serre de combat, avec quelqu'un, répondis-je.
-Et ce quelqu'un je présume est Léonna ?
-Comment tu as deviner Seifer ?
-Tu t’éloignes tout de suite de Léonna, si elle doit apprendre à manier la gunblade c’est avec moi pas avec toi.
-Pardon, fit une voix derrière. Je voulais m’excuser pour toute à l’heure je ne t’ai même pas dit au revoir.
-Ce n’est pas grave Léonna. Je te présente Seifer un «ami ».
-Enchantée, fit Léonna. Je… Seifer !!! »

Elle se jeta tout de suite sur Seifer qui était debout et l’embrassa. Je n’en croyais pas mes yeux et Seifer aussi qui fut très surpris de sa réaction.

« Seifer, commença Léonna. Pourquoi est ce que tu étais parti alors que nous étions fiancés ?
-Je-je te demande pardon, répondit Seifer. Je ne voulais pas, je devais partir.
-Je sais tu me l’a déjà dit, mais maintenant que je t’ai retrouvé, nous allons nous marié comme nous l’avions prévu.
-Cela fait maintenant combien de temps que nous nous n’étions pas vus ?Demanda Seifer jouant le jeu.
-Deux ans que tu m’a quittés. Je sais que mon père n’était pas trop d’accord mais qu’importe je veux vivre ma vie avec toi.
-C’est un peu précipité, nous sommes fiancés. Je suis désolé Léonna sincèrement. »

Elle se retira des bras de Seifer, et semblait très vexée de la réponse de son fiancé. Elle se retourna avant de reprendre la parole.
« Je vais y aller, on se reverra plus tard Seifer, fit Léonna. »

Le ton de sa voix était très menaçant, et elle repartit sans attendre la réponse de Seifer, quand elle ferma la porte Seifer se referma sur lui-même il me remercia de prendre soin d’elle et il repartit à son tour, en espérant je pense la rattraper pour se faire pardonner. Moi je suis resté pour régler les derniers papiers. J’appelai toute l’équipe pour parler du cas Léonna, l’équipe arriva au complète avec une petite nouvelle qui n’est qu’autre que Kaïli ma fille adorée car Linoa ne pouvait pas la laisser toute seule et elle ne voulait pas la confier à personne d’autre.

« Pourquoi tu nous as appelés ? Demanda Selphie.
-Il y a quoi encore comme problème ? Demanda à son tour Irvine.
-Je pense que maintenant vous savez tous que Léonna est revenue parmi nous, commençai-je. Mais elle a perdu ses souvenirs, comme nous l’avez dit Chailla. Notre mission n’est pas dangereuse mais compliquée, car vous devez essayer de lui redonner des souvenirs sans que vous ne le lui dites.
-Ce n’est pas simple ce que tu demandes, répliqua Selphie.
-Et le père de Léonna est revenu à la vie, fit Linoa. Il peut être dangereux.
-C’est pour ça que Léonna est ici, fis-je. Nous devons faire en sorte qu’elle se souvienne au moins de ce qu’a fait son père pour qu’elle ne l’approche plus.
-C’est pas simple, lança une voix. Car elle adore son père.
-C’est vrai que tu es le mieux placé pour le savoir Seifer, remarquai-je. Tu as réussi à la rattraper ?
-Oui, répondit-il. Nous avons discuter un moment, et elle aime son père car elle ne sait pas ce qu’il lui a fait.
-Pourquoi est ce que tu es revenu ? demanda Zell.
-Cela ne te regarde pas l’hérisson, je voulais parler à Squall seul à seul mais je vais dire ce que je voulais te demander… »

Il mit un moment à parler car il semblait très gêné et tout le monde le regardait.

« Est ce que je peux revenir à la BGU ?demanda Seifer.
-Quoi ?s’exclama Zell. Après tout ce que tu as fait tu as l’audace de vouloir revenir quel toupet !
-Je n’ai pas besoin de ton avis Zell ! rétorqua Seifer.
-Je sais pourquoi tu veux revenir, fis-je. Léonna ne t’a pas vraiment oublié et tu pourrais nous être utile puisqu’elle t’aime.
-Ne me dis pas que tu vas accepter Squall ?demanda Zell.
-Je vais accepter oui, et tant pis si tu n’est pas d’accord, je n’ai pas besoin de ton opinion Zell. »

A ces mots il partit tout de suite, sans rien dire mais en montrant sa colère, si il pouvait il se serait jeter sur Seifer pour le tuer, j’en été certain. Il me remercia mais voulait tout de même donner les cours à Léonna et je refusai car ce n’était pas à lui de faire ça, il comprit et repartit , les autres firent de même
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Messagepar Angelaerith » 20 déc. 2005 20:02

Chapitre 3 : Histoire de famille.

Noël approchait à grands pas et il neigeait de plus en plus ce qui rendait Léonna très joyeuse car elle adorait la neige, même quand il y avait des tempêtes elle était tout le temps dehors et elle me demandait si nous pouvions faire les combats dehors et j’acceptai même si je n’étais pas très confiant. Malgré le froid Léonna n’avais presque rien sur elle, car elle disait que ça l’encombrait plus qu’autre chose, après les combats elle était avec Seifer et Zell ne pouvait jamais l’approcher même si elle essayait de temps en temps mais Seifer était toujours dans le coin. Je ne savais pas quoi offrir pour Linoa et ma fille, je n’avais pas vraiment d’idées il est vrai, je demandai conseille à Quistis et elle me conseilla une bague en argent pour Linoa et une belle peluche pour sa fille car elle était encore un peu petite pour comprendre le sens de noël et je suivis les conseilles de Quistis. Je rejoignis Léonna pour un combat mais je ne la voyais pas à cause de la neige tout était blanc et on ne pouvait rien voir, mais je voyais quelque chose qui bougeait au loin, je préparai ma gunblade au cas où se serait un monstre. Je m’approchai très doucement et je vis Léonna qui dansait merveilleusement bien, on aurait dit qu’elle dansait avec la neige, elle ne faisait qu’une avec la neige. Je la voyais à peine car elle était vêtue que de blanc, mais elle était très peu habillée comme d’habitude et je l’entendais chanter quelque chose mais je ne comprenais pas tout mais elle me semblait familière comme si je l’avais déjà entendu auparavant .

« Don’t try, to live so wise
Don’t cry cause you are so right
Don’t dry with fakes of fears
Cause you will hate yourself in the end"

Comme dans son habitude elle chantait merveilleusement bien puis elle me regarda et s’arrêta en me souriant. Ce sourire que je n’avais plus vu depuis que Léonna et Chailla étaient séparées, c’était celui là, jamais je n’aurais cru le revoir un jour car elle avait tellement changé et elle ne souriait plus comme avant.

« Ca ne vas pas Squall ? me demanda Léonna. Tu as peut être froid ?
-Je vais bien Léonna, merci, répondis-je timidement. Et toi tu n’as pas froid ?
-Je n’ai jamais froid, je sais que je ne suis pas vêtue chaudement mais j’ai très chaud et en plus comme je danse je transpire encore plus.
-Tu danses merveilleusement bien , je savais déjà que tu chantais très bien mais tu danses aussi très bien.
-Merci Squall, je ne me suis pas sentie libre depuis si longtemps. Tu me manques tu sais ?
-Mais nous somme presque tout le temps ensemble. Je ne vois pas ce que tu veux dire.
-Non, oublie ce n’est pas important. »

La Léonna que je connaissais avait réapparu celle que j’adorais était en face de moi en train de me parler comme si rien ne s’était passé.

« C’était quoi la chanson que tu chantais ?demandai-je. Elle me disait quelque chose.
-Tu te souviens de cette chanson Squall !s’exclama Léonna. Je te la chantais souvent quand tu étais petit, c’est ma mère qui me l’a apprise, elle te correspondais, donc je te la chantais. Tu as tellement grandi, j’avoue que j’ai eu du mal à te reconnaître.
-Pourquoi est ce que tu te rappelles de tout maintenant ?
-Je…
-Squall !s’exclama quelqu’un. Squall ! »

C’était Selphie qui courait comme une folle, apparemment il se passait quelque chose de grave, car elle était essoufflée, et elle avait du mal à parler. Quand je me retournai Léonna n’était plus là, elle avait disparu.

« Squall ! redit Selphie. Il faut que tu ailles à la BGU maintenant sinon tu auras un meurtre sur la conscience.
-Entre qui ?demandais-je.
-Tu le sauras quand tu seras à la BGU viens vite ! »

Nous courûmes donc à la BGU pour éviter un meurtre. Quand nous arrivâmes, il n’y avait pas l’impression que quelqu’un allait se faire tuer, mais à peine le temps de respirer que Selphie m’indiqua le bureau et me poussa presque pour que j’y aille tout de suite et c’est ce que je fis. Je courus à l’ascenseur et quand j’entrai dans mon bureau, Seifer était là, la gunblade sous le cou du père à Léonna, et il ne semblait pas paniquer du tout alors qu’à tout moment il pouvait se faire trancher le cou.

« Seifer !m’écriai-je. Baisse la tout de suite !
-Je fais ce que je veux Squall, répondit Seifer.
-Pas ici ! Ici c’est mon établissement et si tu veux rester tu dois suivre mes règles et pas les tiennes. Tu ne veux pas être séparé de Léonna n’est ce pas ?

-Ma fille ne restera jamais avec vous de toute façon, fit le père de Léonna.
-Vous, je ne vous ai pas sonné, répondit Seifer. »

Il enleva quand même sa gunblade mais ne lâcha pas le père de Léonna du regard.

« Puis-je savoir ce que vous faites ici ?demandai-je.
-Et bien en fait, commença le père de Léonna.
-Père que faites-vous ici ? interrompit quelqu’un.
-C’est ce que j’allais dire à monsieur Léonhart ma chérie.
-Ne m’appelez plus ainsi père, rétorqua Léonna. Je déteste quand vous m’appelez comme ça et vous le savez très bien.
-Comme tu voudras. Donc je suis venu ici pour venir chercher ma fille pour qu’elle revienne à la maison.
-C’est ici ma maison maintenant, je ne vis plus à Esthar et j’en suis bien heureuse, je déteste cette ville.
-Ne me dis pas que tu ne vas plus revenir à la maison venir me voir ?
-Je ne suis plus une enfant, je viendrais quand je voudrais.
-Tu dois revenir à la maison, tu sais bien ce que tu as, je suis sûr que tu n’as jamais pris tes médicaments.
-Je n’en ai pas besoin, je ne suis pas ce que tu dis être.
-Tu commences à me tutoyer maintenant ?
-Je ne suis plus une gamine.
-Ton frère va être déçu de ne pas te voir.
-Mais il va venir me voir, puisqu’il viens ici pour Noël, nous faisons une grande réception et nous pouvons inviter des personnes et j’ai invité mon frère et il a accepté.
-Comment oses-tu faire me faire ça ma fille ?
-Je n’ai jamais été traité comme ta fille. Avec tout ce que tu m’as déjà fait c’est assez suffisant, je suis plutôt une souris de laboratoire qu’autre chose. »

Le père de Léonna pris Léonna part son bras mais elle se défendit en lui lançant un coup de pied dans le visage et elle retomba sur ses mains avec beaucoup d’agilité et elle se remit sur ses pieds. Quand à son père il saignait un peu du nez et des lèvres et semblait très en colère contre sa fille.

« Tu vas me le payer très cher, s’exclama-t-il.
-J’ai déjà subi les conséquences de mes actes il y a bien longtemps, répliqua Léonna. Je sais que j’ai presque tout oublié mais les cris et les pleures d’une enfance seule, un frère jaloux et un père assoiffé de pouvoir, ça ne s’oublie pas facilement, tu devrais être mort depuis longtemps.
-Tu recommences à me parler de choses insensées, fit le père de Léonna. Tu dis que tu n’es pas malade mais tu es atteinte. »

Il s’approcha de sa fille à nouveau et lui prit la main, il ne fit rien mais Léonna tomba par terre sans raison, et son père sortit une seringue pour lui injecter quelque chose mais personne ne l’arrêta enfin presque puisque après Seifer se jeta sur lui pour ne plus qu’il touche à Léonna. Moi je m’approchai aussi. Je mis ma gunblade sous le cou du scientifique et il se releva.
« Vous partez tout de suite et je ne veux plus vous voir ici dans mon établissement, fis-je. Sinon je serais obligé de vous tuer et je pense que personne ne viendra vous réclamez.
-Je récupérerai ma fille un jour ou l’autre, et là vous aurez des surprises. »

Il repartit tout de suite et il semblait plutôt content quand il prit l’ascenseur, ce type était vraiment bizarre et je me promis que jamais je ne laisserai Léonna dans ses mains.
A ma grande surprise Syoran arriva à son tour et courus dans la direction de sa sœur et Seifer lui laissa car il savait qu’elle ne craignait rien avec son frère même si il se méfiait de lui.

