[Over Atomos] Vincent Valentine

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Over Atomos
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[Over Atomos] Vincent Valentine

Messagepar Over Atomos » 11 mars 2005 22:40

Vincent Valentine a toujours été un enfant froid et mystérieux, il gardait les choses pour lui et n'exprimait aucun sentiment, si bien que ses parents ne le connaissaient même pas, il n'avait pas d'amis et était la plupart du temps seul. Il annonça un jour à ses parents qu'il quittait le domicile familial de Kalm et partait pour Midgar, la ville du mako où on trouvait du travail facilement. En effet, Vincent espérait trouver un travail puisqu'il possédait une sorte de don, il savait manier le fusil comme personne à Kalm, il était très précis et à chaque fois ces coups faisaient mouche. Il partit donc vers la capitale avec son fusil, la route n'était pas sans dangers et il rencontra de nombreux monstres sur son chemin, quand enfin le ciel s'obscurcit, il sut à ce moment-là qu'il arrivait à Midgar, il grimpa une colline et aperçut la ville. Il l'observait, avant ce jour il n'était jamais allé plus loin dans la plaine, cette ville où la pollution était omniprésente se dressait à présent devant lui. Il sentit les premières vapeurs des gigantesques usines à mako, cela était très désagréable mais il savait qu'il devait s'y habituer, puis il aperçut l'immeuble de la Shinra dominant tout, peut-être trouverait-il du travail là-bas. Il continua sa route et arriva devant les gigantesques portes de Midgar, un gardien l'interpella:
-Tu veux rentrer petit!!
-Oui effectivement, est-ce que vous pouvez m'ouvrir la porte?
-Bien sûr, il faut juste que je connaisse la cause de ta venue.
-Je cherche du travail.
-Du travail, tout le monde vient à Midgar pour le travail, avance petit la porte va s'ouvrir.
Vincent suivit les conseils du gardien, il marcha vers la porte, un fracas métallique se fit entendre et lentement les portes s'ouvrirent, il regarda le ciel puisqu'il savait qu'il ne le reverrait pas avant un moment et entra dans la ville avec pour seuls bagages : son fusil et un peu d'argent, à ce moment il était âgé de seulement 20 ans.
(la suite dans peu de temps, seulement si ça vous plaît)
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Dernière modification par Over Atomos le 08 mars 2006 19:32, modifié 2 fois.

MrKrain
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Messagepar MrKrain » 11 mars 2005 22:49

Bin c'est bien écrit..j'adore le sujet..mais il se passe pas grand chsoe hein..
J'espere que tu vas continuer et que tu vas pas nous ressortir l'histoire de Vincent hein..
Innove.

En tout cas je viendrais lire.
...
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tidus2107
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bien

Messagepar tidus2107 » 11 mars 2005 23:04

C'est trop bien...alor ecrit nous la suite a mon avit si c'est toi ki la ecrit bin di don....t tres fort...bravo alors vite pour la suite:!!!!!!!!



Can you see the darkness of the heart?

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Messagepar Swanny » 11 mars 2005 23:13

Moi il y a quelque chose dans l'écriture qui me gène...
Déja parfois tu mets des virgules à la place des points, des conjonstions qui ne servent à rien...
Enfin sinon c'est pas mal je suivrais la suite...

