[Squall 59] Balles perdues

Les romanciers en herbe pourront nous faire partager leurs oeuvres littéraires !

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squall59
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[Squall 59] Balles perdues

Messagepar squall59 » 14 juil. 2004 15:10

Etant donné que mon esprit créatif et romancier s'est mis en marche ( autant en profité), j'ai décidé de faire une fic rapportant la vie d'un tueur à gages, contraint de remplir ses missions pour sauver un membre de sa famille.

Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir par vous même ma nouvelle création, tout droit sortie de mon cerveau en ébullition lol

BALLES PERDUES



CHAPITRE I

BOOOOM !!!
Bris de glaces, râles d'agonie. Le souffle de l'explosion projeta les gardes postés à l'entrée à quelques mètres de la porte. Le C-4 avait fait son effet. Le jeune homme, responsable de ce désastre, a l'air réjoui. Il n'accorde aucune confiance aux minuteries. Son dada, c'est les détonateurs. Il aime avoir le contrôle sur ce qu'il fait. Il s'est posté à l'abri, derrière des buissons, pour admirer la scène. Une foule d'hommes armés sort de la maison, celle-ci commençant à prendre feu. Quelques uns toussent, les autres tombent comme des mouches. Rien de tel qu'un mélange fait maison pour éliminer les importuns qui se mettent en travers de la route du jeune homme. Une épaisse fumée noire, mélangée à une odeur de corps calcinés, s'échappe de l'ouverture produite par l'explosif. L'adolescent prépubère n'attend patiemment qu'une seule et unique chose: sa vengeance. Le criminel, qui a tué deux ans auparavant ses parents, réside à l'intérieur de cette bâtisse. Il a minutieusement étudié les plans du complexe. Il ne peut pas se tromper. Cette fois sera la bonne. La cible sort de la maison, escortée de ces deux molosses de gardes. Il suffoque, à cause de la fumée, et semble avoir des difficultés à respirer. Mais ceci n'est que le début de la souffrance qu'il va endurer. Il se dirige vers sa voiture blindée, ses larbins étant presque dans l'obligation de devoir le soulever pour le transporter. C'est maintenant qu'il faut agir. Maintenant ou jamais. Luca, ainsi se prénomme-t-il, empoigna fortement la crosse de son fusil, penchant sa tête sur le côté, de manière à avoir un bon angle de vue. La lunette de visée du fusil, nettoyée bien avant la mission, est d'une précision telle que Luca aurait pu tuer une mouche à un kilomètre. Cependant, lorsqu'il aperçut sa cible grossie par la lunette, il eut un moment d'hésitation. Il respire fortement, troublant ainsi la précision de son tir, ce qui est tout à fait anormal. Il s'est entraîné longuement avant d'avoir décidé quoi que ce soit. Pourquoi aurait-il du remords à ôter la vie de cette pourriture ? Pourquoi maintenant ? Se ressaisissant presque aussi vite qu'il est parti dans ses souvenirs, il régle la netteté de son fusil, juste pour se régaler du spectacle. Mais au moment d'appuyer sur la gachette, il sent ses muscles se détendrent, ses jambes vacillent et il tombe au sol. Son fusil alla glisser loin de son corps ( son seul ami aussi le pensait-il chaque jour que Dieu faisait ), et malgré tous ses efforts pour le récupérer, il n'y parvint pas. Il n'eut même pas la force de se retourner, pour voir le visage de celui qui lui a tiré dessus, traversant le poumon droit. Il entend juste un petit ricanement, puis tout devint noir, et enfin apparu cet habituel message qui en énervait plus d'un...GAME OVER.

- J'en ai marre de ce satané jeu, m'exclamai-je, hors de moi. Ca fait vingt fois que je recommence cette mission, et je meurs toujours au même endroit.

L'adolescent colérique que vous venez "d'entendre" n'est autre que moi, Pete Standford. Je vis dans une modeste maison de l'état du Colorado, avec ma mère; mon père m'ayant quitté alors que je n'avais que 5 ans. J'adore ma mère et fait tout ce qui est en mon pouvoir pour lui simplifier la vie. J'ai 19 ans, mais semble beaucoup plus mature que mon âge ne pourrait le laisser croire ( enfin, d'après les psy d'orientation ). Mes cheveux hirsutes et mes quelques mèches rebelles me retombant sur ses yeux me donnent une apparence de délinquant. Mais la réalité est toute autre: je fais des études de criminologie dans la plus prestigieuse des facultés de Denver. J'ai refusé l'internat pour pouvoir m'occuper de ma mère et fais le trajet du retour chaque semaine avec mon meilleur ami, le futur Dr. Roy Williams, habitant lui aussi dans la même ville que moi. Hormis mon sens de l'humour très developpé, je suis l'un des élèves les plus prometteurs de mon école. Je m'attire facilement le soutien de tous mes professeurs par mon efficacité dans mes exposés, et l'amitié de nombreux camarades de classe par mon charisme et mon comique.

- Tout va bien, mon chéri ? demanda ma mère, affolée.
- T'as pas de soucis à te faire. C'est juste une histoire entre moi et cette saleté de machine.

J'éteignis mon ordinateur, pris ma veste, et dévalais les escaliers quatre à quatre. Je mis ma main sur la poignée de la porte d'entrée lorsque ma mère intervint.
- Où est ce que tu vas ?
- Je vais voir Roy. On doit aller se faire un cinoch'.
- Ne rentres pas trop tard ! Demain tu as de la route à faire !
- Je rentrerai quand Roy rentrera, voyons. En plus, c'est lui qui viens me chercher demain.

Sur ce, j'enfilai mon blouson et sortit. Le temps était plutôt froid et j'avais du chemin à parcourir pour arriver jusqu'à la maison de mon ami. Au bout de 20 minutes de marche, j'aperçu enfin la rue dans laquelle se trouvait la maison de Roy. Je fis quelques pas à peine lorsque j'entendis un cri de femme apeurée, puis un crissement de pneu. La voiture en faute arriva à ma hauteur, une des portières s'ouvrit, laissant sortir un homme à la carrure impressionnante. Ce même homme me souleva par mon veston pour me faire rentrer à l'intérieur de la berline. Une fois fait, la voiture reparti en trombe par là où elle était arrivée.
- Qu'est ce que...
Une main glaciale me vétit d'une cagoule, m'empêchant ainsi d'identifier mes agresseurs. J'avais juste eu le temps de remarquer que l'homme qui était descendu de la voiture était bâti comme une armoire à glaces, mais également qu'il était chauve.

La voiture roula ainsi pendant une bonne trentaine de minutes, puis s'arrêta. Je pu déduire, d'après les chaos de la route, que nous nous étions stoppés sur une route gravillonnée. Une main puissante me propulsa en dehors du véhicule, me faisant choir, ce qui pour conséquence de me meurtrir le visage sur les cailloux. Immédiatement après, ne me laissant aucun laps de temps pour retirer ma cagoule, je fus remis sur pied. Un des hommes, car ils étaient plusieurs ( au moins trois d'après les voix que j'avais pu entendre ) me poussa, m'incitant à avancer. Nous marchâmes un instant, puis l'un deux m'adressa la parole.
- Dis petit, me fit l'homme, tu aimes le danger ?
- Comme tout le monde, répliquai-je, confiant.
- Ne joue pas au plus fin avec moi. Avance ! s'énerva l'homme.