« Il t’a encore injecté un calmant, remarqua Syoran. Léonna réveille toi je t’en supplie.
-Il n’a pas mit un simple calmant, fit Seifer. Il lui a injecté quelque chose après.
-Quoi il ne l’a pas juste piquée ?
-Que veut tu dire par «juste piquée » ?demandai-je.
-Léonna a peur de notre père et il arrive quand même à la piquer avec une mini seringue coincée entre ses doigts et elle s’endort tout de suite, il dit que c’est pour la calmer mais en fait il a peur que l’ancienne Léonna refait surface, je suis sûr qu’il se rappelle de tout.
-L’autre produit se serai pour quoi Syoran ?demandai-je.
-Sûrement pour qu’elle dorme plus longtemps pour qu’il puisse l’emmener, je ne vois que cela. Qu’est ce qu’il mijote encore ? murmura Syoran. Je pense qu’il faudrait la coucher car elle va mettre du temps à se réveiller c’est sûr. »

Seifer se porta volontaire pour l’emmener et je restai seul maintenant avec Syoran qui semblait très inquiet pour sa sœur alors qu’avant il la détestait
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Messagepar Angelaerith » 20 déc. 2005 20:06

Chapitre 4 : Réveillon de Noël.

Syoran et moi discutâmes longtemps de Léonna car il avait très peur pour elle et il me l’avoua et j’ai même cru voir une larme tombée par terre mais je ne dis rien. Syoran voulait rester jusqu’à la fin des fêtes de Noël et j’acceptai avec joie car malgré les débuts assez tendus entre nous deux, je commençais à apprécier beaucoup Syoran. L’enfance de Léonna et Syoran n’a pas toujours été facile avec leur mère qui était malade et leur père qui ne s’intéressait pas vraiment à eux et préférait rester dans son laboratoire à faire des expériences que de rester chez lui à s’occuper de ses enfants. C’est comme s’ils étaient orphelins, un père toujours absent et une mère presque souvent au lit même si elle préférait s’occuper de ses enfants. Syoran me montra une photo de lui, Léonna et de leur mère, ils se ressemblaient beaucoup surtout Léonna et sa mère. On peut dire que Léonna maintenant c’est sa mère sur la photo.

Je lui montrai ensuite sa chambre et j’en profitai pour aller voir Léonna mais elle dormait toujours. A ce moment je me demandais quel cadeau je pourrais lui offrir mais je ne voyais pas quoi, je ne connaissais pas les goûts de Léonna et pourtant nous nous connaissions depuis longtemps. Je réfléchis longtemps à la question jusqu’à ce que j’eus une petite idée, mais pour avoir ce cadeau j’avais besoin d’une personne qui n’avaient pas trop envi de me parler à cette époque et c’était Zell.
Je le trouvai dans la bibliothèque en train de chercher quelque chose sur l’ordinateur, il n’avait pas l’air dans son assiette, il faut dire que depuis que Seifer est là il ne va pas très bien du tout et je le voyais très rarement.

« Zell, je peux te demander quelque chose ? Demandai-je.
-Tu me demandes mon avis pour une fois, remarqua Zell. C’est pour quoi ?
-Linoa m’a raconté que tu pouvais faire des copies de bijoux, puisqu’elle te l’avait demandé pour ma bague.
-Et alors ?
-Je voudrais savoir si tu pourrais faire une réplique de mon pendentif.
-Ca dépend combien de temps j’ai pour le faire ?
-Noël c’est dans 5 jours, donc tu as 4 jours pour le faire mais je le veux pour le matin.
-Je fais aussi la chaîne ou pas ?
-Non, il faut une chaîne plus fine pour une femme, je vais demander à Linoa si elle peut le faire avec Quistis et Selphie ?
-Et…qui va offrir le cadeau ? Demanda Zell timidement.
-Je veux que ce soit un cadeau venant de la part à tous mais si tu veux le lui donner personnellement, mais tu n’oublieras pas de préciser que c’est de la part de tout le groupe.
-Merci Squall, ça me fait très plaisir. Par contre, il faut que tu me passes ton collier, va falloir que tu trouves une bonne excuse si quelqu'un te le fait remarquer. »

Je lui donnai mon collier.

«Tu n’as pas intérêt à me l’abîmer, fis-je.
-C’est bon je sais ce qui se passera sinon, surtout que déjà tu n’as plus ta bague alors si tu n’as plus ton pendentif…
-N’en rajoute pas Zell. »

Je repartis aussitôt en espérant que Léonna serait levée mais elle n’était pas là mais je vis Linoa et je lui proposai mon idée qu’elle trouva très bonne et en échange, pendant qu’elle faisait les courses, je devais garder Kaïli ce qui n’était pas si facile que ça. J’avais du mal à la tenir dans mes bras, elle ne faisait que de gigoter et j’avoue, je n’étais pas vraiment doué pour ce genre de chose mais à ma grande surprise Léonna arriva et elle me demanda si elle voulait bien que je m’en occupe.

« Tu as un peu de mal pour ce genre de chose n’est ce pas Squall ? Me demanda Léonna. J’avoue que je rêve d’avoir un enfant, mais je ne sais pas si je suis prête et si Seifer l’est aussi.
-Moi non plus je n’étais pas vraiment prêt et regarde-moi, je ne suis toujours pas prêt à m’occuper de ma fille.
-Le problème c’est que je vois mal Seifer vivre une vie tranquille, avoir un métier et tous ce qui va avec et avoir un enfant dans ces conditions ce n’est pas vraiment pratique.
-Puis-je te poser une question Léonna ?
-Bien sûr Squall.
-As tu tout oublié de ce que nous avons vécu ensemble ? Car au début tu étais si différente, tu ne te souvenais de rien, et puis tout d’un coup tu redeviens celle que tu étais.
-Je ne sais pas, je ne me souvenais de rien il est vrai quand je suis arrivé mais dès que je suis arrivée dans la serre de combat, des images me sont réapparus et j’ai continué à vivre une vie que je connais même pas, ce qui n’est pas simple.
-Pourquoi est ce que tu ne nous as rien dit ?
-Je ne savais pas si vous vous souveniez de moi non plus donc… »

Elle se referma sur elle-même et ne dit plus rien, elle repartit car Kaïli s’était endormie. Léonna était si secrète et quelque chose la troublait mais elle ne voulait pas en parler, je n’ai même pas pu lui demander des choses qui étaient encore floues pour moi. Linoa rentra avec les autres 2 heures après et heureusement Kaïli dormait toujours.

Les jours qui suivirent furent très longs et je ne vis pas du tout Léonna, elle avait laissé un mot qui disait qu’elle reviendrait le jour de Noël ce qui m’inquiéta beaucoup à cause de son père, je ne savais du tout où est ce qu’elle était. Je racontai à Syoran ce qui s’était passé et il ne sembla pas inquiet du tout et me dit que c’était normal, car elle était très troublée.
Linoa et moi firent la liste des invités pour le réveillon de Noël, il y avait beaucoup de monde à inviter :
Laguna et Ellone, Kiros, Ward, Cid et Edea Kramer mais j’hésitai à inviter à Chailla et Linoa ne semblait pas trop d’accord non plus.

« Penses-tu que ce serait une si bonne idée Squall ? Demanda Linoa. Crois-tu que d’inviter Chailla serait si bien ?
-Je pense que cela montrerait à Chailla que nous ne sommes plus en conflit. Ce serait une bonne chose, elle n’est pas si méchante que ça.
-Je n’ai pas envi qu’il y ait un massacre, surtout qu’il y a Syoran et Seifer et je ne crois pas qu’ils pardonneront facilement à Chailla.
-Comme tu voudras…non tu as raison, ce n’est pas une bonne idée de l’inviter.
-Tu n’as pas l’air d’aller bien Squall ?
-Je suis fatigué c’est tout ne t’inquiète pas Linoa.
-Mais c’est normal que je m’inquiète, nous sommes mariés ne l’oublie pas et nous avons des amis qui sont là quand il y a un problème.
-Je sais ne t’en fais pas Linoa, s’il y avait quelque chose de grave je te le dirais. Au fait je ne te l’ai même pas demander, mais est-ce que tu as trouvé le collier ?
-Oui je n’ai pas oublié ne t’en fais pas Squall, c’est un très beau cadeau que tu veux lui faire.
-Je sais mais c’est très important pour moi.
-Oh ! J’oubliais Kaïli, remarqua Linoa , elle a dû se réveiller depuis longtemps.
-Ne bouge pas. Je vais la chercher.
-Si tu veux Squall. »

Je l’embrassai et je partis donc chercher Kaïli, et je rencontrai Zell qui était de meilleure humeur que d’habitude, je lui demandai si le collier avançait et il me répondit qu’il l’avait déjà fini et qu’il ne manquait plus que le collier pour le mettre avec le pendentif, je le remercia et j’entrai dans ma chambre et je pris Kaïli qui était en train de « discuter » avec une de ses peluches. Quand elle me vit, elle me fit un grand sourire et me tendit les bras pour que je puisse la prendre, elle était magnifique il est vrai. Je retournai dans mon bureau et je rendis Kaïli à sa mère.

Le lendemain c’était le jour de Noël et Léonna n’était pas encore revenue, mais je commençais à avoir l’habitude de la voir arriver au dernier moment, donc j’essayai de ne pas trop m’inquiéter. La salle de balle fut décorée par Selphie et des personnes volontaires, on aurait dit que la salle était recouverte de neige tellement qu’elle était blanche et très bien décorée. Je félicitai Selphie et les autres et ils furent très contents de savoir que ça me plaisait et ils continuèrent de décorés. Les invités arrivèrent l’après-midi, habillés de leurs tenues de soirées, mais Léonna n’était toujours pas là et elle n’avait pas donné de nouvelles depuis qu’elle était partie, je demandai à Seifer et à Syoran mais personne ne savait où elle était. Linoa avait la robe qu’elle portait le jour où nous nous sommes rencontrés, qui lui allait à merveille, Kaïli était confiée à une personne de l’école, contre le gré de Linoa car elle ne voulait pas laisser sa fille dans les mains d’une personne qu’elle ne connaissait pas.
La soirée débuta vers les sept heures du soir et les invités entrèrent dans la salle qui était éblouissante.

« Pardon pour mon retard, fit une voix derrière moi. Je sais que je suis souvent en retard mais là ce n’était pas fait exprès.
-Je croyais que tu n’allais jamais venir Léonna, avouai-je. Je me demandais bien ce que tu étais devenue.
-Je suis là c’est le plus important, mais ne compte pas sur moi pour danser, je…
-Déteste ça. Oui je sais mais tu l’as déjà fait et je crois que quelqu'un serait ravi de danser avec toi.
-Même deux personnes je pense où peut être trois, même plusieurs car apparemment j’ai beaucoup de prétendants.
-Bon je vais te laisser, on se reverra plus tard. »

Léonna était exactement pareille que quand nous avions dansé ensemble, c’était lui y a environ deux ans maintenant, elle avait sa robe bleue marine, ses cheveux étaient attachés en chignon et elle avait une petite mèche sur le côté. Moi j’avais un costume noir simple, ce qui me suffisait largement. Léonna alla vers Seifer et ils s’embrassèrent mais Léonna n’avait pas l’air d’aller très bien, elle enlaça son frère et moi, je fus emmener dans une danse par Linoa qui voulait tout le temps danser. Nous dansâmes pendant quelques chansons et ensuite j’allai vers les invités.

« Bonjour Squall, me fit Edea.
-Bonjour gouvernante, comment allez-vous?
-Très bien, je suis très heureuse d’être ici avec vous tous le jour de Noël.
-Cela me fait plaisir aussi d’être avec vous. Bonjour M Kramer.
-Ah! Squall, comment vas-tu ?
-Très bien monsieur.
-C’est étrange de se retrouver ici, je ne suis plus directeur de la BGU mais mon cœur reste ici quand même.
-Je vais devoir vous laisser, pardonnez-moi, je crois qu’il y a Linoa qui veut danser. »

Je n’avais pas tort, Linoa voulait bien danser, elle adorait ça, surtout avec moi. La soirée était très monotone et peu active, les gens discutaient peu et restaient chacun leur coin, ce qui était dommage car il n’y avait pas beaucoup d’ambiance. J’étais si fatigué que j’arrêtai de danser avec Linoa qui commençait elle aussi à être fatigué. Je m’approchai du buffet pour pouvoir boire quelque chose.

« Ca n’a pas l’air d’aller Squall ?me demanda quelqu'un.
-Chailla ?fis-je étonné. Que fais-tu ici ? Je croyais que je ne t’avais pas inviter.
-Merci de m’accueillir, c’est très gentil. Je suis là car c’est moi qui ai préparé tous ce que tu as sous les yeux.
-Normalement le traiteur ne reste pas. Suis-je le seul à ne pas être au courant ?
-Personne ne te l’as dit ? C’est Linoa qui m’a proposée de venir et j’ai accepté, j’ai été très étonnée je l’avoue. »

Chailla avait bien changé, elle faisait si adulte alors que quand nous l’avions rencontré, elle n’était qu’une enfant de quinze ans. Elle était habillé d’une robe noir très longue, sans manche et qui avait un voile noir pailleté d’or. Ses cheveux étaient détachés ce qui lui allaient très bien.

