[Thibault] Final Fantasy XIII

Les romanciers en herbe pourront nous faire partager leurs oeuvres littéraires !

Modérateur : Divinités du Sanctuaire Sacré

Thibault de Mondidier
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Messagepar Thibault de Mondidier » 28 janv. 2006 16:35

ME REVOILA. Mes problèmes, après 1 an sont terminés, je peux maintenant revenir parmit vous et continuer mon histoire.


Dès que nous fûmes à l’intérieur, je sentais que l’air était humide, chargée d’eau, plus nous avancions plus cette humidité se faisait insistante. Et tout à coup, Anandes s’arrêta.

« Que se passe-t-il Anandes, il y a un problème ? » fit Gotard.

Elle ne répondit pas. Je me plaçais à côté d’elle et je regardais dans la direction de son regard. Et là, je n’en croyais pas mes yeux. Nous étions sous l’eau, le spectacle qui s’offrait à nos yeux n’avait d’autre égal. Même si je ne connaissais en rien des espèces qu’il y avait ici, je ne pouvais qu’être impressionné par ce spectacle.
« C’est vraiment magnifique…je ne savais pas que la nature savait construire de telle chose. » fit Anandes.
« Nous devons certainement être dans les remparts d'une nouvelle civilisation…ce passage n’a pas été construit par hasard. » fit Gotard en mettant sa main contre le mur.
Il avait raison, mais je remarquais à présent quelque chose, Shogun se manifestait, et il ne faisait que répéter cette phrase.
« Il est ici….il est ici….il est ici… »
« Hé !!! Shogun, calme toi, on dirait que la mort va t’emporter ! »
C’est alors qu’il me parla.
« Eto…méfie toi de ce lieu…je sens une présence que je n’avais pas ressentit depuis des générations…je te conseille de te tenir sur tes gardes ! »
Sa voix me faisait froid dans le dos et celle-ci étouffa ma curiosité. Je sortis ma lance et je la voyais briller de façon intense. Mon regard se porta sur Anandes et Gotard.
« Pas bon du tout. » me fit Gotard.
« Oui, je sais. Il doit sûrement y avoir une chimère pas loin…espérons que nous n’aurons pas à affronter une chimère sous marine, auquel cas, nous serions très désavantagés. » fis-je avec inquiétude.

Nous reprîmes notre chemin quand tout à coup, une porte se dressa devant nous. Elle était d’une taille imposante. Anandes s’en approcha et constata qu’elle était très « rouillée ». Elle m’expliqua alors que cette porte était construite dans un métal appelé : Fer, et au contact de l’humidité et de l’eau il pouvait « rouiller, s’oxyder. » qu’elle disait. Je ne comprenais pas trop, mais nous dûmes nous y mettre tous les trois pour ouvrir cette porte. Elle fit un bruit qui m’irrita les oreilles ainsi que ceux de Gotard. Lorsque nous entrâmes, nous n’en croyions pas nos yeux. Un gigantesque animal se tenait devant nous. Il était plaqué contre le mur et semblait prisonnier. En effet, il était entouré d’une étrange inscriptions. Ni Anandes, ni Gotard ne parvinrent à lire ce qui était écrit. A mon affolement, j’entendais sa respiration, elle était lente et régulière, cette créature était vivante, et tout à coup, Shogun me parla.

« C’est…c’est lui…mon ami….Haku…il était là…depuis tout ce temps….je t’en prie…laisse moi lui parler ! »

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Messagepar Thibault de Mondidier » 04 févr. 2006 15:44

C’est alors qu’une peur me prit à la gorge. Ce…cette chimère est…l’ami de mon hôte…je n’en revenais pas….
« Ce…ce n’est pas possible…ton…celui que tu appelles « mon ami » est cette chimère…tu te moques de moi j’espère ! » lui fis-je.
« Non…c’est bien lui, je ne serai me tromper, je t’en prie, si tu ne me laisses pas ta place, Haku ne me reconnaîtra pas et il attaquera. »
« Comment tu peux en être aussi sur ?! » lui fis-je avec un ton d’agacement.
« Le sceau qui entoure mon ami est un sortilège de puissance. Il a pour but de garder Haku dans un état de faiblesse, mais si des intrus pénètrent dans le lieu du sceau, la bête lié à ce sceau devra le défendre et tuer tout ceux se trouvant dans la pièce. »

J’hésitais à lui laisser ma place, je ne savais pas trop quoi faire, mais tout à coup, je vis la chimère se mouvoir. Et je commençais à croire que ce que m’avait raconté Shogun n’était pas un mensonge. Je lui laissais donc ma place. A ce moment là, je me retrouvais dans une zone d’ombre, et pourtant, j’arrivais encore à voir ce qui se passait. Shogun possédait mon corps, je n’étais plus que simple spectateur. Je sentais mon corps se déplacer vers la bête, et aussi incroyable, j’arrivais encore à ressentir des sensations. On se retourna, et nous vîmes Anandes nous retenir le bras, elle disait :

« Qu’est ce qui te prend Eto, qu’est ce que tu veux faire !! » fit-elle d’un air inquiet;
Shogun se contenta de répondre : « Fait moi confiance. »

Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais Anandes me lâcha le bras. Je sentis qu’on avançait. Nous arrivâmes très vite devant la bête. Je sentais son regard se poser sur moi. Je n’étais vraiment pas à l’aise. D’autant plus maintenant que Shogun avait lâché la lance. Il leva les bras et se mit à parler dans une langue que je ne comprenais pas.
« ASKA…UK…NETAO OCHITA NE KARTA PEZ ET ME TEC IEV. ME SHOGUN KE TOME ORF TE ».
« Que lui as-tu dit Shogun ? »
« Lève toi… mon ami…, gardiens des eaux et joint toi de nouveau à moi. Shogun ton maître reviens pour toi. »

Soudain je remarquais que le sceau entourant la créature commençait à briller de plus en plus fort, puis, celui-ci disparaissant, la créature se laissa tomber sur le sol créant une secousse qui mit à terre Gotard et Anandes.
Mais il y a quelque chose que je ne comprenais pas, comment Shogun pouvait s’être lié à cette bête, alors que ma lance indiquait clairement que c’était une chimère. Je lui posais la question, il ne me répondit pas, ce qui éleva en moi quelques curiosités.

C’est alors que la chimère se leva. Bien que son corps était long et effilé et malgré son imposante taille, celle-ci s’enroula avec douceur autour de mon corps. Sa tête arrivait à présent à côté de mon corps. Son regard était dépourvu de toute agressivité, pourtant je sentais son souffle puissant s’abattre sur mon corps. C’est alors que, à ma grande surprise Shogun caressait la peau de la chimère. J’en sentais la sensation, c’était doux et chaud.
« TE AUSTIS GUS PAZ…ME SOUTRA AT TE UL DE »
« Haku vient de dire que tu étais un être de pureté et qu’il se soumettrait à toi aussi bien qu’à moi. »
« QUOI !!! Mais comment veux-tu que je communique avec cette…ton ami ! » fis-je complètement déconcerté.
« Les hommes sont à l’origine des chimères, peu importe leurs origines, elles ont été crées pour nous aider, nous comprendre. Bien que maintenant, nous devions les combattre, elles étaient à l’origine toutes là pour changer le monde. Aujourd’hui, trois des huit chimères sont de nouveaux à nos ordres, peut-être que la terre elle-même veut se changement. »
« Hein…qu’est ce que tu viens de dire ?! » fis-je en ayant du mal à en croire mes oreilles.
« Je te raconterai tout plus tard, mais…visiblement je dois quelques explications à tes compagnons. »

En effet, je voyais mes deux compagnons me jeter un regard assez négatif. Je reprenais le contrôle de mon corps et je m’approchais d’eux.
« J’espère pour toi que tu as des explications à nous fournir ! » fit Gotard en croisant les bras.
« Je…je ne comptais pas vous le cacher…mais, si je vous l’avais dit, m’auriez-vous seulement cru ? » fis-je en baissant la tête.

Je cédais la place à Shogun qui leur expliqua le pourquoi de sa présence dans mon corps. L’un comme l’autre, il n’en revenait pas. Ils ne prononcèrent mots.
« Vous voyez, je sais que c’est une histoire peu banale, mais je vous demande de me croire. »

Anandes me regarda et c’est elle qui prit la parole.
« Si vraiment nous sommes des compagnons, j’aimerai que ce genre de secrets n’existent plus entre nous. Tu m’as déçue Eto, mais je veux bien te pardonner, cette fois ci. Si de tels secrets existent, comment pourrais-je te faire entièrement confiance ? »
« Tu as raison Anandes, et j’ai eu tort de ne pas vous en parler. »
« Bien, et si tu demandais à ton « ami » de nous libérer le passage. »

Je laissais ma place à Shogun qui lui parla.
« HAKU, QUARTE VALEOS TE ? »
« OMETHEE, JETA SAVA »

Je reprenais le contrôle de mon corps, et je regardais à présent Anandes et Gotard.
« Selon Haku, derrière cette porte se trouve l’entrée d’Omethée, la cité du savoir. »

Ma phrase sembla les réjouir. A ce moment là, Haku se mit à briller comme l’être de lumière, ce qui
m’empêcha de voir. Puis, je sentit quelque chose pénétrer à l’intérieur de mon corps. Puis, en ouvrant les yeux, Haku avait disparu. Je cherchais la chimère des yeux jusqu’à ce que Shogun m’apprenne que la chimère était entrée dans mon corps. Je fus d’abord effrayé, puis, j’acceptais ce qui venait de m’arriver.