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Vincent Valentine

Messagepar Over Atomos » 12 mars 2005 11:11

Dès qu'il entra, il sentit le mauvais air et crut étouffer. Il regarda vers le haut et ne vit que le noir des gigantesques plaques recouvrant les secteurs de la ville. Il hésita un moment à repartir, mais déjà les portes métalliques s'étaient lourdement refermées derrière lui. Il devait trouver un endroit où résider, alors il s'adressa à un homme:
-Euh, s'il vous plaît...
-Oui.
-Est-ce que vous connaissez un endroit où je pourrez dormir?
-Non pas vraiment, mais va voir dans le secteur 5. Je connais un gars qui pourrait te renseigner. Il s'appelle Slaps et il vit dans une caravane, il travaille dans ce genre d'affaires.
-Ok merci et au revoir.
Vincent attendit la réponse, mais elle ne vint pas et il continua à marcher. Il semblait que la pollution influencait fortement la vie des gens ici et leur comportement. Il découvrit la misère, tous les gens étaient dans la rue, il croisait quelques fois des soldats et leur demandait le chemin pour le secteur 5. Il passa devant une église et la contempla pendant quelques minutes, c'était le premier bâtiment de cette sorte qu'il avait vu jusqu'ici. Il continua sa route et arriva enfin au secteur 5, il semblait animé et un peu plus riche que le secteur 2 qu'il avait traversé. Les commerces étaient plus présents et les gens plus souriants. Il demanda à une femme où on pouvait trouver le nommé Slaps, elle indiqua du doigt une caravane bleue, vieille et très rouillée. Sans hésitations il frappa à la porte et entendit un homme maugréer, mais enfin la porte s'ouvrit et l'homme s'exclama:
-Quoi qu'est-ce qu'il y a!!!
Surpris par ce violent accueil, Vincent mit du temps à répondre.
-Euh, on m'a indiqué votre personne pour m'aider à trouver où dormir.
-Ah ouaih, qui est-ce qui t'envoie?
-Un homme du secteur 2.
L'homme toussa et dit:
-Bill !! Ce vieux Bill !! Mais quelle enflure!!Il croit qu'il va regagner mon amitié en envoyant un boulet comme toi!!!
Il tourna le dos à Vincent et voulut claquer sa porte, mais la mains de Vincent la bloquait.
-Ecoute, t'es pas le premier à vouloir m'intimider, alors ton petit numéro tu te le gardes pour un autre!!! Allez maintenant petit lâche la porte!!
Il ne reçut comme réponse que le canon d'un fusil à la hauteur de son nez, à ce moment-là Vincent vit le visage de l'homme se teintait en blanc. Puis Slaps réussit à se ressaisir et lança une tape dans l'épaule de Vincent en ajoutant:
-Je rigolais, je comptai bien te donner un emplacement!!!
-Je l'espère.
La voix froide de Vincent fit frissonner l'homme et il sortit rapidement et l'amena au secteur 6. Vincent découvrit la pauvreté dans toute sa splendeur, il n'avait encore jamais vu ça. Les gens étaient dans la rue et certains se battaient. L'homme lui indiqua un endroit et le laissa en disant ces derniers mots:
-Maintenant tu dépends de Don Cornéo, ne viens plus me voir. Tu règles tes problèmes avec lui.
-Merci Slaps.
Vincent avait prononcé cette phrase avec un ton ironique, ce qui fit pester l'homme. Le jeune homme se mit tout de suite en quête de matériau pour constuire sa maison. Les plaques de métal ce n'est pas ce qui manquaient à Midgar et après deux semaines il put enfin se coucher dans une maison finie. Bon c'était pas un palace mais cela suffisait à Vincent pour le moment.
Un moment alors qu'il dormait, on frappa à la porte. Il s'étira rapidement et ouvrit, deux homme entrèrent. Vincent voulut protester mais il sentit la lame d'un couteau sur sa gorge, l'un des hommes lui adressa la parole:
-Voilà, maintenant tu peux nous écouter. Ici tu dépends de Don Cornéo et tu dois payer des impôts pour rester.
-Quels impôts!!
Vincent reçut une violente claque et l'homme continua:
-Tu la fermes gamin. Tout le monde paie les impôts ici et c'est pas un rigolo comme toi qui va y changer quelque chose. Donc contenu de la taille de la maison et de cette petite protestation, j'évalue les impôts à 300 gils.
-Mais c'est du vol!!!
Une seconde claque vint s'écraser sur la joue de Vincent et il reçut un coup de pied l'autre dans le dos. La lame du couteau délaissa sa gorge et les hommes se dirigèrent vers la sortie. On lui dit:
-On reviens demain à la même heure pour chercher notre argent. Si tu l'as pas, on te vire d'ici et tu seras tellement roué de coups que tu ramperas pour sortir du secteur.
Vincent voulut se lancer à leur poursuite, mais la douleur des deux claques le calma sur le moment. Durant le reste de la journée, il angoissait et ne savait pas quoi faire. Il réussit à s'endormir malgré sa peur grandissante. Il pouvait fuir mais perdait son honneur en même temps, surtout qu'il devait rester à Midgar pour trouver du travail. Quand la porte vibra sous les coups des hommes de Cornéo, Vincent avait pris sa décision, il ne savait pas ce qu'il adviendrait de lui après cela, mais son choix était fait. Des éclats de voix se firent entendre à l'extérieur:
-Regarde-moi cette poule mouillée, il a du s'enfuir à grandes enjambées.
L'autre éclata de rire, mais il s'arrêta net lorsque la porte s'ouvrit. Le premier homme entra à l'intérieur, mais alors que le sond s'approchait pour entrer à son tour, une violente détonation se fit entendre et son compagnon fut projeté hors de la barraque avec des gerbes de sang. Quand le corps retomba sur le sol, il était sans vie. L'autre se ressaisit rapidement, sortit son couteau et attendit. Après un moment une silhouette se dessina à l'entrée de la maison et Vincent s'avança armé de son fusil qu'il pointait à présent sur le second homme. Celui-ci lâcha son arme et leva les mains au ciel, Vincent s'approcha de lui et lui donna un violent coup de canon dans la poitrine. L'homme s'écroula et Vincent commença à parler tranquillement:
-Tu vas dire à ton Don Cornéo que je ne paierai jamais ses impôts.
L'homme se releva et lui dit:
-Tu ne t'en tireras pas après avoir tuer Amils. Don Cornéo n'accepte pas la perte d'un homme, ni le refus de coopérer.
-Je crois que t'as bien compris ce je viens de te dire.
Et Vincent asséna un second coup à l'homme, mais cette fois-ci avec la crosse et enfin l'autre se décida à partir.
Vincent le regarda s'éloigner tout en pensant à ce qu'il venait de déclencher. Nul doute qu'il aurait rapidement la réponse des autres...
(la suite seulement si ça vous plaît, faites comme Swanny et MrKrain afin que je connaisse les choses que je dois changer et celles qui sont bien)
P.S: J'accepte aussi les compliments comme ceux de tidus 2107. Au fait tidus merci :wink: !
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Vincent Valentine