« Léonna n’est pas là ? Me demanda Chailla.
-Je l’ai vu tout à l’heure, mais je ne sais pas où est ce qu’elle est maintenant. Elle t’a déjà vu.
-Oui mais elle ne m’a pas reconnu où alors elle ne se souvient plus de moi, mais en tout cas elle m’a regardé bizarrement.
-Ne t’approches pas trop d’elle car elle n’est pas très bien en ce moment.
-Je le sais, je le sens Squall, n’oublie pas qui je suis.
-Je sais ne t’inquiète pas. »

Les lumières s’éteignirent d’un coup et la scène fut éclairé à son tour sans que je ne le sache.
Dernière modification par Angelaerith le 23 déc. 2005 20:39, modifié 1 fois.
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Messagepar Angelaerith » 23 déc. 2005 19:45

Chapitre 5 : Un merveilleux cadeau.

La scène était très grande et éblouissante, des musiciens étaient installés au fond de la scène mais il n’y avait personne devant alors qu’il y avait une grande place pour au moins dix personnes, mais la musique commença et je ne la connaissais pas. Elle était très douce et quelqu'un apparut sur la scène, c’était une jolie fille, habillé d’un ensemble noir avec un haut noir sans manche et un pantacourt avec un voile qui lui entourait la taille. Elle avait les cheveux détachés avec des paillettes dessus et je ne pouvais pas voir son visage car j’étais aussi très loin de la scène et donc je m’approchai avec Chailla pour mieux voir et je vis la danseuse qui n’était qu’autre que Léonna. Elle était maquillée très légèrement de noir et d’or sur les yeux et elle dansait merveilleusement bien avec beaucoup d’agilité, de charme, de grasse et au rythme de la chanson qui commençait à être plus intense.

«Cultivate your hunger before you idealize
Motivate your anger to make them realize
Climbing the mountain
Never coming down
Break in to the contents
Never falling down»

Elle s’arrêta de chanter pour danser avec la musique, puis disparu de la scène mais les musiciens n’étaient pas choqués et jouaient encore la musique avec leurs instruments, puis Léonna apparut au milieu de la salle où tout le monde s’écarta avec étonnement pour la laisser danser et chanter. Je la regardai avec beaucoup d’admiration et d’étonnement car je me demandai comment elle avait fait pour changer d’endroit sans se faire remarquer.

«My knee is still shaking like I was twelve
Sneaking out the classroom by the back door
A man railed at me twice but i didn't care
Waiting is wasting for people like me
Don't try to live so wise
Don't cry because you're so right
Don't dry with fakes of fears
Cause you will hate yourself in the end»

Elle recommença à danser au rythme de la musique et elle dansait si bien que je pouvais pas la lâcher du regard, comme tout le monde dans la salle, même son frère la regardait avec émerveillement, c’était la chanson qu’elle me chantait quand j’étais plus jeune, je la reconnaissais très bien, il faut dire que Léonna me l’avait rappelé il y a pas longtemps. Léonna se remit sur la scène sans que je ne puisse savoir comment, mais je soupçonnais Chailla d’être dans le coup, mais on aurait dit qu’elle était plus surprise que moi et semblait troublée, elle n’avait plus de sourire et elle cherchait quelque chose du regard.

«Don't try to live so wise
Don't cry because you're so right
Don't dry with fakes of fears
Cause you will hate yourself in the end
Don't try to live so wise
Don't cry because you're so right
Don't dry with fakes of fears
Cause you will hate yourself in the end

Cause you will hate yourself in the end
Cause you will hate yourself in the end»
A la fin de la chanson tout le monde applaudit Léonna et je vis Chailla aller sur le balcon car elle n’allait pas très bien. Léonna remercia les gens de l’applaudir et elle vint du côté du buffet, car elle était exténuée. Je partis la voir pour lui poser certaine question.

« Je croyais que tu n’aimais pas danser devant tout le monde Léonna ? Demandai-je.
-Tu ne peux pas savoir comment je tremblais Squall, me répondit Léonna. J’avais les yeux presque tout le temps fermés, j’avais très peur.
-Comment as-tu fait pour changer d’endroit en si peu de temps.
-Tu me fais un interrogatoire ou quoi Squall ? C’est quoi toutes ces questions idiotes ?
-Je me pose des questions c’est tout.
-Je ne sais pas comment je l’ai fait, mais je l’ai fait, je me suis beaucoup entraîner pour pouvoir danser et chanter en même temps.
-Ne me dis pas que tu es partie une semaine pour t’entraîner ?
-Ca t’étonne Squall on dirait.
-Squall, me fit Chailla. Je vais retourner chez moi je suis exténuée et merci de m’avoir invitée.
-Pardonnez moi, fit Léonna. Est ce que ne sommes pas déjà rencontrée ?
-Je ne pense pas, je m’en souviendrais sinon. Je dois y aller car j’ai une maison à tenir et ma fille va faire des ravages si je ne rentre pas.
-Tu as une fille ?
-Oui, et elle me ressemble un peu trop même, si tu vois ce que je veux dire. »

Elle partit de la salle et Léonna était restée perplexe par rapport à Chailla, elle la connaissait, elle le savait et moi aussi, et elle repartit avec Seifer qui était ébloui par la performance de sa fiancée. La soirée continua calmement jusqu'à ce que tout le monde partis chacun leur tour. Elle se temina vers 11h30 et Linoa en profita pour aller voir comment aller Kaïli qui a eu quelques cadeau venant de nos invités dont plusieurs peluches. Léonna n’allait pas très bien et Seifer avait beau la réconforter il n’y avait rien à faire elle ne souriait plus, elle se posait des questions et ça se voyait. Linoa rentra dans la salle accompagné de Kaïli qui était bien éveillée et la personne qui s’occupait d’elle disait que Kaïli ne voulait pas dormir, elle tenait bien de moi car mon non plus je n’étais pas un grand dormeur. Je réunis tout le monde près du grand sapin qui se trouvait dans le fond de la salle, ils étaient tous excités à l’idée que c’était Noël, mais Léonna n’allait pas très bien, cela se lisait sur son visage.

« Léonna es-tu sûre que ça vas ? Demanda Quistis. Tu veux peut être t’asseoir ?
-Non, c’est bon, répondit Léonna. Merci quand même Quistis.
-Tu n’as qu’à dire pourquoi tu n’es pas bien, fit Seifer. Sinon c’est moi qui le dis.
-Auras-tu le courage de le faire Seifer ? Demanda Léonna.
-Bien sûr que j’aurais le courage, je vais le faire. »

Il resta quelques secondes silencieux puis se lança :

« Bon voilà, commença Seifer. Léonna est enceinte…
-Mais c’est merveilleux Léonna ! S’exclama Selphie. Pourquoi est ce que tu nous à rien dit ?
-Je n’étais pas encore sûre Selphie, répondit Léonna.
-Et tu as dansé alors que tu étais enceinte ? Fit Linoa. Tu aurais pu tué ton enfant, tu devrais avoir honte Léonna.
-Je suis enceinte de trois semaines Linoa, crois-tu que j’aurais fait ça si j’étais enceinte de trois mois ou plus ?
-C’est bon les filles, fit Irvine. C’est Noël !
-Si on offrait les cadeaux ? Proposa Zell.
-Nous sommes là pour ça. »

Chaque personne avait un coin où se trouvaient les cadeaux, même Syoran avait eu des cadeaux et il était très heureux, c’était la première fois que je le voyais sourire. J’ai offert à Linoa une bague en argent et elle était très heureuse, et pour Kaïli une gourmette en argent aussi où il était écrit son nom.

« Léonna, commença Zell. J’ai un cadeau pour toi…de la part de nous tous.
-Comme c’est gentil Zell ! Merci beaucoup…et à vous aussi. »

Zell donna le cadeau à Léonna qui l’ouvrit délicatement, elle regarda son cadeau avant de commencer à pleurer, elle souriait et pris le collier dans ses mains.

« Jamais, commença Léonna. Jamais je n’aurais cru le voir, comment avez vous su que je rêvais de l’avoir ?
-Tu regardais souvent le mien, mentis-je. N’est ce pas ?
-Il est vrai que je me suis souvent demander comment tu l’avais eu Squall. »
Léonna sortit quelque chose de sa poche, c’était une photo.
« Regarde Squall, fit Léonna en me tendant la photo.
-C’est toi sur la photo ? Demandai-je.
-Non ce n’est pas moi, c’est ma mère et regarde là.
-C’est…impossible.
-Qu’y a-t-il Squall ? Demanda Linoa. »
Je lui montra la photo et elle ne pouvait rien dire, Shaolan me prit la photo et était lui-même surpris.
« Léonna, où est ce que tu as trouvé ça ? Demanda Syoran
-Je l’ai trouvé, il y a longtemps de ça, mais je ne m’en souviens plus Syoran.
-Oublie cette photo Léonna, ce sera mieux pour toi.
-C’est la seule photo que j’ai de maman quand elle était jeune et tu voudrais que je l’oublie. Mais pourquoi Syoran ?
-Parce que Léonna… »

Il détruit la photo dans ses mains, Léonna regarda son frère avec un regard très méchant s’approcha de lui tout doucement et elle le gifla devant tout le monde et elle partit en pleure et tomba par terre et Syoran aussi sans aucune raison, il regarda sa sœur qui était en train de courir sans s’arrêter

« Qu’y a-t-il de si impressionnant ? Demanda Zell.
-La mère de Léonna, commençai-je. Avait le même collier que moi.
-Tu veux parler de Cronos ? Demanda Selphie.
-C’est mon seul collier je l’ai eu, il a longtemps, c’était le cadeau de mes douze ans, c’était celle qui m’avait appris à manier la gunblade. Mais pourquoi est ce que tu as détruit la photo Syoran ?
-Elle ne devait jamais trouver cette photo, je l’ai depuis que je suis petit, je l’avais caché et elle a dû me la prendre quand nous étions enfant et la dupliquer car moi aussi j’ai cette photo. »
Il la montra à tout le monde, c’était exactement la même photo que celle de Léonna. Leur mère était très belle, elle devait avoir une vingtaine d’année sur cette photo, on aurait vraiment dit Léonna, elles se ressemblaient beaucoup, elles avaient le même sourire et le même regard, mais quelque chose m’échappaient et je devais aller voir quelqu’un qui pourrait répondre à mes questions et cette personne n’était autre que Chailla.
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Messagepar Angelaerith » 23 déc. 2005 20:49

Chapitre 6 : La rencontre des moitiés.

Deux jours après, l’école était très silencieuse car beaucoup d’élèves et de Seeds étaient partis rejoindre leurs familles, Léonna se baladait dans les couloirs et elle semblait aller mieux mais elle n’avait presque plus de sourire, mais elle portait le collier quand même, je lui demandai si elle voulait venir avec moi en mission et elle accepta avec joie, et donc je lui demandai de prendre sa gunblade car avec Chailla elle allait peut être en avoir besoin. Je l’attendis dans l’Hydre en attendant qu’elle se prépare, elle avait le manteau que lui avait offert son frère qui ressemblait étrangement à son ancien mais peut être que ce n’était qu’une coïncidence, le voyage ne fut pas très désagréable et nous parlâmes de la mission auquel je participais, bien sûr ce n’était pas vrai mais je lui ai dit que nous allions voir une personne pour recueillir des informations très importantes. Nous arrivâmes à Invirna et Léonna semblait connaître cet endroit, elle regardait partout et elle pensait beaucoup, nous allâmes ensuite au bar de Chailla, mais elle n’était pas là. Léonna demanda où est ce que nous pouvions la trouver et une villageoise lui montra la colline enneigée, où habitaient aussi ses parents, cette vieille villageoise regardait bizarrement Léonna et elle n’était pas la seul, presque tous les habitants du village regardaient Léonna et chuchotaient sur son passage.
La maison de Chailla ressemblait plus à un très grand chalet en bois qu’à une maison, nous sonnâmes à la porte de la maison indiquée mais ce n’était pas Chailla qui nous ouvra.

« Bonjour monsieur, fis-je. Est-ce que Chailla habite ici ?
-Oui c’est ici même répondit l’homme. C’est pour quoi ?
-J’aimerai lui parler si cela est possible.
-Je vais l’appeler. Chailla, c’est pour toi !
-J’arrive ! Cria Chailla. Pas la peine de crier…oh! Squall, et mademoiselle, rentrer à l’intérieur il fera meilleur. »

Nous entrâmes donc dans la maison qui était très décorés aux couleurs de l’hiver, il y avait un sapin dans un des coins et des décorations de Noël dans toute la maison.