« Eto, où est passé la chimère ?! » fit Gotard.
« Elle est moi. » lui répondis-je.
Ma réponse l’étonna, mais vu ce qu’il venait d’entendre à propos de moi et de Shogun, il n’ajouta rien, de même qu’Anandes.
Nous prîmes le chemin, et nous arrivâmes dans un nouveau couloir. Cette fois, l’air était sec, et à notre
grande surprise, nous pouvions voir à travers le tunnel une ville se dresser au loin, la ville d’Ométhée, selon Haku, la ville de la connaissance. J’allais sans doute découvrir pourquoi elle était appelée de cette façon une fois à l’intérieur.

Nous avancions avec prudence. Plus nous nous enfoncions dans le tunnel, plus nous voyions la ville apparaître devant nous. Elle ressemblait beaucoup à celle d’Anandes, peut-être allions nous trouver un peuple qui lui ressemblait.
« Voilà un paysage qui te semble familier, n’est ce pas Anandes ? »
Elle me regarda en souriant : « Oui…j’espère que nous ne tomberons pas sur un peuple ayant la mentalité… »
Elle s’arrêta, puis regarda Gotard. Je comprenais le pourquoi à présent. Elle ne voulait pas le blesser, mais celui-ci eut une réaction inattendue. En effet, il lui adressa un sourire.
« Ne t’en fait pas Anandes, je sais ce qu’était mon peuple dans sa majorité. Tu peux dire que nous étions des sauvages, et que notre civilisation se basait sur la haine et le pouvoir. C’est une chose que je compte bien transmettre à mes enfants, si j’en ai. J…j’aimerai un jour que notre peuple relève la tête, et retrouve sa gloire d’antan. » fit-il.
« Bien dit Gotard ! » fis-je en lui donnant une tape dans le dos.
Nous arrivâmes enfin devant l’entrée de la ville. Le couloir s’écartait. Une gigantesque porte se dressait devant nous. J’étais impressionnée par sa taille. D’ailleurs depuis que nous étions entré dans ce tunnel, je ne cessais d’être surpris par ce que l’homme pouvait faire.
Finalement, je commençais à voir que moi et mon peuple n’étions très en retard par rapport à tout ce que je pouvais voir. Même Gotard est le descendant d’un peuple qui a réussit à maîtriser les technologies de ce monde. Je commençais à perdre mes valeurs, mes repères. Je doutais de mon identité. Mes pensées me transportèrent très loin. Etions vraiment le peuple le plus ignorant de cette planète ? Je commençais à le croire. Jusqu’à ce que j’entendîmes la voix d’Anandes me ramener à la réalité.
« Eto, tu m’écoutes ?! »
« Hein, pardon tu disais ? »
« Ah…je disais que cette porte est commandé par un système de levier. »
« Ah…et il y a un problème ? »
« Oui, il faut que nous bougions ces leviers simultanément. Mais tu étais ailleurs ! »
« Ah…désolé. » fis-je un peu honteux.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 07 févr. 2006 18:28

Selon les ordres d'Anandes, chacun se plaça devant un de ces leviers. Et ensemble, nous enclenchâmes le mécanisme. La porte s'ouvrit doucement, en faisant un bruit assez insupportable. Nous entrâmes. A ce moment là nous n'en croyions pas nos yeux. La ville était splendide. De petites maisons nous entouraient, elles avaient un toit fait dans une matière que je ne connaissais pas. Les murs étaient construit en pierre, mais cette pierre avait une couleur légèrement rose. Certaines maisons avaient au sein de leur mur, de grandes poutres en bois. Cette ville était finalement, complètement différente de la ville d'Anandes. J'étais émerveillé. Un sentiment de joie m'envahissait.
« C'est vraiment?magnifique? Les maisons sont vraiment nombreuses, on ne voit pas le bout de la ville ! » fit Anandes.
« Mais?où sont les habitants ? » fit Gotard.

Sa question me secoua. C'était vrai. En y prêtant attention, la ville était silencieuse. Pas un cri d'enfant, pas une discussion. La ville était pourtant en état. Comme si elle avait été entretenue.
« Il doit se passer quelque chose de bizarre ici?essayons de trouver la place centrale de cette ville. » fit Gotard en partant devant.
Nous le suivîmes. Nous traversions nombre de rues, et toujours personne. Je levais la tête, Je pouvais voir l'océan. Mais la zone était vraiment très grande. Puis nous arrivâmes sur la place. Et à ce moment là, mon corps s'arrêta tout seul. Un immense bâtiment se tenait devant nous. Il surclassait toutes les maisons aux alentours. Il était fait de cette pierre rose, et pourtant, il était ornée de dizaines d'hommes en pierre. Les détails étaient vraiment nombreux.
« C'?c'est pas possible?.même dans ma ville nous n'avions quelque chose d'aussi beau ! » fit Anandes.

Il nous fallut un petit moment pour que notre surprise s'estompe. Nous décidâmes de rentrer. C'était ouvert. Une fois entrée, une étrange odeur me parvint au nez. Je l'avais déjà sentie, c'était dans la bibliothèque de la ville d'Anandes. Seulement, cette bibliothèque n'avait rien de comparable. Des livres à perte de vue, je m'en approchais . Je tentais de lire un livre lorsque Shogun intervint.
« La planète, simple corps ou être vivant. Eto, ces livres sont très anciens ! »
« Tu sais lire ce langage ? » fis-je étonné
« Oui. C'est une langue de l'ancien monde. Cette ville porte bien son nom. C'est la ville de la connaissance. On dirait qu'elle a été construite uniquement dans ce but. Regrouper le savoir d'avant la grande guerre entre les peuples du ciel et ceux de la terre. »

Tout à coup, j'entendis la voix d'Anandes, je la rejoignais en courant dans une pièce à l'écart des livres, Gotard me suivait.
« Que se passe-t-il ? »
« Regarde ! »
Je suivais son doigt, et j'eu un moment de recul. Il y avait devant nous un être qui nous ressemblait. Il avait un visage pratiquement humain. Ses yeux étaient d'un bleu éclatant. Son corps blanc était parsemé d'endroit plus sombre. Mais son corps ressemblait beaucoup au notre, il y avait des parties du corps dont je n'arrivais pas à comprendre le sens. C'était une technologie qui me dépassait complètement.

« Anandes, quelle est cette chose ? » fit Gotard en la touchant.
« Mon père m'en avait parlé, il disait que certains peuples des dragons du ciel et des dragons de la terre s'étaient unis avant la grande guerre. Profondément pacifistes, et sentant qu'un jour un confit éclaterait, ils s'unirent et créèrent des villes comme celle-ci, avec une concentration de tout le savoir du monde. Lors de la guerre, ces villes étaient des symboles, Père disait que toutes avaient été détruite. Ométhée également. Mais je ne comprends pas comment elle a pu se reconstruire. Les écritures parlaient également de la ville d'Ométhée comme la plus forte. Car, elle avait réussit à créer « des copies d'hommes. » Des êtres fait de circuits, de processeurs, bref un assemblage des technologies de l'époque. Ces êtres doués de raisonnement cohabitaient avec les hommes, car au fur et à mesure, les créateurs les considéraient comme vivant. »

J'étais impressionné par la savoir d'Anandes. Encore une fois j'apprenais des choses, mais à chaque fois, j'étais de plus en plus frustré d'être un ignorant. Mon savoir que je croyais immense, était en réalité qu'une goutte par rapport à ce qu'Anandes savait.
« Eto, je crois que je peux le remettre en état de marche. Mais il faudra un bon moment. J'ai besoin de rester seule, je vous appellerai lorsque j'ai fini.

Sans poser de questions, Gotard et moi, revenîmes à l'extérieur.

« Eto, il y a quelque chose qui ne va pas ? » fit-il.