Messagepar Over Atomos » 12 mars 2005 19:18

Vincent s’avança près du cadavre de l’homme, le coup de feu lui avait défoncer la cage thoracique et les poumons étaient explosés. Il traîna le cadavre dans les débris et le cacha sous une plaque de métal, puis il retourna dormir. Il estimait son attente à 2 jours, il aurait pu fuir mais il ne le faisait pas. Il attendait, quand il se réveilla ils entendaient des gens parler et il prêta une oreille à la conversation :
-Tu as entendu le coup de feu.
-Ouaih, il paraît que ça a chauffé avec le nouveau. Il a tué Amils d’un coup de fusil et Dux est parti. Je l’ai vu courir jusqu’à la maison de Don Cornéo, maintenant les jours du gamin sont comptés. Ils vont le massacrer, m’étonnerai pas qu’il se soit déjà barré.
-Je suis encore là.
Les deux hommes se retournèrent et aperçurent Vincent qui marchait tranquillement vers eux avec son fusil en main.
-Faut te casser gamin, ils vont te tuer.
-Et bah je les attends.
-Mais c’est de la folie pure !!!
-Je n’ai rien à perdre, ils peuvent venir. Si par malheur ils peuvent repartir chez eux, ce sera en petit nombre.
Devant la détermination du jeune homme, les autres se turent et échangèrent un regard. Puis bientôt ils s’éloignèrent de la maison de Vincent, de peur d’être tuer par les hommes de Cornéo. Pendant la journée Vincent réussit à récupérer des balles pour son fusil et à présent il était prêt. Le premier affrontement devrait avoir lieu à la deuxième entrée du secteur, les hommes venant du secteur 7 et du quartier de Don Cornéo, l’entrée Nord serait le lieu d’un massacre. Vincent mit au point un plan de retranchement et d’attaque en étudiant tous les lieux, son dernier bastion serait sa maison où il y avait mis le maximum de munitions. Il attendit dans les ténèbres de ce secteur où les échanges de feu seraient violents. Un moment alors qu’il fumait une cigarette, on frappa sa porte. Il saisit son fusil, jeta un rapide coup d’œil dehors et ouvrit la porte en toute sérénité. C’était un de ses voisins, il semblait affolé et lui dit précipitamment :
-Dépêchez-vous, ils mettent à feu et à sang le nord du secteur !!!
Vincent sortit en courant et se précipita vers l’endroit indiqué. Quand il arriva en effet certaines maisons brûlaient et des cadavres jonchaient la route, mais il ne voyait pas un seul ennemi. Un hurlement l’avertit que le danger venait des hauteurs et une balle siffla à côté de sa joue. Grâce à son incroyable rapidité, il repéra le tireur embusqué et son fusil cracha une balle. Le coup alla se planter en plein dans la tête de l’adversaire et une fontaine de sang apparut. Il courut à couvert dans une maison et bientôt il vit apparaître une vingtaine de silhouettes. Il resta planqué un moment et attendit le bon moment pour se relever et tirer dans le tas, six d’entre eux s’écroulèrent sous les feux nourris de Vincent. Celui-ci d’ailleurs sortit rapidement par derrière et vit la maison littéralement balayée par la puissance de feu des adversaires. Il alla se planquer dans le bar du secteur, mais déjà deux hommes l’attendaient à l’intérieur. Il évita de peu la mort mais lui ne les manqua pas, malheureusement les coups de feu en avaient alerté d’autres et il fut bloqué. Vincent partit par la porte de service et tua les deux tireurs qui l’attendaient, il monta rapidement dans les tas de débris jalonnant le secteur. Il découvrit d’autres tueurs qu’il abattit sans difficulté, il courait avec agilité sur les plaques de métal formant ces immenses décharges. Il était à présent revenu derrière ses ennemis, il y avait deux gardes en arrière, il descendit silencieusement derrière eux et les assomma. Il en profita pour récupérer des armes et avança prudemment jusqu’à l’endroit où il avait laissé ses poursuivants. Il arriva devant le bar et il semblait qu’il était désert, il voulut s’approcher mais soudain la baraque explosa et Vincent fut soufflé par la violence de l’explosion. Il alla s’écraser dans une boutique, il entendit des bruits de pas et des éclats de voix :
-Je crois qu’il est mort.
-T’en es sûr.
-Ouaih, je l’ai vu entrer dans le bar et puis boum !!!
-Il vaut mieux pour toi que ce soit le cas, mais qu’est-ce….
Vincent venait de se relever et abattit à la suite cinq hommes. Il n’arrivait pas évaluer le nombre de survivants, mais il devait courir le plus vite chez lui. Il y arriva sans encombres, mais tout cela était louche et en effet une voix monta à l’extérieur :
-Bon gamin, c’est fini. Tu t’es bien défendu mais il me reste encore la moitié de mes hommes.
Vincent regarda qui parlait, il s’agissait d’un homme de petite taille, un peu enveloppé. Il devait avoir la trentaine et avait une crête jaune sur la tête, Vincent en déduit qu’il s’agissait de Cornéo. Il reprit la parole, mais il criait cette fois :
-Bon tu as vingt secondes pour sortir ou sinon mes hommes tirent et je pense pas que c’est la plaque en fer rouillé qui sert de façade à ta maison qui va te couvrir des balles.
Les idées se bousculaient dans la tête de Vincent et il ne savait pas quoi faire. Ce n’est pas le décompte entamé par Cornéo qui allait l’aider.
-Trois, dépêche toi petit…deux !!
Vincent entendit des coups de feu et attendit que les balles arrivent. Il s’attendait à être transpercé de toutes parts, mais il n’en fut rien. Une voix grave éclata dehors :
-Tu peux sortir Vincent, il n’y a plus de dangers.
Prudent le jeune homme poussa la porte et découvrit une vingtaine de cadavres. Au milieu trois hommes en costard noir attendait. L’un de taille moyenne pointait un revolver sur le front de Don Cornéo encore en vie, il portait des lunettes de soleil et avait des cheveux courts et noirs. Les deux autres le regardaient, le premier était de grande taille, avait une légère barbe noire et une stature assez imposante. Il avait une mitrailleuse lourde, qu’un être humain normal ne pouvait porter avec la force de ses bras. Le dernier semblait impassible, il portait lui aussi des lunettes de soleil et avait une petite barbe. Il avait des cheveux longs et bruns, mais ce que remarqua Vincent au premier regard, c’est les uzis qu’il portait dans chaque main.
Celui qui avait les revolvers lui adressa la parole :
-Et bah tu t’en es bien tiré, je dois dire que t’en a massacré pas mal. Regarde ce que t’as fait !! Ce secteur n’est plus habitable. Ah oui, au fait nous ne somme pas présentés. Nous sommes les Turks, je suis Tombs, voilà Wold et Heidegger. Nous t’avions repéré depuis longtemps, il semble que tu saches manier à la perfection le fusil. Je te fais une proposition, je cherche un dernier coéquipier, c’est un métier bien payé mais si tu n’acceptes pas, je trouverai facilement un autre homme.
Tombs avait prononcé ces mots sans aucune protestations, ni coupures. Vincent le regarda dans les yeux et dit :
-J’accepte le job.