« Asseyez-vous, nous fit Chailla. Que me vaut l’honneur de votre visite ?
-Bien nous avons quelques questions à te poser Chailla, répondis-je. Si cela ne te dérange pas bien sûr.
-Ne t’en fait pas Squall, tu peux me demander tout ce que tu veux, je vais déjà répondre à une… Je suis mariée depuis 10 ans et j’ai une fille de quinze ans qui s’appelle Lou.
-C’est très joli, avoua Léonna.
-Au fait je ne sais même pas votre nom mademoiselle.
-Je m’appelle Léonna Mengvin, je viens d’Esthar.
-Ne me parlez pas de cette ville, répliqua Chailla. Je n’y mettrai jamais les pieds.
-Je ne l’aime pas trop non plus, avoua Léonna à son tour.
-Sinon Squall, qu’elle était ta question ?
-Voilà, je voulais savoir si tu connais la fille sur la photo. »

Je lui donna la photo et elle la lâcha, la ramassa ensuite et elle ne parla plus.

« Qu’est ce qu’il y a Chailla ? Demandai-je.
-Où est ce que tu as trouvé ça ! S’exclama Chailla. Pourquoi cette personne a mon collier autour du cou Squall ?
-Ne t’énerve pas Chailla, fis-je. Cette personne est la mère de Léonna.
-C’est impossible Squall ! Ce n’est pas possible ! »

Un des vases du salon se cassa et Chailla alla tout de suite dans la cuisine du salon pour nettoyer les débris qu’il y avait, elle n’allait pas très bien cela se voyait, elle tremblait beaucoup et elle était presque en train de pleurer.

« Je suis désolée Squall, avoua Chailla. Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne voulais pas casser le vase.
-Ne bouge pas maman, je vais le faire, fit une voix derrière. »

C’était Lou la fille de Chailla qui lui ressemblait beaucoup, sauf qu’elle avait les cheveux noirs avec des reflets bleus et attachés en chignon, elle était plus grande que sa mère mais elle avait le même regard par contre un peu plus doux car Chailla avait gardé son regard assez froid qui me rappelait celui du père à Léonna.

« Merci Lou, fit Chailla.
-Comment avez-vous fait pour le casser ? Demanda Léonna.
-Je suis une sorcière Léonna, tu ne t’en souviens pas ? Comme l’était ma mère qui m’a abandonnée alors que je n’étais qu’une enfant. Mes parents m’ont découvert pas loin de ce village où j’étais entourée d’un globe de verre, fait par magie.
-Je suis désolée, avoua Léonna. Je ne savais pas, moi ma mère est morte, il y a longtemps maintenant, je ne m’en suis jamais remise, mais vous avez dit que vous avez le même collier que ma mère est-ce vrai ?
-Regarde bien Léonna. »

Elle sortit son collier et il était exactement identique à celui de la mère de Léonna, maintenant que j’y pense, Chailla avait le même regard que Léonna et Léonna sortit son collier à son tour.

« Comment avez-vous eu ce collier ? Demanda Lou. C’est le collier de ma mère.
-Ce n’est qu’une copie, fis-je. Celui de ta mère c’est moi qu’il ai.
-Comment l’avez vous eu monsieur ?
-C’est ta mère qui me la donner il y a très longtemps.
-Squall, ce n’était qu’une copie, ne t’en fait pas Lou, le seul et unique pendentif de Cronos c’est moi qu’il ai.
-Oui ce n’était qu’une simple copie, fis-je. Je l’ai eu le jour de mes douze ans, ça remonte maintenant.
-Je vous reconnais maintenant, vous êtes Squall Léonhart, celui qui a sauvé le monde d’Ultimécia la sorcière du futur.
-Oui c’est moi.
-Maman je vais au village pour aller chercher ma gunblade, elle doit être prête maintenant je pense.
-Oui, tu peux y aller et tu ne vas pas être la seule à sortir, Léonna prend ta gunblade et suis moi. »

Elle partit tout de suite sans que Léonna ne puisse répondre, Chailla savait quelque chose mais elle ne voulait pas le dire. Léonna la suivit dehors sur la colline avec son manteau, je les suivis aussi et elles étaient face à face, le vent dans les cheveux, en se regardant dans la même manière.

«Nous allons faire un combat Léonna, fit Chailla.
-A quoi ça nous sert-il ? Demanda Léonna.
-Je vois que tu te poses des questions Léonna et je suis la seule à pouvoir te répondre, ce duel sera le combat du mensonge et de la vérité. Bat toi ! »

Chailla sauta sur Léonna qui contra son attaque avec beaucoup de difficulté, Léonna était plus faible qu’avant et cela je le savais mais je ne devais pas intervenir, ce n’était pas mon combat. Mais d’un coup Léonna se rua sur Chailla et le combat devint intéressant, elles se paraient leurs coups très souvent et la neige commençait à devenir rouge sous leurs pieds à cause des blessures surtout sur leurs bras. Le combat dura très longtemps et elles n’étaient pas fatiguées, on voyait la force dans leurs yeux. Elles commençaient à être fatiguées et elles étaient toutes les deux sur leurs gunblades et leurs souffles étaient haletants.

« Tu m’impressionnes Léonna, avoua Chailla. Je n’aurais jamais cru que tu deviendrais aussi forte.
-J’ai la même force que toi Chailla, fit Léonna. Ou devrais-je dire la sorcière du passé, car normalement tu ne devrais plus exister.
-Je vois que ta mémoire revient vite.
-Et je viens de me rendre compte d’une chose…moi aussi je suis une sorcière.
-Tu n’as jamais été une sorcière Léonna, fit Chailla. C’est moi qui t’avais donner tes pouvoirs, ne l’oublie pas.
-Non ! Je suis une sorcière Chailla, je l’ai toujours été mais je n’ai jamais utilisé mes pouvoirs.
-Cela veut dire que ta mère était une sorcière et donc cela veut dire…
-Je crois que tu as aussi compris Chailla.
-Quel âge devrait avoir ta mère cette année.
-Elle aurait dû avoir 55 ans. Mais je crois que quelqu’un d’autre le savez déjà, n’est ce pas Syoran ! »

Léonna claqua des doigts et son frère apparu devant elle et il ne semblait pas du tout étonné.

« Je redoutais le moment où tu découvrirais la vérité, avoua Syoran.
-Pourquoi me l’avoir cacher ! S’exclama Léonna. Comment as-tu osé me faire ça Syoran ? Tu sais bien que je rêvais d’avoir une grande ou une petite sœur mais par contre, je savais que j’étais une sorcière enfin je m’en doutais. Depuis quand est-ce que tu le sais ?
-Depuis que papa vous a réuni, j’était caché et il sait que Chailla est sa fille, mais maman n'a jamais su."

Chailla ne pouvait plus parler, elle savait maintenant qu’elle avait une famille et je pense qu’elle se demandait pourquoi est ce qu’Espoir la mère de Léonna l’avait abandonnée alors qu’elle n’était qu’un bébé, alors qu’elle croyait tout savoir, elle avait besoin de beaucoup de réponse à ses questions.
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Messagepar Angelaerith » 07 janv. 2006 22:11

Chapitre 7 :Pourquoi…

« Maman ! Cria Lou »

Lou arriva et se jeta sur sa mère. Je n’avais pas remarqué que Chailla était tombé par terre et qu’elle ne bougeait plus, je la pris dans mes bras et la ramena chez elle, Léonna et Syaoran continuaient de se disputer, je n’avais jamais vu Léonna autant en colère, un moment elle pris même sa gunblade et fit semblant de couper la tête de son frère. Nous arrivâmes chez Chailla et heureusement son mari n’était plus là, je l’allongeai sur le canapé du salon, Lou la rejoignit et nous regarda tous les trois d’un drôle d’air avec le même regard que sa mère.

« Que s’est-il passé pour que ma mère soit dans cet état ? Demanda Lou.
-Elle vient d’apprendre quelque chose qui lui a fait un très gros choc Lou, avoua Léonna qui regardait maintenant Lou avec beaucoup de tendresse.
-Et puis-je savoir ce que c’est ?
-Je me demande si c’est une bonne idée de lui dire, fit Syoran.
-Sa mère lui dira de toute façon, fit Léonna. Assieds-toi Lou, car tu es aussi concernée que ta mère. »

Lou obéit à Léonna et elle s’assied sur le fauteuil d’à côté, Léonna la rejoignit et se mit en face d’elle à genoux.

« Tu sais que tu es une sorcière Lou et que ta mère l’est aussi ? Demanda Léonna.
-Bien sûr ! Elle ne m’a jamais caché quoi que ce soit !
-Vois-tu Lou, je suis une sorcière et mon frère est aussi un sorcier, nous tenons nos pouvoir de notre mère qui est morte il y a longtemps maintenant, elle est aussi ta grand-mère.
-Quoi ! »

Lou se leva et regarda Léonna, puis Syoran qui ne la lâchait pas des yeux.

« Comment est-ce possible, commença Lou, la voix tremblante. Ma mère a été trouvée alors qu’elle n’était qu’un bébé, ici à Invirna dans la forêt de l’espoir. Vous voulez dire que votre mère a abandonné ma mère ? Mais pourquoi ?
-Ca nous ne le savons pas, avoua Syoran.
-Mais il y a un moyen de le faire, fit une voix derrière.
-Maman ! S’écria Lou. Tu vas bien ?
-Je vais bien ne t’en fait pas Lou, fit Chailla. Ne sommes nous pas des magiciens et qu’elle était mon surnom ?
-La sorcière du passé, fis-je.
-Exacte Squall. Je pense que nous avons à peu près tous les mêmes pouvoirs, en tout cas je suis sur en ce qui concerne moi et Léonna mais je ne connais pas encore tes pouvoirs Syoran.
-Bien tu vas en avoir un aperçu donc, je vois tes questions et le passé peut y répondre.
-Je veux venir ! Fit Lou.
-Nous serons trop Lou, fit Chailla. Je te raconterai, tu n’as qu’à t’entraîner en attendant.
-Je veux venir maman, je dois savoir, je veux savoir pourquoi !
-Je pense que comme nous sommes deux nous pouvons prendre Lou, Chailla. »

C’était Léonna qui venait de parler, sa voix était très doux mais son regard ne l’étais pas, elle n’avait pas l’air d’aller très bien, Syoran était plutôt confiant et moi je ne ressentais rien du tout, mais j’étais intéressé par ce que j’allais voir.

« Fermez les yeux, fit Syoran. Ne pensez à rien, à rien du tout. »

J’écoutai Syoran et j’avais l’impression que j’allais faire une syncope, je commençais à avoir chaud et j’eus l’impression de tomber par terre mais j’ouvris les yeux et je n’étais plus au même endroit. J’étais encore debout et les autres aussi. Nous étions dans un appartement très sophistiqué, tout était bien rangé mais des voix venaient d’une pièce à côté.

« La maison n’a pas vraiment changé, n’est ce pas Syoran ? Demanda Léonna. Elle est exactement comme dans mes souvenirs, mais je pense pas que nous étions nés quand cela c’est produit.
-Je ne pense pas non plus, mais écoutons plutôt ce que nos parents ont à se dire. »

Nous nous approchâmes de ma salle où se trouvaient leurs parents. Espoir avait un bébé dans ses bras et l’homme que je reconnus ne semblait pas très content. Ils avaient bien rajeuni, la mère de Léonna, Syoran et Chailla ressemblait énormément à sa fille Léonna, le même style de vêtement, la même coupe de cheveux le même visage, tout correspondait.

« Je peux aller dans mon village natal toute seule Vincent, fit Espoir. Je n’ai pas besoin de ton aide merci et j’emmènerai Chailla avec moi.
-C’est loin d’Esthar, fit Vincent. Tu ne vas pas y aller toute seule avec un bébé dans les bras.
-Je peux me débrouiller, et en plus que feras-tu de Chailla ? Tu n’es jamais à la maison et ce n’est qu’un bébé qui a besoin qu’on s’occupe d’elle tout le temps, elle a besoin de moi et je ne la laisserait pas toute seule.
-Je peux m’occuper de ma fille, Espoir.
-Tu ne l’as jamais voulu, mais tu as changé de comportement quand tu l’as vu pour la première fois ce qui m’avait étonné.
-Qu’est ce que tu insinues ?
-Tu es bizarre depuis que Chailla est née, et je connais ton métier et je sais ce que tu veux faire, mais tu n’utiliseras pas ma fille comme cobaye !
-Jamais je n’avais l’intention de faire ça Espoir.
-Je dois y aller, désolée. »

Espoir partit toute seule en dehors d’Esthar et nous la suivîmes jusqu’à ce qu’elle disparut sans que nous sachions où est ce qu’elle allait.

« Elle doit être à Invirna, fit Chailla. Ca ne peut être que là bas. Lou tu sauras te téléporter toute seule ?
-Bien sûr, je ne me suis pas entraîner pour rien.
-Par contre moi je vais avoir un petit problème, fis-je.
-Tu n’as qu’à me tenir le bras Squall, me proposa Léonna. »

Elle était de plus en plus fatiguée, mais elle ne perdait pas son sourire, Syoran semblait aussi inquiet pour sa sœur et il ne la quittait pas des yeux. Je pris le bras de Léonna et nous atterrîmes dans une forêt, il n’y avait personne et il y avait beaucoup de brouillards. J’avais du mal à voir et je n’étais pas le seul, Lou tint le bras de sa mère et Léonna fit de même avec son frère. Je partis devant mais j’avais peur qu’un monstre nous attaque, mais apparemment il n’y en avais pas, ce qui était étrange car je connaissais qu’un endroit où il n’y avait pas de monstre et c’était les villes. Quelques instants plus tard j’entendis un cris et je courus dans la direction de la voix et apparemment personne ne m’avait vu partir, mais quand j’arrivai il y avait déjà les autres comme s’ils avaient attirés eux aussi par cette voix, ce qui était normal car c’était celui de leur mère.
Leur mère était debout devant un Xylomid avec une gunblade à la main, tandis que le bébé était par terre dans un coin avec une bulle de verre comme protection.