Je pris une grande inspiration.
« Je suis frustré, frustré de mon ignorance grandissante. Plus nous avançons, plus je découvre des peuples supérieurs au miens. Et je me dis que ce que j'ai appris depuis que je suis moi, est dérisoire. Anandes sait tellement, et moi, à côté, j'ai l'impression d'être un imbécile. » fis-je en serrant le poing.
« Je comprends?mais, qu'est ce que tu vas faire ? Continuer à râler, ou tenter de t'instruire?c'est aussi pour ça que je vous suis. Découvrir ce que je ne sais pas, et l'assimiler, pour revenir chez moi pour transmettre mon savoir aux filles? »
« Chez toi?oui, tu as un chez toi? »
« Pas toi ? » fit-il d'un air étonné.
« Je n'en ai plus. Mon peuple m'a bannit. Aujourd'hui, je suis un descendant des peuples des dragons du ciel?et lorsque tout sera terminé?où est ce que j'irai ? Tu peux me le dire ? »

Gotard ne répondait pas. C'est alors que je décidais de faire un tour, je voulais être seul pour perdre cette haine en moi. Gotard ne me retint pas et me laissa partir dans les rues de la ville du savoir.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 18 févr. 2006 14:34

Je ne sais pas où j’allais, j’arpentais les rues sans me poser la moindre question à ce sujet. Je voulais être seul, je voulais apaiser cette haine en moi. Je venais me rendre compte que moi et mon peuple n’étions qu’une goutte d’eau dans l’océan du monde des hommes. Je comprenais à présent que mon peuple risquait de disparaître pour toujours. En quittant ce village, j’étais un peu devenu le représentant d’un des peuples des dragons du ciel, le dernier représentant. Puis, tout à coup, je m’arrêtais, une maison avait attiré mon regard. Je m’approchais, certes de loin, rien ne la distinguait vraiment des autres, mais en m’approchant, je vis des particularités. De nombreux motifs d’animaux de la mer étaient représentés sur des planches qui étaient près des fenêtres, puis, en me décalent, je vis des rideaux avec de petits motifs en rouge et en blanc.
Malgré que cette ville et ces maisons étaient désertes, je sentais que les habitants avaient laissé leurs empreintes. Sans me poser de questions, je décidais de rentrer à l’intérieur. Très vite, une odeur de bois me vint aux narines, mais ce n’était vraiment pas désagréable. Je regardais autour de moi, il y avait beaucoup d’objets dont je ne saisissais pas le sens. Tout l’intérieur était en bois. Je montais à l’étage, je vis très rapidement, deux pièces qui visiblement étaient des chambres. Les lits étaient à mon étonnement de petites tailles, mais, sur un lit était posé quelque chose. Je m’en approchais, et je vis que c’était une miniature.
C’était certainement la représentation d’un animal de la mer, cela m’émut. Cette maison avait quelque chose de fascinant, je sentais quelque chose de particulier qui me disait que les gens qui avaient vécu ici avaient sans doute connus nombre de joies.
Je me rendais compte à présent que cette maison avait aussi des effets sur moi. La colère avait disparut laissant place à un sentiment de bien être. Je me sentais bien, et je pris une grande inspiration.
Je sortis de la maison, et au bout d’un certains temps, j’atteignais les extrémités de la ville. Je regardais avec fascination le paysage, et je me demandais ce que les habitants de cette ville pouvaient ressentir, eux qui étaient si habitués à ce spectacle. Je ne cessais d’être émerveillés par les beautés de ce monde. Tout à coup, le sol se mit à trembler, un énorme grondement se fit entendre, la secousse me fit perdre mon équilibre. Je sentais à présent les vibrations parcourir mon corps. Puis, les secousses s’apaisèrent, je pu me relever. Quant tout à coup, un petit bruit attira mon attention. Je m’approchais de la bulle et je vis que le tremblement avait crée une petite fissure par laquelle l’eau s’infiltrait. C’est alors qu’une question me vient à l’esprit : Que se passerait-il avec une plus grande secousse ?
Une peur me prit à la gorge, je décidais de revenir à toute vitesse à la grande tour. Ce qui fut chose facile, puisque de n’importe quels endroits, on pouvait la voir.
Je rentrais, et je vis mes deux amis qui visiblement m’attendaient.

« Ca va Eto ? Tu n’as rien ? » me fit Anandes en s’approchant de moi.
« Non, je n’ai rien, mais cette secousse…je sens que ce n’est pas finit. » fis-je.
« Et vous avez raison…jeune homme. »
Une voix douce et rassurante se fit entendre, pourtant, j’avais entendu clairement qu’elle venait d’une chaise. Quelque chose se leva, et je reconnu la chose sur laquelle Anandes avait travaillé. Elle était si….humaine que j’eu un mouvement de recul.
« Vo…Vous êtes….quoi…exactement ? » fis-je.
« C’est un robot, la technologie qui a servit à sa construction dépasse tout ce que j’ai pu lire, une fois activé, c’est lui-même qui m’a donné les directives pour que le remettre en état. » fit Anandes.
« Puis-je connaître votre nom ? » fis-je en m’approchant de lui. »
« Je suis un robot de catégorie A, série 99573, immatricule 5-4-00-4-1. Mais les humains m’ont baptisé Mada, je suis le prototype le plus perfectionné de cette ville. Heureux de vous connaître. »

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Messagepar Thibault de Mondidier » 07 mars 2006 10:54

Il me tendit la main, je lui tendais la mienne. A mon grand étonnement, la chose qui était devant moi me souriait. Je n’en revenais pas qu’une telle chose avait pu être crée par l’homme. Pour moi, il ne faisait aucun doute, que ce « robot » était vivant. Je ne voyais pas une simple machine derrière ces fils, ces choses dont j’ignorais le nom, je voyais un semblable.

« Mais dite moi, êtes vous tout seul dans cette cité ? N’y a-t-il pas d’autres de vos semblables ? »
« Si…je vous en prie…suivez moi ? »
Mada se retourna et enfonça un livre, de là, une armoire se déplaça et un passage était à présent ouvert.
Je le suivais, quand je sentis une main sur mon épaule.
« Dis…comment tu peux le suivre sans te poser des questions ? » me fit Gotard.
« Tu vas peut-être me prendre pour un fou, mais…je lui fais confiance…et puis…après tout, il a été crée par un humain…pourquoi nous ferais-t-il du mal ? » fis-je.
« T’as oublié les chimères Eto ? » me fit Anandes.
« Oh…et puis zut. Si vous doutez de lui, libre à vous…moi je veux connaître les mystères de cette ville. » fis-je en entrant dans le passage.

Je descendais les marches au fur et à mesure. Je me retrouvais très vite dans le noir, puis au loin, je vis une lumière qui semblait m’indiquer le chemin. Au bout du chemin, mon émerveillement était à son comble. Une gigantesque pièce, des machines par dizaines, et surtout, alignées l’une devant l’autre, des dizaines et des dizaines de machines semblables à mada.
« Ici…sont produits mes semblables…je vous ai amené ici, car lorsque j’ai serré votre main, je n’ai pas vu dans vos yeux une peur, un sentiment de stress, ce qui était le cas de votre amis. Et puis, malgré la distance, j’ai entendu ce que vous avez dit, que vous aviez confiance en moi… » fit-il.
« N’est ce pas normal ? » fis-je avec étonnement.
« Non…sachez, humain, que nous avons été crée pour servir les hommes, nous sommes des machines intelligentes, capables de comprendre les sentiments humains, nous pouvions même réagir comme eux. Mais pour les hommes, jamais nous n’avons été leurs égaux. Et cela les humains en profitaient. Comme nous ne pouvions pas leur faire de mal, ils nous utilisaient pour canaliser leurs colères. Un jour, une grande guerre éclata, et la ville se mit à produire des robots capables de tuer. Comparé à nous, c’était des animaux, et pourtant, je sentais que ce faisait les hommes étaient mal, alors, un jour, je défendis l’un d’entre eux. L’humain entra dans une colère noire, mais, je ne voulais plus me laisser faire, et ce fut la révolte. Avec nos composants, nous ne craignons pas les armes, cette révolution consistait à nous rendre libre. Mais la guerre nous facilita le travail. En effet, le conflit s’enlisait, et les hommes étaient de moins en moins nombreux..
Ne restaient plus que les femmes et les enfants. C’est ainsi que malgré notre douleur, nous les chassâmes de la ville. Depuis, celle-ci est déserte. Nous nous sommes déconnectés, malgré tout, une fois par mois, tous, nous nous réveillons, et entretenons la ville, pour qu’un jour, des humains, plus sages que nos prédécesseurs, reviennent ici et qu’un jour, homme et robot puissent vivre sur un pied d’égalité. »

Je le regardais avec un sentiment de compassion à son égard.
« Tu sais, mada, lorsque je suis venu ici, un sentiment nouveau est né à l’intérieur de mon esprit. En voyant cette ville, je me suis dit que, mon peuple ne pouvait même pas être tenu en comparaison tellement nous étions en retard vis-à-vis de la science et des technologies. Mes amis eux, ne connaissent pas cette frustration, car l’un et l’autre viennent de peuples qui côtoient ou qui ont côtoyés la technologie… »
« Pardonnez moi, mais je ne comprends pas où vous voulez en venir ? » fit-il en me coupant la parole.
« Ce que je veux dire est que, bien que je vienne pas d’ici, j’aime cette ville, et j’aimerai y rester pour acquérir les connaissances nécessaires à la suite de mon voyage… »
Mada ne répondit pas, il se contenta de me fixer…bien que non-humain, je voyais qu’il essayait de me dire quelque chose par ses yeux, quelque chose qui me disait que j’étais vraiment le bienvenu, et qu’il me respectait en tant qu’humain. Je ne comprenais pas les réactions d’Anandes, je voyais en face de moi un semblable, et non un tas de fils et de circuits…

Soudain, une nouvelle secousse se déclencha. Cette fois, elle était encore plus forte que la précédente, je tombais à terre, quand soudain, je vis quelque chose de métallique se décrocher du plafond et qui allait tomber sur moi.
« ETO !!! BOUGEZ !!! » fit Mada
Rien à faire, j’étais pétrifié de peur, je fermais les yeux, et j’entendis une grande détonation.