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Vincent Valentine

Messagepar Over Atomos » 12 mars 2005 19:18

Vincent s’avança près du cadavre de l’homme, le coup de feu lui avait défoncer la cage thoracique et les poumons étaient explosés. Il traîna le cadavre dans les débris et le cacha sous une plaque de métal, puis il retourna dormir. Il estimait son attente à 2 jours, il aurait pu fuir mais il ne le faisait pas. Il attendait, quand il se réveilla ils entendaient des gens parler et il prêta une oreille à la conversation :
-Tu as entendu le coup de feu.
-Ouaih, il paraît que ça a chauffé avec le nouveau. Il a tué Amils d’un coup de fusil et Dux est parti. Je l’ai vu courir jusqu’à la maison de Don Cornéo, maintenant les jours du gamin sont comptés. Ils vont le massacrer, m’étonnerai pas qu’il se soit déjà barré.
-Je suis encore là.
Les deux hommes se retournèrent et aperçurent Vincent qui marchait tranquillement vers eux avec son fusil en main.
-Faut te casser gamin, ils vont te tuer.
-Et bah je les attends.
-Mais c’est de la folie pure !!!
-Je n’ai rien à perdre, ils peuvent venir. Si par malheur ils peuvent repartir chez eux, ce sera en petit nombre.
Devant la détermination du jeune homme, les autres se turent et échangèrent un regard. Puis bientôt ils s’éloignèrent de la maison de Vincent, de peur d’être tuer par les hommes de Cornéo. Pendant la journée Vincent réussit à récupérer des balles pour son fusil et à présent il était prêt. Le premier affrontement devrait avoir lieu à la deuxième entrée du secteur, les hommes venant du secteur 7 et du quartier de Don Cornéo, l’entrée Nord serait le lieu d’un massacre. Vincent mit au point un plan de retranchement et d’attaque en étudiant tous les lieux, son dernier bastion serait sa maison où il y avait mis le maximum de munitions. Il attendit dans les ténèbres de ce secteur où les échanges de feu seraient violents. Un moment alors qu’il fumait une cigarette, on frappa sa porte. Il saisit son fusil, jeta un rapide coup d’œil dehors et ouvrit la porte en toute sérénité. C’était un de ses voisins, il semblait affolé et lui dit précipitamment :
-Dépêchez-vous, ils mettent à feu et à sang le nord du secteur !!!
Vincent sortit en courant et se précipita vers l’endroit indiqué. Quand il arriva en effet certaines maisons brûlaient et des cadavres jonchaient la route, mais il ne voyait pas un seul ennemi. Un hurlement l’avertit que le danger venait des hauteurs et une balle siffla à côté de sa joue. Grâce à son incroyable rapidité, il repéra le tireur embusqué et son fusil cracha une balle. Le coup alla se planter en plein dans la tête de l’adversaire et une fontaine de sang apparut. Il courut à couvert dans une maison et bientôt il vit apparaître une vingtaine de silhouettes. Il resta planqué un moment et attendit le bon moment pour se relever et tirer dans le tas, six d’entre eux s’écroulèrent sous les feux nourris de Vincent. Celui-ci d’ailleurs sortit rapidement par derrière et vit la maison littéralement balayée par la puissance de feu des adversaires. Il alla se planquer dans le bar du secteur, mais déjà deux hommes l’attendaient à l’intérieur. Il évita de peu la mort mais lui ne les manqua pas, malheureusement les coups de feu en avaient alerté d’autres et il fut bloqué. Vincent partit par la porte de service et tua les deux tireurs qui l’attendaient, il monta rapidement dans les tas de débris jalonnant le secteur. Il découvrit d’autres tueurs qu’il abattit sans difficulté, il courait avec agilité sur les plaques de métal formant ces immenses décharges. Il était à présent revenu derrière ses ennemis, il y avait deux gardes en arrière, il descendit silencieusement derrière eux et les assomma. Il en profita pour récupérer des armes et avança prudemment jusqu’à l’endroit où il avait laissé ses poursuivants. Il arriva devant le bar et il semblait qu’il était désert, il voulut s’approcher mais soudain la baraque explosa et Vincent fut soufflé par la violence de l’explosion. Il alla s’écraser dans une boutique, il entendit des bruits de pas et des éclats de voix :
-Je crois qu’il est mort.
-T’en es sûr.
-Ouaih, je l’ai vu entrer dans le bar et puis boum !!!
-Il vaut mieux pour toi que ce soit le cas, mais qu’est-ce….
Vincent venait de se relever et abattit à la suite cinq hommes. Il n’arrivait pas évaluer le nombre de survivants, mais il devait courir le plus vite chez lui. Il y arriva sans encombres, mais tout cela était louche et en effet une voix monta à l’extérieur :
-Bon gamin, c’est fini. Tu t’es bien défendu mais il me reste encore la moitié de mes hommes.
Vincent regarda qui parlait, il s’agissait d’un homme de petite taille, un peu enveloppé. Il devait avoir la trentaine et avait une crête jaune sur la tête, Vincent en déduit qu’il s’agissait de Cornéo. Il reprit la parole, mais il criait cette fois :
-Bon tu as vingt secondes pour sortir ou sinon mes hommes tirent et je pense pas que c’est la plaque en fer rouillé qui sert de façade à ta maison qui va te couvrir des balles.
Les idées se bousculaient dans la tête de Vincent et il ne savait pas quoi faire. Ce n’est pas le décompte entamé par Cornéo qui allait l’aider.
-Trois, dépêche toi petit…deux !!
Vincent entendit des coups de feu et attendit que les balles arrivent. Il s’attendait à être transpercé de toutes parts, mais il n’en fut rien. Une voix grave éclata dehors :
-Tu peux sortir Vincent, il n’y a plus de dangers.
Prudent le jeune homme poussa la porte et découvrit une vingtaine de cadavres. Au milieu trois hommes en costard noir attendait. L’un de taille moyenne pointait un revolver sur le front de Don Cornéo encore en vie, il portait des lunettes de soleil et avait des cheveux courts et noirs. Les deux autres le regardaient, le premier était de grande taille, avait une légère barbe noire et une stature assez imposante. Il avait une mitrailleuse lourde, qu’un être humain normal ne pouvait porter avec la force de ses bras. Le dernier semblait impassible, il portait lui aussi des lunettes de soleil et avait une petite barbe. Il avait des cheveux longs et bruns, mais ce que remarqua Vincent au premier regard, c’est les uzis qu’il portait dans chaque main.
Celui qui avait les revolvers lui adressa la parole :
-Et bah tu t’en es bien tiré, je dois dire que t’en a massacré pas mal. Regarde ce que t’as fait !! Ce secteur n’est plus habitable. Ah oui, au fait nous ne somme pas présentés. Nous sommes les Turks, je suis Tombs, voilà Wold et Heidegger. Nous t’avions repéré depuis longtemps, il semble que tu saches manier à la perfection le fusil. Je te fais une proposition, je cherche un dernier coéquipier, c’est un métier bien payé mais si tu n’acceptes pas, je trouverai facilement un autre homme.
Tombs avait prononcé ces mots sans aucune protestations, ni coupures. Vincent le regarda dans les yeux et dit :
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Messagepar black shark » 12 mars 2005 22:17

je trouve ton histoire super genial. une simple question comme ca est ce que c est l histoire du nouveau ff7 sur vincent du meme genre que devil my cry ou pas du tout?

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Messagepar Fulgor » 13 mars 2005 9:04

pas mal ta fic l'histoire de vincent valentine dans son arriver a midgar est super mais un conceil si tu veu pas avoir de bleme avec les modo édite tes message pour éviter les doble , les triple ou les quadruple poste oki ;) sinon c bien

Ante
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Messagepar Ante » 14 mars 2005 13:30

J'aime bien mais tu devrais décrire un peu plus l'environnement qui se déroule autour de lui pour permettre au lecteur de plonger dans son histoire, sinon c'est pas mal, comme à dit Swanny, quelques fautes mais sinon dans l'ensemble...

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Messagepar Over Atomos » 22 mars 2005 21:50

petit message:
Vincent Valentine revient ce weekend (normal trois jours), l'histoire n'est pas fini et j'ai eu le temps d'affiner certains points, voilà dsl de pas l'avoir continuer plus tôt.
(mais pourquoi j'écris ça moi, tt le monde s'en fout)
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Messagepar Over Atomos » 26 mars 2005 23:16