« Voilà ce qui s’est passé ? Remarqua Chailla. J’aurais voulu m’en souvenir.
-Tu étais un peu jeune Chailla, fit Syoran.
-Au fait où est Squall ? Demanda Léonna. Nous l’avons perdu.
-Je suis là ne t’en fais pas, répondis-je. Je croyais que j’étais le premier à être arrivé.
-Nous savons maintenant pourquoi notre mère était malade, fit Léonna.
-Elle avait été empoisonné par le Xylomid, continua Syoran. Et je ne me souviens pas s’il y avait de bon remède à cette époque.
-Et quand les chercheurs l’ont trouvé, continua Chailla. Le poison était trop important pour le soigner. »

J’entendais d’autres voix qui venaient d’une autre direction, Espoir en les entendant tua le monstre et partit tout de suite en laissant son enfant tout seul dans sa bulle. En voyant cette scène Chailla regarda l’endroit où se trouvait sa mère. Les personnes que j’avaient entendu n’étaient en fait que les parents adoptifs de Chailla qui regardaient avec horreur le Xylomid qui ne bougeait plus. Mathilde approcha sa main sur la bulle de verre et Chailla posa sa main sur celle de sa mère adoptive. La bulle s’enleva et Mathilde pris le bébé dans ses bras. A ce moment là, Espoir réapparut mais elle était en piteuse état car elle avait des blessures sur ton le corps.

« Je vous demande de vous occuper de ma fille, fit Espoir. Je ne sais pas si je suis capable de m’en occuper avec ce qui vient de se passer. Elle s’appelle Chailla et c’est une sorcière comme moi. N’ayez pas peur d’elle par ce qu’elle est mais je vous demande de ne jamais parler de moi. Dites seulement que vous l’avez trouvé ici dans cette forêt.
-Est ce que vous reviendrez la voir ? Demanda l’homme à côté de sa femme.
-Je serais morte, je pense, rongée par le poison qui est dans mon corps.
-Avez-vous besoin de quelque chose ? Demanda Mathilde.
-Je vous remercie, mais la seule chose que je vous demande et de ne pas venir me voir au village d’Invirna car je pense que c’est là d’où vous venez.
-C’est exact, répondit Karl. Vous y aller aussi ?
-Oui, c’est mon village natal, cela fait longtemps que je ne suis pas revenue.
-La légende est donc vrai ? Demanda Karl.
-Oui, répondit Espoir. C’est le seul village construit par des sorciers et des sorcières, il n’y avait que ça, jusqu'à ce que les humains viennent ? Mais je dois y aller, pardonnez moi.

A ces mots, elle disparue et les parents adoptifs repartirent dans le village pour sans doute, s’occuper de leur nouvel enfant.

Sans même que nous fassions quoi que ce soit, nous changeâmes d’endroit et arrivâmes dans une maison que je ne connaissais pas, mais j’étais sûr que c’était à Invirna.

« Ma chérie que s’est-il passé ? Demanda quelqu’un.
-J’ai été attaquée par un Xylomid maman, répondit une autre personne.
-Mais il n’y en a pas dans cette région à ce que je sache ? Demanda un homme.
-Non, il n’y en a pas, je le sais papa mais je l’ai vu et combattu papa et j’ai perdu ma fille. »

Espoir tomba par terre en larme et les personnes autour d’elle ne l’approchaient pas.

« Chailla est morte ? Demanda la mère.
-Elle n’est pas morte, mais je l’ai confié à quelqu’un.
-Pourquoi avoir fait-ça ? Demanda le père.
-A cause de mon mari, j’ai vu des choses horribles et je ne voulaient pas que ça arrive.
-Quelles choses ma fille, fit la mère. Dis le moi !
-Ouvrez cette porte ! Ordonna une voix. »

L’endroit changea et je me retrouvai par terre dans le salon de Chailla, nous étions revenus chez elle, et je remarquai que tout le monde était par terre. La personne continua de frapper et Chailla ouvrit la porte car sinon la personne allait la casser. Elle ouvrit donc la porte et un soldat esthariens se trouvait derrière.

« Puis-je savoir ce que vous faites ici ? Demanda Chailla.
-Nous venons vous arrêter, répondit le soldat.
-Puis-je savoir pour quel motif ?
-Tentative d’assassinat, répondit un homme. »

L’homme qui venait d’entrer dans la maison était Vincent Mengvin, le père de Léonna, Syoran et Chailla. Il n’avait pas du tout changé et ne semblaient pas surpris de voir ses enfants ici.

« Papa, que fais-tu ici ? Demanda Léonna.
-Cela fait longtemps Léonna, fit Vincent. Tu n’es pas content de voir ton père ?
-Surtout quand il accuse une de mes amies.
-Vous êtes amies ? Où vous vous connaissez depuis peu ?
-Cela fait 20 ans, monsieur, fit Chailla. Et j’aimerai savoir votre nom car je ne vois pas du tout qui vous êtes.
-Je suis le docteur Mengwin d’Esthar et je suis là, au cas où il y aurait des problèmes.
-Surtout quand il y a une trentaine de soldats derrière n’est ce pas ? Demandai-je.
-Monsieur Léonhart, je ne pense pas que cela vous concerne, en fait si car c’est votre rôle je crois d’éliminer les sorcières ?
-Seulement si elles sont dangereuses pour la communauté.
-Et bien, Mme Chailla Keller est dangereuse car elle a essayé de tué le président d’Esthar, hier soir.
-Vous n’avez même pas de preuve, fit Chailla. Vous rentrez chez moi, presque en démolissant la porte, vous m’accusez de choses horribles et si j’avais vraiment voulu tuer le président, je l’aurais fait ce n’est pas difficile pour une sorcière de tuer quelqu’un. Je crois que vous le savez déjà ?
-Là n’est pas la question, je dois vous emmener…
-Pour un crime que je n’ai pas commis ! Je ne me laisserai pas prendre ! Au nom de ma mère ! Je crois que vous la connaissez, son prénom est Espoir Mengwin, mais je ne connais pas son nom de jeune fille. »

En disant cela, monsieur Mengwin était rempli de colère car il ne voulait pas qu’elle apprenne qui était sa vrai mère, mais je me demandais comment il avait su que Chailla était vivante et aussi comment il l’a retrouvée. Chailla sortit sa gunblade et le garde la visa avec son arme, mais elle n’était pas effrayée, et elle semblait plutôt contente. Elle disparut sans laisser la moindre trace, mais elle n’était partie que dehors. Je suivis les autres et je vis Chailla en face de son père sur la même colline où elle avait fait un combat contre Léonna. Pour ne pas qu’elle soit touchée, elle s’enveloppa d’une bulle de verre et personne ne pouvait la toucher.

« Maintenant que vous savez qui je suis, vous faites moins le malin ? Demanda Chailla. Je suis la sorcière du passé, celle qui aurait du prendre Esthar il y a bien longtemps, mais je ne suis jamais allée à Esthar, car je déteste cette ville.
-Pourquoi ne pas vous rendre ? Demanda monsieur Mengvin. Ce serait mieux pour tout le monde.
-Je m’en fiche du monde, vous ne pouvez pas savoir.
-Même de votre fille ? »

Lou avait été capturée et endormie, pour ne pas qu’elle utilise ces pouvoirs, moi j’étais entouré de gardes et Léonna et Syoran aussi. Ils regardaient leur père avec beaucoup de colère et de dégoûts. Tous les habitants du village étaient dehors, et je ne voyais pas les parents adoptifs de Chailla. Cette fois ci Chailla n’utilisa pas les mots pour répondre, mais elle sortit sa gunblade et attaqua tous les gardes esthariens. Les gardes qui nous entouraient, moi et les jumeaux, venaient de partir pour attaquer la sorcière, mais hélas elle ne sortit pas vainqueur de cette bataille, elle fut enlevée par les esthariens avec sa fille. Après de longs coups d’œil je remarqua qu’il manquait quelqu’un et je n’étais pas le seul à l’avoir remarqué.

« Où est Léonna ? Demanda Syoran. »
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Messagepar Angelaerith » 30 avr. 2006 15:56

J'ai mis du temps à mettre la suite mais je ne sais pas si des personnes la lisent...mais bon je la mets quand même:

Chapitre 8 :Comme si rien n’avait changé …

Je n’en revenais pas, Léonna s’était aussi fait prendre, elle n’avait pas réussi à s’échapper et hélas je ne savais pas comment elle s’était fait prendre.

« Je crois qu’elle s’est fait prendre, comme sa sœur, répondis-je.
-Ce n’est pas vrai ! S’écria Syoran. Pendant tout ce temps j’ai tout fait pour pas que cela n’arrive et maintenant j’ai failli à ma tâche, c’est exactement ce que me disait Chailla, on peut perdre nos souvenirs mais on ne peut pas échapper à son destin.
-Tu veux dire que tu voyais souvent Chailla ?
-Oui c’est vrai, je la voyais souvent, mais jamais je ne lui ai dit que je ne savais la vérité.
-Nous devrions retourner à la BGU. Je pense que l’histoire du présidant n’étais qu’un coup monté par ton père. »

Il me fit un oui de la tête et nous sortîmes de la ville, où pendant le chemin tout le monde nous regardait, avec ce qui venait de ce passer, je comprenais mais je ne supportais pas tous ces regards je n’ai jamais aimé ça. Nous rentrâmes dans l’Hydre et pendant tout le trajet, nous ne parlâmes pas du tout, et je me demandais où étaient Chailla, Léonna et Lou car elle aussi avait été prise par les Esthariens.
Nous arrivâmes donc à la BGU tous les deux et personnes ne se doutaient de rien, jusqu’à ce que je convoquai tout le monde dans mon bureau et annonçai la nouvelle. Quand je leur annonçai que Chailla était la sœur de Léonna et de Syoran, tout le monde fut très choqué, y compris Seifer qui était là lui aussi.

« C’est impossible ! S’exclama Seifer. Comment cela peut être possible !
-Nous avons eu la preuve sous nos yeux Seifer, lançai-je. Nous avons vu le passé d’Espoir la mère de Léonna, de Syoran et bien sûr de Chailla. Espoir donc était une sorcière, donc Léonna et Syoran sont aussi des sorciers.
-Tu allais nous cacher ça longtemps Syoran ? Lança Linoa.
-Dis moi Linoa, ce que cela t’aurais fais que je te dise que j’étais un sorcier et que ma sœur aussi et qu’en plus j’étais le frère de celle qui a provoqué beaucoup de malheurs, ça m’étonnerai que tu aurais bien réagi Linoa. »

Avec le regard que lançait Syoran, Linoa se tut et ne dit rien, elle préférait jouer avec Kaïli, qui changeait de plus en plus, elle ressemblait beaucoup à sa mère.

« Et alors, elles sont où maintenant ? Demanda Seifer.
-Elles ne peuvent être qu’à Esthar, répondis-je. C’est là où est tout le matériel de leur père, mais où précisément je l’ignore, mais il y a une chose qu’y m’intrigue…Cela m’étonnerai que Laguna se soit fait attaqué par Chailla…
-Quoi ! S’exclama Zell. Il n’est pas mort n’empêche ?
-Mais non Zell, on ne sait même pas ce qu’il est devenu, monsieur Mengvin nous a dit qu’il voulait emmener Chailla car elle avait agressé le président, mais je pense plutôt que c’était une raison pour l’emmener.
-De plus que Léonna et Lou ont été emmenées aussi, interrompit Syoran. Il veut se venger, nous ne savons pas ce qu’il est en train de faire en ce moment.
-Tu ne pourrais pas voir toi Syoran, demanda Seifer.
-La seule personne qui pourrait faire ça, c’est Ellone mais pour la trouver, je ne pense pas que ce sera aussi simple, car elle est sûrement à Esthar.
-Mais toi aussi tu peux retourner dans le passé non ? Demanda Selphie.
-Oui mais pas assez proche, je peux aller très loin dans le passé mais un passé d’une journée je ne pense pas que j’y arriverais.
-Tu es le seul Syoran, fis-je. Essaye de te concentrer s’il te plait.
-Je vais essayer mais je ne promets rien, par contre je peux emmener qu’une personne, et ce sera Squall. Tu es prêt ?
-Oui c’est bon, répondis-je. »

Syoran fit exactement les mêmes gestes que la dernière fois et je fermai les yeux. Je sentais le changement du temps et du lieu. Quand j’ouvris les yeux nous étions dans un laboratoire où il faisait très sombre, on entendait des voix qui venait d’assez loin, et nous nous approchâmes de plus en plus et nous vîmes Vincent qui était en train de parler à Léonna et Chailla qui étaient, elles , attachées contre le mur.