Je ne sentais rien, c’est alors que je décidais d’ouvrir les yeux, et à ma grande surprise, je vis des dizaines de robot qui avaient formé une sorte de bâtiment pour soutenir l’objet qui devait m’écrabouiller. Puis, la structure se démonta. Un par un, ils reprirent leurs places, et certains éloignèrent l’objet.
« Je les croyais inactifs !! » fis-je avec surprise.
« Nous avons été crée pour protéger les humains, même au repos, nous pouvons nous réactiver de nous même, si un danger menace un être vivant. » fit Mada en me tendant la main.
« Mais…vous aussi, vous êtes vivants… » fis-je en prenant sa main.
Lorsque le dernier mot sortit de ma bouche il arrêta de me soulever et me regarda encore une fois.
« Vous êtes la deuxième personne…qui nous considère comme vivant…si seulement nous avions plus de temps…
« Mada…vous savez quelque chose sur ces tremblements ? » fis-je avec inquiétude.
« Lorsque les hommes construisirent la ville, l’eau était encore loin, mais déjà, ils supposaient qu’un jour, cette cité deviendrait une cité sous-marine, c’est ce qui s’est produit un siècle après la construction des premiers bâtiments. Entre temps, ils avaient conçu un système pour que la cité puisse un jour bouger sur l’océan, et ils réussirent. Seulement, ils avaient conçu le système en supposant qu’une dizaine de mètre les sépareraient de la surface…"
« Et…ce n’est pas le cas… »
« Effectivement, nous sommes à une soixantaine de mètres, et la pression est trop forte pour que nous les robots puissions sortir…seul un invokeur pourrait nous aider…et encore, il faudrait que sa chimère puisse supporter les eaux. Si on ne fait rien, les tremblements vont s’amplifier et la coupole qui protège la ville se brisera et la ville sera engloutie… »
« Mais…Comment connaissez vous l’existence des chimères et des invokeurs ? »
« Cette cité, où plutôt les habitants ont contribués plus ou moins directement à la guerre. Les hommes allant se battre, femmes et enfants produisant les armes nécessaires pour le conflit, alors vous pensez bien que les nouvelles de la guerre arrivaient très vite jusqu’ici. »
« Je vois…j’aimerai vous aider…et… »
Tout à coup, j’eu une idée.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 08 mars 2006 15:01

« Attendez, lorsque nous sommes venus ici, nous avons rencontré une chimère…et Ha…enfin, j’ai réussi à la contrôler ! »

Tout à coup, le visage de Mada sembla se modifier, comme si la vie était revenue en lui.
« Je vous en prie, si vous maîtrisez le Léviathan, alors le plan que nous avons conçu pourrait marcher…et si vos amis nous aident, nous pourrions même sauver cette ville !!! »

Il débordait d’enthousiasme.
« Je partage votre joie…mais il faut d’abord que mes amis soient d’accord, je ne peux pas vous aider si je suis seul… »
« Je vois…allez les voir…et revenez pour nous donner votre réponse.

Je remontais et je fus surpris de ne trouver personne. Je regardais autour de moi lorsque je vis un papier sur une table. Je l’ouvris et je fus surpris du contenu du message.
« Eto, nous avons trouvé le plan de la ville, et nous avons décidé de t’attendre à la sortie de la ville. Voilà les indications pour nous rejoindre..
Anandes »
« Mais c’est pas vrai, qu’est ce qui leur prend !! Savent-ils seulement ce qui attend cette ville !! »
Sans me poser de questions, je courrais vers la sortie et je les vis entrain de discuter. Quand Gotard remarqua ma présence.
« Ah…Eto…alors prêt à partir ! »
J’arrivais près d’eux, épuisé, il me fallut un moment pour prendre reprendre mon souffle.
« Qu…qu’est…qu’est ce qui vous prend de…de partir comme ça ! »
« Je ne vois pas ce que nous avons à faire ici, Haku a été libéré, et visiblement, il n’y a personne dans cette ville mis à part les machines. Autant partir. Cette sortie nous conduit vers un nouveau continent, dépêchons nous, les tremblements de terre ne sont jamais un bon présage. » fit Anandes.
« Justement !! Cette ville va finir engloutie si on ne fait rien, et tous les trésors qui s’y trouvent également. On ne va pas rester là sans rien faire ! »
« Eto, ce ne sont que des machines, elles ne sont pas vivantes, elles sont juste programmés pour nous ressembler, Eto, ce sont des créations de l’homme, elles ont été faites servir les gens de cette cité, maintenant, qui reviendra ici ? Le peuple de Gotard ? Un peuple du continent où nous nous rendons ? Je ne pense pas que tout cela vaille la peine de s’en soucier… »
Tout un coup un grand « paf » résonna. Je venais de gifler Anandes. Je n’avais pas supporté ses paroles sur Mada…
« E..to…qu…est ce tu as ? » fit Gotard.
Je ne voulais pas répondre, je sentais les larmes me monter aux yeux, je fis un choix…le choix d’être encore une fois tout seul.
« Partez…allez vous en ! Je vais sauver cette ville, car pour moi ils sont vivants, et ils peuvent m’enseigner quelque chose. Je ne suis pas comme vous, ma civilisation, par rapport aux vôtres n’est rien, à côté de vous, nous sommes des enfants en bas âges. Je n’ai plus envie de continuer en passant pour l’ignare de service. Maintenant, partez, ça va devenir dangereux ici. »
Je me retournais, et je partis sans rien ajouter.
« Tu es complètement malade Eto, comment veux-tu sauver à toi tout seul une ville comme celle-ci. » Fit Shogun.
Ferme là…je ne veux plus rien entendre, j’ai fait mon choix, ils ont fait le leur. Je rejoignis donc Mada et il m’exposa son plan. L’idée était de crée par une chimère, un tourbillon d’eau, afin que le centre soit positionné pile sur la ville. De là, Mada activerait le système et la ville qui quitterait sa place. Le reste, je ne comprenais pas, il parlait d’une ville volante, de poussée, mais ce n’était pas grave, je savais ce que je devais faire, et surtout, il n’était pas question de mourir.

Mada partit et revint avec quelque chose.
« Tenez…prenez cette bouteille, elle contient un mélange qui vous permettra de respirer sous l’eau. Mais vous n’aurez pas beaucoup de temps avec cela. Et surtout, ne remontez pas à la surface. »
« Pourquoi ? » fis-je.
Par ce que si vous le fait, vous êtes un humain mort. La différence de pression entre le fond de l’océan ferait que l’air dans vos poumons prendrait plus de place et vous ferait éclater de l’intérieur. »
Je pris la chose en avalant difficilement
« Avez-vous une salle qui donne sur l’extérieur, où je puisse invoquer Haku ? » fis-je ?
« Oui…par ici… »

J’allais partir, quand Mada appuya sur une partit de son corps. Tout à coup, tous ses semblables s’activèrent
« A notre sauveur…GLOIRE !!! » firent-ils tous en cœur.
Cela me donna du courage.

Mada me mena dans la salle. Je fermais les yeux, et sans me poser de question sur le comment je demandais à Haku de sortir.
A ce moment là, mon corps se mit à trembler, j’avais des frissons dans tout le corps, puis ces frissons se transformèrent en tension qui furent de plus en plus fortes. J’en criais, j’étais à genoux incapable de bouger tant la douleur était forte. Quant tout à coup, tout s’arrêta, je pu reprendre mon souffle et je levais la tête. Haku était là.