Arrivés devant un bâtiment sombre, l'homme qui me poussait m'ôta la cagoule. Je mis un certain temps à me réhabituait à la lumière du jour. Je fis un demi-tour sur moi même mais n'aperçus qu'une rangée d'arbres, ce qui ne me fus pas très utile pour me donner une idée de l'endroit où nous étions. J'entrai donc à l'intérieur de l'entrepôt et le gorille me fit m'asseoir sur une chaise se trouvant au centre de la pièce. Des bruits de pas se firent entendre et un homme à l'âge mur au teint terne et aux yeux plissés se présenta.
- Alors, monsieur Standford, comment avez-vous trouvé la petite ballade ?
- Agréable. Juste quelques chaos à l'arrivée mais sinon, je suis prêt à recommencer quand vous le voulez, lancai-je avec assurance.
- Ahahaha !! Monsieur a de l'humour, à ce que je voie. Je sens que je vais apprécier votre compagnie.
- Et moi donc. Mais avant toute chose, appelez-moi Pete. Nous sommes entre amis, voyons.

Le colosse à la calvitie prononcée me bouscula, me faisant presque tomber de mon siège.
- Fais gaffe à ce que tu dis, gringalet, dit-il.
- Laissez, fit le vieil homme. J'aime assez ce petit. Il a du cran.
- Vous trouvez ? ne sachant quoi répondre d'autre.
- Oh que oui, dit le vieillard. Mais comme l'a dit Maurice, vous devriez mesurer vos paroles, mon jeune ami. Nous détenons en notre possession quelque chose, ou devrais-je plutôt dire quelqu'un d'irremplacable à vos yeux.

Je réfléchis, puis l'évidence m'éclata aux yeux comme un ballon que l'on aurait trop gonflé.
- Maman, fis-je d'une voix tremblotante.

Ma mère était ma seule famille. Etant fils unique, je n'avais nul autre endroit où aller si jamais il lui arrivait malheur. Je ne pus qu'attendre la suite, impuissant de par le nombre d'hommes armés qui m'entouraient. Le vieil homme reprit la parole.
- Oh, comme c'est mignon. Oui, en effet, nous avons votre maman. Ah, l'instinct maternel, toujours à se préoccuper du bien-être de son fiston, mais c'est elle qui aurait eu besoin de protection lorsque nous sommes allés la chercher.

Je me sentais, vaseux. Les premiers symptômes d'un malaise apparaissaient sur mon visage. Je transpirais et tremblait, alors que j'avais à l'habitude un tempérament plutôt serein. La tête me tournait, la lumière diminuait en intensité, des spasmes me prenait, puis tout à coup, plus rien, mis à part la voix du vieillard qui trottait dans ma tête.
- ...Au revoir.., Pete...
J'entendis un ricanement semblable à celui de mon jeu, et ne pouvant lutter davantage, je décidai de me laisser plonger dans l'obscurité, dans un sommeil forcé...


Squall 59
*****
Voila, c'est tout pour le chapitre 1. Si cette histoire plaît, je mettrai de nouveaux chapitres à la suite, mais pour le prochain, il faudra attendre un petit peu (Fin Juillet)
Vous pouvez déposer commentaires, critiques, menaces (nan pas menaces, lol), je serais heureux de les lire.
Dernière modification par squall59 le 08 oct. 2004 21:27, modifié 2 fois.
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Messagepar squall 69 » 14 juil. 2004 16:21

ba encore uen fois je suis le premier a posté sur ta fic... je suis fière...
ba voila ca commence bien... les chapitre slériterai peux etre d'avoir un titre... enfin le premier chapitre vu que yen a qu'un pour l'instant :P
sinon j'adore vraiment le gars... il est tjrs sur de lui meme quand il se fait quidnapper le seul truc qui le touche c'est sa mère... que d'émotion... ca nous promet un bon grand tueur a gages ca...
YES
Seul, je ne suis rien, mais avec mes amis, je peux tous réussir...

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Messagepar squall59 » 16 juil. 2004 14:10

Merci Squall 69, je suis bien content que ca te plaises. J'ai voulu créer une fic qui mélangerait action et sentiments. J'espère que je me suis pas raté.

Pour les fans (même si ils sont pas nombreux), je met le Chapitre 2. Je vous laisse le découvrir, je ne vous en dis pas plus


CHAPITRE II

Lorsque je rouvris les yeux, je savais tout de suite que je n'étais plus dans le hangar désaffecté dans lequel on m'avait amené de force. L'odeur ici était différente. Une odeur comme celle qui régnait dans une chambre d'enfant, une odeur de propre. Je me redressais immédiatement et je découvris, à ma grande stupeur, que j'étais dans une chambre d'hôtel. Celle-ci était assez spacieuse, ce n'était pas une de ses chambres bon marché dans lesquels j'allais lorsque je voulais prendre quelques vacances avec mes amis. Non, une chambre, ou plutôt devrais-je dire une suite d'un hôtel luxueux.

J'avais horriblement mal au crâne mais ça n'était pas le pire. Mes oreilles ne cessaient de bourdonner, comme si je me trouvais à l'intérieur d'une ruche. Mes jambes étaient comme atrophiées: je n'arrivais plus à bouger, ne serait-ce que le petit orteil. J'étais désespéré. Je me tenais là, sur un lit, dans une chambre d'hôtel dont je ne savais même pas le nom, et je ne pouvais pas m'échapper. Alors que je maudissait mon sort en scrutant la chambre des yeux, je vis sur la table de chevet une boîte de médicaments. Je tendis ma main pour la prendre et lu l'étiquette. Sur celle-ci, je vis une recommandation écrite au stylo.
- "Permet de guérir la paralysie des jambes. Prendre 2 comprimés. Aucun effets secondaires". Pourquoi deux comprimés, pensai-je, un pour chaque jambe ? Et comment se fait-il que cette boîte se trouve ici ? Bon, prenons-les, ca me permettra de bouger.

A côté de la boîte se trouvait un verre d'eau. Je mis les cachets dans le verre, attendit la fin de l'effervescence, et bu la solution.
- Ah, mais c'est déguelasse !!
A peine terminé le breuvage, une de mes jambes eut un léger tremblement. Je la fis bouger d'emblée, pour voir l'efficacité du médicament. Emerveillé, je me mis debout sans plus attendre pour me diriger vers la porte, verrouillée de l'extérieur bien entendu. J'essayai les fenêtres mais des barreaux m'empêchaient de passer.
- Mais qu'est ce que c'est que ce cirque ?!