«Et bien, nous revoilà réunis mes chéries, fit Vincent.
-Vive la réunion familiale, lança Chailla. Franchement la prochaine que tu en fait une prépare des chaises pour les invités, c’est comment dire, plus poli que de les attacher contre un mur.
-Je suis tout à fait d’accord et en plus, nous ne sommes pas au complet, il manque Syoran, fit Léonna.
-Il manque surtout maman, continua Chailla.
-Votre mère est morte depuis longtemps, fit Vincent. En voulant protéger sa chère fille qu’elle aimait tant.
-Elle avait vu ce qui allait se produire, ce que tu allais nous faire subir, cria Léonna.
-Tais-toi ! »

Vincent gifla sa fille, mais elle avait toujours le même regard et semblait plutôt contente.

« Ca fait mal d’entendre la vérité, elle est morte par ta faute, déjà tu l’a épousé que pour tes expériences, tu le savait depuis le début qu’elle était une sorcière, et elle a vu tes projets avec ses pouvoirs, fit Léonna.
-Ne vous en faites pas, tout va bientôt redevenir comme avant, vous allez être à nouveau réunies et cette fois ci, tu ne m’échapperas pas, répondit Vincent.
-Maman, a eu raison de fuir pour me protéger, mais je suis triste d’avoir su la vérité, et aussi qu’allez vous faire de ma fille ?
-Je vais la garder pour voir si elle peut m’être utile, car tout le monde dans cette famille a un pouvoir spéciale, mais je ne connais pas encore celle de ma petite fille.
-Oua, tu as fait de grandes découvertes et que seraient nos pouvoirs spéciaux alors ?
-Celui de votre mère était de voir le futur, que Léonna a héritée, toi Chailla c’est ta bulle de protection et Syoran c’est de voir le passé, mais Lou, je ne sais pas encore. Mais arrêtons les bavardages, nous avons une grande nuit devant nous mes filles.
-Tu n’es qu’un lâche ! Tu ne changeras jamais ! »

Vincent prépara des aiguilles et Chailla et Léonna faisaient tout pour pouvoir partir mais rien à faire, elle n’avait pas beaucoup de force et elles ne pouvaient pas utiliser leurs pouvoirs. Vincent s’approcha d’elles et les piqua au bras, elles mirent peu de temps à s’endormir et les scientifiques les détachèrent pour pouvoir commencer l’expérience.

« Je ne veux pas voir ça Squall, fit Syoran.
-Je comprend Syoran, nous pouvons y aller »

Aussitôt dit Syoran nous ramena à la BGU, dans mon bureau et tous les autres brûlaient d’impatience car ils voulaient savoir ce que nous avions vu, mais nous n’avions pas les mots qui sortaient à cause de ce que nous venions de voir.

« Alors que s’est il passé ? Demanda Zell.
-Il a recommencé, murmura Syoran.
-Ne me dis pas que…commença Seifer.
-Oui, continuai-je. Léonna et Chailla sont de nouveaux une seule et même personne.
-Pourquoi est ce qu’il fait ça ? Demanda Zell.
-Seul deux personnes le savent, Léonna et Espoir, elles ont le pouvoir de regarder dans le futur, mais Léonna n’a jamais rien voulu dire à personne, elle doit garder ce secret depuis bien longtemps.
-Que va-t-on faire maintenant ? Demanda Seifer.
-Je n’en sais rien Seifer, nous n’avons aucun élément, aucune preuve, et nous ne savons pas comment il faut faire pour les séparer…
-Le truc que nous ne savons pas c’est pourquoi il a fait ça… »

On aurait dit que Syoran était en train de pleurer, sa voix tremblait et ses yeux brillaient mais avec son manteau on ne voyait pas grand chose, il ne voulait pas montrer ses sentiments et je le comprenais, je lui demanda s’il voulait se reposer et il me remercia et partit dans la direction de sa chambre. Beaucoup le suivirent et il ne resta que Linoa moi et Kaïli, qui dormait dans les bras de sa mère. Je m’approchai et proposai à Linoa de l’emmener se coucher et elle accepta. Je pris donc Kaïli et l’emmena dans son lit. Je sortis ensuite dehors et je ne savais pas quoi faire.

Un mois passa et nous ne savions toujours pas quoi faire, Syoran était parti pour trouver des informations, mais il était revenu bredouille. Tout ce que nous savions, était que Esthar était entouré d’un champ magnétique très puissant et que personne ne pouvait y entrer, et aussi que le président avait disparu et que le scientifique Vincent Mengvin avait pris le contrôle d’Esthar à sa place. Tout le monde était inquiet, Seifer ne savait pas quoi faire, Syoran passer ses journées à penser et moi je m’occupais de ma fille avec Linoa, qui était fatiguée car la puce n’allait pas très bien.

Je me baladais dans les couloirs de la BGU mais tout était silencieux il n’y avait personne se qui m’intrigua et quand je passai par l’entré, je vis l’armée estharienne et des Seeds capturés, ils avaient réussi à entrer sans le moindre bruit et je me demandais comment, quand je vis une femme enveloppée d’un manteau noir à capuchon, je pensais que j’allais retrouver Léonna, mais non ce n’étais pas elle, c’était une jeune fille avec les cheveux noirs et les yeux bleus, son visage avait des traits que je connaissais, mais hélas je ne voyais pas qui c’était.

« Debout, me fis un garde. »

J’obéis et il prit ma gunblade pour ne pas que je l’utilise.

« Bien qu’avons nous là, le chef des Seeds, monsieur Squall Léonhart en personne, c’est un si grand honneur que de vous voir, fit la jeune femme.
-Puis-je savoir qui vous êtes ?
-Vous le saurez quand le moment sera venu, emmenez le dans la bibliothèque avec les autres.
-Bien madame, répondit le garde. »

Le garde m’attacha et les mains et m’emmenèrent de force à la bibliothèque, je ne savais pas pourquoi mais je n’avais pas la force de faire quoi que ce soit, et l’identité de cette jeune fille m’intriguait plus que tout.
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Messagepar Angelaerith » 30 avr. 2006 16:06

Chapitre 9 : Passé, présent et futur… :

A la bibliothèque, il y avait beaucoup de seed et le groupe aussi, Linoa avait Kaïli dans ses bras qui dormait, Zell était assis, Quistis parlait avec Linoa et Selphie et Irvine étaient ensemble, mais Syoran n’était pas là ce qui m’inquiéta un peu.

« Squall, il ne t’ont rien fait ? Demanda Linoa. Comment cela se fait-il que personne n’aie rien remarqué ?
-Je me pose exactement la même question Linoa, répondis-je. Personne n’a été blessé ?
-Non personne, répondit Irvine. Il y en a un peu partout, certains sont ici ou dans les salles de classe.
-Personne n’a vu Syoran ?
-Non personne, répondit Quistis.
-Squall c’était qui la jeune fille qui était avec eux ? Demanda Seifer. Est ce que c’était Léonna ou Chailla ?
-Non, ce n’était aucune d’entre elles, mais j’avais l’impression de l’avoir déjà vu et pourtant je ne vois pas du tout qui c’est. Elle a le même style d’habit que Léonna, mais ce n’était pas elle.
-Ne t’en fais pas Squall, fit Linoa. Nous allons réussir à nous sortir de ce mauvais pas comme nous l’avons toujours fait.
-Mais dans la BGU, comment ont-ils réussi à entrer sans qu’il n’y aie le moindre bruit, je n’ai rien entendu, rien.
-C’est à cause de cette sorcière, fit une voix.
-Syoran ? Demanda Quistis. »

Syoran était épuisé et il n’avait plus beaucoup de force, il avait son manteau sur lui et on ne voyait pas son visage apparemment il était là depuis le début mais personne ne l’avait remarqué.

« Je ne la connais pas non plus Squall, mais je suis sûr que nous allons être très surpris quand nous allons savoir son identité.
-Où sont monsieur Squall Léonhart et monsieur Seifer Almassy ? Demanda un garde.
-Nous sommes ici, pourquoi ? Demanda Seifer.
-Ne posez pas de questions, emmenez les dans le bureau. »

Des gardes nous mirent des menottes et nous emmenèrent dans le bureau de la BGU, la jeune fille de toute à l’heure y était, sauf qu’elle n’avait plus son manteau. Elle avait une robe noir, sans manches, très longues et des brassières noires sur ses deux bras. Ses cheveux étaient très longs, attachés en queue de cheval, son visage me rappeler quelqu’un mais je ne pouvais pas dire qui.

« Asseyez vous, je vous en prie, fit la jeune fille. »

Nous nous assîmes et la jeune fille mis du temps à parler comme si quelque chose lui en empêcher.

« Je suis contente de voir que vous allez bien, Squall et Seifer, cela fait longtemps que je ne vous avez pas vu.
-Pourrais-je savoir quand est ce que nous nous sommes déjà vu ? Demandai-je.
-Vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais très bien. Je sais ce que vous vous demander, quand, où, pourquoi, comment ? Et bien, déjà je vais vous dire mon prénom cela va peut être vous aider. Voilà je m’appelle Lou, messieurs. »

Non, c’était impossible, cette fois ci il n’avait pas combiné deux personnes mais trois, je me disais bien que cette personne me rappelait quelqu’un sauf que là, Lou paraissait beaucoup plus vielle, on aurait dit qu’elle avait l’âge de Léonna. Apparemment Vincent avait trouvé le pouvoir de Lou et il était très important, je me demandais lequel c’était mais je ne voyais pas du tout.

« Où sont ta mère et ta tante Lou ? Demandai-je.
-Je n’ai pas de famille, monsieur Léonhart, je suis orpheline depuis ma plus tendre enfance, enfin quelqu’un s’est occupé de moi, depuis une dizaine d’années.
-Et cette personne c’est ? Demanda Seifer.
-Il s’appelle Vincent Mengvin, c’est un scientifique d’Esthar, bon maintenant il est président, et il le mérite.
-Arrête de me faire autant de compliments Lou, fit Vincent derrière.
-Je suis désolée, je ne voulais pas te faire rougir.
-Tu peux aller dans la pièce d’à côté, je dois discuter avec ces messieurs.
-Bien sûr, aucun problème. »

Lou sortit de la salle toute rayonnante, et les gardes nous enlevèrent nos menottes.

« N’est elle pas adorable ? Demanda Vincent. Et dire qu’en fait c’est trois personnes, enfin plutôt esprits, dans un même corps, je suis un génie.
-Un génie, un fou plutôt ! S’exclama Seifer. Comment avez-vous pu recommencer, alors que la première fois, tout avait foiré ?
-C’est pour cela que j’ai recommencé, et j’ai pris quelqu’un d’encore plus jeune, et donc plus naïf. Lou croit tout ce que je lui dis, et elle a de grands pouvoirs maintenant, elle peux jouer avec le temps et affaiblir très facilement ses ennemis. »

C’était la raison pour laquelle personne n’avait combattu, Lou avait pris toute la force des gens, c’est pour cela qu’à ce moment là, je n’arrivais plus à bouger et Seifer non plus, le pouvoir de Lou était impressionnant et effrayant.

-Pourquoi avoir pris en otage la BGU ? A quoi cela vous servira ?
-A ne pas rentrer dans mes affaires, car vous étiez mes seuls ennemis, c’est à cause de vous que Léonna a eu peur de moi, si les seeds n’existaient pas elle ne serait pas partie longtemps loin de moi.
-C’est pour ça que la deuxième fois, vous lui injectiez des calmants, pour ne pas qu’elle vous fuie ?
-Oui, mais cette fois ci, Syoran c’est mis en travers de ma route, ce qui est entrain de lui coûter cher à ce moment même. Je lui ai injecté un poison très puissant, et il meurt petit à petit.
-Vous n’êtes qu’un monstre, pour faire tout ce que vous faites à votre famille, m’indignai-je. C’est normal que votre femme vous ai quitté, elle avait vu ce que vous alliez faire, elle avait le pouvoir de voir l’avenir.
-Oui, et elle en est morte en voulant sauver sa fille, mais j’ai bien été renseigné, et j’ai pu retrouver Chailla. Ses parents adoptifs m’avaient appelé et voulaient savoir si il était possible d’enlever les pouvoirs de quelqu’un, et quand ils m’ont dit le prénom, j’ai fait en sorte qu’elle vienne le plus tôt à Esthar, et je l’avais reconnu, nous nous sommes vu plusieurs fois, et j’ai pu faire mon expérience.
-Normalement vous devriez être mort ! Lança Seifer.
-C’est vrai, mais je suis revenue et j’ai pu me venger, mais maintenant je vais vous laisser dire au revoir à votre ami Syoran car il va bientôt mourir. »

Vincent fit un signe aux gardes et ils nous ramenèrent à la bibliothèque, Vincent n’avait pas menti, Syoran était en train de mourir, et il était allongé par terre entouré de tout le groupe. Les gardes nous détachèrent les mains puis je m’assied à côté de Syoran qui n’était pas bien du tout, il transpirait énormément mais il avait gardé son manteau et il était très faible, si faible qu’il ne pouvait que parler, et hélas personne n’avait le contre-poison.