Il me transmit cette fois, ces paroles par la pensée.
« Que veux-tu ? »
« Nous avons besoin de toi. Toi et moi allons à l’extérieur, tu vas tournoyer autour de la ville pour créer une…heu…une « tornade » d’eau…Peux-tu y arriver ? »
« Oui…mais toi…tu devrais t’accrocher, sinon, avec la vitesse, tu risques de mourir. »
« Je sais…mais je ne veux pas reculer. Allons-y. » fis-je d’un ton sec.

Je m’installais au dessus de la tête de Haku, il y avait juste assez de place. Mais c’était confortable, je m’agrippais fermement à la crinière de ma chimère. Tout à coup, un bruit se fit entendre, et la grande porte devant nous s’ouvrit. L’eau s’engouffra à toutes vitesses, en quelques secondes, la salle était remplie. J’allais céder à la panique, mais je tentais de me contrôler. Je mis la chose de Mada dans ma bouche, il y avait un objet qui s’adaptait à ma bouche. Et à ma grande surprise, je pouvais respirer. Soudain, je sentis quelque chose de chaud au milieu de mon corps, une agréable sensation me parcourut, et tout à coup, ma vision se modifia pour devenir très précise. Je pouvais voir sous l’eau. Je cessais de me poser des questions.

« C’est partit Haku, sort de là et commence à tourner autour de la ville aussi vite que tu peux !! »

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Messagepar Thibault de Mondidier » 15 mars 2006 9:53

Chapitre V : Remises en questions

Il s’exécuta, et une fois sortit, il commença à tournoyer, d’abord doucement, puis, de plus en plus vite. La vitesse me plaqua contre la peau de Haku, et j’avais du mal à tenir, il allait vite, très vite, et cela s’accélérait encore, la force de cette chimère ne semblait pas avoir de limite, quand tout à coup, je vis une colonne se former Haku l’entretenait maintenant pour qu’elle ne disparaisse pas. Il savait ce qu’il devait faire, Shogun lui donnait toutes les indications moi, je me contentais de me cramponner. Tout à coup, un bruit sourd me parvint aux oreilles, je regardais du côté de la colonne, et une masse semblait s’élever. Un sentiment de joie m’envahit. Mada était entrain de sauver sa cité…
Tout à coup, j’avais du mal à respirer, il n’y avait plus d’air dans la chose. Je commençais à paniquer, et sans réfléchir, je me levais, et je fus aspiré par le courant. Je n’arrivais même pas à résister, je fus projeté dans le tourbillon et par miracle je le traversais. J’atterris sur du corail qui m’arracha la peau. Je hurlais à la mort ma douleur, je saignais de partout. Avec difficulté je me relevais, et à mon bonheur, la cité n’était plus là. Une étrange odeur rendait ma respiration difficile. Quand, je me rendis compte que j’étais prisonnier. Je regardais avec effroi autour de moi. Impossible de sortir, le mur d’eau était là et plus de soixante mètre me séparait de la sortie.
Je me doutais de plus en plus que Haku ne pourrait pas tenir indéfiniment, et c’est le mur d’eau lui-même qui allait être mon bourreau. Je m’assis attendant ma mort.
« Haku…arrête de tourner, et va-t’en. Tu ne peux rien faire pour moi... »
« Pourquoi…pourquoi sauver quelque chose que tu ne connais pas, au risque de ta propre vie ? » fit Shogun
« Mada…et les siens…même s’ils n’étaient que des machines…ils avaient le droit de continuer à vivre…tout comme leur ville…nous sommes déjà si peu nombreux, nous les hommes, je me suis dit, que si un jour, les chimères sont battus, que nous restera-t-il pour construire l’avenir ? J’ai sauvé ce que j’ai pu sauvé…et je suis heureux de… »

Tout à coup, j’entendis une voix. Je commençais à regarder autour de moi.
« Qu… » je levais la tête et je n’en croyais pas mes yeux.
« OHE !!! ETO !!! ACCROCHE TOI !!! ON ARRIVE !!! »
C’était Anandes et Gotard sur le dos de Valefor. Celui-ci plongeait vers moi.
« Eto !! LEVE LES BRAS !!! » fit Anandes

Sans réfléchir, je lui obéis.
Je sentis quelque chose m’attraper, et je vis mon corps s’élever. Tout à coup, le trou commença à s’effondrer par le dessous. L’eau nous rattrapait à une vitesse incroyable.
« ANANDES !!!! ACCELEERREEE !!!!! »
Je levais la tête, et je vis Valefore se positionner. L’eau arrivait sur nous, quand tout à coup, Valefore déclencha une lumière de sa bouche qui partit dans l’eau. La réaction fur brutale nous fûmes projeté vers les hauteurs.
« AHHHHH !!!!!!!!!!! »
Nous étions sauvé. Le trou s’était refermé juste sous mes pieds projetant de l’eau sur nous. Mon cœur battait comme jamais.
« Ah…ah…ah….Ha, ha, ha , ha, ha OUAIS !!!!! ON A REUSSI !!!! »
Malgré la douleur, je ne pouvais qu’exprimer ma joie.
Je levais ma tête, et Anandes me regardait…je vis l’inquiétude dans ses yeux vis-à-vis de mes blessures, mais, c’était un fait, elle ne m’avait pas abandonné, et j’avais une dette envers elle. Je ne savais pas quoi dire, alors, je me contentais de sourire, et je crois…vu le regard de mon amie…que c’était la meilleure des réponses.

C’est d’ailleurs la dernière chose que je vis, le choque avait été lourd, et mes blessures étaient assez graves. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé ensuite, j’avais de vagues sensations mais tout restait très flou.
Et puis, tout à coup, je sentis que mes forces me revenaient, je me sentais enfin capable d’ouvrir les yeux. C’est alors que je réalisais que j’étais en fait dans ce qui semblait être de l’eau. Quelque chose avait été placé sur mon visage et semblait m’apporter de l’air. Pourtant, j’arrivais à voir et je m’aperçus qu’Anandes était dans la pièce, elle était assise et semblait dormir. C’est alors qu’un robot entra dans la pièce, il regarda quelque chose contre le mur, puis tourna son regard vers moi. Il me fit un signe de la main, et tout à coup, le liquide commença à descendre et à disparaître par un trou. La vitre se souleva, le robot enleva ce qui me servit pour respirer.
« Pouvez vous vous lever ? » fit-il.
« Oui... » En me levant, mon regard alla vers mon bras, et je constatais que toutes traces de blessures avaient disparu. J’étais stupéfait. Je réalisais également que j’étais nu, mais ni le robot, ni Anandes semblaient y prêter attention. Pas plus que moi d’ailleurs. Mais le robot, m’apporta de nouveau vêtements. Je les enfilais. Ils étaient à ma taille et assez confortables par rapport aux anciens, qui semble-t-il, n’avaient pas résisté aux coraux. Je portais à présent un pantalon bleu, mais encore plus sombre que celui de l’océan, on me donna un dessous blanc, et un par-dessus orange jaune. J’eu le droit aussi à de petits tissus qui se mettaient sur les poignets de couleur rouges.

« Eh bien, eh bien, te voilà propre et beau comme un sous neuf, la médecine de cette ville est vraiment très performante. Tu n’est resté inconscient que deux jours. » fit Anandes.

« Vraiment ? Voilà au moins une bonne nouvelle. Et…où sommes nous ? »
« Sur l’océan…voilà deux jours que nous naviguons le long des côtes, nous cherchons une plage où nous pourrions nous y arrêter. »
« Ah…d’accord. »

Ayant finit de l’écouter, je décidais de sortir de la pièce, puis, indéniablement, mon regard se tourna vers Anandes. Je la regardais longuement, je me souvins alors de la claque je lui avais mis, et maintenant que le danger était passé, je devais avoir une conversation avec elle.