N'ayant rien d'autre à faire que de visiter ma nouvelle chambre, je me dirigeai donc vers ce qui semblait être la salle de bain. Celle-ci était immense, avec une robineterie tout en argent.
- Ils ont vraiment les moyens, fis-je, stupéfait.

Quelques minutes plus tard, alors que j'étais en train d'inspecter le mini-bar, le téléphone sonna. Je me précipita pour aller décrocher le combiné. Une voix familière parvint à mes oreilles.
- Alors Pete, bien dormi, fil le vieil homme. J'espère que vous n'avez pas trop souffert lorsque vous vous êtes réveillé.
- J'aimerai savoir qui vous êtes et où je suis. Et pourquoi je suis là ?
- Oh là. Pas trop de questions. Je ne suis plus très jeune et ma mémoire a tendance à me jouer de vilains tours. Je ne pourrai pas répondre à toutes vos questions si vous m'en posez toute une ribambelle juste après avoir décroché. Je me nomme Karl, Karl Schlauffen. Comme vous pouvez vous en douter, je suis d'origine allemande. Pour répondre à votre seconde question, vous vous trouvez dans la suite royale de l'hôtel Kondor, en Russie, ou plus exactement à Moscou.
- Mais qu'est ce que je fais à l'autre bout du monde ?!!
- Ne vous énervez pas, mon jeune ami. Je vais tout vous expliquer. Vous allez travailler pour nous, ou plutôt pour notre organisation.
- Pas question. Mais c'est quoi encore cette connerie ?
- Gardez votre calme et écoutez-moi jusqu'au bout ou...
- Allez vous faire voir !!
- ...ou sinon, je me verrais dans l'obligation d'éliminer votre maman.

Ma mère, je l'avais complétement oubliée. Cela faisait bien 2 jours que je dormais, et mon arrivée ici m'avait tellement surpris que je n'y avais plus pensé. Cette menace avait pour but de me calmer, mais elle ne fit qu'accentuer ma colère.
- Si jamais vous toucher un cheveu de...
- Oh, mais ne vous en faîtes pas. Elle va très bien. Nous l'avons placé dans une résidence, quelque part, bien gardée évidemment. Si vous êtes sage, je vous dirai peut-être où elle se trouve.
- Arrêtez de jouer avec mes nerfs et dites-moi ce que vous attendez de moi.
- C'est très simple. Je veux juste que vous éliminiez des gens pour me rendre service.
- COMMENT !!! Mais je refuse !!
- Nan nan nan. Vous n'oseriez pas mettre à l'épreuve ma patience. J'ai la gâchette facile, vous savez ?

Je n'avais pas d'autre choix que de me plier à ses volontés. Rien qu'à l'idée de savoir que j'allais devoir tuer des gens froidement me bouleversait. Je dus m'asseoir sur le rebord du lit si je ne voulais pas m'évanouir de nouveau.
- Je ferai ce que vous voudrez.
- Bien, voilà qui est sage. Vous devez sûrement vous demander pourquoi je vous ai choisi. C'est très simple: je vous ai choisi pour la simple et bonne raison que vous êtes le meilleur de votre établissement. Votre connaissance sur la découverte de preuves lors d'un crime ou d'enquêtes policières va m'être très utile.
- Je vois tout à fait. Vous voulez que j'utilise mon savoir-faire lors d'assassinats. Mais il existe des tas d'élèves compétents dans le monde entier qui s'y connaissent en matière de criminologie.
- Pas de chance. C'est tombé sur vous. Si vous voulez bien m'écouter sans m'interrompre, je vais vous expliquer sur quoi se basent les régles de notre contrat:
Vous ne devez appeler personne de votre entourage, et même si vous vous y risqueriez, tous vos appels sont sous surveillance téléphonique.
Vous ne devez jamais discuter avec les civils, sauf lors de missions où vous devrez récolter des renseignements sur le positionnement de votre cible. Un faux nom vous sera utile: tentez de le trouver lors de votre sommeil; comme on dit, la nuit porte conseil.
Vous ne devez pas utiliser d'armes autres que celles qui vous sont confiées. Chaque arme perdue vous sera déboursée, car bien évidemment, nous allons fixer une somme à chaque mission accomplie avec succès. Vous nous aidez manuellement, nous vous aidons financièrement. Hé hé hé.
Quatrième et dernière régle, la plus importante à mes yeux; si jamais, et je ne l'espère pas pour vous, mais également pour votre mère, vous vous feriez arrêter ou emprisonner, nous nous verrions dans l'obligation de vous tuer. Pour ce faire, nous enverrons une équipe de nettoyeurs faire le sale boulot et je viendrai en personne vous logez une balle dans la tête. Ai-je été clair ?
- Absolument. Mais de quels armes vais-je disposer ? Si je dois tuer des gens, il me faut une arme et étant donné que je n'ai pas de permis de port d'arme, je ne peux pas m'en procurer.
- Pas de problème. Si vous voulez bien sortir de dessous le lit la malette noire qui s'y trouve.

J'obéis et courus sortir la valise de son emplacement. Celle-ci était sacrément lourde et je me demandais ce qu'elle pouvais bien contenir. Je repris le combiné et parla.
- Ca y est. Qu'est ce que je dois faire à présent ?
- Ouvrez-là, mais attendez d'abord que nous ayons terminé notre conversation. Dans cette valise se trouve absolument tout ce dont vous avez besoin pour mener à bien une mission telle que la vôtre. Bien évidemment, je doute fort que vous sachiez manipuler les armes telles que celles que nous mettons à votre disposition, c'est donc pour cela que nous avons mis le manuel correspondant à chaque arme, dans la malette. Vous aurez tout le loisir de les manier, mais pas de les utiliser, car vous ne sortirez pas de cette chambre avant de connaître toutes les ficelles du métier. Dans un des manuels se trouve également les différentes notions spécifiques à une mort en silence. Dans un autre manuel se trouve toutes les astuces pour se sortir de situations délicates, mais je ne vous en dit pas plus. Vous découvrirez tout cela vous-même. Je vais devoir vous laisse. J'ai d'autres chats à fouetter, si vous voyez ce que je veux dire.
- Comment est-ce que je vais faire pour vous recontacter lorsque je serais prêt ?
- Ne vous inquiétez pas. Nous gardons toujours un oeil sur vous. C'est moi qui vous recontacterais. Bonne journée, Pete.

Cette discussion avait été la plus longue, mais aussi la plus étrange qui m'avait été donné de faire au téléphone. Je décidai donc de m'y mettre tout de suite. J'ouvris alors la malette, délicatement, comme si j'avais la sensation qu'elle allait m'exploser au visage. Une fois la malette ouverte, je ne sais pas pourquoi, mais un sourire se forma sur le coin de mes lèvres. La quantité d'armes contenue dans la malette était impressionnante. Il y en avait de toutes sartes: armes pour le combat rapproché, armes de poings,... Tout y était, ainsi qu'un manuel d'utilisation pour chacunes d'elles.