« J’ai appris ce qui s’était passé Syoran, avouai-je.
-Ce n’est pas grave Squall, il faut bien un mort dans l’histoire…
-Tu es sûr que tu n’as pas de contre-poison, rien ?
-Je n’ai rien Squall, pardonne moi de t’abandonner si tôt, j’aurais aimé dire au revoir à ma sœur avant de partir, mais apparemment je n’aurais pas l’occasion. »

Il toussa fortement et essaya de se lever mais il tomba par terre et Quistis le ralongea.

« N’utilise pas tes forces Syoran, fit Quistis. Si tu ne bouges pas trop, nous aurons peut être le temps de te sauver au moins le temps que nous ramenions Léonna.
-Ce sera plus difficile cette fois ci, lança Seifer. Ce n’est pas Léonna la sorcière mais Lou.
-Je m’en doutais, avoua Syoran. Lou est quelqu’un de spécial et Léonna le savait déjà, elle savait tout depuis le début mais elle n’a jamais rien voulu dire…
-Je ne sais pas qui c’est cette Léonna, mais je ne la connais pas, lança une voix. »

Lou était apparue devant nous et s’approcha de Syoran en s’agenouillant à côté, elle était magnifique, et elle ressemblait énormément à Chailla sauf qu’elle avait les cheveux noirs.

« Que faites-vous ici ? Lançai-je. Je ne pense pas que cela soit votre place ici.
-Je n’ai pas aimé la façon dont Vincent à maltraiter ce garçon, avoua Lou. Il ne mérite pas de mourir, il va avoir un avenir magnifique et ce n’est pas en mourant maintenant qu’il va réussir quoi que ce soit. »

Elle sortit une aiguille de sa poche et un produit qu’elle injecta dans le bras de Syoran, et il d’endormit, elle rangea sa seringue, puis elle partit sans rien dire.

« Je ne l’ai pas tué, fit Lou. Je suis une spécialiste des poisons et des contre-poisons, prenez soin de lui… »

Elle repartit et personne ne savait quoi dire sur ce que nous venions de voir. Qui avait soigné Syoran, Lou, Chailla ou Léonna, personne ne savait si c’était vraiment Lou qui contrôlait son propre corps, en ce qui concernait Syoran, il était maintenant hors de danger ce qui soulagea tout le monde. Je ne savais pas quoi faire car les pouvoirs de Lou nous empêchaient de faire quelque chose. Une journée entière passa et rien ne s’était produit et nous arrivâmes à Esthar qui était entouré d’un énorme champ magnétique qui disparut le temps que la BGU entrait, où ils nous emmenèrent tous dans les prisons d’Esthar et nous retrouvèrent Laguna, Word, Kiros et Ellone en parfaite santé.
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Messagepar Angelaerith » 30 avr. 2006 16:07

Chapitre 10 : Chacun son pouvoir, chacun sa façon d’agir :

Je posai différentes questions à Laguna tandis qu’Ellone s’occupa de Syoran on aurait dit qu’ils étaient très proches, mais heureusement Syoran allait de mieux en mieux.

« Comment se fait-il que nous soyons dans cette situation ? Demandai-je.
-Je te l’ai dit Squall, me répondit Laguna. C’est au retour du balle que nous avons été attaqués et enfermés ici, Vincent a pris le contrôle d’Esthar je ne sais pas comment, mais Chailla n’a rien avoir dans tout ça.
-Bien sûr qu’elle n’a rien avoir dans tout ça, répliqua Syoran. Enfin presque, car sans nos pouvoirs mon père n’est rien, enfin si je peux appeler ça un père.
-Syoran ne bouge pas trop, rétorqua Ellone. Tu n’es pas encore rétabli à 100%, tu vas te faire du mal.
-Mais non Ellone, je n’ai jamais été aussi mieux, normalement je devrai être mort, il avait prévu tout ça, et il n’y a pas d’autres sorciers. »

Syoran ferma les yeux et se retrouva de l’autre côté de la cellule.

« J’en étais sûr, il fait tout le temps des erreurs, il me croit mort donc il ne nous a pas mis dans une cellule anti-magie. »

Il referma les yeux et atterrit à la première place à côté d’Ellone.

« Ne me refais plus jamais ça, s’exclama Ellone.
-Désolé ma Ellone, je ne le referais plus jamais.
-Pourquoi « ma »Ellone, pensai-je. Ils ne se connaissent pas, enfin c’est ce que je crois.
-Je ne veux pas que tu meurs Syoran, avoua Ellone.
-Ne t’en fait pas Ellone, je vais bien mais là j’ai quelque chose à faire. »

Syoran sauta et se retourna. Ce n’était plus Syoran mais Léonna, il avait changé d’apparence, il avait exactement les mêmes pouvoirs que Chailla.

« Voyons Seifer ne me regarde pas comme ça, répliqua Syoran transformé en Léonna. Je ne suis pas Léonna mais je vais jouer au jeu de mon père. Par contre j’aurais besoin de ton collier Squall.
-Pourquoi, ne me dis pas que tu vas…
-Je ne sais pas encore, mais il pourrait m’être très utile, il faut que je sois Léonna et Léonna n’abandonne jamais ce collier. »

Je réfléchis un moment, et j’enlevai mon collier.

« Je te le passe à une seule condition, je viens avec toi.
-Comme tu voudras, mais laisse moi faire, ne m’interromps pas.
-Ca fait n’empêche bizarre de te voir comme ça, affirma Zell.
-Je déteste me transformer en fille, répliqua Syoran. C’est très désagréable, on y va Squall ?
-Comme tu veux Syoran. »

Syoran me prit le bras et nous nous envolâmes à l’endroit où était Vincent, dans le bureau présidentielle.

« Bonjour père, fit Syoran. »

Vincent regarda en face de lui et vit Syoran déguisé en Léonna, il ne savait pas quoi dire, il restait figé sur sa chaise à regarder Léonna enfin Syoran.

« Bonjour Léonna, fit-il la voix haletante. Comment as-tu fais pour… ?
-Qui est cette personne Vincent ? Demanda Lou.
-Oh Lou, cela fait tellement longtemps que je ne t’avais pas vu, tu as bien changer, fit Syoran. Tu as vachement mûri en un mois, et tu me ressembles de plus en plus, dis moi quel âge as-tu ?
-J’ai 26 ans mais je ne vois pas le rapport, qui êtes-vous ?
-J’ai 26 ans aussi, et je suis une des filles de Vincent Mengvin. »

Syoran avait vu juste, ce n’était pas le corps de Lou, mais le corps de Léonna qui avait eu quelques petites modifications.

« Vincent tu ne m’avais jamais dit que tu avais eu des enfants ! S’exclama Lou. Comment cela se fait-il que je ne m’en souvienne pas ?
-Ne t’en fais pas Lou, tout va bien se passer. »

Vincent s’approcha de Lou, et elle tomba par terre, il l’avait endormi, et allait modifier sa mémoire, le plus tôt possible.

« Léonna comment as-tu fait pour t’en sortir ? Demanda Vincent.
-Par ce que je ne suis pas Léonna, répliqua Syoran. »

Il se retransforma devant nous et Vincent était effrayé et ne comprenait pas du tout ce qu’il se passait, car Syoran était sensé être mort, mais Lou l’avait soigné, mais quand je regardais le visage de Syoran il n’allait pas très bien, il tremblait un peu.

« C’est impossible, tu devrais être mort ! S’exclama Vincent.
-On va dire que je m’y connais un peu en poison, fit Syoran.
-Comment cela se fait-il que ce soit le corps de Léonna et l’esprit de Lou ? Demandai-je.
-Tout est fait pour que ça se passe ainsi, je suis un géni et personne ne peux voir ce qui s’est passé, je n’ai pas fait la même erreur.
-Que veux-tu dire ?
-Il n’y a qu’un et même esprit dans ce corps.
-Quoi !M’exclamai-je. Vous avez échangé les esprits de Léonna et de Lou…
-Et j’ai fait en sorte qu’elle aie les pouvoirs des trois, continua Vincent.
-Tu es pitoyable, fit Syoran. Je suppose qu’elle sont consciente ?
-Evidemment, je n’allais pas les laisser endormies, tout de même, les pauvres, elle sont rien maintenant sans leurs pouvoirs, et vous aller les rejoindre.
-Pas maintenant ! Cronos ! »

Une sphère argentée se transforma sous nos yeux et Cronos apparu au milieu de la pièce. Il restait immobile attendant l’ordre de Syoran, mais ce n’était pas sa voix que j’avais entendu, c’était celle de Léonna.

« Cronos ne t’obéit pas n’est ce pas ? Demanda Vincent.
-Oui, mais il obéit à Léonna, c’est pour ça que je prends sa voix. Cronos tues cet homme devant nous, fit-il avec la voix de Léonna.
-Non ! M’exclamai-je. Ne fais pas ça, tu n’a pas le droit de faire ça, ne touche pas à Vincent !
-Squall tu vas bien ? Me demanda Syoran.
-Hahaha, Squall s’est fait envoûté par le pouvoir de Lou, bravo ma chère.
-Ne me remerciais pas, fit Lou. Maintenant Squall est mon esclave je peux lui faire ce que je veux. Renonce Syoran, où alors tu auras la mort de Squall sur la conscience. Cronos va-t’en. »

Cronos obéit à Lou, elle devait avoir apparemment la même voix que Léonna, mais je ne m’en souvenais plus trop puisque j’étais envoûté par Lou, et je ne savais pas du tout ce que je faisais.
Sans que je ne sache ce qui s’était passé, je me retrouvai dans la cellule dans les bras de Linoa qui était très inquiète.

« Squall, tu es enfin réveillé, fit Linoa. J’ai eu si peur.
-Ca va pour moi, fis-je. Et Syoran ? »

Personne ne me répondit, et je me levai et m’assieds, puis Ellone les larmes aux yeux commença à parler.

« Ils l’ont emmené je ne sais où. Nous ne savons pas ce qui s’est passé.
-Ellone pourquoi pleures-tu ? Demanda Quistis.
-Parce que Ellone et Syoran sont fiancés, avoua Laguna.
-Mais pourquoi ne nous avoir rien dit ? Demanda Quistis.
-Nous allions vous le dire, il me l’a demandé le jour de noël, nous nous sommes retrouvés tout seul, et il m’a demandé en fiançailles.
-Cela fait combien de temps que vous êtes ensemble ? Demanda Seifer.
-Environ 5 mois, je crois…
-C’est de ma faute si ils l’ont pris, avouai-je. Nous devons arriver à sortir et vite.
-Raconte nous d’abord ce qui s’est passé Squall.
-Je me souviens de très peu de chose Linoa, je me souviens que Syoran s’est transformé en Léonna, que Lou est dans le corps de Léonna et que Syoran a invoqué Cronos, c’est tout.
-Que veux-tu dire par, Lou est dans le corps le corps de Léonna ? Demanda Seifer.
-Il n’a transféré qu’un esprit dans un corps, Lou est dans le corps de Léonna et Léonna est dans le corps de Lou, sauf que Léonna et Chailla n’ont plus de pouvoirs.
-Nous aurons du mal à nous en sortir maintenant, nous n’avons plus d’armes et plus de forces, fit Irvine.
-Peut être avez-vous besoin d’aide alors ? Demanda une jeune fille.
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Messagepar Angelaerith » 30 avr. 2006 16:08

Chapitre 11 : L’espoir…

Je regardai dans la direction de la jeune fille, qui venait de parler, c’était à ma grande surprise Léonna, sauf qu’elle paraissait plus mûre. Je n’étais pas le seul à être étonné de la voir ici, et Seifer heureux de la voir s’approcha des barreaux pour aller lui parler.

« Je suis si content de te voir Léonna, avoua Seifer. Comment as-tu fait pour t’enfuir ?
-Je suis désolée de vous décevoir monsieur, fit la jeune fille. Mais je ne m’appelle pas Léonna. »

Elle ressemblait pourtant tellement à Léonna, la même façon de s’habiller, le même visage, le même sourire, et pourtant ce n’était pas elle, mais qui était donc cette jeune femme ?

« Je m’appelle Espoir, fit-elle. Mais nous n’avons pas beaucoup le temps pour les présentations, il ne me reste plus beaucoup de temps.
-Nous ne pouvons pas partir tous ensemble, remarqua Laguna, nous somme trop nombreux. Je reste ici.
-Je reste aussi avec Ward, fit Kiros. »

Et comme à son habitude Ward ne répondit pas.