-Parfait ça va nous éviter de chercher plus loin. Bon content de ton nouveau statut ?
-Je ne sais pas encore je jugerai plus tard.
-Je comprends tout à fait. Ne restons pas là, le quartier va être l’objet de rafles des pillards.
Vincent accepta et suivit les trois autres hommes, il les observait et se demandait comment il porterait le costard. Mais il était aussi très attristé de l’issue de l’affrontement pour les innocents, les cadavres étaient nombreux et Vincent reconnaissait de nombreux visages. Ce secteur allait tomber en ruine, parce-qu’il avait refusé de payer des impôts. Don Cornéo s’était éclipsé et Vincent soucieux demanda à Tombs :
-Cornéo est parti, il peut ramener d’autres hommes.
-Ahaha !! cela m’étonnerait.
-Trop peureux et lâche.
Wold venait d’ajouter ses mots et un silence s’abattit entre les hommes, Vincent brisa ce silence :
-Pourquoi êtes-vous tant négligents ?
-Don Cornéo sait très bien que s’il ose s’attaquer à nous, déjà il perdra beaucoup d’hommes.
Et son quartier sera rasé par la Shinra, Cornéo est tellement soucieux de sa vie et de sa richesse, même si il a été humilié il ne nous ennuiera plus.
Vincent hocha la tête, à présent ils traversaient un parc pour enfants et bientôt ils remontèrent vers le quartier de Cornéo. Il fut surpris, les lumières lui sautèrent aux yeux, ce quartier était d’une richesse incomparable par rapport aux autres. Il suivit les autres et ils entèrent dans une sorte de fast food. Vincent s’assit sur un tabouret et attendit qu’on le serve, il suivit les autres pour choisir son plat et bientôt ils furent servis et purent manger. Les trois membres des Turks parlaient de choses qui étaient incompréhensible pour le jeune homme, ils citaient des noms de ville, des noms de personnes qui étaient inconnues à la nouvelle recrue. Quand les assiettes furent vide, il sortirent et Tombs dit à Vincent :
-Bon maintenant que t’es membre, faudrait peut-être te trouver un costard. Allez suis-moi !!!
Ils arrivèrent dans une petite boutique de vêtements qui semblaient de bonne qualité, il y avait surtout des robes. Tombs s’appuya sur le comptoir et dit au vendeur :
-Il me faudrait un costard pour ce jeune homme.
-C’est que monsieur, nous ne produisons plus de costards.
-Ah bon, il te faut peut-être un petit coup de pouce…
Tombs fit mine de fouiller dans sa veste et bientôt le canon de son revolver se trouva collé contre le front du vendeur. Vincent ne l’avait pas remarqué au départ mais ce revolver était doré et magnifique, sans doute une arme très rare et surtout très chère. Le vendeur perdit vite ses moyens, s’essuya péniblement le front et répondit à Tombs :
-Ah oui monsieur, je viens de me rappeler que j’avais un dernier exemplaire. Je..je l’amène tout de suite.
-Et bah voilà. Vas-y roule.
Puis Tombs cette fois-ci se tourna vers Vincent et lui dit :
-Là mon petit tu vas être classe. T’inquiète pas des frais, c’est la Shinra qui paie.
Les deux autres rirent discrètement, Vincent sentait que ses débuts allaient être durs dans l’élite de la Shinra. Ils le laissèrent dans la boutique et Vincent se fit tailler un costume sur mesure, lorsqu’il se regarda dans la glace, il semblait qu’un autre Vincent se dressait devant lui. La porte du magasin s’ouvrit et Toms entra, en voyant Vincent il s’exclama :
-Ah, pile au bon moment ! Bon allez suis-moi.
Vincent s’exécuta sans un mot et sortit, les autres l’attendaient en fumant. Ils jetèrent leurs mégots rapidement en voyant le jeune homme. Tombs s’éclaircit la voix et dit :
-Bien maintenant que tu es un vrai Turk, qu’est-ce qui te ferais plaisir ?
-J’aimerais revoir le ciel.
-Évidemment , pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt.
Bientôt Vincent se retrouva sur les immenses plaques de la ville, il y avait quelques maisons qui devaient appartenir à des gens riches. Il regarda vers le haut et vit les premiers rayons de soleil, mais la pollution cachait la plupart du ciel, l’air était moins désagréable que dans les taudis. Vincent s’avança doucement sur la plaque, puis sentit des gouttes tomber sur son front, bientôt il fut trempé. Les autres regardaient ce retour à la surface avec intérêt. Enfin Tombs appela Vincent pour partir :
-Bon Vincent, il est temps. On doit aller à l’immeuble Shinra, il faut que je te présente aux hauts membres de la corporation.
-C’est bon je te suis.
Ils descendirent dans une sorte de parking, Tombs s’arrêta devant une voiture noire. Elle était magnifique, sportive et pleine de puissance. Ils s’installèrent dans le véhicule et démarrèrent rapidement, bientôt ils furent propulsés à pleine vitesse sur les immenses autoroutes de Midgar. Ils arrivèrent rapidement devant l’immense bâtiment de la Shinra et Vincent vit s’ouvrir les portes devant lui, il regardait tout ce qu’il y avait autour de lui. Des soldats, des robots de sécurité patrouillaient à tous les étages de l’immeuble. Ils prirent un ascenseur qui donnait sur l’extérieur et Vincent put voir sa montée rapide vers les plus hauts étages.
Enfin ils arrivèrent et se dirigèrent d’un pas rapide vers l’ultime étage et Vincent découvrit six personnes. L’un se tenait derrière un bureau, Vincent en déduit que c’était le président.
Celui-ci était grand, avait une moustache et les cheveux blonds, à côté de lui se tenait un homme de petite taille avec des cheveux noirs. Un homme vêtu de vert se tenait droit à côté du président, il avait un légère barbe d’une couleur blanche, Tombs lui glissa discrètement qu’il s’agissait de leur patron. Une femme en robe rouge était appuyée sur le mur, elle semblait très jeune, avec des cheveux blonds très clairs, Vincent l’observa longtemps et jugea qu’elle devait être intraitable vu son apparence. Les deux autres se tenaient à l’écart, l’un était en blouse blanche, avait des lunettes, une moustache et les cheveux bruns, le second était en costard, une cravate blanche, des cheveux gris et semblait plus sympathique que les autres.
Il apprit plus tard que la jeune femme se nommait Scarlet, le petit homme Palmer, l’homme en blouse blanche Garet responsable du laboratoire, leur chef se nommait Hings et l’homme à la cravate blanche Melson, pour ce qui s’agit du président il n’en apprit pas plus sur lui.
Le président prit la parole, sa voix était pleine d’autorité :
-Bien Tombs, je vois que vous avez trouvé le dernier membre de votre équipe.
-C’est exact monsieur le président.
-Parfait vous allez m’être utile, j’ai quelques missions pour vous.
Il claqua des doigts et les autres personnes sortirent de la salle, Vincent croisa le regard de Scarlet et fut troublé par celle-ci, Wold lui dit doucement :
-C’est une femme dangereuse, ne te laisse pas impressionner.
Le président reprit la parole plus calmement :
-Je vous envoie au Gold Saucer, il paraît qu’un important réseau de voleurs s’y serait implanté et le parc ne touche plus d’argent sur ses machines, ce qui laisse penser que ce groupe est très bien organisé. Nous avons d’ailleurs très peu d’informations sur eux, la mission est risquée et plusieurs personnes sont déjà mortes à cause d’eux. Ne revenez pas tant que le réseau ne sera pas démantelé et agissez avec discrétion car je crains des représailles violentes et sur les civils. Vous aurez plus d’informations en route. Vous pouvez disposer.
-Bien monsieur le président, ce sera fait. Ne vous inquiétez pas.
Ils quittèrent la salle et partirent vers leurs quartiers, Vincent ne cessait de penser au danger de la mission, si bien qu’il ne dormit pas…
(fin de cet épisode, ne vous inquiétez pas l'action va venir petit à petit, pour l'instant je présente les persos)
ps:la suite le plus rapidement possible.
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Si plusieurs chemins s'offrent à toi, choisis celui du milieu, il est le plus juste.