J'ai toujours été fasciné par tout ce qui touche à l'armement. Je voulais être comme mon père, faire partie des forces spéciales. Ma mère me racontait souvent des histoires relatant ses exploits.

Ma mère, voila que je repense encore à elle. Il faut que je fasse le vide dans mon esprit si je veux la revoir, si je veux réussir ma mission. Je me mis sur le champ à la lecture des manuels. J'avais déjà manipulé un Beretta, c'est l'arme que l'on utilisait dans le stands de tir. Je passai donc vite fait la documentation mentionnant cette arme, et je m'interessai plutôt aux autres.

***
Au bout d'une semaine, j'étais fin prêt. J'avais potassé presque nuit et jour, je connaissais tout sur le bout du doigts. Mes profs m'avaient toujours dis que je possédais une grande faculté d'adaptation, mais je n'avais jamais voulu le croire. Aujourd'hui, je constate qu'ils disaient vrai.

Le téléphone retentit. J'avançai lentement vers celui-ci, comme si ma vie en dépendait. Finalement, j'arrivai près de la table de chevet, pris le combiné, le collai à mon oreille et dit:
- On peut y aller.

Squall 59

****
Pour ce chapitre, j'ai voulu primé sur le discours. Comme ca, dans les prochains chapitres, y'aura plus d'actions.
Pour les noms, j'ai bien galéré (surtout pour l'hotel, ne chercher pas , il existe pas ) et j'ai voulu un pays étranger pour faire voyager le lecteur.

Vous pouvez encore déposer tt ce que vous avez à dire de bien ou de mal sur le topic, voila
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Djidane57
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Messagepar Djidane57 » 17 juil. 2004 11:44

C'est un chefdoeuvre absolu inouliabe et en plus il y a du suspense du chagrins bravo continu comme sa je te un A+++++++++++++++++++++++++++++ :lol: :o :D :) :wink: :P
La raison d'être n'est pas celle que l'on croit.

Regardez notre Fic: http://forum.finaland.com/viewtopic.php?p=25494#25494

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Messagepar squall 69 » 18 juil. 2004 13:14

ba la je suis tt d'abors un peu deg normalement c'est moi qui post en premier pour chacun e tes post Squall 59, mais la j'ai été absent pdt quelque temps de ce forum a cause de petite soirée (je ne vous en dit paas plus)... mais bo,n vu la qualité de ce que tu a écrit j'arriverai a surmonté ce dégout...
franchement trop bien ya trop de description et ca laisse prévisagé uune suite sublime... je suis tt a fait dsans l'histoire et dans la peau du personnage...
en 2 mots:
j'aime...
Seul, je ne suis rien, mais avec mes amis, je peux tous réussir...

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Messagepar squall59 » 18 juil. 2004 14:56

Merci à vous deux, je suis vraiment motivé pour écrire la suite quand je lis les messages que vous me laissez
Djidane57 ==> Dire que c'est un chef d'oeuvre est un peu tiré par les cheveux mais je suis très content que tu es apprécié
Squall 69 ==> Mon plus fervent lecteur (lol) , j'ai changé au dernier moment la personne, au départ, je voulais mettre "il", mais ca collait pas avec l'action, alors j'ai mis "je". Mais pour la description, il faut un minimum sinon, l'histoire n'aurait aucun intêret.

Je vous met tout de suite le chapitre 3: j'espère qu'il est aussi réussi que les précédents:


CHAPITRE III

- Bonjour Pete, fit Karl.
- Qui dois-je liquider ?
- Mais vous parlez comme un tueur professionel. Je ne savais pas que mon équipe avait glissé dans la valise un manuel de répliques.
- Cessez de plaisanter et allons droit au but. Je veux juste en finir au plus vite.
- Vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour durant votre apprentissage j'espère, car je commençais à l'apprécier. Allons, un peu de relâche, vous avez travaillé dur durant toute une semaine. Je comprends que vous devez être tendu.
- Pas du tout
- Tant mieux. Etre tendu n'est pas un luxe que vous pouvez vous permettre. Durant cette mission, il vous faudra garder tout votre sang-froid. J'y pense Pete, est-ce-que vous êtes agile ?
- ...Euh, non. Enfin, je ne pense pas.
- C'est regrettable. La mission n'en sera donc que plus ardue. Ardue, mais pas infaisable pour un jeune homme tel que vous. Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Passons aux choses sérieuses, je vais vous expliquer vos différents objectifs. êtes-vous prêt à les entendre ?
- Je vous écoute.
- Bien. Allons-y. Votre cible est un Ministre des Affaires Etrangères russe. Je doute que vous ayiez besoin de connaître son nom. Vous allez devoir le tuer car il nous gène dans nos affaires: il a en sa possession de nombreux documents concernant tous nos agissements depuis de nombreuses années. Je veux que vous récupériez ces documents compromettants et que vous me les remettiez en mains propres.
- Comment ça, en mains propres ?
- Vous m'avez très bien compris mais laissez-moi finir. La cible doit déjeuner avec un de ses amis qui travaillent à l'ambassade. Vous devez donc l'éliminer avant qu'il ne sorte de l'hôtel.
- De combien de temps je dispose avant qu'il aille déjeuner ?
- De 30 minutes. Je sais, ça peut paraître court mais détrompez-vous. Ce délai est vraiment énorme pour une mission de ce genre. Avec un peu de chance, vous aurez même le temps de prendre un café avant de remonter à votre chambre. Si vous n'êtes pas dans cette chambre au bout de 30 minutes, je considère que la mission est un échec et comme je vous l'ai déjà dit, je ferai venir mon "équipe de nettoyage". Rapide, efficace et peu chère. Ne vous chargez pas trop en armes. Des détecteurs de métaux sont postés à chaque entrée. Cette mission rentre donc dans le cadre d'une mission rapprochée. Bonne chance et que le meilleur gagne. Ahahahahahahaha...

Cet abruti de Schlauffen m'avait fait mal aux oreilles avec son rire de démon. Je ne devais pas m'éterniser pour le choix des armes. Je décidai donc de prendre les sédatifs, le sac en plastique, un fumigène et un jeu de rossignols. J'étais très limité et je ne savais pas comment faire pour l'approcher discrétement. J'avais vite sauté cette étape du bouquin car je préférais de loin savoir me servir de mes armes. Karl devait le savoir, et c'est pour cela qu'il m'avait collé à une mission comme celle là.