« Je vais rester aussi, fit Quistis. Laguna a raison nous ne passerons pas inaperçu.
-Je vais rester aussi, fit Zell.
-Laguna, je peux vous laisser Kaïli ? Demanda Linoa.
-Ce sera avec plaisir Linoa, comme toujours, répondit Laguna. »

Linoa avec contre-cœur, donna Kaïli à Laguna, et elle semblait très heureuse de retrouver son grand père.
« Moi je viens avec vous, fit Ellone.
-Lellone, tu ne sais ni te battre ni te défendre, remarquai-je.
-Tu sauras me protéger Squall, mais je veux voir Syoran, je n’ai pas envi de le perdre.
-Je n’ai pas envi d’être grossière, commença Espoir, mais je n’ai pas beaucoup de temps devant moi, j’ai déjà trop joué avec le temps. De plus je ne devrais pas être ici, car voyez-vous…
-Vous appartenez à notre passé, continuai-je. Nous savons qui vous êtes.
-Je vois que pour la première fois on me surprend, mais plus le temps de discuter, suivez-moi. »

Léonna et sa mère se ressemblaient énormément, et jamais je n’aurais cru que cette jeune fille était Espoir, il faut dire aussi qu’elle était morte, et que si elle était encore en vie, elle aurait dans les 55 ans. Quant à Seifer, il fut une fois de plus déçu de ne pas retrouver sa fiancée.
Espoir nous fit sortir de la cellule et nous emmena dans une salle pas loin. Je pensais que c’était trop facile, car il n’y avait aucun garde mais Espoir expliqua qu’ils étaient tous entrain de dormir et que quand elle repartirait, nous devrions les combattre. Nous entrâmes ensuite dans une armurie où se trouvait bien toutes nos armes. Chacun prit la sienne, mais ce fut Espoir qui trouva la mienne en première.

« Elle est magnifique, avoua espoir, elle est si légère et très maniable, comparée à la mienne, ne la perd pas surtout. »

Elle me rendit ma gunblade et je la remercia.

« Je vais devoir vous laisser maintenant, fit Espoir, ma place n’est pas ici.
-Comment avez-vous fait pour venir ? Demandai-je.
-Je ne peux pas vous répondre, mais je peux dire que l’avenir de ma famille et de la planète est en jeux, et c’est le moyen de me faire pardonner, d’avoir enclenché ça.
-Est ce que Léonna et Syoran sont déjà nées ?
-Oui et je dois les retrouver maintenant, car ce ne sont que des bébés, et ils ont besoin de leur mère, car ce n’est pas mon époux qui va s’en occuper.
-Mais alors…vous devriez souffrir à cause du poison ?
-Je souffre terriblement, mais je ne dois pas le montrer à cause de mes enfants, car étant sorciers ils peuvent décerner la douleur, et…je dois y aller dites à mes enfants, que je les aime de tout mon cœur. »

Sans que je ne puisse répondre elle disparut et j’entendis du bruit dans les couloirs de la prison, les gardes avaient repris connaissance, exactement comme nous Espoir nous l’avait dit, et maintenant notre but étaient de trouver le chemin pour aller dans les laboratoires secrets d’Esthar. Pour se faire moins repérer, nous avons fait trois groupes, en premier nous avions Ellone et moi, en deuxième Linoa et Seifer et en troisième Selphie et Irvine. Le but pour l’instant était de sortir de la prison, ce qui était difficile…nous ne savions pas du tout quoi faire, et nous n’avions aucun sorcier pour nous aider cette fois ci. Je m’approcha de nouveaux et j’entendis la conversation de deux gardiens.

« Qu’est ce qu’on s’ennuie ici, fit l’un des gardes. Si on partait personne ne remarquerait notre absence qu’en dis-tu ?
-Ce n’est pas vraiment une bonne idée, répondit l’autre. Imagine si les seeds arrivaient à s’en sortir et qu’il atteignent le niveau inférieure, nous serions morts.
-Personne n’a le droit d’aller au niveau inférieur tu le sais bien, juste ces sorciers à la noix et le professeur bien sûr qui parle toujours de ses créations, mais moi il me fait froid dans le dos.
-Ne parles pas trop fort ils vont t’entendre, ils peuvent tout voir ces gens là. Regarde Lou, elle pourrait nous tuer en un coup…mais qu’est ce qu’elle est belle.
-Ca se voit que tu n’es pas là depuis longtemps toi…tu n’as pas vu les autres, la plus vielle c’est Léonna sa fille, elle est magnifique. »

Pendant qu’ils discutaient de la fille la plus belle, nous en profitâmes pour partir sans se faire voir, et cherchâmes ce fameux niveaux inférieurs, mais il fallait doubler de prudence car il y avait beaucoup de gardes, mais ce qui m’étonnait était que personne n’avait remarqué que nous étions absents, cela m’inquiétais beaucoup et je ne faisais que d’y penser. Ellone était toujours derrière moi et elle faisait très attention, ce qui me soulageai beaucoup car je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose, surtout qu’un moment un des gardes nous avaient repéré mais je pus le tuer sans qu’il ne prévienne quelqu’un. Nous cherchâmes longtemps et c’est Ellone qui trouva la porte qui menait au niveau inférieur, mais bien sûr nous pouvions entrer avec seulement une carte d’accès.

« Evidemment, il faut une carte d’accès, fis-je, et apparemment il y a très peu de personnes qui viennent ici.
-Il faudrait la prendre à un scientifique, mais on aura pas la chance d’en rencontrer un ici.
-Comment ze que ze fais là ? S’exclama une voix. Ze suis un zientifique et z’ai été appelé.
-Et bien notre chance tourne, fit Ellone. Le professeur Geyser est là, bien sûr il est spécialiste dans la magie, c’est pour ça qu’il est là.
-C’est vrai, il doit connaître Vincent depuis longtemps, mais cachons-nous. »

Il y avait un petit placard à côté assez grand pour nous accueillir tous les deux, et nous entrâmes donc. Le professeur Geyser continua à s’énerver contre l’un des gardes, mais il n’avait pas du tout envi de le laisser passer. Le garde avança vers un téléphone, pour je ne savais pas quelle raison, mais celui qui était au bout du fil, n’avait pas l’air content, car j’entendais un peu ce qu’il disait, et le garde, suite à la conversation, alla chercher Geyser qui avait enfin l’autorisation d’entrer dans le niveau inférieur, et c’était le garde qui avait le passe. Quand il eu fini de faire passer le professeur Geyser je sortis discrètement de ma cachette en laissant Ellone, et je tuai le garde et pris son passe pour pouvoir entrer. Je montrai à Ellone que le passage était libre et qu’elle pouvait sortir de sa cachette, puis elle me suivit dans le niveau inférieur. Il faisait noir, très noir et je ne voyais pas par où passer, mais cet endroit m’étais familier comme si j’étais déjà venu, il n’y avait presque pas de gardes et je pus m’introduire facilement avec Ellone dans les salles. Quand j’allumai une des lumières d’une des salles, je la reconnut, c’était celle où j’étais quand j’étais plus petite, et la où étais les autres devaient être une des cellules où ils me gardaient.

« Squall, que fais-tu ? Me demanda Ellone. Tu es raide comme un piquet, ça ne va pas ?
-Ca va très bien Ellone ne t’en fais pas, maintenant nous devons retrouver Chailla et Léonna.
-Peut être que Geyser est parti les voir qui sait. Il est expert en magie et il sera intéressé par elles, et Vincent n’aura pas de pitié pour ses filles.
-Tu as sûrement raison...
-Alors elles zont où les demoizelles ? Demanda Geyser.
-Ne vous précipitez pas Geyser, fit Vincent. Elles ne sont plus vraiment intéressantes maintenant qu’elles n’ont plus de pouvoir.
-Oh que zi, touzours intérezzantes, Geyzer les veux touzours. Zurtout votre fille Léonna.
-Je ne peux rien vous refuser Geyser, allons les chercher, mais elles dorment là, je les ai mis dans un coma artificiel, donc il faudra attendre qu’elles se réveillent. »

Ils continuèrent leur chemin et je les suivis avec Ellone, mes souvenirs revenaient peu à peu, surtout les sentiments que j’avais ressenti, de la tristesse, de la douleur, de la peur, du désespoir et plein d’autres sentiments que je ne connaissais pas encore à cette époque. Plus nous avancions, plus il y avait de la lumière, je n’entendais pas ce qu’il disait mais Geyser semblait très content et Vincent aussi. Au bout d’un moment, ils s’arrêtèrent dans une salle, qui ressemblait à un salon, très bien décoré, et les meubles magnifiques, mais je préférais avancer que de savoir ce qu’il y avait, et nous arrivâmes dans une salle totalement dans le noir, je ressortis ma gunblade et resta à côté d’Ellone, et j’entendis une voix, et la lumière se ralluma, je vis que nous étions dans un laboratoire, et que devant moi il y avait trois tubes remplis d’eau et que dans ses tubes il y avait trois personnes, reliés par des fils.

« Quand on passe Squall, il faut demander l’autorisation pour entrer dans cette salle, fit une voix.
-Je me disais bien que c’était trop facile, avouai-je. Surtout qu’il restait encore une sorcière consciente, n’est ce pas Lou ?
-Oui, je t’ai suivis dans tes moindres faits et gestes, mais aussi dans les moindres de tes pensées, avoua-telle. Même moi je n’ai pas le droit de venir ici.
-Oui tu n’as pas le droit, fit Vincent, et je veux que tu partes tout de suite Lou.
-Je ne suis pas aveugle Vincent, je veux savoir qui sont ces trois personnes.
-Ce ne sont pas tes affaires Lou, ce sont mes projets.
-Sur votre propre famille, fis-je. Vos trois enfants réunis ici, dans ces trois tubes, Léonna, Chailla et le dernier Syoran.
-Ce sont bien leurs noms, mais ils ne font pas partis de ma famille.
-Comment puis-je vous faire confiance Vincent ? Je ne peux même pas utiliser mes pouvoirs contre vous, vous portez des objets fabriqués par Geyser, des objets anti-magie.
-Mais voyons Lou, je t’ai accueilli et c’est comme ça que tu me remercies ? En ne me faisant pas confiance ? Tu n’es pas vraiment gentille.
-Je vous ai fait toujours confiance…mais depuis que je suis rentrée dans cette pièce, j’ai des doutes, et je ne me sens pas bien du tout. Depuis une semaine, j’ai mal au ventre, et cela joue des tours sur ma magie, ma magie baisse de plus en plus.
-Ce n’est pas normal ça, est ce qu’il y a eu d’autres changements ?
-Je ne mange pas beaucoup et pourtant je prends du poids, et que au niveau du ventre. »

Elle souleva son haut noir, pour montrer à tout le monde la taille de son ventre, et elle avait pris un peu de poids, mais que au niveau du ventre comme elle nous l’avait expliqué, c’était dommage que le corps de Léonna, soit abîmer comme ça, elle était si jolie, je me demandais ce qui aurait pu se passer pour qu’il y ai ce changement, mais rien à faire je ne voyais pas.

« Bon voilà, commença Seifer. Léonna est enceinte… »

Le souvenir me revint en tête comme si quelqu’un le voulait, je me demandais si c’était Ellone, mais d’habitude j’étais inconscient quand elle nous faisait replonger dans ses souvenirs, mais j’avais la réponse, Lou était enceinte ; l’esprit avait changer mais pas le corps, donc le bébé était toujours présent.

« C’est parce que tu es enceintes, avouai-je. Tu as exactement les mêmes symptômes.
-Je ne peux pas être enceinte, je n’ai jamais eu de rapports avec qui que ce soit, jamais !
-Mais tu l’es contre ton grès, car tu portes le bébé de quelqu’un d’autre.
-Ne me dis pas que…commença Vincent.
-Si, Léonna était enceinte d’environ un mois, et maintenant de deux mois, enfin Lou est enceinte de deux mois.
-Je ne comprend rien à ce que vous dites, fit Lou, comment cela se fait-il que je soie enceinte, et que je porte l’enfant de quelqu’un d’autre ?
-C’est parce que…
-Ne dis rien ! »

Vincent sortit de son manteau, une magnifique gunblade, elle ressemblait beaucoup à ma pistolame, celle où il y avait Cronos dessiné dessus, sauf qu’il n’y avait pas de dessin. Il me l’a mise en dessous du cou, pour ne pas que j’en dise plus.

« Surprise, surprise, fit Vincent. Moi aussi je sais manier la gunblade, ma chère femme m’a appris à les manier, et j’avais comme toi du talent.
-C’est pour ça, que Léonna disait que c’était votre gunblade, enfin elle disait, car là elle est dans un coma artificielle, tout comme la mère et l’oncle de Lou.
-Je n’ai pas de famille…et le garçon a mon âge il ne peut pas être mon oncle.
-C’est parce que ce n’est pas ton corps, fit une voix derrière. »

Je me retourna et je vis que Chailla, Léonna et Syoran n’étaient plus dans les tubes et j’entendais des pas dehors et les deux groupes arrivèrent en même temps, Ellone alla voir Syoran, et Seifer regarda où était Léonna, mais il vit le corps de Lou et s’approcha d’elle, qui se réveilla, et se jeta dans le corps de son fiancé, puis se releva pour aller parler à Lou, Chailla se réveilla à son tour et fit de même, elles avaient beaucoup de force, mais cette fois ci, elle n’avait plus de pouvoirs magique, et Léonna était dans le corps de Lou, mais elle avait le même regard, la famille était au complet, et cela n’étais plus mon problème.
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