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Messagepar Over Atomos » 02 avr. 2005 18:01

Il se réveilla en sueurs, il avait eu des tas de cauchemars. Pour se rafraîchir les idées, il alla prendre une douche. Il apprécia beaucoup ce moment, puisqu’il n’avait pas pris une véritable douche depuis un moment. Après ce mot de plaisir, il décida de se balader dans l’immeuble, puisque le rendez-vous à l’héliport n’était prévu qu’à 9 heures et les rayons de soleil venaient juste de traverser les nuages de pollution de la ville. Il y avait déjà du monde à heure-là et il apprit beaucoup de choses sur le fonctionnement de chaque étage qui était spécialisé. Le seul qui lui parut étrange était celui du laboratoire, il y régnait une étrange atmosphère. Les gens ne tournèrent même pas la tête lorsqu’il arriva. Heureusement le professeur Garet était présent et lui présenta les lieux, Vincent fit la connaissance d’un homme sympathique et qui aimait son travail. Quand l’heure arriva, il remercia le professeur et le quitta.
Il parvint en haut de l’immeuble rapidement et sentit le vent violent l’envelopper. Cet effet était d’ailleurs augmenter par l’hélicoptère, les autres l’attendaient tranquillement dans le véhicule. Il remarqua que Heidegger pilotait, cette mission semblait concerner seulement les Turks.
L’hélicoptère décolla dès qu’il entra dans le cockpit, c’est la première fois qu’il faisait un déplacement aérien et bientôt ils furent loin de midgar. Vincent observait tout, ils passèrent au-dessus de Junon et furent bientôt au-dessus de l’océan. Après quelques heures la côte apparut à l’horizon et Vincent découvrit au loin un gigantesque bâtiment, il était doré et ressemblait à un arbre il était muni de 7 branches lumineuses.
-Impressionnant n’est-ce pas !!!
-Plutôt oui.
-Nous n’y allons par directement, on va entrer par Corel Nord. Il faut qu’on arrive discrètement d’après la Shinra, le réseau est important et doit surveiller les arrivées.
-Ah je vois.
-Il faudra virer nos costards noirs aussi. Et mettre des vêtements plus communs.
Ils s’approchèrent rapidement du parc mais continuèrent leur route en passant à côté, Vincent entendit des cris de frayeur. Au début il croyait que c’était le grand 8 qui provoquait cela, mais après un moment les voix se turent. Ce n’était pas normal, surtout qu’il n’y avait pas de rails à cet endroit. Les autres l’avaient entendu aussi et ils rapprochèrent l’hélico de l’endroit, puis soudain les vitres éclatèrent et des balles sifflèrent dans leur direction. Avec une incroyable rapidité Tombs et Wold avaient déjà saisi leurs armes et l’échange de tirs fut musclé. Les cibles s’écroulèrent rapidement sous ce feu inattendu, mais une des balles adverses alla se planter dans le réservoir et bientôt ils perdirent de l’altitude rapidement.
Vincent voyait le sol se rapprocher de plus en plus vite, Heidegger ne pouvait plus piloter et après un geste de désespoir mit un grand coup de pied dans la commanda de l’hélico.
Le véhicule se redressa incroyablement mais ne fit que retarder la chute et ils allèrent s’écraser. Vincent ferma les yeux au moment du choc, il fut projeté en avant et fut expulsé à l’extérieur et tout devint noir.
Il rouvrit les yeux avec difficulté et sentit le sang couler sur son front. Il se redressa, son costard était déchiré, mais il était vivant. Il ne semblait souffrir d’aucun mot, bien que quelque peu secoué, il parvint à se lever et regarda autour de lui. Il n’y avait aucun signes : ni de l’hélico, ni des autres et plus inquiétant encore de vie. Cela ne s’arrangea pas quand il vit le soleil disparaître remplacé par les étoiles. Il décida de marcher vers le Gold Saucer, malheureusement il semblait loin et il ne voyait que les flashs lumineux des attractions.
Il ne se découragea pas et après trois heures de marche, il vit de la fumée s’élevait, ainsi que quelques maisons. Il courut vers l’endroit, mais lorsqu’il fut proche des habitations, des voix menaçantes éclatèrent. Il se réfugia dans l’ombre d’une des maisons et observait la scène, deux groupes de personnes se tenaient l’un face à l’autre. Vincent remarqua que leurs intentions n’étaient pas bonnes, car les couteaux, pieds de biche, pelles affluaient dans leurs mains. Au signal de l’un le combat s’engagea et le sang fut répandu sur le sol, c’est à ce moment-là que Vincent décida d’entrer dans l’une des maisons. Elle était vide, on y trouvait des papiers où des numéros correspondaient à des noms. Vincent réalisa qu’il était dans une prison et qui semblait assez dangereuse. Les cris et les coups éclataient dehors et le jeune turk observa l’évolution du combat , l’un des groupes avait pris le dessus et les survivants se rendirent, mais ils furent massacrés jusqu’au dernier par les autres. Vincent ne pouvait rien y faire et décida de s’occuper de lui dans un premier temps. Il trouva une bouteille d’eau et la finit en quelques gorgées. Après avoir étanché sa soif, il mangea quelques vieilles miches de pain et ce qu’il trouvait. Mais alors qu’il était en plein festin, la porte s’ouvrit et un prisonnier entra. Vincent eut juste le temps d’éviter le coup de pelle en sautant sur le côté, mais malheureusement pour l’agresseur, il réussit à sortir son fusil. Le corps de l’homme éclata sous la puissance du feu, mais à présent les autres arrivaient alertés par le bruit…

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Messagepar Over Atomos » 07 avr. 2005 15:53