Je rangeai donc la malette en-dessous de mon lit, ouvris la porte et sortis dans le couloir. Je n'avais aucune idée de l'endroit où ma cible logeait. Il fallait donc que je me débrouille par moi-même. Au bout de 10 minutes de marche à travers tout l'hôtel, j'aperçu enfin une porte avec deux gardes postés à l'entrée. Je ne savais pas si cette chambre était la bonne mais je le pensai fortement. Je décidai donc de me cacher des gardes en entrant dans un placard. Celui-ci était encombré et j'avais dû mal à bouger à l'intérieur. Poussant balais et autres ustensiles de ménage, je vis une veste de valet de chambre accroché à un porte manteau. Je décidai d'ôter mes vêtements pour me transformer en domestique. Je pris une serviette de bain qui trainait dans la pièce et la posa sur mon avant-bras, puis je sortis. Les gardes n'avaient pas bougés d'un pouce. Je pris mon courage à deux mains et m'avança vers eux. Les gardes me regardaient d'un oeil sceptique: ils devaient se demandaient pourquoi on engageait des types comme moi pour faire le ménage. Mes cheveux m'avaient posé un certain problème lorsque j'avais enfilé le chapeau de valet. Celui-ci était donc en biais et je n'arrivai pas à le laisser droit. Je n'avais même pas pensé à ce qui allait arriver: ne connaissant aucun mot en russe, comment allais-je faire ma demande ?

Je marchai toujours vers eux, mais d'un pas douteux à présent. Arrivé devant l'un d'eux, je mis en évidence la serviette qui était sur mon bras. Celui-ci semblait avoir compris et me laissa entrer. Le seul problème, c'est qu'il entrait avec moi, chose que je n'avais pas planifiée ( comme si j'avais planifié quelque chose d'ailleurs ). Le garde ferma la porte d'entrée, et continua sur mes talons. Une idée me vint à l'esprit: si je ne pouvais pas faire mon sale boulot quand il était là, il fallait donc que je le neutralise. Je donnai alors un coup de coude derrière moi, qui atterrit droit dans le ventre de l'homme. Celui-ci laissa tomber sa tête en avant. Je le pris par le cou, et le fit passer par-dessus mon épaule, pour enfin terminer avec un coup de poing bien placé dans le foie. Les cours d'auto-défense que j'avaient pris durant mon stage à l'école de police m'avaient été très précieux. Le gars qui était attaché à la garde personnelle du Ministre était à présent dans les bras de Morphée, voire de Dieu. Je n'avais pas envie de savoir si je l'avais tué ou pas. Je décidai de cacher le corps à l'abri des regards. Je trainai donc le corps jusqu'au pied du lit, le poussai en dessous puis redescendai la couette pour couvrir cette vision d'horreur. Mon coeur battait à cent à l'heure. Il fallait que j'accélère le mouvement. Je fixai ma montre: plus que 10 minutes. Par chance, l'autre garde n'avait pas entendu la scène. Le sac de plastique semblait être la meilleure solution pour me débarasser du Ministre. Je le sortis de ma poche en toute hâte. Il fallait que je trouve ma cible maintenant. J'avançai prudemment vers la pièce voisine, et j'entendis une conversation téléphonique dans une langue étrangère, probablement du russe. Ca posait un léger problème car si la communication se voyait coupée, celui qui est au bout du fil se poserai des questions et alerterai l'hôtel en appelant le sevice d'étage pour aller vérifier. La patience était donc de mise.

La conversation dura encore 5 minutes. Je me demandai pourquoi l'autre garde n'était pas encore entré voir ce qui se passait. Cinq minutes pour changer une serviette de bain, c'est tout de même long, mais je me recentrai immédiatement sur mon objectif. La cible venait de raccrocher le téléphone.
- Enfin, me dis-je à moi-même, je commençai à avoir une crampe aux jambes.
Je jetai de nouveau un oeil dans l'ouverture de la porte mais je ne vis personne. Je décidai donc de l'ouvrir en prenant garde que celle-ci ne fasse pas trop de bruit. Je pouvais voir dans le miroir de la pièce où il se tenait qu'il était en train de se laver le visage. J'avançai donc doucement, sur la pointe des pieds, de peur d'éveiller son attention. J'étais presque derrière lui lorsqu'il m'aperçu dans le miroir. Je fis un saut digne d'un champion olympique et atteris devant lui en un rien de temps. J'ouvris le sachet et le plaça sur sa tête. A peine l'avais-je mis que l'air lui manquait déjà et que ses forces l'abandonnaient. J'avais déjà vu de nombreuses vidéos sur des crimes faits de sang-froid et ça ne me choquaient pas plus que ça. Mais là, voir l'homme mourir devant moi me répugnait. Je faillis presque lâcher prise mais me ressaisis juste à temps.

J'avais terminé ma part du contrat, et avait caché le corps du Ministre dans le conduit de ventilation, de manière à ce qu'aucun de ces hommes ne le retrouve. J'avais également retirer le sac plastique, seule preuve de mon forfait, et l'avait remis dans ma poche. Voulant regagner la sortie, j'entendis quelqu'un entrer dans la pièce. Je n'avais aucune autre issue que la porte d'entrée. J'étais pris au piège et n'avait aucun moyen de sortir.


Squall 59

***
Pour celui là, j'ai vraiment galéré pour les phases d'actions et pour que mon personnage ne laisse aucun indices visibles, il a fallu réfléchir sévère, et voilà le résultat.
Si ca vous a plu ( ou pas), laissez moi des post et je vous répondrai. A ++, chers lecteurs :D
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Messagepar squall 69 » 18 juil. 2004 15:49

ba c'est pas mal du tout tout ca...meme plutot bien...
la je pense que ta pas mal réfléchie je voie pas de preuve que le gars orai pu laisser... c très bien trouver...
j'adore le changement dans le personneage qui devient quasiment un professionel, c'est excellent...
continue et tu vendrai bientot des milliards de livre de ton best seller... xD
Seul, je ne suis rien, mais avec mes amis, je peux tous réussir...

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Messagepar squall59 » 03 oct. 2004 9:23

Après une petite absence, je reviens avec le 4ème chapitre de ma fic. J'ai eu un peu plus de tps pour le travailler celui là, et j'ai pas mal bossé sur les détails, alors j'espère qu'il vous plaira. il est pas très long mais je prépare en ce moment la sute. Bonne lecture.


CHAPITRE IV
Il fallait que je trouve une solution. Je devais absolument quitter cet endroit. L'échec de ma mission aurait des conséquences désastreuses pour ma mère, mais également pour eux.

Je fis travailler mon cerveau au maximum, cherchant comme un forcené le moyen ingénieux de me sortir de ce guêpier. Puis me vint à l'esprit qu'il me restait une grenade fumigène, mais aussi un jeu de rossignols. Je n'en avais pas l'utilité et je décidai donc de m'en débarasser pour la bonne cause. Je le lançai de toutes mes forces vers la fenêtre de la terrasse. Celle-ci se brisa à l'impact des clés. Le second garde du Ministre, car c'était lui l'homme qui était entré, se dirigea avec empressement vers la source du bruit. J'en profitai pour m'échapper par l'entrée, gardée auparavant. Je courus en direction de ma chambre, et rencontrai sur mon passage un client de l'hôtel.
- Drastvouï, me dit-il calmement.
Ne comprenant pas un seul mot de sa langue et alors qu'il me bloquait le passage, je décidai de le pousser. Celui-ci tomba au sol en prononçant des phrases incompréhensibles pour moi. Je continuai ma route vers ma chambre. Je ne disposais plus que de deux minutes avant l'appel de mon "employeur". Utilisant tout mon potentiel, j'arrivai devant celle-ci en moins d'une minute. L'idée ne m'était pas venu de regarder mes arrières, mais je me doutai que je devais ête suivi. J'entrai dans ma chambre, le téléphone était déjà en train de sonner. J'arrivai à sa portée et le décrochai.