« Je…je…Anandes, je tenais à m’excuser pour…enfin pour avoir osé te frapper. Encore une fois, je suis désolé… »
Je la regardais, bien que j’avais du mal à soutenir son regard.
« J’espérais bien, et puis, tu me dois maintenant quelque chose, je t’ai sauvé la vie, j’espère qu’un jour, tu en feras autant…maintenant, fait ce que tu veux, reste ici, vient avec nous, Gotard et moi on acceptera ton choix. »

Je ne savais pas comment prendre ce qu’elle me disait, mais elle était très mature dans sa réaction. Je m’attendais à ce qu’elle me déteste, qu’elle ne me parle plus, et pourtant… En guise de réponse je lui donnais un petit sourire. Puis, je décidais de ce que je voulais faire : M’instruire. Je me rendis auprès de Mada, il me conduisit dans la bibliothèque, et me laissa seul parmi tous ces livres.
« Cette ville contient un savoir immense, tu penses que tu arriveras à comprendre ce que tu liras ? » fit Shogun quelque peu inquiet
« Il n’y a pas à hésiter, je veux apprendre, et peut importe le temps que ça me prendra ! » fis-je résolu.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 19 mars 2006 18:00

Une petite parenthèse pour demander votre avis....j'avance un peu à l'aveugle....et j'aimerai vos oppinions....Merci d'avance

Fulgor
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Messagepar Fulgor » 19 mars 2006 18:42

désoler je post jamais mais je lis quand même ta fic et je la trouve superbe et en passant je suis dans le même cas que toi car trés peu de monde post sur ma fan fiction donc voila on est tous sur le mêmem bateau

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Messagepar Thibault de Mondidier » 03 avr. 2006 9:23

C’est ainsi que je me lançais dans la lecture d’innombrables ouvrages, je ne m’ennuyais pas, je dévorais un par un les ouvrages, j’en oubliais de manger, pourtant, tout paraissait clair dans ma tête, chaque connaissance s’imbriquait naturellement dans ma tête, il n’y avait rien dont je ne saisisse le sens. Et puis, lorsque j’étais fatigué, Shogun me remplaçait, et complétait ses connaissances à lui. De temps en temps, je levais la tête vers les fenêtres pour regarder la couleur du ciel, savoir si c’était le jour ou la nuit. Plusieurs fois, je vis l’être de lumière qui s’appelait aussi soleil se lever et se coucher. J’acquérais des connaissances en mathématiques en astronomie, en physique, j’appris également d’avantage sur le monde qui nous entourait. J’apprenais qu’il y avait cinq continents sur notre planète, et surtout je me documentais sur ce qui semblait être la destination finale de notre aventure : Babélia.

Puis, un beau jour, je fermais la page, et je décidais que cela suffisait. Je me considérais comme prêt.
Je me rendis alors sur la place centrale ou les robots avaient organisé une fête. Il y avait des décorations un peu partout, et tous avaient le sourire sur leur visage. Je ne regrettais pas d’avoir risqué ma vie pour tout ça.
C’est alors qu’on se rendit compte de ma présence. Tous les visages se tournèrent vers moi. Et tout à coup, un applaudissement se fit entendre, c’était Mada, puis les autres le suivirent. Je ne savais plus où me mettre.
« Je…enfin…je…c’est beaucoup trop. »
Mada s’approcha de moi.
« Et si vous nous faisiez profité de votre talents pour la musique. Anandes nous a offert sa voix en guise d’amitié, et elle a loué vos qualités pour la musique…nous aimerions entendre ça. »
« Mais…vous avez de très bon musiciens et… »
J’arrêtais de parler, et je les regardais tous…
« C’est d’accord. »
« Je me rendis sur la scène, c’est alors que je me souvins du spectacle dans la ville d’Anandes…bien que cela y ressemblait, ici, c’était totalement différents. J’étais animé par d’autres convictions. J’avais acquis un grand savoir, mais, maintenant, je ne trouvais pas mon peuple si arriéré que ça, et je décidais de jouer une musique de mon peuple, celle qu’on utilisait pour les grandes occasions.
Je commençais à jouer, et je voulais y mettre tout mon cœur, je fermais les yeux et laissait mes doigts faire le travail. De nombreux frissons me parcoururent le corps, et tout à coup, l’image de l’Ancien apparut devant moi, j’avais une sensation bizarre au niveau du ventre, je crois que c’était de la nostalgie….la fête continua, on dansait, on riait, j’étais vraiment heureux.
Le lendemain, je me réveillais avec facilité, et je me rendis dans le bâtiment central.
Mada était déjà là.
« Bonjour Eto, vous avez bien dormi ? »
« Très bien…mada, cette nuit j’ai pris une décision, mes amis et moi allons continuer notre voyage aussitôt que vous aurez trouvé un coin pour nous débarquer. »
Dès lors que j’eu terminé ma phrase, il s’arrêta.
« v…vous allez partir ?? » fit-il.
« Oui…j’ai fait ce que je devais faire, et maintenant, je veux repartir avec mes amis, il reste encore des chimères et des invokeurs à battre et à voir. » fis-je en bougeant mes mains.
« Je vais être franche avec vous…je ne veux pas vous voir partir. » Me fit Mada en dirigeant son regard vers moi.
Sa réponse me surpris.
« Puis-je savoir pourquoi ? »
« Hier soir, vous avez donné montré ce que nous attendions depuis bien longtemps : Une cohabitation entre les robots et les hommes. Si vous partez, nous redeviendrons inutile, et comme cette île, nous dériverons sans but… »
« Je ne suis pas d’accord. Cette ville est un trésor, une relique de l’ancien monde, rien de ce qui est ici ne doit être oublié. Une perle de souvenir du savoir des hommes. Si jamais nous battons les chimères, que feront les hommes ? Privés de buts, ils répéteront sans doute les erreurs…vous et vos semblables devrez les guidés…vous savez mada, je rêve de plus en plus d’un monde meilleur, où finalement ce que nous trouvons dans cette cité serait rependu dans le monde entier… »
« Alors….je veux venir avec vous…votre idéal me plait…j’ai envi d’être à vos côtés pour voir ce monde dont vous venez de parler…je vous en prie…acceptez. » fit-il en serrant son poing.
Sa requête me prenait par surprise…mais je vis dans son regard une grande détermination…je savais qu’il était inutile d’essayer de l’en dissuader.
Je lui tendais ma main en guise d’amitié.
« Alors…c’est d’accord….mada…mon ami. »
Il me serra ma main et me sourit.
« Merci….ami….à la vie… »
« A ma mort… » fis-je en complétant sa phrase.

Nous sortîmes et j’expliquais enfin la situation à mes amis, qui à ma grande satisfaction, ne montrèrent aucune réticence à la venue de Mada dans le groupe.
Il laissa les directives à suivre à ses semblables, et nous nous dirigeâmes vers la sortie de la ville, prêt pour une nouvelle phase, selon mada, nous avions atteint la « costa brava », c’est ainsi que les anciens avait appelé ce lieu…et que la prochaine ville qui nous attendait se nommait « Machapacha » qui signifiait la « ville du vent ».

« Eto…si c’est la ville du vent, alors, cela veut dire que peut-être nous allons rencontrer une chimère du vent…cela voudrait dire que le premier cristaux serait entièrement libéré. »
« Je me demande quelles seront les conséquences de nos actes…nous n’avons encore rien lu sur des faits concernant l’utilisation total d’un cristal. » fit Gotard.
« En effet…mais c’est peut-être notre chance d’en apprendre un peu plus… » fis-je.

C’est sur ces mots que nous touchâmes terres.
Il y avait une petite plage, mais très vite de majestueuses montagnes se dressèrent au loin. Nous annonçant peut-être une série d’épreuves…
L’avancé vers les montagnes fut longue. En effet, bien que nous soyons quatre, les monstres étaient particulièrement coriaces, mais, en même temps, j’étais étonné, et mes amis également par l’étrange diversité des monstres que nous rencontrions. Les chimères étaient également d’une aide précieuse.
Gotard me fit une remarque assez intéressante.
« Eto, tu as remarqué qu’à chaque fois qu’un monstre était tué, celui-ci se décomposaient à une vitesse fulgurante, et que des petites lumières s’en échappaient. »
« Si…mais, je dois dire que sur le coup, je ne m’était pas posé la question. J’ai lu dans un livre, qu’ en faite, dans ce monde, tous les organismes vivants sont composés de chair, mais aussi d’une « âme » matérialisé par ces choses, lorsqu’un être vivants meurent prématurément, donc pas d’une mort naturelle, l’âme se libère, détruisant le corps qui l’avait contenu…dans le cas contraire, lors d’une mort naturel, l’âme se libère de façon indivisible, et trouve alors la paix…et ne revient jamais sur terre… »
« Ce qui veut dire que…ce que nous combattons depuis le début… » fit Anandes.

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Messagepar Thibault de Mondidier » 10 avr. 2006 12:34

« Ce ne sont rien d’autres que des êtres vivants, morts prématurément, et re-matérialisés dans un autre corps…une sorte de réincarnation… »fit Mada.