Une pluie de bouteilles en verre s’abattit sur la maison et les éclats à présent couvraient tout le sol. De temps à autre, Vincent tirait et à chaque fois tuait sas cible. Puis un moment les bouteilles de verre ne furent plus lancées. Il regarda par la fenêtre et découvrit avec effroi que les prisonniers avaient réussi à fabriquer des cocktails Molotov, il eut tout juste le temps de se jeter dehors alors que la maison explosa derrière lui. Mais à présent il était à la merci de ses agresseurs, il reçut un coup de pelle dans le dos mais réussit à se relever rapidement et à distribuer quelques coups de crosse. Il put s’éloigner du groupe et pointa son arme sur les différents personnes présentes. Mais d’un coup il sentit un violent coup sur la tête, il réussit à se retourner, il s’agissait d’un autre prisonnier qui l’acheva en lui assénant un coup de poing.
Quand Vincent reprit ses esprits, il était dans une maison, différents regards menaçants se tournaient vers lui. Un homme prit la parole :
-Qu’est-ce que tu fais là gamin ? Tu te permets de tuer mes hommes alors que tu n’es pas d’ici.
-Vos hommes sont timbrés.
-Hum pas très coopératif à ce que je vois. Mais tu sais ici on applique une loi très précise :
une vie se paie par une autre. Œil pour œil, dent pour dent, tu comprends !?
-Et alors, je m’en fous.
-Tu as tué cinq de mes hommes, on va donc te faire souffrir en te coupant les membres les uns après les autres .
-Hum cela m’a l’air sympa.
-Tu vas moins rire quand il restera que ton buste pour bouger.
-Je me rappelle pas avoir commander la spécialité du coin.
L’homme siffla et un sourire sadique apparut sur ses lèvres, un des prisonnier lui donna un couteau.
Il se le balançait d’une main à l’autre comme pour impressionner son public. Puis soudainement il le planta dans la jambe de Vincent, celui-ci cria de douleur.
-Ah ça fait pas du bien !! Mais t’inquiète ce n’est que le début.
Bientôt le couteau s’enfonça dans l’autre jambe de Vincent, celui-ci essayait de ne pas dévoiler sa douleur, mais il grimaçait beaucoup
-Bon maintenant on s’attaque à du plus gros travail.
On lui donna une hache qui avait l’air usée et rouillée mais suffisamment tranchante.
Il proposa à Vincent le choix du premier membre à couper, Vincent ne dit rien et le regarda dans les yeux.
L’homme attendit une minute puis s’exclama :
-Ce sera le bras !
Alors qu’il allait mettre le coup, il fut transpercé par une série de tirs. Un prisonnier poussa un hurlement, c’était les soldats de la Shinra. Des bombes aveuglantes volèrent dans tous le coins et bientôt les prisonniers furent à peu près tous maîtrisés, ceux qui voulaient fuir étaient abattus. Le chef de l’équipe s’avança et découvrit Vincent, le jeune homme leva les yeux vers lui, c’était un homme vêtu de vert. Il portait un casque et une mitraillette qui semblait dévastatrice. Il dit à l’un de ses hommes :
-Je crois qu’on l’a trouvé, le dernier membre des Turks.
-Il était temps.
-Il a besoin de soins intensifs. Emmenez-le sergent, moi je vais balayé la zone avec le reste de l’équipe.
-Compris mon commandant.
Vincent perdit connaissance alors qu’il était transporté d’urgence vers les locaux de la Shinra du Gold Saucer. Il entendit une voix lointaine l’appelait dans son sommeil :
-Et bah j’ai cru qu’on l’avait perdu.
-Il a vécu son premier crash, c’est pas mal.
Il ouvrit les yeux soudainement et découvrit ses trois compagnons tous en pleine forme.
Ils avaient tous survécu au crash, mais Vincent ne sut jamais comment. Il regarda ses jambes et vit que de petites cicatrices.
-La chirurgie avec le mako, c’est nouveau et sans douleur.
Vincent put se lever sans grimacer, il était impressionné par cette guérison alors que le couteau avait transpercé sa jambe entièrement.
-Bon t’es en pleine forme, il faut reprendre la mission maintenant et trouver les salopards qui nous ont tiré dessus. J’ai appris que c’était des membres de notre fameux réseau qui se nomme le Gold Stealer.
Wold éclata de rire et ajouta :
-Un magnifique jeu de mots avec Gold Saucer, c’est finement trouvé.
-Le directeur apprécie cet humour moins que toi Wold.
-J’imagine.
-Bon, mettons-nous au boulot. D’abord on va se déguiser en civil et on se séparera. On est client de l’hôtel principal du Gold Saucer, chacun sa chambre, pas de regroupements. On fait passer les infos discrètement. C’est compris ?
Ils acquiescèrent tous et se dirigèrent l’un après l’autre vers l’hôtel du ghost square.
Le déplacement à travers le parc se faisait par le biais de capsules individuelles ultrarapides, on montait à l’intérieur et dans les 30 secondes qui suivaient, on était à l’endroit voulu.
Vincent arriva au Ghost Square, l’atmosphère était étrange. Il dut admettre que l’environnement était bien fait. Il y avait d’autres hôtels mais celui-ci était isolé par rapport aux autres, peut-être pour renforcer l’ambiance d’épouvante. Ils entrèrent dans l’hôtel à intervalles non réguliers afin de brouiller les pistes d’éventuels espions. Le tour de Vincent arriva enfin et il put pénétrer à l’intérieur, il se dirigea vers l’accueil et demanda sa clé. Il observa l’homme qui cherchait sa clé, on aurait dit un cadavre, il avait du obtenir sans mal sa place. Bientôt il put monter dans sa chambre, il fut surpris à de nombreuses reprises par l’hôtel, à chaque bout de couloir le sursaut était garanti. Il arriva enfin à sa chambre et trouva ses vêtements. Dans un premier temps il prit une douche dont il avait besoin après les événements antérieurs. Puis il s’habilla, on lui avait donner les vêtements ridicules en effet, il devait se mettre dans la peau d’une mascotte du Gold Saucer, plus exactement un mog. Le mog était une charmante créature d’une couleur assez claire et assez corpulente.
Après une rapide déduction il comprit que le costume était légèrement plus large afin de ranger son fusil. Quand il entra dans le parc, son aspect lui permit de s’intégrer parfaitement au paysage et dans l’ambiance. Au début il eut un peu du mal avec les gamins, mais il réussit à changer son timbre de voix. Malheureusement son statut ne lui permettait pas de faire des attractions, ni de jouer. Il devait amuser les enfants et faire le pitre, une chose qu’en temps normal, il n’aurait jamais fait. Il décida d’aller dans la septième branche qui se nommait le shop square. C’était très animé, en effet ici les gens achetaient des souvenirs ou mangeaient, Vincent souriait sous son costume. Puis soudain un coup de feu retentit dans l’une des boutiques, le jeune homme n’eut pas de mal à la trouver puisque tout le monde partait dans l’autre sens. Il s’agissait d’un grand restaurant, le personnel avait été pris en otage. Vincent entra pour voir la scène, mais il fut pris à parti par l’un des hommes.
-Toi la grosse peluche, qu’est-ce que tu fous ici.
Vincent devait tout faire pour paraître inoffensif :
-Bonjour, je suis Kupo le petit mog. J’emmène petits et grands dans un monde extraordinaire.
L’homme éclata de rire et dit :
-Encore une de ces peluches automatisées, on a rien à craindre les mecs.
Vincent était fier de son imitation, maintenant qu’il était ignoré de tous, il fallait qu’il passe à l’action, il chargea discrètement son fusil et s’approcha…
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

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Messagepar Over Atomos » 17 avr. 2005 19:25