- Ah, vous voilà enfin. J'ai eu peur de devoir faire appel à qui vous savez. J'allai justement racrocher le téléphone.
- J'ai fait ma part du contrat, libérez ma mère, dis-je, essouflé.
- Mais quel contrat ? Je ne vous ai fait signer aucun document officiel. Et je doute fort que vous soyez en position de force en ce moment pour m'imposer vos volontés.
- Vous aviez promi !!
- J'ai dit que vous alliez devoir tuer DES personnes qui m'importunent. Mais si vous ne faîtes pas ce que je vous dis, vous n'en sortirez pas vivant.

Alors qu'il venait de prononcer cette phrase, j'entendis quelqu'un frapper à la porte, comme si on essayait de l'enfoncer.
- Aidez-moi ou sinon, je vais y laisser quelques plumes !
- Attendez quelques instants et utilisez vos méninges.

Puis plus personne. Schlauffen avait racroché. J'étais tout seul face à ses gars qui ne cessaient de tambouriner à la porte pour entrer à l'intérieur de ma chambre.
- Attendez, attendez. Facile à dire. C'est pas lui qui se trouve dans cette situation.

Alors que je réfléchissais au sens de cette phrase, un courant d'air frais se fit sentir dans la pièce. Je regardais par la fenêtre et vis un hélicoptère qui s'approchait à une vitesse impressionnante de l'hôtel.
- Ils viennent me chercher, pensai-je.

Mais les réjouissances se terminèrent lorsque la porte céda sous les assauts répétés des hommes de main du Ministre. Je me tournai en direction de la porte et vis qu'il y avait également des policiers en présence de la foule d'hommes en noir. Ils tirèrent à vue et j'eu juste le temps de sauter derrière le lit pour m'y réfugier. Je venais juste de comprendre pourquoi Schlauffen m'avait dit d'utiliser mes méninges. Je dégoupillai la grenade fumigène et la lançai dans leur direction. Celle-ci atterrit au pied de l'un des policiers. Je jetai un coup d'oeil rapide vers la fenêtre grande ouverte. L'hélicoptère n'avait plus que quelques mètres à faire pour arriver à hauteur de ma fenêtre. Prenant mon courage à deux mains, je m'élançai en direction de la seule issue qu'il me restait et me jetai dans le vide. J'entendis plusieurs salves de coups de feu alors que je n'avais plus pied sur la terre ferme.
- GERONIMO, hurlai-je

Par chance, je réussis à m'accrocher à l'un des pieds de l'hélicoptère. Alors qu'il remontait à toute allure, j'aperçu Karl Schlauffen qui me tendait la main pour me permettre de remonter.
- Prenez ma main ! Dépéchez-vous ! criait-il.
- Mais vous...enfin, je suis assez lourd ! Je ne sais pas si vous arriverez à me remonter !
- Allons !! Vous me sous-estimer ! Allez, plus vite que ça !
J'attrapai la main de Schlauffen et l'aggripai le plus fermement possible. Il me remonta avec la plus grande facilité du monde. J'étais bluffé: je n'aurais jamais cru qu'un homme vieux d'au moins 60 ans pouvait avoir une force pareille. Etant en sécurité, il referma la porte. J'avais envie de le remercier pour ce qu'il venait de faire, mais également de l'étrangler pour m'avoir laissé dans le pétrin quand j'avais eu besoin de lui. Ne sachant quelle décision prendre des deux, je ne fis rien.
- Joli saut, Pete, me lança-t-il, avec un regard plein d'ironie.
- Pourquoi avoir raccroché quand j'avais besoin de vous ?
- Je voulais juste savoir si vous en seriez capable. Ca n'est pas tous les jours qu'on se jette dans le vide pour sauver sa peau. Je sais maintenant que je peux vous faire confiance pour la suite des événements.
- Stop !! Je n'ai jamais dit que je voulais participer à une floppée d'assassinats. Celui-ci était déjà assez horrible pour moi. Je ne veux plus revivre cette sensation.
- Quelle sensation était-ce ?

Je croyais qu'il se moquait de moi, mais je vis qu'il était très sérieux. Je décidai donc de répondre à cette étrange question.
- Et bien, fis-je, décontenancé, c'est une sensation très étrange. Ca me répulsait mais il y avait autre chose. C'est comme si ça m'avait plu en même temps. Pendant qu'il mourrait sous mon étreinte, je sentais que j'aurais pu refaire ça des millions de fois s'il le fallait. Et lorsque j'ai vu qu'il était mort, mon instinct de policier s'est réveillé et ça m'a dégouté.
- C'est le métier qui rentre, dit une voix qui m'était totalement étrangère.
- Ah, j'allais oublier de vous présenter, repris Karl. Voici Franck. Franck, je vous présente Pete Standford.
- Enchanté, dit-il en se retournant de son siège.

L'homme en question avait à vue d'oeil dépassé la trentaine. Il avait les cheveux courts, style coupe militaire. Ses mains étaient gigantesques: il aurait très bien pu tenir deux ballons de basket dans chacunes d'elles. Son visage semblait dur comme de la pierre, mais derrière ses grands yeux noirs, on pouvait lire toute la souffrance qu'il avait éprouvé. Il avait un corps d'athlète et semblait taillé dans du marbre. Son smoking noir et sa cravate rouge lui donnait l'apparence d'un croque-mort.

- Moi de même, répondis-je, confus.
- Franck a été l'un des mes meilleurs éléments pendant plus de 15 ans. Il a commencé jeune, tout comme vous. Voyez ce qu'il est devenu: un colosse prêt à tuer quiquonque se met en travers de son chemin. Franck sera votre "coach". Il vous apprendra tout ce qu'il sait dans son domaine. Etes-vous d'accord ?

Karl me fixait comme si il attendait une réponse précise. Il était de ceux a qui on ne pouvait refuser quoi que ce soit, sauf si l'envie soudaine nous prenait de vouloir faire un baptême de l'air sans parachute.
- J'en serais ravi, mais avant je voudrais savoir combien de missions je devrais remplir afin de pouvoir revoir ma mère ?
- Ne vous en faîtes pas. Vous pourrez les compter sur les doigts de la main.