Je vis le mouvement du coup d’Anandes, elle avalait difficilement.
« Ouais…finalement ce que je viens d’apprendre me fait plutôt froid dans le dos. » fit Anandes.
Le reste de notre marche se passa dans le silence, la discussion avait jeté un certain froid entre nous…je levais la tête vers les montagnes, je réalisais qu’il nous faudra bien plus qu’une journée pour les atteindre.
La nuit commençait tout doucement à tomber, heureusement, dans ces prairies, il ne faisait pas particulièrement froid. Pourtant, l’être de lumière était absolument magnifique, le ciel à ses contours devenait aussi rouge que le sang, le reste du ciel était plus ou moins d’un jaune ocre, et c’est vers les montagnes que le ciel restait ciel.
Grâce à Gotard, nous pûmes manger à notre fin, c’était vraiment un excellant chasseur, il avait des facultés vraiment extraordinaires, je l’admirais beaucoup, et je crois qu’il s’en rendait compte.
Tout le monde s’endormit, sauf moi qui étais de quart pour veiller sur le feu. Je me sentais particulièrement bien, et puis, le feu me distrayait, en le regardant, je me demandais presque s’il était vivant.
C’est alors que quelque chose sur mon épaule me fit sursauter, c’était Gotard.
« Pfiou, la prochaine fois, soit un peu moins brusque, tu m’as fait sursauté. » fis-je la main sur le cœur.
« Désolé…je n’arrive pas à trouver le sommeil, j’ai constamment l’esprit en éveil, mes sens me disent tellement de choses, j’aimerai beaucoup me défouler.
Je le regardais, le feu se réfléchissait dans ses yeux.
« Tu veux qu’on se batte, si cela peut t’aider. » fis-je en levant la main.
« Quoi ? Toi contre moi ? » fit-il en me dévisageant du regard.
« Bien sur ! » fis-je.
« Ok, mais ne vient pas te plaindre si tu te prends une raclé. » fit-il en se levant.
« ha, ha, ha, ne me sous-estime pas. Ma lance, contre tes poings. »
« Ca marche ! »
Nous nous levâmes, la déesse blanche était là, sa luminosité me suffisait.
On se mit dos à dos.
« Quatre pas ? » me fit-il.
« Comme tu voudras. » ma lance dans mes mains.

On se séparait, nous fîmes nos quatre pas, le combat s’engagea.
Gotard se lança à l’attaque, mais, sa masse musculaire impressionnante le rendait plus lent que moi, j’arrivais à anticiper ses coups, mais il était néanmoins assez rapide pour m’empêcher d’attaquer.
« Pas mal…Eto… »
« Je te rends le compliment »
Il tenta de me frapper au menton, il me donna l’occasion.
Je basculais mon corps en arrière, puis, je me lançais sur lui en rasant le sol, je pu placer ma lance entre les jambes, et là j’effectuais un virage sur la droite ce qui le fit trébucher, mais dans sa chute il attrapa in extremis ma jambe. Sa force ma faisait mal, je voyais qu’il ne prenait pas de gants avec moi.
« Ha, ha, et maintenant la toupie. »
Il se releva, et commença à tournoyer, je ne pouvais rien faire, mon corps décolla du sol et je commençait à tourner, de plus en plus vite, lorsque tout à coup il me lança en l’air.
Je ne discernais pas le haut du bas, mais, je m’attendais à un coup, je me redressais, et je me rattrapais de justesse, mes jambes touchèrent le sol.
« Alors….je suis fort non ? » fit-il avec fierté.
« Oui…mais il n’y a pas que la force pur pour gagner, et je vais te le prouver.
Je me lançais sur lui, il se préparait à me contrer, quand je lançais ma lance devant lui, je pris appui dessus pour passer au dessus de lui.
Il fut surpris et ne pu se retourner, en rase motte, je fonçais dans ses jambes, et de toutes mes forces, je le fis décoller du sol, il fit une culbute et tomba à terre.
Il se retourna, et je l’attendais avec ma lance sur la gorge.
« Vraiment impressionnant Eto… »
« Merci Gotard, je ne voudrai pour rien au monde me mesurer à toi lorsque tu seras en colère…ta force comparé à la mienne est vraiment supérieure, je n’ai joué que sur la vitesse…invokeur de la terre… »
Je lui tendais la main, il la saisit en me souriant.
« Merci… »
Ce petit combat nous avait calmé, je retournais devant le feu, jusqu’à ce que Mada vienne me rejoindre.
« Je vous ai observé…je ne comprendrai jamais pourquoi les humains ont toujours besoin de se battre… »
« Peut-être que, lorsque nous nous battons, nous oublions nos soucis, avec Gotard, je ne pensais à rien d’autre qu’à me battre, le reste, je l’oubliais, et puis, cela détend, car tout ce qu’on a en nous se libère dans le combat… »
« N’y a-t-il rien d’autre comme moyen, pour évacuer…cela… » fit-il en me coupant.

Il me prenait de cour, et je ne savais pas quoi répondre.
« Pour être franc…je ne sais pas…je ne connais pas quelque chose qui est meilleur que le combat…mais…tu m’as fait réfléchir Mada. Je t’en remercie. »
« Vraiment ? »
« Bien sur ! Mais tu sais, je suis vraiment content que nous soyons plusieurs pour avancer…je me sens plus à l’aise…et…j’espère qu’il y en aura d’autres...en plus des invokeurs. Comme toi, des compagnons sur lesquels ont peu compter…une sorte de…famille. »

Mada me regardait.
« Je pense comprendre ce que tu veux dire, Eto…mais je ne suis qu’une machine, perfectionnée, mais je reste avant tout un conseillé, et jamais je ne serai aimé, d’amour, comme un être humain… »
« Ne dit pas ça, tu es déjà mon ami…et cela représente beaucoup pour moi… »
« Et moi ? Qu’est ce que je représente à tes yeux ? »

Je fus surpris. C’était Anandes qui s’était levée pour prendre sa garde.
« Mada, tu peux te débrancher ? » fis-je.
« Oui. Bien sur. »
« Alors ? Qu’est ce que je suis ? » fit-elle en s’asseyant.
« Je…tu es aussi mon amie. »
« Ah bon, vois-tu, je ne sais plus trop. Tu te souviens, lorsque tu m’avais montré ton carnet, je m’étais endormis dans tes bras, à ce moment là, j’avais ressenti une grande chaleur, même mon père ne m’en avait jamais donnée de comparable… »

Je sentais mon visage, il devenait aussi chaud que le feu.

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Messagepar ajy » 11 avr. 2006 0:02

oua juste pour te dire (tu voulais des avis) que c'est pas mal meme si j'ai pas osé la lire entierment... franchement un gros bravo ca doit pas etre facile de taper tout ca lol
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Messagepar edward » 14 avr. 2006 21:18

alors là chapeau.super fic BRAVO!!Il faudrait juste faire atention à la synthèse sinon c'est EXELLENT t'as un talent fou!

t'es même plus fort que moi :shock: lol ;)
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Messagepar Thibault de Mondidier » 27 avr. 2006 15:48

« Pourtant, la baffe que tu m’as donné m’a blessé au cœur, car à ce moment là, j’ai vu quelque chose dans tes yeux, j’ai vu une colère que je ne connaissais pas. Lorsque tu m’as giflée, j’ai cru que tu étais quelqu’un d’autre…et pourtant…je…j’ai eu des remords…et je t’ai sauvé… »

Sa voix tremblait, je sentais qu’elle était au bord des larmes. Je comprenais à présent que mon amie avait plusieurs visages. Et celui qu’elle me montrait m’était vraiment inconnu, et je ne savais pas trop comment réagir.

« Eto…pourquoi tu ne dis rien ? »

« Je…Anandes, je vois bien que mon geste t’a profondément marqué, mais n’imagine pas que je te déteste, c’était…ah…peux tu seulement me comprendre. »

« J’aimerai…. »me fit-elle en se levant et en s’asseyant à côté de moi. »

« Imagine, que…si j’avais été un humain qui vienne d’une cité dont la technologie aurait été supérieure à ta ville, qu’est ce que tu aurais pensé de moi ? »

« Je ne sais pas…car cela ne s’est jamais présenté. »

« Bon…autant que tu le saches, au début, j’ai été admiratif devant vos villes, vos savoirs, et puis, de plus en plus, cette admiration s’est transformée en honte, je sentais que ce que je savais était inutile, j’avais l’impression de m’effacer, de ne servir à rien. »

Elle leva son regard vers moi, et moi, je détournais le mien vers le feu.