-Mais qu’est-ce qu’elle veut cette peluche ?
-Aucune idée, attends on va voir ce qu’elle a dans le ventre.
L’un deux attrapa un couteau sur une table, s’approcha doucement de Vincent. Puis soudain, il mit un grand coup dans le mog. Un éclat se fit entendre, heureusement pour Vincent la pointe du couteau avait heurté le canon de son fusil. L’homme regardait le couteau éclaté dans sa main et dit à un des amis :
-De la vraie merde ces couteaux, je me plaindrai au directeur.
Les autres éclatèrent de rire et l’homme reporta son attention sur Vincent.
-Alors mon petit mog, maintenant on peut voir ce que t’as derrière ta fourrure.
-Un fusil, mon petit.
Le coup retentit et la tête de l’homme fut explosée par la puissance de l’arme, les autres regardèrent le mog un instant, puis sortirent leurs armes.
Vincent fit basculer une table et se planqua derrière, il sortit de son costume afin d’être plus souple. Puis quand les tirs s’arrêtèrent, il se redressa et courut à l’étage tout en tirant. Il réussit à tuer trois hommes. Le cinquième et dernier se mit à rire, Vincent le regarda et ne comprit pas. Puis il entendit trois coups de feu, il se releva surpris et vit que trois des otages avaient été tués.
-Ahahah, tu avais oublié cela peut-être.
Puis soudain des cris éclatèrent à l’extérieur, les soldats arrivaient en courant.
-Hum t’as de la chance toi là-haut, je me charge de toi la prochaine fois.
Après avoir dit ces mots, l’homme disparut par la porte des cuisines alors que les soldats de la Shinra entraient armes tirées. Rapidement la zone fut sécurisée et Vincent sortit du restaurant avec son costume à moitié déchiqueté, les gens le regardaient bizarrement alors il s’éloigna de la foule. Il marchait dans une ruelle et une voix l’interrompit :
-Il a vu ton visage Vincent !
Il aperçut Wold adossé sur le mur, avec des vêtements de touriste.
-Heureusement qu’on surveille tes arrières, le gars est mort.
-Merci, je suis désolé.
-Tu n’as pas être désolé, tu feras mieux la prochaine fois.
Et il s’éclipsa dans l’ombre des bâtiments. Vincent resta là un moment à réfléchir, mais à présent changer son costume était impératif. Il entra rapidement dans un magasin de vêtements, il acheta tout ce qu’il détestait le plus. Et bientôt il fut vêtu d’un short, d’un tee-shirt avec le logo du gold saucer, un bob enfoncé sur la tête et évidemment un sac pour transporter son fusil.
Rien ne se passa durant tout le reste de la journée, mais Vincent était quasiment sûr que des représailles allaient éclater à un endroit. Il rentra à l’hôtel assez déçu de sa journée, il ne vit pas ses compagnons et alla directement se coucher. Mais alors que rêves et cauchemars se mélangeaient dans sa tête, il fut réveillé par des cris atroces. Il bondit de son lit et regarda par la fenêtre et il découvrit qu’un hôtel était en feu. Il s’habilla rapidement et se précipita à l’extérieur et courut vers l’endroit. En arrivant il sentit la chaleur des flammes sur son corps, il s’enfonça dans l’hôtel et découvrit des tas de cadavres. Les corps commençaient à brûler sous les flammes ardentes de l’incendie, il décida de monter car des cris résonnaient encore dans le bâtiment. Plus il avançait, plus la mort des personnes semblait récente et bientôt il entendit des voix graves :
-File-moi le cocktail !!!
-D’accord, mais il faudrait partir. Les soldats ne vont pas tarder à rappliquer.
-Écoute, il faut leur faire payer les morts de nos camarades, c’est ce qu’a dit le patron.
-Je sens que tout cela va mal finir.
-Et t’as parfaitement raison !
Vincent venait de surgir, les hommes se retournèrent brutalement et tirèrent dans la direction du Turk. Le jeune homme réussit à abattre un de ses agresseurs, mais le second lui balança le cocktail Molotov et Vincent le perdit de vue. A présent son ennemi pouvait être n’importe où et il avança prudemment, il entra dans une pièce où déjà un tas de cadavres brûlait. Puis il sentit quelque chose touchait sa nuque, une voix ricanante éclata :
-A genoux. Alors on se mêle de ce qui nous regarde pas, hein !?
-Espèce de…
Vincent reçut un violent coup de canon derrière la tête et l’homme ajouta :
-J’ai du travail à faire. Il est l’heure de mourir…adieu !!
Vincent entendit un coup de feu, mais étrangement il ne s’écroula pas. Peut-être l’avait-il raté !? Mais d’un coup le cadavre de l’homme tomba à ses côtés.
-C’est la seconde fois qu’on répare tes bêtises.
Le jeune homme se retourna et découvrit Tombs calme comme à son habitude.
Celui-ci l’aida à se relever et expliqua :
-Il fallait s’attendre à ce genre de réactions, ils doivent avoir de nombreux espions.
Le lendemain on décompta une centaine de victimes, pour la plupart des clients. Etrangement les membres du personnel avaient été épargnés, c’est pour cela que Vincent focalisa son attention sur eux, afin de trouver une piste menant au siège du groupe.
Toujours vêtu de son bob et autres vêtements de touriste, il alla interroger quelques membres de l’hôtel. Après un premier aperçu il en élimina une dizaine, il essayait de les déstabiliser pour qu’ils se trahissent. Si l’un d’eux était complice, ce n’était pas un véritable membre du groupe, il craquerait facilement. Après une série de déductions et de pièges très habiles, il parvint à isoler la taupe, il l’attira dans une ruelle et le plaqua violemment contre le mur :
-Dis-moi où est la planque ?
-Je sais pas de quoi vous parler.
-Ah oui.
Vincent asséna un violent coup de genoux dans le ventre de l’homme qui tomba à terre.
Après deux ou trois claques, il parla :
-Je ne sais pas où elle est la planque, moi je reçois les ordres de Bill.
-Et il est où ce Bill ?
-Euh, tout le temps en train de faire semblant de parier aux courses.
-Pourquoi ?
-Pour repérer les plus fortunés.
-Et tu les as laissé brûler et tuer les gens.
-Ils menaçaient de me tuer.
-Ah je comprends !!Casse-toi et ne t’avise surtout pas de prévenir qui que ce soit.Le groupe va connaître une fin peu enviable.
L’homme le regarda effrayé et partit en courant. Alors qu’il avait disparu, Vincent sortit un talkie-walkie et dit :
-Groupe A, filez-moi cet imbécile. Dans sa peur il va nous mener à plus gros poisson.
-Compris ! On rappelle quand mission terminée.
-Bien moi, je vais aller voir ce bon vieux Bill.
(voilà un peu d'attente pour la suite)
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