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Messagepar squall 69 » 03 oct. 2004 12:25

je suis heureux que finaland est rouveert comme ca ta pu poster la suite de ta fic... qui soit dit en passant est géniale...j'aime bcp la précision que tu a apporté a l'hisotoire il y a bcp de détail et cela parrait vraiment réaliste... je me croirai dans un film...
bravo vivement la suite...
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Messagepar squall59 » 07 oct. 2004 8:04

:D LOL. C'est vrai que je me suis beaucoup inspiré de films que j'ai vu pour la scène de l'hélico. Je vais essayer de faire de même pour le prochain chapitre (pas de copier, mais dans le même genre).
Pour la suite, je dirai juste qu'il y un petit (non pas petit), énorme changement de décor. A vous de voir car bientôt en ligne :wink:
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Messagepar Thibault de Mondidier » 08 oct. 2004 18:10

Salut. Comme tu l'as demande, je viens te faire part de mes inpressions sur ton oeuvre.

Alors, points positifs.

Fic agréable à lire, fautes de grammaire, synthaxe, orthographes peut nombreuses. Le monde que tu as crée est prenant, et je me suis fait avoir dans ton intro, avec le héros, jouant et perdant.

Bien que les idées de ta fic n'innovent pas, l'ensemble et bon sans tomber dans les carricatures style Rambo.
L'idée du coach pour ton héros est bonne, cela donne un moteur directeur pour le mental du héros, avec lui, on sait que ton Pete va s'améliorer.



Maintenant, points négatifs.

Ton héros, il est trop parfait. Le doute, il ne connait pas. Si un peu au moment de son meurtre, mais sans plus. Le coup de la semaine d'apprentissage : Un peu gros. Comment tu peux avoir une connaissance des armes, si au préalable, tu n'as pas fait d'essais : Le recul de l'arme est-il important. Tu dis qu'il n'est pas agil, alors, tu m'expliques pourquoi sa grenade lacrimo fait mouche ?

Ensuite, je le trouve pas trop rencunnier pour quelqu'un à qui on l'a kidnappé, séquestrer, et à qui on demande de tuer. Oui, c'est sur qu'on me demande ça tous les jours, mais je pardonne toujours !!

Ensuite, ton pépé, je le trouve trop humain, si c'est un chef d'une organisation, je ne le vois pas s'ammadouer pour un gosse devant ses larbins.
Enfin, je trouve qu'il manque quelque chose. Je vois mal ton héros tenir trente chapitre sans quelqu'un de son âge à ses côtés, fait de ce conseil ce qui te plait.

Voilà.

Au fait, une dernière chose, et là je m'adresse, aux autres lecteurs : Arrêtez de l'idolatré, critiquez le dans ce qui ne vous plait pas. Ne me dite pas que vous aimez TOUT à 100 % de ce qu'il écrit, si c'est le cas, l'autre pseudo que je peux coller à Squall, c'est Dieu.

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Messagepar squall59 » 08 oct. 2004 19:43

:lol: LOOL. Je te remercie pour tes conseils Thibault. J'ai adoré ta critique, elle m'a bien fait rire (le coup de Dieu derrière le pseudo, c'est vrai que ça sonne plutôt bien :D :lol: )

J'ai demandé des critiques, je veux des critiques, mais elles ne viennent pas. Elles m'auraient permises d'avancer dans ma fic, mais si on me dit que c'est bien tout le temps, je continue dans le même rythme.

Pour ce qui est du vieux, j'ai voulu le faire s'attacher à mon perso dès le début. Une sorte de confesseur, en quelque sorte, qui lui apprendrai les ficelles du métier qu'il n'apprendra pas avec Franck: eh oui, avec l'âge on apprend.

Pour la semaine d'apprentissage, j'avais déjà pensé à faire une modification dans les chapitres suivants, mais tu le verras par toi même au chapitre 5. :wink:

Pour le compagnon de son âge (non mais tu lis dans mes pensées et tu me piques mes idées, c'est pas possible), j'y avais également pensé. D'ailleurs, je me suis fait un petit brouillon avant de commencer ma fic sur tous les détails importants de l'histoire. Tu viens de dévoiler une des parties de l'histoire :cry:

Quand je disais agile, je pensais agile dans le sens athlétique genre pirouettes, salto et tout ça. Pas la dextérité ni la chance, qui c'est.

Rancunnier, en effet. Peut être que j'aurai du le faire rancunnier, je n'y est pas assez réfléchi.

PS: Attends-toi un MP, rien de bien méchant
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Messagepar letty » 09 oct. 2004 16:10

c super comme fic
JE VEUX UN CHAPITRE V
:twisted:

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Messagepar squall59 » 09 oct. 2004 18:30

Après vos demandes (merci encore), je met en ligne le chapitre 5 de ma fic. Cette fois, changement de décor, comme promis, mais je n'en dis pas plus. Bonne lecture.

CHAPITRE V

Cela faisait déjà six ans que j'avais été "engagé" dans l'association appelée "Death Premature" (mort prématurée), nom qui m'avait bien fait rire au début. J'avais appris de nombreuses choses capitales durant toutes ces années, entre autre que Karl ( car nos rapports été devenus plus "intimes" ) avait été un ancien tueur à gages, au service d'une organisation de renseignements allemande. Etant devenu trop vieux pour exercer cette tâche, cette même organisation l'avait nommé comme "recruteur de tueurs". Karl savait tout ce qu'il y avait à savoir sur l'assassinat et ses dérivés et il pouvait deviner, d'après le visage, qui avait le profil d'un tueur professionnel.
Durant ces six longues annés qui ont suivies mon enlèvement, je n'ai pas eu une seconde à moi. Tous les jours, je devais m'entraîner avec Franck. Au début, j'étais plutôt mécontent de cette nouvelle vie, mais petit à petit, j'ai compris que la vie de criminel réserve quelques avantages notables, comme le fait de pouvoir se ballader avec une arme, ou encore le "logement gratuit, payé aux frais du contribuable", me rabâchait Karl.

L'entraînement de Franck était poussé à l'extrême. Chaque jour, en me levant, je regrettais d'être né, tout ça pour ne pas avoir à subir la torture du parcours d'obstacles, de la gymnastique, des courses d'orientation,... Seul les épreuves de tir éveillaient mon intêret: Franck l'avait vite compris et il décida donc de doubler les heures d'entraînement aux armes de poing. Il me confia qu'il n'avait jamais vu auparavant un tireur tel que moi.
Mais cet entraînement poussé portait ses fruits. Je terminais les missions les plus dangereuses en moins d'une demi-journée, ce qui était excellent d'après Franck, mais insuffisant pour Karl.
- De mon temps, disait-il, le travail était terminé en moins de deux heures.
Je ne savais pas s'il disait ça pour que je m'entraîne davantage, mais il avait l'air sérieux. Lorsque je le regardais, je voyais à travers lui le doux visage de ma mère. Je repensai toutes les nuits à ce fameux jour où tout avait commencé. Dire que je ne lui avais même pas dit au revoir et que cela faisait six ans qu'elle était partie. Elle restait dans mon coeur et je ne pouvai pas l'oublier, mais Karl lui disait:
- Tu devrais faire le vide. A chaque fois que tu y repenses, c'est un moment de relâche et tu peux te faire tuer à cet instant. Ne l'oublies jamais.
Mais je ne suivais jamais les conseils de Karl et il le savait. Cest pour cela que ses visites se faisaient moins fréquentes depuis un certain temps, enfin je le pensai.