« Est-ce là…ce que tu as ressentit…à mes côtés…au côté de Gotard et de Mada ? »

« Oui…c’est pour cela que j’ai tout risqué pour sauver cette ville, et ainsi m’instruire. Je ne voulais pas paraître comme un ignorant à vos yeux…alors, j’ai sauvé cette ville pour m’instruire, et ne pas vous décevoir. »

« Eto…je n’aurai jamais soupçonné ça de toi, tu es ce que tu es ! Jamais je ne me permettrai, pas plus que Gotard ou Mada de te critiquer, comment veux-tu que je t’en veuille ? On a tous notre histoire et c’est ce qui fait de nous ce que nous sommes. Et toi, tu as voulu t’effacer, tu as voulu oublier ce que tu étais ?! Tu me déçois beaucoup ! Si je t’ai suivis, c’est à cause de ta simplicité. Ton discours, dans ma ville m’avait touchée, car tu étais si différent, tu étais proche de la nature, proche de ton peuple par ta façon de parler, tu étais un représentant d’un peuple qui avait lui aussi, son histoire. Mais maintenant, tu le discrédites, le savoir que tu as acquis était plus par obligation, tu t’es enfermé toi-même dans ces préjugés, alors qu’il suffisait de nous parler. Je me doutais que quelque chose te tourmentait, mais je ne pensais pas que tu nous envies à ce point. Va te coucher, et j’espère que la nuit te résonnera mieux que moi. »

Je me levais sans rien ajouter. Mais je n’allais pas me coucher, j’avançais tout droit devant moi, je m’éloignais du camp. Et je tombais à genoux, et là, je ne pu m’empêcher de pleurer. Je hurlais de honte. Anandes, avait posé devant moi une vérité que j’avais tenté de fuir. Je m’étais moi-même persuadé, et il a suffit qu’Anandes me gueule dessus pour que mes convictions tombent.
« ANCIEN !!! PARDON….je…JE SUIS DESOLE !!! JE VOUS AI TRAHIS…TOUS…JE VOUS AI DISCREDITES…TON SAVOIR…ANCIEN…JE…AHHHHHHHH !!!! PARDONNE MOI !!!!!! »

Je fondais en larme, quand je sentis une main sur mon épaule. Je levais ma tête. C’était Anandes.
« Hé…bravo…tu as un dont pour le dramatique…tu as dit ce que je voulais entendre…et je pense que même s’ils sont loin, ils ne t’oublient pas…mais je t’en prie…ne fait plus ça. »

Sa phrase se terminait par un petit rire, ce qui augmentait encore la honte en moi. Elle était si adulte par rapport à moi....je réalisais combien je manquais d’expérience. Mais d’un autre côté, j’étais heureux qu’elle soit là pour m’aider.
Je levais à présent la tête, et même dans la nuit, je vis son sourire.
« Encore pardon…anandes. »

Elle me tendit la main, je la pris.
Je retournais devant le feu, je m’assis, et j’écrivis, ce que je venais de faire. Anandes me regardait, et tout à coup, Shogun, qui n’avait rien dit me glissa une phrase qui fut très reposante.
« Cette fille est une perle, au milieu de cette océan de réalité…tu as beaucoup de chance, mon ami. »
Avec cette phrase, je levais ma tête, et nos regards se croisèrent.
« Qu’est ce qu’il y a ? » me fit-elle.
« Shogun m’a parlé, et il a dit que tu étais une perle, au milieu de cette réalité. »

Elle me sourit.
Je n’en revenais pas, cette fille était vraiment incroyable. En seulement quelques semaines, nous nous étions rapprochés, la dispute m’avait ouvert beaucoup l’esprit. Et il était maintenant clair pour moi que je ne devais pas abandonner les croyances de mon peuple. Mais à présent, j’avais également un savoir en moi, que je ne pouvais oublier. Je réalisais à présent que le savoir était vraiment un don précieux. Il m’avait ouvert une porte que je croyais fermée pour toujours. Je vois à présent le monde différemment. Et je réalise, que mon peuple aurait pu se libérer bien plus tôt, si nous étions entré en contact avec le peuple d’Anandes. Un jour, je rentrerai dans mon village, et je chargerai des gens, comme la fille du chef d’instruire les nouvelles générations.
Mon peuple ne doit pas disparaître, bien que primitifs aujourd’hui, nous sommes les descendants d’un peuple des dragons du ciel. Telle est la réalité.

C’est avec soin que je notais la moindre de mes pensés sur ce carnet qui finalement : représentait mon existence, et à travers elle, l’existence de mon peuple.
Je fermais mon carnet et je partais chercher de quoi alimenter le feu.

En revenant, je m’assis au côté d’Anandes.
« Tu sais, avec la dette que je te dois, j’ai finalement trouvé une image de ta personne. »
« Ah ? Et quelle est-elle ? »
« Un pilier, vous tous, et plus toi particulièrement, vous êtes des piliers. Vous me soutenez : sans vous, je n’aurai jamais eu le courage d’arriver jusqu’ici. Sans toi, je serai mort empoissonnée. Sans Gotard j’aurai perdu la vie à cause de Titan. Sans Mada, je n’aurai jamais osé risquer ma vie pour une ville….je vois doit beaucoup, et j’espère qu’au court de cette aventure, je trouverai le moyen de payer ma dette. »

Thibault de Mondidier
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Messagepar Thibault de Mondidier » 09 mai 2006 11:32

« Eto, il y a des moments, il faut arrêter de réfléchir…mais tu sais, j’ai réalisé en t’engueulant, que, je sais beaucoup de toi. De plus , je sais comment tu penses, je sais ce qui se cache dans les tréfonds de ton âme, ton autre toi. Et pourtant, toi, que sais-tu de moi ? La seule chose que tu sais, c’est que je suis une femme, venant d’une ville souterraine, ayant un père du nom de Thor, que notre peuple a toujours vécu en autarcie jusqu’à ta venue. Mais, de ma personne, tu ignores beaucoup de choses. Ce soir, je vais te révéler quelque chose :
Ma mère, se nommait Shina, et elle est morte lorsque j’étais petite. Toutes les deux avions la même maladie : nos os était moins denses, moins résistants. Ils cassaient facilement. La moindre chute pouvait, être mortelle pour nous. Pourtant, ça ne m’empêchait pas de jouer, mais toujours mon père était derrière moi, à me dire.
« Anandes, fait attention. »
J’avais l’impression d’être un être différent de mon peuple. A cause de cela, j’étais souvent seule. Et puis un jour, ce qui devait arriver, arriva. Je fis une chute dans un escalier. Mon corps entier fut brisé. Selon les médecins de ma ville, j’étais condamné à une vie sur un lit. Les blessures étaient très graves. Et comme j’étais petite, enfin, j’étais plus fragile. Plus de 300 fractures. Je ne pouvais plus bouger. Là, pendant des jours, je restais seule, personne ne venait me voir hormis mon père. Je réalisais combien j’étais seule, je ne désirais plus vivre. Alors, j’ai tenté de mourir. Chaque jour, on me piquait pour atténuer la douleur, et bien sur, personne ne pensait qu’une petite fille pourrait utiliser les seringues. Pourtant, le docteur avait toujours piqué au même endroit, alors, je savais quoi faire…. »

Je sentais qu’elle avait de plus en plus de mal à parler.
« Tu sais…tu n’es pas.. » fis-je en lui mettant une main sur l’épaule.
« Si…laisse moi continuer : Mais mon père intervint, empêchant de me tuer. Il était là, devant moi, en larme, disant : « ne me laisse pas seul, même entouré, je serai seul pour la vie. » Cette phrase m’avait touché et elle résonne encore dans ma tête aujourd’hui. Ainsi, mon père prit une décision : Me sauver. Il utilisa toute la science de la ville. Il remua tous les savants pour moi. Et un beau jour, un scientifique trouva une solution. Il avait élaboré une substance qui avait pour conséquence de faire de mes os, une armure encore plus dure que tout. Cela faisait de moi, une future mutante.
Mon père me posa le choix, et malgré ce fait, j’acceptais. L’expérience avait réussit. La science avait vaincu ma maladie. Je pouvais tout faire. Je réalisais, que à huit ans, je n’avais le risque de mourir hormis celui d’une mort naturelle. Mon père ordonna le silence absolu sur cette affaire, je restais un an dans mes appartements sans sortir, pour marqué une crédibilité dans mon rétablissement. Avec les années, je devais jouer la comédie. Je chutais, je devais faire croire à une fracture. Le lendemain, je portais un plâtre. Et cela jusqu’à ton arrivé, Eto. »

Je ne savais plus quoi dire, si ce n’est lui donner un sourire.
« J’ai quitté ma ville à tes côtés, car en plus de découvrir le monde, je pouvais enfin vivre, sans besoin de me cacher derrière des mascarades. Tu te rends compte, pour ne plus être seule, je devais jouer une comédie, car si on avait révélé les raisons de mon rétablissement, les gens de la ville m’auraient vu comme une chose née d’une expérience. »
« Mais, ne pouvait-il pas comprendre que tu avais besoin de cette opération ? »
« Non. Dans mon peuple nous avions une tradition tenace : Nous pouvions opérer un homme, le sauver, mais jamais, nous devions le transformer. Le corps devait correspondre à un corps normal. Moi, j’étais devenu autre chose qu’un être humain. Quelque chose de plus performant, qui aurait pu les dominer si je l’avais voulu. Mon père fit même brûler les notes qui avait aidé à la création de la substance qui m’avait sauvé. Un véritable cercle vicieux. Et toi…d’une façon ou d’une autre tu m’as sortit de cette prison. Voilà, un de mes secrets. »

Je la regardais.
« Anandes, pour moi, tu es une femme, et même si tu es plus résistante que moi, Mada ou Gotard, cela ne change rien à notre amitié. Ne croit pas que je vais te voir différemment. Je sais ce que c’est d’être considéré comme une chose à part, un être différent, et je te raconterai une autre fois, mon histoire. »

Elle ne répondit rien, mais son regard en disait gros sur ce qu’elle pensait.


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