***
Ma nouvelle mission devait se dérouler dans un vieil entrepôt désaffecté. D'après les sources de Karl, il y aurait un chargement qui devrait arriver dans moins d'une heure. Ce chargement comporterait des armes nucléaires et des plans sur lesquels figureraient le chemin qui mène à une ancienne base militaire américaine. Cette mission se déroulait en solo mais Karl avait insisté pour m'accompagner à bord de l'hélico.
- Vous avez peur, Pete? me fit-il.
- Je ne connais pas la peur, répondis-je. C'est vous qui m'avait appris à m'en débarrasser.
- En effet. Je voulais juste vérifier si vous vous souveniez toujours de vos acquis.
- Je ne peux que m'en souvenir. Je n'ai rien d'autre à faire de la journée.
- Allons. Vous avez votre temps libre. Vous ne décompressez jamais. Il y a une vie après le travail.
- Si on peut appeler ça un travail. Et quand je sors, je suis suivi.
- Ce sont les inconvénients du métier. J'ai connu ça moi aussi, Pete. Mais on s'y fait très rapidement.
- Cela fait six ans et je n'ai toujours pas l'habitude de voir deux gardes postés à l'entrée des toilettes quand je vais pisser.
- Cessez de vous plaindre. On dirait une petite fille qui ne veut pas aller à l'école. Nous sommes arrivés de toute manière.

En effet, Karl avait raison. On pouvait voir la balise plantée dans le sol. Je n'avais jamais sauté en parachute de ma vie. Non pas que cette expérience nouvelle me déplaisait, mais j'avais une crainte sur ce système. J'avais vu de nombreux films où les parachutistes n'arrivaient pas à ouvrir leur sac et cette moindre pensée me faisait frémir. Bien entendu, pas question de faire marche arrière, ni de renoncer à cette mission des plus importantes pour mon avancée prochaine dans la carrière qui m'était destinée, ou plutôt contrainte.
- Allez, un peu de nerfs. Vous n'avez certainement pas envie de vous retrouver au dessus du fleuve Amazone pour sauter ? lança Karl. Du moins, j'ose l'espérer car, si tel était le cas, j'irais vous repêcher moi même et nous retournerions au-dessus de cette clairière pour recommencer.
A peine terminée sa phrase, Karl pouvait me voir m'élancer à une vitesse folle au dessus de la forêt la plus dense du monde. Dans la descente que j'estimais interminable, je repensai à mes objectifs: trouver le camion de ravitaillement des militaires, trouver le plan, infiltrer la base, tuer le chef des rebelles Pablo Gargia, récupérer les armes de destruction massives, et, si possible tuer le dirigeant de la propagande rebelle.
Ce dernier objectif n'était pas obligatoire, de sorte que je n'y pensais pas sur l'instant.

Au bout de cinq minutes de chute, j'ouvris mon parachute. Par chance, il était neuf, je n'avais pas à craindre un quelquonque problème technique. Je fis tout mon possible pour ne pas me retrouver à la cime d'un arbre, et atterris tant bien que mal à l'intérieur de la clairière précisément indiquée auparavant par Karl.
- Je suis arrivé, hurlai-je dans le micro.
- Pas la peine de crier. Je ne suis pas sourd, répondit Karl, vêxé. Je suis peut-être sénile, mais loin d'être dur d'oreille.
- Excusez-moi. C'est la première fois que j'utilise un micro.
- Parlez comme si j'étais en face de vous, m'expliqua-t-il.
- Je vais essayer, fis-je.
- Vous êtes arrivé. Bien. Il faudrait peut être penser à commencer votre mission alors. Je met le chronomètre en route.
- Vous plaisantez ??
- Est-ce que j'ai pour habitude de plaisanter ?
- Euh...non, enfin...
- ...Et ne m'appelez plus avant d'avoir rempli un de vos objectifs, ou si vous avez un problème sur le terrain. Je ne tiens pas à vous perdre, dit-il en ricanant.
Je sentais une pointe d'ironie dans sa voix, la même qu'il m'avait déjà été donné d'entendre dans l'hélico il y a six ans de ça. Il coupa la transmission et je me retrouvais seul dans cette jungle pour le moins hostile. J'avançais à pas de loup au début, mais après quelques brèves interventions de Karl dans le micro, j'hâtai le pas.
- Pressez-vous, grogna-t-il dans l'appareil. On est pas là pour faire du tourisme. Je vous rappelle qu'il ne vous reste plus qu'une heure et 49 minutes.
- Et combien avez-je de temps au départ ? demandai-je curieux.
- Deux heures. Vous devez essayer de battre mon record.
- DEUX HEURES, mais vous êtes cinglé. Vous ne voyez pas l'importance des objectifs. Il ne faut pas que je foire la mission en allant trop vite.
- C'est ça ou une balle dans la tête quand vous reviendrai si vous ne réussissez pas dans les délais prévus.
- Chuuut !!
Un bruit de pas se fit entendre, et même plusieurs. Je me cachai tant bien que mal derrière un arbre, ceux-ci étant assez grands pour cacher deux personnes côte à côte. Les deux hommes devaient être des mexicains, j'en conclus donc que c'étaient des rebelles. Qui donc irait se promener dans une jungle avec des rebelles dans les parages.
- Vio la noticia presentatrice del JT ? (Tu as vu la nouvelles présentatrice du JT ?)
- Si, la que sustitute al bacalao que era antes alli. Habia tempo. (Oui, celle qui remplace la morue qui était là avant. Il était temps.)
- Es super canon la noticia ! (Elle est super canon la nouvelle !)
- Ils n'ont rien d'autre à se raconter, ces idiots ? fit Karl dans le micro.
- Taisez-vous, dis je tout bas. Ils vont nous entendre.
J'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai prestement, mais trop tard pour pouvoir riposter. Je reçus la crosse du fusil mitrailleur sur le front et sombrai dans l'inconscience la plus complète.

Squall59

*****
Voila. Pour les phrases en espagnol, j'espère que vous m'excuserez si ça n'est pas vraiment ça car j'ai pompé les phrases sur un traducteur.
J'espère que ça vous as plu. Je suis en ce moment même en train d'écrire le chapitre VI, disponible, je pense dans une semaine (ou moins si vous êtes sages :lol: )
a ++
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Swanny
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Messagepar Swanny » 10 oct. 2004 1:46

Alors moi j aime beaucoup ton histoire, tes personnages.Les pensés les sentiments de Pete sont trés bien décris il devient trés vite attachant.Par contre je voudrai savoir, au bout de 6ans passé a tué pour Karl, il aurai du en apprendre plus sur lui et son organisation, non??!!
Et puis, on sait pas de quelle coté elle est.(les méchants? les gentils?)
Et sa mère elle est ou?
Sinon y a rien a dire a part que j atends la suite avec impatience.


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